Saeima ir pieņēmusi un Valsts
prezidents izsludina šādu likumu:
1.pants. 1960.gada 13.decembra Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas Starptautiskā konvencija par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā, kas grozīta 1981.gadā Briselē (turpmāk - Konvencija), Konvencijas 1970.gada 6.jūlija Papildprotokols (turpmāk - Papildprotokols), Konvencijas Papildprotokola 1978.gada 21.novembra Grozījumu protokols (turpmāk - Papildprotokola Grozījumu protokols), Konvencijas 1981.gada 12.februāra Grozījumu protokols (turpmāk - Konvencijas Grozījumu protokols), 1981.gada 12.februāra Daudzpusējais nolīgums par aeronavigācijas pakalpojumu maksām (turpmāk - Nolīgums), 1997.gada 27.jūnija Protokols, ar ko pēc dažādajiem veiktajiem grozījumiem konsolidē Konvenciju (turpmāk - 1997.gada 27.jūnija Protokols), un 2002.gada 8.oktobra Protokols par Eiropas Kopienas pievienošanos Konvencijai, kas vairākkārt grozīta un konsolidēta ar 1997.gada 27.jūnija Protokolu (turpmāk - 2002.gada 8.oktobra Protokols), ar šo likumu tiek pieņemts un apstiprināts.
2.pants. Konvencijā, Papildprotokolā, Papildprotokola Grozījumu protokolā, Konvencijas Grozījumu protokolā, Nolīgumā, 1997.gada 27.jūnija Protokolā un 2002.gada 8.oktobra Protokolā paredzēto saistību izpildi koordinē Satiksmes ministrija.
3.pants. Konvencija stājas spēkā tās 36.pantā noteiktajā laikā un kārtībā, un Ārlietu ministrija par to paziņo laikrakstā "Latvijas Vēstnesis".
4.pants. Papildprotokols stājas spēkā tā 8.pantā noteiktajā laikā un kārtībā, un Ārlietu ministrija par to paziņo laikrakstā "Latvijas Vēstnesis".
5.pants. Papildprotokola Grozījumu protokols stājas spēkā tā 3.pantā noteiktajā laikā un kārtībā, un Ārlietu ministrija par to paziņo laikrakstā "Latvijas Vēstnesis".
6.pants. Konvencijas Grozījumu protokols stājas spēkā tā XL pantā noteiktajā laikā un kārtībā, un Ārlietu ministrija par to paziņo laikrakstā "Latvijas Vēstnesis".
7.pants. Nolīgums stājas spēkā tā 28.pantā noteiktajā laikā un kārtībā, un Ārlietu ministrija par to paziņo laikrakstā "Latvijas Vēstnesis".
8.pants. 1997.gada 27.jūnija Protokols stājas spēkā tā II pantā noteiktajā laikā un kārtībā, un Ārlietu ministrija par to paziņo laikrakstā "Latvijas Vēstnesis".
9.pants. 2002.gada 8.oktobra Protokols stājas spēkā tā 9.pantā noteiktajā laikā un kārtībā, un Ārlietu ministrija par to paziņo laikrakstā "Latvijas Vēstnesis".
10.pants. Likums stājas spēkā nākamajā dienā pēc tā izsludināšanas. Līdz ar likumu izsludināma Konvencija, Papildprotokols, Papildprotokola Grozījumu protokols, Konvencijas Grozījumu protokols, Nolīgums, 1997.gada 27.jūnija Protokols un 2002.gada 8.oktobra Protokols franču valodā un to tulkojums latviešu valodā.
11.pants. Ikgadējo maksu par dalību Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijā (Eirokontrolē) sedz valsts akciju sabiedrība "Latvijas gaisa satiksme", iekļaujot to valsts akciju sabiedrības "Latvijas gaisa satiksme" sniegto pakalpojumu tarifos.
12.pants. Visus ar iespējamo tiesvedību Hāgas Pastāvīgajā šķīrējtiesā saistītos izdevumus sedz no valsts akciju sabiedrības "Latvijas gaisa satiksme" līdzekļiem.
Likums Saeimā pieņemts 2010.gada 7.oktobrī.
Valsts prezidents V.Zatlers
Rīgā 2010.gada 27.oktobrī
CONVENTION
INTERNATIONALE DE COOPERATION
POUR LA SECURITE DE LA NAVIGATION AERIENNE
«EUROCONTROL»
Signée à Bruxelles le 13 décembre 1960
- Réimpression de l`édition de 1975 avec mise à jour en décembre 1978 et février 1983 -
CONVENTION
INTERNATIONALE
de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne
«EUROCONTROL»
La République Fédérale d'Allemagne,
Le Royaume de Belgique,
La République Française,
Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord,
Le Grand-Duché de Luxembourg,
Le Royaume des Pays-Bas,
Considérant que la mise en service d'avions de transport à turbines et la généralisation de leur emploi sont susceptibles d'entraîner une modification profonde de l'organisation du contrôle de la circulation aérienne,
Considérant en effet que, sur le plan opérationnel, les matériels nouveaux se caractérisent :
- par des vitesses élevées,
- par la nécessité, pour des raisons d'économie d'exploitation, de pouvoir effectuer une montée rapide et ininterrompue jusqu'aux altitudes de meilleure utilisation et d'être maintenus à ces altitudes jusqu'à un point aussi proche que possible de leur destination,
Considérant que ces caractéristiques impliquent, outre une adaptation ou une réorganisation des méthodes et de procédures de contrôle existantes, la création au-dessus d'un certain niveau de nouvelles Régions d'Information de Vol organisées, en tout ou en partie, en Régions de Contrôle,
Considérant que, compte tenu de la rapidité d'évolution des matériels en cause, le contrôle de la circulation aérienne à haute altitude ne peut plus se concevoir pour la plupart des pays européens dans le cadre des frontières nationales,
Considérant dès lors qu'il convient de créer un organisme international de contrôle exerçant son action sur des espaces aériens qui débordent les limites du territoire d'un Etat,
Considérant qu'en ce qui concerne l'espace aérien inférieur il peut y avoir intérêt, dans certains cas, à confier les services de la circulation aérienne sur une partie du territoire de l'une des Parties Contractantes à l'organisme international susvisé ou à une autre Partie Contractante,
Considérant d'autre part que l'internationalisation du contrôle postule l'adoption d'une politique commune et l'uniformisation des réglementations fondées sur les Normes et Pratiques recommandées de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (O.A.C.I.), en tenant compte des nécessités de la défense nationale,
Considérant par ailleurs qu'il est hautement souhaitable de coordonner l'action des Etats dans le domaine de la formation du personnel des services de la navigation aérienne et celui des études et recherches sur les problèmes de circulation aérienne,
Sont convenus des dispositions qui suivent :
Article 1
1. Les Parties Contractantes conviennent de renforcer leur coopération dans le domaine de la navigation aérienne, et notamment d'organiser en commun les services de la circulation aérienne dans l'espace aérien supérieur.
2. Elles instituent à cet effet une « Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne » (EUROCONTROL), ci-après dénommée « l'Organisation ». Celle-ci comporte deux organes :
- une « Commission permanente pour la sécurité de la navigation aérienne », ci-après dénommée la « Commission » ;
- une « Agence des services de la circulation aérienne », ci-après dénommée « l'Agence », dont les Statuts sont annexés à la présente Convention.
3. Le siège de l'Organisation est fixé à Bruxelles.
Article 2
1. En ce qui concerne l'espace aérien inférieur et suivant les nécessités pratiques d'exploitation, l'une quelconque des Parties Contractantes peut demander à la Commission de décider que les services de la circulation aérienne pour tout ou partie de son espace aérien inférieur soient confiés à l'Organisation ou à une autre Partie Contractante.
2. Pour ce dernier cas, et par dérogation au paragraphe 2 de l'article 8 de la présente Convention, l'abstention d'une tierce Partie Contractante ne fait pas obstacle à la validité de la décision de la Commission.
3. Les dispositions du présent article relatives à la faculté pour l'une des Parties Contractantes de confier à une autre Partie Contractante les services de la circulation aérienne pour tout ou partie de son espace aérien inférieur ne doivent pas être interprétées comme limitant le droit des Parties Contractantes de conclure entre elles des accords bilatéraux relatifs au même objet.
Article 3
Au sens de la présente Convention l'expression « circulation aérienne » s'applique aux aéronefs civils, ainsi qu'aux aéronefs militaires, de douane et de police qui se conforment aux procédures de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (O.A.C.I.).
Article 4
L'Organisation a la personnalité juridique. Sur le territoire des Parties Contractantes elle possède la capacité juridique la plus large reconnue aux personnes morales par les législations nationales; elle peut notamment acquérir ou aliéner des biens mobiliers ou immobiliers et ester en justice. Sauf dispositions contraires de la présente Convention ou des Statuts ci-annexés, elle est représentée par l'Agence, qui agit au nom de l'Organisation. L'Agence gère le patrimoine de l'Organisation.
Article 5
La Commission est composée de représentantes des Parties Contractantes. Chaque Partie Contractante se fait représenter par deux délégués, mais ne dispose que d'une voix.
Article 6
1. La Commission a pour objet de promouvoir, en coopération avec les Autorités Militaires nationales, l'adoption de mesures ainsi que l'installation et la mise en œuvre de moyens propres :
- à assurer la sécurité de la navigation aérienne,
- à assurer un écoulement ordonné et rapide de la circulation aérienne,
dans des espaces définis relevant de la souveraineté des Parties Contractantes, ou pour lesquels les services de la circulation aérienne leur ont été confiés en vertu d'accords internationaux.
2. La Commission est chargée à cet effet :
a) d'étudier, à partir des Normes et Pratiques recommandées de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale et compte tenu des nécessités de la défense nationale, l'uniformisation des réglementations nationales régissant la circulation aérienne et de l'action des services changés d'en assurer la sécurité et de l'ordonner;
b) de promouvoir la politique commune à suivre en matière d'aides radioélectriques, de télécommunications et d'équipements de bord correspondants, destinés à assurer la sécurité des aéronefs;
c) de promouvoir et de coordonne les études en ce qui concerne les services et installations de navigation aérienne pour tenir compte de l'évolution technique et, s'il y a lieu, d'étudier les amendements aux Plans Régionaux de navigation aérienne à soumettre à l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale;
d) de déterminer en conformité avec les dispositions de l'article 38 de la présente Convention la configuration de l'espace aérien pour lequel les services de la circulation aérienne sont confiés à l'Agence; d'exercer les pouvoirs qui lui sont dévolus en vertu de l'article 2 de la présente Convention ;
e) de déterminer la politique à suivre par l'Agence en ce qui concerne la rémunération des services rendus aux usagers et, le cas échéant, d'approuver les tarifs et les conditions d'application des redevances établis par l'Agence ;
f) d'étudier les mesures propres à faciliter le financement des investissements nécessaires au fonctionnement de l'Agence ou plus généralement des services des Parties Contractantes qui concourent à la sécurité de la navigation aérienne ;
g) d'exercer un pouvoir de tutelle sur les activités de l'Agence en application de l'article 20 de la présente Convention, et des articles 8, 9, 10, 11, 12, 13 paragraphe 3 a), 14 paragraphe 2, 17 paragraphe 2, 23 paragraphe 2 et 4, 28 paragraphe 3, 29 paragraphe 1 et 3, 30 paragraphe 1, 34 paragraphe 1, 37 des Statuts ci-annexés.
Article 7
Pour l'accomplissement de sa mission, la Commission :
a) formule des recommandations dans les cas visés au paragraphe 2, a), b), c), de l'article 6 de la présente Convention ;
b) prendre des décisions dans les cas visés aux paragraphes 1 de l'article 2, 2 d) de l'article 6, 2 de l'article 9, 2 de l'article 12 et à l'article 13 de la présente Convention ;
c) donne des directives à l4agence dans les cas visés aux paragraphes 2 e) et f) de l'article 6, ainsi qu'aux articles 20 et 31 de la présente Convention ;
d) prendre toutes les mesures utiles pour l'exercice des fonctions qui lui sont dévolues en vertu du paragraphe 2 g) de l'article 6 de la présente convention ;
e) introduit, le cas échéant, les recours devant le tribunal arbitral prévu au paragraphe 1 de l'article 33 de la présente Convention.
Article 8
1. Les recommandations sont formulées à la majorité des membres de la Commission. Les représentants des Parties Contractantes intéressées proposent aux Autorités compétentes de leurs pays respectifs toutes mesures adéquates en vue de mettre en application les recommandations auxquelles ils se sont ralliés au sein de la Commission.
2. Les décisions sont prises par la Commission statuant à l'unanimité. Elles sont obligatoires pour chacune des Parties Contractantes.
3. Les directives sont formulées par la Commission à la majorité des voix des Parties Contractantes étant entendu :
- que ces voix sont affectées de la pondération prévue au tableau figurant à l'article 9 ci-après, par référence aux Produits Nationaux Bruts des Parties Contractantes,
- et que ces voix doivent représenter la majorité des Parties Contractantes.
4. Les conclusions des délibérations prises en application des paragraphes d) et e) de l'article 7 sont adoptées suivant les règles définies au paragraphe 3 du présent article, sauf les cas où une règle différente est applicable en vertu de dispositions expresses de la Convention ou des Statuts ci-annexés.
Article 9
1. Le tableau de pondération visé à l'article précédent est le suivant :
TABLEAU DE PONDERATION
PRODUIT NATIONAL BRUT
(P.N.B.)
évalué au coût des facteurs et aux prix courants
En milliards de nouveaux francs français
Nombre de voix
Inférieur à 10………………………………………………..….. 1
De 10 inclus à 20 exclu……………………………..….......…… 2
De 20 inclus à 30 exclu…………………….........................…… 3
De 30 inclus à 46 2/3 exclu……………….............…..…..…… 4
De 46 2/3 inclus à 63 1/3 exclu……………....……….....…… 5
De 63 1/3 inclus à 80 exclu…………………...........…....…… 6
De 80 inclus à 110 exclu…………………….....................…… 7
De 110 inclus à 140 exclu………………..........……...…..… 8
De 140 inclus à 200 exclu……………………..............…… 9
De 200 inclus à 260 exclu…………………….........…....… 10
De 260 inclus à 320 exclu…………………….............…… 11
De 320 inclus à 380 exclu…………….............………..…… 12
et ainsi de suite à raison d'une voix de plus par tranche ou partie de tranche supplémentaire de soixante milliards de nouveaux francs français du P.N.B. ci-dessus défini.
2. Le Produit National Brut (P.N.B.) qui est pris en compte est celui qui résulte des statistiques établies par l'Organisation Européenne de Coopération Economique (O.E.C.E.) - ou à défaut par tout organisme offrant des garanties équivalentes et désigné en vertu d'une décision de la Commission - en calculant la moyenne arithmétique des trois dernières années pour lesquelles ces statistiques sont disponibles. Il s'agit du Produit National Brut (P.N.B.) au coût des facteurs et aux prix courants.
3. La fixation initiale du nombre des voix est faite à dater de la mise en vigueur de la présente Convention, par référence au tableau de pondération ci-dessus et conformément à la règle de détermination du P.N.B. figurant au paragraphe 2 du présent article.
4. En cas d'adhésion d'un nouvel Etat, il est procédé de la même manière à une nouvelle fixation du nombre de voix des Parties Contractantes.
5. Il est procédé dans tous les cas à une nouvelle fixation du nombre de voix, dans les mêmes conditions, s'il s'est écoulé trois ans depuis qu'a eu lieu la dernière fixation.
Article 10
1. La Commission établit son règlement intérieur qui doit être adopté à l'unanimité.
2. Ce règlement doit prévoir notamment les règles relatives à la Présidence, à la création de groupes de travail et aux langues de travail de la Commission.
Article 11
L'Agence met à la disposition de la Commission le personnel et les moyens matériels nécessaires à son fonctionnement.
Article 12
1. La Commission assure avec les Etats et les Organisations Internationales intéressés les relations utiles à la réalisation de l'objet de l'Organisation.
2. Elle est notamment, sous réserve des droits reconnus à l'Agence aux termes de l'article 31 de la présente Convention, seule compétente pour conclure au nom de l'Organisation, avec les Organisations internationales, les Etats membres de l'Organisation ou des Etats tiers, les accords nécessaires à l'exécution des tâches qui lui sont confiées par la présente Convention et au fonctionnement des organes institués par celle-ci ou créés pour son application.
Article 13
Des accords peuvent intervenir entre l'Organisation et tout Etat qui n'est pas partie à la présente Convention mais qui serait désireux d'utiliser les services de l'Agence. Dans ce cas la Commission agit sur rapport de l'Agence.
Article 14
Les Parties Contractantes confient à l'Agence les services de la circulation aérienne dans l'espace aérien défini conformément aux dispositions du paragraphe 2 d) de l'article 6 et de l'article 38 de la présente Convention.
Article 15
1. Le caractère d'utilité publique est reconnu, le cas échéant, conformément aux législations nationales, avec les effets qui découlent des dispositions de celles-ci relatives à l'expropriation pour cause d'utilité publique, aux acquisitions immobilières nécessaires à l'implantation des installations de l'Organisation, sous réserve de l'accord des Gouvernements intéressés. La procédure d'expropriation pour cause d'utilité publique pourra être diligentée par les autorités compétentes de l'Etat en cause, conformément à sa législation nationale, en vue de réaliser ces acquisitions à défaut d'accord amiable.
2. Sur le territoire des Parties Contractantes où la procédure visée au paragraphe précédent n'existe pas, l'Organisation peut bénéficier des procédures d'acquisition forcée utilisables au profit de l'aviation civile et des télécommunications.
3. Les Parties Contractantes reconnaissent à l'Organisation, pous les ouvrages et services établis pour son compte sur leurs territoires respectifs, le bénéfice de l'application des réglementations nationales relatives aux limitations du droit de propriété immobilière qui existeraient dans l'intérêt publique au profit des services nationaux pour le même objet et notamment de celles qui concernent les servitudes d'utilité publique.
4. L'Organisation supportera les frais découlant de l'application des dispositions du présent article, y compris le montant des indemnités dues conformément à la législation de l'Etat sur le territoire duquel les biens sont situés.
Article 16
Les Parties Contractantes prennent, dans le cadre de leur compétence, et notamment en ce qui concerne l'attribution des fréquences radioélectriques, les mesures nécessaires pour que l'Organisation puisse effectuer toutes opérations répondant à son objet.
Article 17
1. Pour l'exercice de sa mission, l'Agence applique au contrôle de la circulation aérienne les règlements en vigueur sur les territoires des Parties Contractantes et dans les espaces aériens pour lesquels les services de la circulation aérienne leur sont confiés en vertu des accords internationaux auxquels elles sont parties.
2. En cas de difficulté dans l'application des dispositions figurant au paragraphe précédent, l'Agence saisit la Commission qui recommande aux Parties Contractantes toutes mesures utiles dans les conditions prévues au paragraphe 2 a) de l'article 6 de la présente Convention.
Article 18
Pour l'exercice de sa mission et dans la limite des droits conférés aux services de la circulation aérienne, l'Agence donne aux comandants d'aéronefs toutes instructions nécessaires. Ils sont tenus de s'y conformer, hormis les cas de force majeure envisagés dans les règlements mentionnés à l'article précédent.
Article 19
Les infractions à la réglementation de la navigation aérienne commises dans l'espace où les services de la circulation aérienne ont été confiés à l'Agence sont constatées dans des procès-verbaux par des agents spécialement commissionnés par elle à cet effet, sans préjudice du droit reconnu par les législations nationales aux agents des Parties Contractantes de constater les infractions de même nature. Les procès-verbaux visés ci-dessus ont devant les tribunaux nationaux la même valeur que ceux dressés par les agents nationaux qualifiés pour constater les infractions de même nature.
Article 20
L'Agence établit, le cas échéant, en application des directives de la Commission formulées en vertu des dispositions du paragraphe 2 e) de l'article 6 de la présente Convention, les tarifs et conditions d'application des redevances que l'Organisation a le droit de percevoir des usagers. Elle les soumet à l'approbation de la Commission.
Article 21
1. L'Organisation est exonérée, dans l'Etat du siège et sur le territoire des Parties Contractantes, de tous droits et taxes à l'occasion de sa constitution, de sa dissolution et de sa liquidation.
2. Elle est exonérée des droits et taxes auxquels donneraient lieu les acquisitions de biens immobiliers nécessaires à l'accomplissement de sa mission.
3. Elle est exonérée de tous impôts directs susceptibles de s'appliquer à elle-même, à ses biens, avoirs et revenus.
4. Elle est exonérée des perceptions fiscales indirectes que pourraient entraîner les émissions d'emprunts et dont elle serait personnellement débitrice.
5. Elle est exonérée de tout impôt de caractère exceptionnel ou discriminatoire.
6. Les exonérations prévues au présent article ne s'étendent pas aux impôts et taxes perçus en rémunération de services d'utilité générale.
Article 22
1. L'Organisation est exonérée de tous droits de douane et taxes d'effet équivalent, autres que des redevances ou impositions représentatives de services rendus, et exemptée de toute prohibition et restriction d'importation ou d'exportation en ce qui concerne les matériaux, matériels, fournitures et autres objets importés pour l'usage officiel de l'Organisation et destinés aux immeubles et installations de l'Organisation ou à son fonctionnement.
2. Les marchandises ainsi importées ne peuvent être ni vendues, ni prêtées ou cédées, soit à titre gratuit soit à titre onéreux, sur le territoire de la Partie dans laquelle elles auront été introduites, à moins que ce ne soit dans des conditions fixées par le Gouvernement de la Partie Contractante intéressée.
3. Toutes mesures de contrôle jugées utiles pourront être prises pour s'assurer que les matériaux, matériels, fournitures et autres objets indiqués au premier paragraphe et importés à destination de l'Organisation ont bien été livrés à ladite Organisation et affectés aux immeubles et installations officiels ou à son fonctionnement.
4. L'Organisation est en outre exonérée de tous droits de douane et exemptée de toute prohibition ou restriction d'importation ou d'exportation en ce qui concerne les publications visées à l'article 36 des Statuts ci-annexés.
Article 23
1. L'Organisation peut détenir toutes devises et avoir des comptes en toutes monnaies dans la mesure nécessaire à l'exécution des opérations répondant à son objet.
2. Les Parties Contractantes s'engagent à lui accorder les autorisations nécessaires pour effectuer, suivant les modalités prévues dans les règlements nationaux et accords internationaux applicables, tous les mouvements de fonds auxquels donneront lieu la constitution et l'activité de l'Organisation y compris l'émission et le service des emprunts lorsque l'émission de ces derniers aura été autorisée par le Gouvernement de la Partie Contractante intéressée.
Article 24
1. L'Agence peut faire appel au concours de personnes qualifiées ressortissantes des Parties Contractantes.
2. Les Parties Contractantes appliquent aux personnes visées au paragraphe précédent les dispositions relatives à l'immigration ou autres formalités d'enregistrement des étrangers de manière telle qu'elles ne puissent mettre obstacle ni à l'entrée dans le pays ni à l'exercice d'une fonction à l'Agence ni au rapatriement.
3. Il ne peut être fait exception aux dispositions des paragraphes 1 et 2 du présent article que pour des motifs tirés de l'ordre, de la sécurité ou de la santé publique.
4. Les personnes employées par l'Organisation :
a) bénéficient de la franchise des droits et taxes de douane autres que les redevances ou impositions représentatives de services rendus, pour l'importation de leurs effets personnels, meubles et autres objets de ménage usagés qu'elles apportent de l'étranger lors de leur premier établissement et pour la réexportation de ces mêmes effets, meubles et objets, lors de la cessation de leurs fonctions ;
b) peuvent à l'occasion de leur prise de fonction sur le territoire de l'une des Parties Contractantes, importer temporairement en franchise leur voiture automobile personnelle et ensuite, au plus tard à la fin de leur temps de service, réexporter ce véhicule en franchise, sous réserve, dans l'une et l'autre hypothèse, des conditions jugées nécessaires dans tous les cas particuliers, par le Gouvernement de la Partie Contractante intéressée.
5. Il n'est pas fait obligation aux Parties Contractantes d'accorder à leurs propres ressortissants les facilités prévues ci-dessus.
6. Les Gouvernements intéressés prennent toutes mesures utiles pour assurer la liberté de transfert des salaires nets.
Article 25
1. La responsabilité contractuelle de l'Organisation est réglée par la loi applicable au contrat en cause.
2. En ce qui concerne la responsabilité non contractuelle, l'Organisation doit réparer les dommages causés par la faute de ses organes ou de ses agents dans l'exercice de leurs fonctions dans la mesure où ces dommages leur sont imputables. La disposition qui précède n'est pas exclusive du droit à d'autres réparations fondé sur la législation nationale des Parties Contractantes.
Article 26
1. Les installations et les archives de l'Organisation sont inviolables. Les biens et avoirs de l'Organisation sont exemptés de toute réquisition, expropriation et confiscation administrative.
2. Les biens et avoirs de L'Organisation ne peuvent être saisis ni faire l'objet de mesures d'exécution forcée, si ce n'est par décision de justice. Toutefois, les installations de l'Organisation ne peuvent être saisies ni faire l'objet de mesures d'exécution forcée.
3. Les dispositions du présent article ne mettent pas obstacle à l'accès, aux installations et archives de l'Organisation, des Autorités compétentes de l'Etat du siège et des autres pays où seront situées ces installations et archives, pour permettre d'effectuer les enquêtes judiciaires et assurer l'exécution des décisions de justice dans leurs territoires respectifs.
Article 27
1. L'Organisation collabore en tout temps avec les Autorités compétentes des Parties Contractantes en vue de faciliter la bonne administration de la justice, d'assurer l'observation des règlements de police, et d'éviter tout abus auquel pourraient donner lieu les privilèges, immunités, exemptions ou facilités énumérés dans la présente Convention.
2. L'Organisation facilite dans la mesure du possible la réalisation des travaux d'intérêt public à exécuter sur le territoire des Parties Contractantes à l'intérieur ou dans le voisinage des immeubles qui lui sont affectés.
Article 28
1. Pour l'exercice de sa mission l'Agence est habilitée à construire les bâtiments et installations qui lui sont nécessaires et exploiter directement les services de la circulation aérienne qui lui sont confiés.
2. Toutefois, dans le but de réduire tant les dépenses d'investissement que les dépenses de gestion, l'Agence fait appel aux services techniques nationaux et utilise les installations nationales existantes, chaque fois que la chose est possible, afin d'éviter tout double emploi.
Article 29
Les accords internationaux et les réglementations nationales relatives à l'accès au survol et à la sécurité du territoire des Parties Contractantes sont obligatoires pour l4agence, qui prend toutes mesures nécessaires à leur application.
Article 30
Pour permettre aux Parties Contractantes de contrôler l'application des règlements nationaux et accords internationaux, l'Agence est tenue de donner aux Parties Contractantes qui en formulent la demande toutes les informations relatives aux aéronefs dont elle a connaissance dans l'exercice de ses fonctions.
Article 31
Dans le cadre des directives données par la Commission, l'Agence peut établir avec les services techniques intéressés, publics ou privés, relevant des Parties Contractantes, d'Etats non contractants ou d'organismes internationaux, les relations indispensables à la coordination de la circulation aérienne et au fonctionnement de ses propres services. Elle peut conclure à cet effet, au nom de l'Organisation, sous réserve d'en informer la Commission, des contrats de caractère purement administratif, technique ou commercial dans la mesure où ils sont nécessaires à son fonctionnement.
Article 32
Les Parties Contractantes reconnaissent la nécessité pour l'Agence de réaliser son équilibre financier, et s'engagent à mettre à sa disposition, compte tenu de ses recettes propres, les moyens financiers appropriés dans les limites et conditions définies par les Statuts ci-annexés.
Article 33
1. Tout différend qui pourra naître soit entre les Parties Contractantes, soit entre les Parties Contractantes et l'Organisation représentée par la Commission, relatif à l'interprétation ou l'application de la présente Convention ou de ses Annexes et qui n'aura pu être réglé par voie de négociations directes ou par tout autre mode de règlement sera soumis à arbitrage à la requête de l'une quelconque des parties.
2. A cet effet chacune des parties désignera dans chaque cas un arbitre, et les arbitres se mettront d'accord sur la désignation d'un tiers arbitre. Dans le cas où une partie n'aurait pas désigné son arbitre dans les deux mois de la date de réception de la requête de l'autre partie, ou dans le cas où les arbitres désignés n'auraient pu, dans les deux mois, se mettre d'accord sur la désignation du tiers arbitre, toute partie pourra demander au Président de la Cour Internationale de Justice de procéder à ces désignations.
3. Le tribunal arbitral déterminera sa propre procédure.
4. Chaque partie prendra à sa charge les frais concernant son arbitre et sa représentation dans la procédure devant le tribunal; les frais afférents au tiers arbitre ainsi que les autres frais seront supportés par les parties pour une part égale. Le tribunal arbitral peut toutefois fixer une répartition différente des frais s'il le juge approprié.
5. Les décisions du tribunal arbitral seront obligatoires pour les parties au différend.
Article 34
1. Les Statuts de l'Agence, ainsi que toutes modifications qui leur seraient apportées dans les conditions prévues à la présente Convention et aux Statuts y annexés, sont valables et ont effet sur le territoire des Parties Contractantes.
2. Toute modification aux dispositions des Statuts est subordonnée à l'approbation de la Commission, statuant à l'unanimité de ses membres.
3. Toutefois les dispositions prévues aux articles 1, 22 à 26 et 30 inclus des Statuts ci-annexés ne sont pas susceptibles de modification.
Article 35
Les Gouvernements des Parties Contractantes intéressées se consulteront sur les mesures à prendre pour les cas de crise ou de guerre, compte tenu des difficultés d'application de tout ou partie des dispositions de la présente Convention.
Article 36
Les Parties Contractantes s'engagent à faire bénéficier l'Agence des dispositions légales en vigueur destinées à assurer la continuité des services publiques.
Article 37
1. La présente Convention s'applique :
a) (i) en ce qui concerne les Parties Contractantes énumérées à l'Annexe II, à leurs territoires tels qu'ils sont définis à ladite Annexe ;
(ii) en ce qui concerne les Parties Contractantes, à leurs territoires tels qu'ils seront définis par elles, en accord avec la Commission statuant à l'unanimité, au moment de leur accession ;
b) À tout territoire à l'égard duquel une Partie Contractante assure la responsabilité des relations internationales et auquel la Convention aura été étendue en vertu du paragraphe 2 du présent article.
2. a) Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord peut, à la date de la signature ou de la ratification de la présente Convention ou à toute date ultérieure, déclarer par une notification écrite adressée au Gouvernement du Royaume de Belgique que la Convention s'étendra à tout ou partie des Iles Anglo-Normandes et de l'Ile de Man ; la Convention s'étendra alors aux territoires visés dans la notification, à compter de la date de réception de celle-ci ou de toute autre date qui pourra y être spécifiée.
b) Avec l'accord unanime de la Commission, et sous réserve de la conclusion d'un accord financier préalable avec l'Organisation, une Partie Contractante peut, à toute époque postérieure à l'entrée en vigueur de la présente Convention, étendre l'application de la Convention à tout territoire à l'égard duquel elle assure la responsabilité des relations internationales. Elle notifiera cette extension au Gouvernement du Royaume de Belgique ; la Convention s'étendra alors aux territoires visés dans la notification, à compter de la date de réception de celle-ci ou de toute autre date qui pourra être convenue avec la Commission.
3. Le Gouvernement du Royaume de Belgique informera toutes les Parties Contractantes de toute extension de la Convention en application du paragraphe 2 du présent article, en indiquant dans chaque cas la date à partir de laquelle la Convention aura été ainsi étendue.
Article 38
L'Agence assure services de la circulation aérienne :
a) dans les espaces aériens supérieurs situés au-dessus des territoires visés à l'article précédent ainsi que dans les espaces aériens supérieurs contigus aux précédents pour lesquels les services de la circulation aérienne ont été confiés aux Parties Contractantes par accord international, sous réserve des droits reconnus à la Commission en vertu de l'article 6 de la présente Convention ;
b) dans les espaces aériens inférieurs définis en application de l'article 2 de la présente Convention ;
c) dans les espaces aériens faisant l'objet, en application des dispositions de l'article 13 de la présente Convention, d'accords avec des Etats tiers.
Article 39
1. La présente Convention est conclue pour une durée de vingt ans décomptés à partir de son entrée en vigueur.
2. Cette durée sera automatiquement prolongée par périodes de cinq années à moins qu'une Partie Contractante n'ait manifesté, par une notification écrite au Gouvernement du Royaume de Belgique, son intention de mettre fin à la Convention, au moins deux ans avant l'expiration de la période en cours.
3. Si, en application de ce qui précède, l'Organisation est dissoute, elle est réputée exister pour les besoins de sa liquidation.
Article 40
1. La présente Convention sera ratifiée.
2. Les instruments de ratification seront déposés auprès du Gouvernement du Royaume de Belgique.
3. Elle entrera en vigueur le premier jour du mois suivant le dépôt de l'instrument de ratification de l'Etat signataire qui procèdera le dernier à cette formalité.
4. Toutefois dès que quatre Etats signataires dont les territoires constituent un ensemble cohérent du point de vue de l'organisation des services de la circulation aérienne, parmi lesquels devra figurer l'Etat du siège, auront ratifié la Convention, le Gouvernement du Royaume de Belgique se mettra en rapport avec les Gouvernements intéressés, afin qu'ils décident éventuellement, compte tenu des impératifs de sécurité, de mettre immédiatement la Convention en vigueur entre eux. Pour tout Etat signataire dont l'instrument de ratification ne serait déposé qu'après l'entrée en vigueur de la Convention, celle-ci ne prendra effet, en ce qui le concerne, qu'à dater de la signature d'un accord financier entre cet Etat signataire et l'Organisation.
5. Le Gouvernement du Royaume de Belgique avisera les Gouvernements des autres Etats signataires de tout dépôt d'instrument de ratification et de la date d'entrée en vigueur.
Article 41
1. L'adhésion à la présente Convention de tout Etat non signataire est subordonnée à l'accord de la Commission statuant à l'unanimité. Cette adhésion fait l'objet d'un accord financier préalable entre l'Etat non signataire et l'Organisation conformément à l'article 24 des Statuts ci-annexés.
2. La décision d'accepter l'adhésion est notifiée à l'Etat non signataire par le Président de la Commission.
3. L'instrument d'adhésion est déposé auprès du Gouvernement du Royaume de Belgique qui en avisera les Gouvernements des autres Etats signataires et adhérents.
4. L'adhésion prendra effet le premier jour du mois suivant le dépôt de l'instrument d'adhésion.
Article 42
Le Gouvernement du Royaume de Belgique fera enregistrer la présente Convention à l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale.
EN FOI DE QUOI, les Plénipotentiaires soussignés, après présentation de leurs pleins pouvoirs qui ont été reconnus en bonne-et due forme, ont signé la présente Convention et y ont apposé leurs sceaux.
FAIT à Bruxelles le 13 décembre 1960, en langue allemande, anglaise, française et néerlandaise, en un seul exemplaire, qui restera déposé aux Archives du Gouvernement du Royaume de Belgique qui en communiquera copie certifiée conforme à tous les Etats signataires. Le texte en langue française fera foi en cas de divergence entre les textes.
Pour la République Fédérale d'Allemagne:
K. OPPLER
H.C. SEEBOHM
Pour le Royaume de Belgique:
P. WIGNY
P.W. SEGERS
Pour la République Française:
R. BOUSQUET
R. BURON
Pour le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du
Nord:
J. NICHOLLS
P. THORNEYCROFT
Pour le Grand-Duché de Luxembourg:
N. HOMMEL
P. GREGOIRE
Pour le Royaume des
Pays-Bas:
E. TEIXEIRA DE MATTOS
E.G. STIJKEL
ANNEXE I
STATUTS DE L'AGENCE
Texte du 13.XII.1960 modifié les 16.XI.1966 et 12.IV.1973 avec indication en bas de page des modifications des 17.XI.1977 et 5.VII.1978
ANNEXE I
STATUTS DE L'AGENCE
Article 1
L' « AGENCE DES SERVICES DE LA CIRCULATION AERIENNE », instituée par l'article 1 de la Convention internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne en date du 13 décembre 1960, ci-après dénommée la « Convention », est régie par les présents Statuts.
Article 2
1. L'Agence a pour objet d'assurer, dans tous les espaces définis conformément au paragraphe 2 d) de l'article 6 de la Convention et à l'article 38 de la Convention, les services de la circulation aérienne, c'est-à-dire :
a) d'empêcher les abordages entre aéronefs ;
b) d'assurer l'écoulement ordonné et rapide de la circulation aérienne ;
c) de fournir les avis et les renseignements utiles à l'exécution sûre et efficace des vols ;
d) d'alerter les organes appropriés lorsque les aéronefs ont besoin de l'aide des services de recherche et de sauvetage, et de prêter à ces organes le concours nécessaire.
2. L'Agence met en place les moyens nécessaires à l'exécution des missions énumérées ci-dessus et en assure fonctionnement.
3. A cette fin l'Agence travaille en étroite collaboration avec les autorités militaires afin de satisfaire le plus efficacement et le plus économiquement possible les besoins de la circulation aérienne et les besoins particuliers de l'aviation militaire.
4. Elle peut notamment créer des centres de recherches et d'expérimentation de la circulation aérienne et des écoles servant au perfectionnement et à la spécialisation du personnel des services de la navigation aérienne.
Article 3
Sous réserve des pouvoirs reconnus à la Commission permanente pour la sécurité de la navigation aérienne instituée par la Convention et qui est dénommée ci-après la « Commission », l'Agence est administrée par un Comité de gestion, ci-après dénommé le « Comité » et par un Directeur. Les pouvoirs propres à ce dernier sont définis à l'article 13 ci-après.
Article 4
Le Comité est composé de deux représentants de chacune des Parties Contractantes dont l'un seulement a voix délibérative. Ce dernier est un haut fonctionnaire exerçant dans son pays des responsabilités dans le domaine de la navigation aérienne. Chaque représentant est pourvu d'un suppléant, qui le représente valablement en cas d'empêchement.
Article 5
Le Comité élit dans son sein, pour une durée de deux ans, un Président et un Vice-Président. Ceux-ci sont rééligibles. Le Comité désigne un Secrétaire qui peut être pris en dehors de ses membres. En cas d'empêchement du Président, la présidence du Comité est assurée par le Vice-Président ou, à défaut, par le plus âgé des membres présents à la réunion.
Article 6
1. Le Comité délibère valablement lorsque tous les représentants des Parties Contractantes ayant voix délibérative sauf un sont présents.
2. Si ce quorum n'est pas atteint, la délibération est remise à une séance ultérieure, qui fait l'objet d'une nouvelle convocation et ne doit se tenir au plus tôt que dix jours après la précédente. Pour la deuxième délibération le quorum exigé est de la moitié au moins des représentants ayant voix délibérative.
Article 7
1. Les votes ont lieu à la majorité des voix attribuées aux Parties Contractantes, étant entendu que celles-ci sont affectées de la même pondération que celle dont les Parties Contractantes disposent au sein de la Commission en application de l'article 9 de la Convention.
2. Toutefois, un vote ne sera acquis que si la majorité visée à l'alinéa précédent représente la moitié au moins des Parties Contractantes.
3. En cas de partage égal des voix le Président décide, soit de procéder à un deuxième scrutin au cours de la même séance, avec ou sans interruption de courte durée, soit d'inscrire la proposition mise en délibération à l'ordre du jour d'une nouvelle séance dont il fixe la date. Si le partage des voix se renouvelle lors de la nouvelle séance, la voix du Président est prépondérante.
Article 8
1. Le Comité élabore son règlement intérieur.
2. Celui-ci doit comporter notamment des dispositions relatives aux incompatibilités. Il doit prévoir en outre que les convocations aux séances seront envoyées par lettre missive ou, en cas d'urgence, par télégramme et comprendront l'ordre du jour.
3. Le règlement est soumis à l'approbation de la Commission.
Article 9
1. Le Comité statue sur l'organisation technique de l'Agence qui lui est proposée par le Directeur.
2. Toutefois, il doit soumettre à l'approbation de la Commission statuant à l'unanimité de ses membres :
a) les projets relatifs au nombre et à l'emplacement des centres de contrôle ou d'information de vol et à leur domaine d'action ;
b) les mesures portant création des centres de recherches et d'expérimentation et d'écoles de perfectionnement et de spécialisation ou d'autres organismes établis en application du paragraphe 4 de l'article 2 des présents Statuts.
Article 10
Le Comité adresse chaque année à la Commission un compte rendu des activités et de la situation financière de l'Organisation.
Article 11
Le Comité élabore des programmes d'investissement et d'exploitation portant sur plusieurs années à la demande de la Commission. Ils sont soumis à l'approbation de celle-ci.
Article 12
Le Comité élabore un règlement relatif à la passation des marchés et notamment aux conditions d'appel à la concurrence, qui est soumis à l'approbation de la Commission.
Article 13*
1. Le Directeur est nommé pour une durée de cinq ans par le Comité statuant dans les conditions prévues aux paragraphes 1 et 2 de l'article 7 des présents Statuts, sous réserve que la majorité calculée conformément au premier paragraphe dudit article atteigne 70% des voix pondérées exprimées. Son mandat est renouvelable dans mêmes conditions.
2. Il représente l'Organisation en Justice et dans tous les actes de la vie civile.
3. En outre, au nom de l'Organisation, et conformément aux directives générales du Comité, mais sans avoir à en référer à celui-ci pour les cas d'espèce :
a) il nomme les agents dont le traitement brut annuel est inférieur à un montant déterminé par le Comité, approuvé par la Commission, et met fin à leurs services dans les conditions prévues au Statut du Personnel;
b) il contracte les emprunts dont la durée n'excède pas un an, sous réserve que le montant cumulé desdits emprunts, compte tenu des remboursements déjà effectués, ne dépasse pas 200.000 nouveaux francs (1);
c) il passe les contrats dont le montant ne dépasse pas 350.000 nouveaux francs (1). Toutefois lorsqu'il s'agit de cession à titre onéreux de biens mobiliers appartenant à l'Agence, ce montant est limité à 50.000 nouveaux francs (1);
d) il achète ou aliène des immeubles lorsque leur prix ne dépasse pas 200.000 nouveaux francs (1).
Il tient le Comité informé de toutes les mesures prises en vertu des pouvoirs précités.
Le Comité détermine les conditions dans lesquelles le Directeur est remplacé en cas d'empêchement.
* (1) Les sommes dont il s'agit se rapportent au nouveau franc
français constitué par deux cents milligrammes d'or au titre de
neuf cent millièmes de fin. La conversion dans chaque monnaie
nationale se fera en chiffres ronds.
* La Commission permanente a approuvé à sa 51ème session tenue le
5 juillet 1978 les modifications suivantes de l'article 13
:
A l'alinéa b) remplacer : 200.000 FF par : 50.000 UCE
A l'alinéa c) remplacer : 800.000 FF par : 150.000 UCE
et : 80.000 FF par :
20.000 UCE
A l'alinéa d) remplacer : 200.000 FF par : 50.000 UCE
A cette même session, la Commission permanente avait adopté pour
les opérations financières de l'Agence à compter du
1er janvier 1979, l'UCE qui est l'Unité de Compte
Européenne, ainsi déterminée : l'UCE est définie par un panier de
monnaies des Etats membres de la Communauté économique européenne
telle qu'elle a été adopté notamment pour le Fonds européen de
développement par décision du Conseil des Communautés européennes
du 21 avril 1975 et toutes décisions modificatives ultérieures.
Cette définition figura à l'article 16 du Règlement
financier.
Article 14
1. Le Comité élabore le statut administratif du personnel de l'Agence ; celui-ci doit comporter notamment les dispositions touchant la nationalité du personnel, les barèmes des traitements, les incompatibilités, le secret professionnel, la continuité du service, le commissionnement et définir les emplois qui ne peuvent être cumulés avec aucun autre sans autorisation spéciale du Directeur.
2. Ce statut est soumis à l'approbation de la Commission statuant à l'unanimité.
Article 15
1. L'Agence n'est habilitée à recruter directement le personnel que si les Parties Contractantes ne sont pas en mesure de mettre à sa disposition du personnel qualifié.
2. Durant tout le temps de son emploi par l'Agence, le personnel fourni par les Administrations nationales est soumis au statut régissant le personnel de l'Agence, sans préjudice du maintien des avantages de carrière qui sont garantis par les réglementations nationales au personnel du corps administratif dont il fait partie lorsqu'il est mis à la disposition d'un organisme public national.
3. Le personnel fourni par une Administration nationale peut toujours être remis à la disposition de celle-ci sans que cette mesure ait un caractère disciplinaire.
Article 16
1. Toutes les recettes et les dépenses de l'Agence doivent faire l'objet de prévisions pour chaque exercice budgétaire et être inscrites soit au budget de fonctionnement, soit au budget d'investissement.
2. Chaque budget doit être équilibré en recettes et en dépenses. Les recettes et les dépenses de l'Agence relatives aux centres de recherches et d'expérimentation, écoles et plus généralement à tous organismes créés en application de l'article 2 des présents Statuts, sont détaillées dans un état spécial.
3. Les conditions de prévision, d'exécution et de contrôle des recettes et dépenses qui ne sont pas stipulées ci-après sont déterminées par un règlement financier pris en exécution de l'article 30 des présents Statuts.
Article 17
1. L'exercice budgétaire s'étend du 1er janvier au 31 décembre.
2. Les prévisions pour chaque exercice budgétaire sont soumises par le Comité à l'approbation de la Commission au plus tard le 31 Octobre de chaque année.
Article 18
1. Les dépenses figurant au budget de fonctionnement comprennent notamment :
a) les dépenses de personnel, d'entretien et d'exploitation des installations de l'Organisation ;
b) les rémunérations des prestations de services à l'Organisation, y compris les frais correspondants à l'utilisation à titre onéreux de matériel ou installations, ou éventuellement à des locations-ventes ou à tempéraments ;
c) les dépenses correspondant au service des emprunts que l'Organisation serait autorisée à contracter ;
d) les dépenses relatives au fonctionnement de la Commission.
2. Les conditions dans lesquelles il pourrait être éventuellement procédé à un amortissement industriel, compte tenu de l'amortissement financier, seront définies le cas échéant pour l'évaluation des dépenses budgétaires ainsi que pour l'évaluation des services rendus au sens du paragraphe 4 de l'article 30 des présents Statuts, par le règlement financier prévu au dit article.
Article 19
Les dépenses figurant au budget d'investissement comprennent les dépenses relatives à l'exécution du programme d'équipement.
Article 20
1. Les dépenses inscrites au budget de fonctionnement sont autorisées pour la durée d'un exercice budgétaire. Les crédits correspondants sont spécialisés par chapitres groupant les dépenses selon leur nature ou leur destination, et subdivisés, pour autant que de besoin, conformément au règlement financier.
2. Dans les conditions et limites qui sont déterminées dans le règlement financier, les crédits de ce budget autres que ceux relatifs aux dépenses de personnel, qui sont inutilisés à la fin de l'exercice budgétaire, peuvent faire l'objet d'un report qui est limité au seul exercice suivant. Le règlement financier fixe notamment le pourcentage et la nature des dépenses pouvant faire l'objet de reports.
Article 21
1. Les dotations applicables aux dépenses d'investissement comprennent :
a) des crédits d'engagement, qui couvrent une tranche constituant une unité individualisée et formant un ensemble cohérent;
b) des crédits de paiement, qui constituent la limite supérieure des dépenses susceptibles d'être payées chaque année pour la couverture des engagements contractés au titre du paragraphe a) ci-dessus.
2. L'échéancier des engagements et des paiements figure en annexe au projet de budget correspondant proposé par le Comité.
3. Les crédits ouverts au titre des dépenses d'investissement sont spécialisés par chapitres groupant les dépenses selon leur nature ou leur destination, et subdivisés, pour autant que de besoin, conformément au règlement financier.
4. Les crédits de paiement disponibles en fin d'exercice sont reportés à l'exercice suivant dans les conditions fixées par le règlement financier.
Article 22
Les recettes du budget de fonctionnement comprennent:
a) les contributions des Parties Contractantes déterminées conformément à l'article 23 des présents statuts;
b) les recettes provenant des Parties Contractantes qui, en application de l'article 2 de la Convention, auraient confié à l'Organisation les services de la circulation aérienne pour tout ou partie de leur espace aérien inférieur;
c) les recettes provenant d'Etats non parties à la Convention qui utiliseraient ses services conformément à l'article 13 de la Convention;
d) les rémunérations des prestations de service par l'Organisation aux Etats, au bénéfice de leurs services de la circulation aérienne dans l'espace inférieur;
e) les recettes qui proviendraient de la rémunération des services rendus par les centres de recherches et d'expérimentation, les écoles ou autres organismes créés en application de l'article 2 des présents Statuts;
f) les recettes diverses;
g) les redevances éventuelles à la charge des usagers qui seraient établies an application de l'article 20 de la Convention.
Article 23
1. Pour le calcul des contributions annuelles des Parties Contractantes au budget de fonctionnement, le coût global des services de l'Organisation afférent au contrôle de l'espace aérien supérieur est réputé égal à la différence entre les dépenses budgétaires d'un exercice et les recettes, relatives au même exercice, visées aux paragraphes b) à f) inclus de l'article 22 des présents Statuts.
Ce coût global est réparti en deux fractions, au prorata des services rendus aux catégories d'usagers suivantes :
a) aéronefs civils d'Etats non contractantes, et aéronefs militaires, de douane et de police ;
b) aéronefs civils des Parties Contractantes.
2. Cette répartition est fixée pour chaque exercice par la Commission, en se fondant sur l'importance des services rendus dans l'espace supérieur aux catégories d'usagers définies ci-dessus (par référence aux pénultième et antépénultième années).
La contribution annuelle de l'ensemble des Parties Contractantes en ce qui concerne la première fraction est déterminée en déduisant de celle-ci le montant global des redevances éventuellement payées à l'Organisation par la catégorie d'usagers correspondante.
3. La part de chacune des Parties Contractantes est calculée proportionnellement à l'importance des Produits Nationaux Bruts (P.N.B.) des Parties Contractantes tels qu'ils sont définis à l'article 9 de la Convention.
4. La formule de répartition de la deuxième fraction entre Parties Contractantes est fondée sur la valeur des services rendus par l'Organisation aux aéronefs civils immatriculés dans le territoire de chacune des Parties Contractantes. Cette formule est fixée par la Commission et révisée tous les cinq ans.
5. La contribution annuelle de chacune des Parties Contractantes est arrêtée en déduisant de sa part, calculée par application de ladite formule, le montant des redevances éventuellement mises à la charge des exploitants pour les aéronefs civils immatriculés dans son territoire.
Article 24
Les recettes du budget d'investissement comprennent :
a) les emprunts contractés par l'Organisation ;
b) d'autres ressources éventuelles, notamment celles résultant, en cas d'adhésion d'un nouvel Etat ou de la ratification par un Etat signataire postérieurement à l'entrée en vigueur de la Convention, de l'application des articles 40 et 41 de la Convention ;
c) des contributions financières des Parties Contractantes affectées à ce budget.
Article 25
1. Le règlement financier fixe les procédures selon lesquelles l'Organisation peut contracter et rembourser des emprunts.
2. Chaque budget annuel fixe le montant maximum que l'Organisation peut emprunter au cours de l'année couverte par le budget.
3. L'Organisation peut emprunter sur les marchés financiers internationaux les ressources nécessaires à l'accomplissement de ses tâches.
4. L'Organisation peut emprunter sur les marchés financiers d'une Partie Contractante dans le cadre des dispositions légales s'appliquant aux emprunts intérieurs, ou à défaut de telles dispositions quand cette Partie Contractante et l'Organisation se sont concertées et se sont mises d'accord sur l'emprunt envisagé par celle-ci.
5. Dans les domaines visés par le présent article, l'Organisation agit en accord avec les autorités compétentes des Parties Contractantes ou avec leur banque d'émission.
Article 26
1. Les contributions des Parties Contractantes au budget d'investissement sont déterminées en application de l'article 32 de la Convention de façon à couvrir la différence entre les dépenses budgétaires et les recettes visées aux paragraphes a) et b) de l'article 24 des présents Statuts.
2. La répartition de ces contributions entre les Parties Contractantes se fait proportionnellement à l'importance respective de leurs Produits Nationaux Bruts (P.N.B.) évalués comme il est dit à l'article 9 de la Convention.
Article 27
Les budgets de fonctionnement et d'investissement peuvent être révisés en cours d'exercice, si les circonstances l'exigent, suivant les modalités prévues pour leur établissement et leur approbation.
Article 28*
1. Les dépenses relatives aux budgets de fonctionnement et d'investissement sont prises en compte au titre du budget de l'année au cours de laquelle les titres de paiement sont visés par le comptable de l'Agence.
2. Les recettes sont prises en compte au titre du budget de l'année au cours de laquelle elles sont encaissées par l'Agence.
3. Les comptes de chaque exercice sont arrêtés par le Comité au plus tard six mois après la clôture de l'exercice et soumis à l'approbation de la Commission qui statue définitivement à leur égard.
* La Commission permanente, à sa 50ème session tenue le 17 novembre 1977, a ajouté à la fin de l'alinéa 1. la phrase suivante : Toutefois, ce dernier dispose d'un délai fixé par le Règlement financier de l'Agence pour donner son visa sur les titres de paiement établis par l'ordonnateur jusqu'au 31 décembre inclus de l'année précédente.
Article 29
1. Les comptes de la totalité des recettes et dépenses de chaque budget sont examinés par une mission de contrôle composée de deux fonctionnaires spécialisés appartenant aux administrations des Parties Contractantes. Ces fonctionnaires, qui doivent être de nationalités différentes, sont nommés, pour une période de cinq ans, par la Commission statuant dans les conditions de vote définies au paragraphe 1 de l'article 13 des présents Statuts. Les dépenses relatives à la mission de contrôle sont à la charge de l'Organisation.
2. La vérification, qui a lieu sur pièces et au besoin sur place, a pour objet de constater la légalité et la régularité des recettes e dépenses et de s'assurer de la bonne gestion financière. La mission de contrôle établit un rapport après la clôture de chaque exercice.
3. La Commission donne au Directeur et au Comité décharge de leur gestion relative à chacun des budgets.
Article 30
1. La Commission statuant à l'unanimité de ses membres, sur proposition de l'Agence, arrête le règlement financier de celle-ci.
2. En outre des objets spécifiés aux articles 16, 18, 20, 21, 25 et 31 des présents Statuts, le règlement financier fixe notamment :
a) les modalités d'établissement et d'exécution des budgets et celles afférentes à la reddition et la vérification des comptes ;
b) les procédures selon lesquelles les avances et les contributions doivent être mises à la disposition de l'Organisation ;
c) les conditions dans lesquelles il pourra être procédé à des virements de crédits soit de chapitre à chapitre, soit de subdivision à subdivision. Toutefois aucune dépense de personnel ne peut être couverte par virement de crédits affectés à d'autres dépenses ;
d) les conditions dans lesquelles des crédits peuvent être ouverts à l'Organisation dans le cas où les budgets de fonctionnement et d'investissement n'auraient pas été votés au début de l'exercice ainsi que les fonds à mettre à la disposition de l'Organisation par les Parties Contractantes, à valoir sur les contributions.
3. Le règlement financier détermine les règles à suivre par les ordonnateurs et les comptables, l'étendue de leurs responsabilités et les contrôles auxquels ils sont assujettis.
4. Il détermine les conditions dans lesquelles l'Agence doit tenir une comptabilité analytique faisant apparaître la valeur des services rendus, et instituer un contrôle budgétaire permettant de suivre régulièrement l'utilisation des crédits en cours d'exercice.
Article 31*
1. Les budgets de fonctionnement et d'investissement sont établis dans la monnaie du pays où l'Organisation a son siège.
2. Les contributions financières prévues aux paragraphes a) de l'article 22 et c) de l'article 24 des présents Statuts sont payables en cette monnaie. Cependant le règlement financier détermine dans quelles conditions les Parties Contractantes pourront payer une partie de leur contribution en toute monnaie dont l'Organisation aura besoin pour accomplir ses tâches.
3. Le règlement financier précise les bases de référence servant à la détermination des taux de conversion et les mesures d'adaptation reconnues nécessaires à la suite de fluctuations d'ordre monétaire.
* La Commission permanente a approuvé à sa 51ème
session tenue le 5 juillet 1978 les modifications suivantes de
l'article 31 : Remplacer les alinéas 1. et 2. par :
1. Les budgets de fonctionnement et d'investissement sont établis
en unités de compte européennes (UCE) telles que définies par le
Règlement financier.
2. Les contributions financières prévues aux paragraphes a) de
l'Article 22 et c) de l'Article 24 des présents Statuts sont
libellés en UCE et payables par les Parties Contractantes dans
leur monnaie. Cependant le Règlement financier détermine dans
quelles conditions les Parties Contractantes pourront payer une
partie de leur contribution en toute monnaie dont l'Organisation
aura besoin pour accomplir ses tâches.
NB - L'annotation rédactionnelle qui se rapporte à l'Article 13
contient la définition de l'UCE.
Article 32
A titre transitoire, et par dérogation à l'article 23 des présents Statuts, la répartition des contributions des Parties Contractantes au budget de fonctionnement pour les trois premiers exercices se fait en appliquant à la totalité de la différence définie au paragraphe 1 de l'article 23 précité, le critère du Produit National Brut tel qu'il est défini à l'article 9 de la Convention.
Article 33
A titre exceptionnel il sera établi, deux mois au plus tard après l'entrée en vigueur de la Convention et au titre du premier exercice, un budget initial couvrant la période allant de la date de cette entrée en vigueur jusqu'à la fin de l'année civile. Les Parties Contractantes seront invitées à faire des avances appropriées au fonds de roulement.
Article 34
1. Les services de l'Agence peuvent, à la diligence de la Commission, agissant de sa propre initiative ou sur la demande du Comité ou du Directeur, faire l'objet d'inspections administrative et technique.
2. Ces inspections sont effectuées par des agents appartenant aux Administrations des Parties Contractantes. Chaque mission d'inspection est composée d'au moins deux délégués de nationalité différente. Toute mission d'inspection doit comprendre, autant que possible, un délégué ayant participé à une inspection précédente.
Article 35
1. La langue utilisée pour les opérations de contrôle de la circulation aérienne assurées par l'Agence est l'anglais, sous réserve de l'adoption ultérieure par l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale d'une langue aéronautique internationale. Toutefois des dispositions seront prises pour que les pilotes puissent utiliser leur propre langue lors du survol de leur territoire national. Les mesures appropriées devront être mises en œuvre par l'Agence à la demande des Parties Contractantes intéressées.
2. Le Comité détermine les langues administratives de l'Agence.
Article 36
L'Agence procède aux publications nécessaires à son fonctionnement.
Article 37
Dans les conditions prévues à l'article 34 de la Convention, le Comité soumet à l'approbation de la Commission toutes modifications aux Statuts qui lui paraissent nécessaires.
Article 38
Les présents Statuts entrent en vigueur en même temps que la Convention et dans les mêmes conditions que celle-ci.
ANNEXE II
(Article 37 de la Convention)
_________
Parties Contractantes: | Territoires: |
République Fédérale d'Allemagne…. | Territoire de la République Fédérale d'Allemagne |
Royaume de Belgique……………… | Territoire du Royaume de Belgique |
République Française……………… | Départements métropolitains de la France |
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord……………… | Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord |
Grand-Duché de Luxembourg……… | Territoire du Grand-Duché de Luxembourg |
Royaume des Pays-Bas…………….. | Territoire européen du Royaume des Pays-Bas |
PROTOCOLE DE
SIGNATURE
DE LA CONVENTION INTERNATIONALE DE COOPERATION POUR
LA SECURITE DE LA NAVIGATION AERIENNE «EUROCONTROL»
Lors de la signature de la Convention Internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne, ci-après dénommée la « Convention », les plénipotentiaires soussignés de la République Fédérale d'Allemagne, du Royaume de Belgique, de la République Française, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, du Grand-Duché de Luxembourg et du Royaume des Pays-Bas reconnaissent s'être mis d'accord sur les déclarations ci-après :
1. ad Article 2 de la Convention :
Dans le cas d'un transfert des services de la circulation aérienne en application du paragraphe 1 de l'article 2 de la Convention, la date d'entrée en vigueur du transfert sera fixée par la Partie Contractante qui aura présenté la demande, en accord, suivant le cas, avec l'Organisation ou avec Partie Contractante.
2. ad Article 19 de la Convention :
La rédaction de cette disposition n'implique pas que les procès-verbaux dressés par les agents de l'Agence aient une valeur supérieure à celle des procès-verbaux qui pourront être dressés par les agents des Parties Contractantes.
3. ad Article 28 de la Convention :
En ce qui concerne les espaces aériens supérieurs contigus visés à l'article 38 de la Convention, il est convenu que :
a) les services de la circulation aérienne relatifs à l'espace aérien de la Région d'Information de Vol Shannon-Prestwick telle que définie au Plan de Navigation aérienne de la Région Atlantique-Nord de l'OACT et à ses amendements éventuels ne seront pas confiés à l'Agence, sauf demande formelle que le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, en accord avec tout autre Gouvernement concourant au fonctionnement de ces services, adresserait ultérieurement à la Commission ;
b) les services de la circulation aérienne relatifs aux l'espaces aériens situés au sud du parallèle 39° 30' Nord ne seront pas confiés à l'Agence, sauf demande formelle que le Gouvernement de la République Française adresserait ultérieurement à la Commission.
Dans les deux cas, la Commission aurait à se prononcer sur la demande en conformité des dispositions du paragraphe 2 d) de l'article 6 de la Convention.
4. ad Article 14 des Statuts annexés à la Convention :
L'expression « barème des traitements » s'entend de l'éventail qui les caractérise et non de la fixation précise de leur montant.
5. Rien dans la Convention ni dans les Statuts y annexés n'a pour effet de restreindre la compétence des tribunaux nationaux en ce qui concerne les différends opposant l'Organisation et le personnel de l'Agence.
FAIT à Bruxelles le 13 décembre 1960, en langue allemande, anglaise, française et néerlandaise, en un seul exemplaire, qui restera déposé aux Archives du Gouvernement du Royaume de Belgique qui en communiquera copie certifiée conforme à tous les Etats signataires. Le texte en langue française fera foi en cas de divergence entre les textes.
Pour la République Fédérale d'Allemagne:
K. OPPLER
H.C. SEEBOHM
Pour le Royaume de Belgique:
P. WIGNY
P.W. SEGERS
Pour la République Française:
R. BOUSQUET
R. BURON
Pour le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du
Nord:
J. NICHOLLS
P. THORNEYCROFT
Pour le Grand-Duché de
Luxembourg:
N. HOMMEL
P. GREGOIRE
Pour le Royaume des Pays-Bas:
E. TEIXEIRA DE MATTOS
E.G. STIJKEL
PROTOCOL relatif
à la période transitoire
précédant l'entrée en vigueur de la Convention
Sur l'«E U R O C O N T R O L»
LES GOUVERNEMENTS
DE LA REPUBLIQUE REDERALE D'ALLEMAGNE,
DU ROYAUME DE Belgique,
DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE
DU ROYAUME-UNI DE GRANDE-BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD,
DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG,
DU ROYUAME DES PAYS-BAS,
CONSIDERANT qu'a été signée ce jour une Convention Internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne, instituant une « Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne » (EUROCONTROL), ci-après dénommée « Organisation »
CONSIDERANT que la mise en place de ladite Organisation ne pourra avoir lieu avant un certain délai,
CONSIDERANT cependant que le nombre des avions à turbines exploités par les compagnies aériennes augmente à une cadence très rapide et qu'il importe d'étudier d'urgence les mesures propres à assurer la sécurité de leurs déplacements dans l'espace aérien supérieur,
PRENANT ACTE de la constitution d'une Association pour le perfectionnement des méthodes et de l'équipement de contrôle de la circulation aérienne, pour laquelle l'autorisation ministérielle a été publiée au Journal Officiel de la République Française de 10 décembre 1960 et dont l'objet est d'entreprendre immédiatement l'étude des solutions susceptibles d'être appliquées aux problèmes du contrôle de la circulation aérienne dans l'espace aérien supérieur lorsque l'Organisation aura été créée, d'établir les plans correspondants et d'en expérimenter la valeur pratique.
SONT CONVENUS des dispositions suivent :
Article 1
1. Les Gouvernements signataires conviennent de créer une Commission provisoire pour la sécurité de la navigation aérienne, ci-après dénommée la « Commission ».
2. La Commission est composée de deux représentants de chacun des Gouvernements, un seul d'entre eux ayant voix délibérative.
Article 2
La Commission a pour objet :
a) d'étudier l'uniformisation, à partir des Normes et Pratiques recommandées de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale et compte tenu des nécessités de la défense nationale, des réglementations nationales régissant la circulation aérienne et de l'action des services chargés d'en assurer la sécurité et de l'ordonner ;
b) de promouvoir l'action commune à suivre en matière d'aides radioélectriques, de télécommunications et d'équipements de bord correspondants, destinés à assurer la sécurité des aéronefs ;
c) de promouvoir et de coordonner les études en ce qui concerne les services et installations de navigation aérienne pour tenir compte de l'évolution technique et s'il y a lieu, d'étudier les amendements aux Plans Régionaux de navigation aérienne à soumettre à l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale.
Article 3
1. Pour l'accomplissement de sa mission la Commission formule des recommandations.
2. Ces recommandations sont formulées à la majorité des membres de la Commission ayant voix délibérative. Toutefois les recommandations formulées en application du paragraphe c) de l'article précédent doivent recueillir la majorité des trois quarts des membres de la Commission ayant voix délibérative.
Article 4
1. La Commission établie son règlement intérieur qui doit être adopté à l'unanimité.
2. Ce règlement doit prévoir notamment les règles relatives à la Présidence, à la création de groupes de travail et aux langues de travail de la Commission.
Article 5
Pour l'exécution des études citées au paragraphe c) l'article 2 du présent Protocole il sera fait appel en tant que de besoin à l'Association pour le perfectionnement des méthodes et de l'équipement de contrôle de la circulation aérienne pour laquelle l'autorisation ministérielle a été publiée au « Journal Officiel » de la République Française du 10 décembre 1960 ainsi qu'à toutes les autres associations de même nature qui seraient créées dans des conditions analogues et qui offriraient les mêmes garanties, notamment en ce qui concerne le contrôle de l'emploi des fonds mis à leur disposition par les Gouvernements signataires.
Article 6
1. Les Gouvernements signataires s'engagent à mettre à la disposition de la ou des associations visées à l'article 5 ci-dessus, d'une part, dans toute la mesure du possible, les moyens en personnel, en matériel et installations nécessaires à la réalisation des études visées au dit article et d'autre part, dans la mesure des crédits ouverts aux budgets nationaux, les contributions en espèces nécessaires.
2. Les participations de chacune des Parties Contractantes seront calculées proportionnellement à l'importance de leurs Produits Nationaux Bruts respectifs.
3. Le Produit National Brut (P.N.B.) qui est pris en compte est celui qui résulte des statistiques établies par l'Organisation Européenne de Coopération Economique (O.E.C.E.) - ou à défaut par tout organisme offrant des garanties équivalentes et désigné en vertu d'une décision de la Commission - en calculant la moyenne arithmétique des trois dernières années pour lesquelles ces statistiques sont disponibles. Il s'agit du Produit National Brut (P.N.B.) au coût des facteurs et aux prix courants.
4. Pour le calcul des contributions financières proprement dites de chacun des Gouvernements signataires il sera tenu compte des contributions en nature fournies par chacun d'eux en application du premier paragraphe du présent article.
Article 7
1. Chacun des Gouvernements signataires peut devenir Partie Contractante au présent Protocole :
a) par signature sans réserve de ratification ;
b) par signature sous réserve de ratification, suivie de ratification.
2. Dans les cas visés au paragraphe 1. b) du présent article, les instruments de ratification seront déposés auprès du Gouvernement belge et la ratification prendra effet à la date du dépôt des instruments. Notification en sera faite par le Gouvernement belge aux Gouvernements signataires.
3. Le présent Protocole entrera en vigueur dès que les Gouvernements signataires l'auront approuvé à titre définitif soit par signature sans réserve de ratification, soit par signature suivie de ratification.
4. Le présent Protocole portera effet jusqu'à la mise en vigueur de la Convention internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne.
EN FOI DE QUOI, les représentants soussignés, après avoir communiquer leurs pleins pouvoirs, reconnus en bonne et due forme, ont signé le présent Protocole.
FAIT à Bruxelles le 13 décembre 1960, en langue allemande, anglaise, française et néerlandaise, en un seul exemplaire qui restera déposé aux Archives du Gouvernement du Royaume de Belgique, qui en communiquera copie certifiée conforme à tous les Etats signataires. Le texte en langue française fera foi en cas de divergence entre les textes.
Pour le Gouvernement de la République Fédérale
d'Allemagne
K. OPPLER
H.C. SEEBOHM
Pour le Gouvernement du Royaume de
Belgique
P. WIGNY
P.W. SEGERS
Pour le Gouvernement de la République
Française
R. BOUSQUET
R. BURON
Pour le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et
d'Irlande du Nord
J. NICHOLLS
P. THORNEYCROFT
Pour le Gouvernement du Grand-Duché de
Luxembourg:
N. HOMMEL
P. GREGOIRE
Pour le Gouvernement du Royaume des
Pays-Bas
E. TEIXEIRA DE MATTOS
E.G. STIJKEL
Adhésion de
l'IRLANDE
à la Convention Internationale de coopération
pour la sécurité de la navigation aérienne
Conformément aux dispositions de l'Article 41 de la Convention précitée, signée à Bruxelles le 13 décembre 1960,
* la Commission, statuant à l'unanimité de 15 décembre 1964, a donné son accord à l'adhésion de l'Irlande ;
* un accord financier a été conclu, le 15 décembre 1964 également, entre l'Irlande et l'Organisation ;
* l'instrument d'adhésion de l'Irlande a été déposé le 24 décembre 1964 auprès du Gouvernement du Royaume de Belgique ;
* l'adhésion de l'Irlande a pris effet le 1er janvier 1965.
La Convention internationale
de coopération pour la sécurité de la
navigation aérienne «EUROCONTROL»
est entrée en vigueur le 1er mars 1963,
après avoir été ratifiée par les
six Parties Contractantes
TABLE DES MATIERS
Convention internationale de coopération pour la sécurité de la navigation………………………………………
Annexe I Statuts de l'Agence…………………………………………………
Annexe II (Article 37 de la Convention)…………………………………………
Protocole de Signature de la Convention internationale
de coopération pour la sécurité de la navigation
aérienne Eurocontrol………………………………………………….
Protocole relatif à la Période transitoire précédant
l'entrée en vigueur de la Convention sur l'Eurocontrol………………
Adhésion de l'Irlande ………………………………………………
Entrée en vigueur de la Convention ………………………………….
Addenda………………………………………………………………
ADDENDA
Le 6 juillet 1970 a été signé à Bruxelles un
PROTOCOLE
ADDITIONNEL
A LA CONVENTION INTERNATIONALE DE COOPERATION
POUR LA SÉCURITÉ
DE LA NAVIGATION AÉRIENNE «EUROCONTROL»
relatif à un
équilibre judicieux
en matière de charges fiscales.
Ce protocole a
été ratifié
et est entré en vigueur le premier août 1972
Le 21 novembre 1978 a été signé à Bruxelles un
PROTOCOLE
PORTANT MODIFICATION
DU
PROTOCOLE ADDITIONNEL
A LA CONVENTION INTERNATIONALE DE COOPERATION
POUR LA SÉCURITÉ
DE LA NAVIGATION AÉRIENNE «EUROCONTROL»
relatif à l'imposition interne des rémunérations.
Ce protocole est en cours d'approbation.
Les deux protocoles précités sont édités à part.
6.VII.1970
PROTOCOLE ADDITIONNEL
à la Convention internationale
de coopération pour la sécurité
de la navigation aérienne
«EUROCONTROL»
Les Etats parties à la Convention internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne « EUROCONTROL » signée à Bruxelles le 13 décembre 1960, ci-après dénommée « la Convention », instituant l'Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne « EUROCONTROL », ci-après dénommée « l'Organisation ».
Sont convenus des dispositions qui suivent :
Article 1
1. Sans préjudice des exonérations prévues aux articles 21 et 22 de la Convention, lorsque l'Organisation, dans l'exercice de sa mission officielle, procède à des acquisitions importantes de biens ou emploie des services de valeur importante comportant l'incidence d'impôts, droits ou taxes indirects (y compris les impôts, droits ou taxes perçus à l'importation autres que ceux mentionnés à l'article 22, paragraphe 1 de la Convention), les Gouvernements des Etats membres prennent, dans toute la mesure du possible, des dispositions appropriées pour annuler cette incidence, soit par ajustement des contributions financières versées à l'Organisation, soit par remboursement à l'Organisation du montant de ces impôts, droits ou taxes ; ceux-ci peuvent également faire l'objet d'une exonération.
2. Pour ce qui est des paiements que l'Organisation doit effectuer aux Etats membres au titre d'investissements réalisés par ces Etats, et dans la mesure où les dépenses correspondantes doivent être remboursées par l'Organisation, lesdits Etats veilleront à ce que le relevé de compte qu'ils présenteront à l'Organisation ne mentionne pas d'impôts, droits ou taxes dont l'Organisation aurait été exonérée, qui lui seraient remboursés ou qui feraient l'objet d'un ajustement des contributions financières à l'Organisation si l'Organisation avait elle-même procédé à ces investissements.
3. Les dispositions du présent article ne s'étendent pas aux impôts, droits ou taxes perçus en rémunération de services d'utilité générale.
Article 2
Les biens acquis par l'Organisation auxquels s'applique l'article 1, paragraphe 1, ne peuvent être vendus ou cédés que conformément aux conditions fixées par les Gouvernements des Etats intéressés.
Article 3
1. Lorsque le Directeur général de l'Agence ou tout fonctionnaire ou agent régi par le Statut administratif prévu à l'article 14 des Statuts de l'Agence ou par les Conditions générales d'emploi du personnel du Centre Eurocontrol à Maastricht est soumis à l'imposition par un Etat membre sur les revenus qui lui sont versés par l'Organisation, ledit Etat prendra les mesures voulues pour procéder à un ajustement financier aussi exact que possible en faveur du budget correspondant de l'Organisation en fonction du montant de cette imposition.
2. Les dispositions du paragraphe 1 du présent article ne s'appliqueront pas aux pensions et rentes versées par l'Organisation.
Article 4
Pour l'application du présent Protocole, l'Organisation agit de concert avec les autorités responsables des Etats membres intéressés.
Article 5
Tout différend qui pourra naître soit entre les Parties Contractantes, soit entre les Parties Contractantes et l'Organisation représentée par la Commission, relatif à l'interprétation ou l'application du présent Protocole, sera réglé suivant la procédure prévue à l'article 33 de la Convention.
Article 6
Le présent Protocole restera en vigueur jusqu'à l'expiration de la Convention.
Article 7
1. Le présent Protocole sera ratifié.
2. Les instruments de ratification seront déposés auprès du Gouvernement du Royaume de Belgique.
3. Il entrera en vigueur le premier jour du mois suivant le dépôt de l'instrument de ratification de l'Etat partie à la Convention qui procèdera le dernier à cette formalité.
4. Le Gouvernement du Royaume de Belgique avisera les Gouvernements des autres Etats parties à la Convention de tout dépôt d'instrument de ratification et de la date d'entrée en vigueur.
Article 8
1. L'adhésion au présent Protocole est ouverte à tout Etat non signataire qui demanderait d'adhérer à la Convention, conformément aux dispositions de son article 41.
2. L'accord de la Commission prévu audit article 41 est subordonné à l'adhésion de l'Etat concerné au présent Protocole.
3. L'instrument d'adhésion au présent Protocole sera déposé en même temps que l'instrument d'adhésion à la Convention auprès du Gouvernement du Royaume de Belgique, qui en avisera les Gouvernements des autres Etats signataires et adhérents.
4. L'adhésion au présent Protocole prendra effet le même jour que l'adhésion à la Convention.
EN FOI DE QUOI, les Plénipotentiaires soussignés, après présentation de leurs pleins pouvoirs qui ont été reconnus en bonne et due forme, ont signé le présent Protocole et y ont apposé leurs sceaux.
FAIT à Bruxelles, le 6 juillet 1970, en langues française, allemande, anglaise et néerlandaise, en un seul exemplaire, qui restera déposé aux Archives du Gouvernement du Royaume de Belgique qui en communiquera copie certifiée conforme à tous les Etats signataires. Le texte en langue française fera foi en cas de divergence entre les textes.
Pour le Royaume de Belgique:
A. BERTRAND
Pour la République Française:
M. de LADOUCETTE
Pour le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du
Nord:
John BEITH
Pour le Grand-Duché de Luxembourg:
P. HAMER
Pour le Royaume des Pays-Bas:
Chr. B. ARRIENS
Pour l'Irlande:
Gerard WOODS
21. XI. 1978
PROTOCOLE
PORTANT MODIFICATION
DU
PROTOCOLE ADDITIONNEL DU 6 JUILLET 1970
A LA
CONVENTION INTERNATIONALE DE COOPERATION
POUR LA SECURITE
DE LA NAVIGATION AERIENNE "EUROCONTROL"
LES ETATS PARTIES au Protocole additionnel à la Convention internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne "EOROCONTROL", signé à Bruxelles, le 6 juillet 1970 (ci-après dénommé "Protocole additionnel"),
SONT CONVENUS des dispositions qui suivent :
Article 1
A compter de la date d'entrée en vigueur du présent Protocole, le texte de l'article 3 du Potocole additionnel est abrogé et remplacé par le texte suivant :
1. Le Directeur général de l'Agence et les membres du personnel de l'Organisation, y compris le Délégué permanent, sont soumis à un impôt au profit de l'Organisation, sur les traitements et salaires qui leur sont versés par ladite Organisation, conformément aux règles et conditions définies par la Commission permanente et ce, dans un délai d'un an à compter de la date d'entrée en vigueur de la présente disposition. A la date d'application de cet impôt, les traitements et salaires sont exonérés de l'impôt national sur le revenu. Les Etats contractants peuvent toutefois tenir compte des trraitements et salaires ainsi exonérés lorsqu'ils déteriment le montant de l'impôt applicable à tout autre revenu.
2. Le paragraphe 1 ne s'applique pas aux pensions et rentes versées par l'Organisation.
3. Les nom, qualité, adresse, rémunérations et le cas échéant les pensions des employés et anciens employés auxquels les dispositions des paragraphes 1 et 2 du présent article sont applicables, seront communiqués périodiquement aux Etats contractants.
Article 2
Nonobstant les dispositions de l'article 1er du présent Protocole, les obligations résultant de l'article 3 du Protocole additionnel continuent à porter leurs effets jusqu'à compter apurement des créances et obligations.
Article 3
1. Le présent Protocole sera ratifié, accepté ou approuvé.
2. Les instruments de ratification, d'acceptation ou d'approbation seront déposés auprès du Gouvernement du Royaume de Belgique.
3. Le présent Protocole entrera en vigueur le premier jour de l'année suivant le dépôt de l'instrument de ratification, d'acceptation ou d'approbation de l'Etat partie au Protocole additionnel qui procédera le dernier à cette formalité.
4. Le Gouvernement du Royaume de Belgique avisera les Gouvernements des autres Etats parties au Protocole additionnel de tout dépôt d'instrument de ratification, d'acceptation ou d'approbation et de la date d'entrée en vigueur.
EN FOI DE QUOI, les Plénipotentiaires soussignés, après présentation de leurs pleins pouvoirs qui ont été reconnus en bonne et due forme, ont signé le présent Protocole y ont apposé leurs sceaux.
FAIT à Bruxelles, le 21 novembre 1978, en langues française, allemande, anglaise et néerlandaise, en un seul exemplaire, qui restera déposé aux archives du Gouvernement du Royaume de Belgique qui en communiquera copie certifiée conforme à tous le Etats signataires. Le texte en langue française fera foi en cas de divergence entre les textes.
Pour la République fédérale d'Allemagne:
P. LIMBOURG
Pour le Royaume de Belgique:
J. CHABERT
Pour la République Française:
F.-I. HURE
Pour le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du
Nord:
W.C. WOODRUFF
Pour l'Irlande:
N.MC MAHON
Pour le Grand-Duché de Luxembourg:
P. HAMER
Pour le Royaume des Pays-Bas:
W. SMIT-KROES
LA REPUBLIQUE FEDERALE D'ALLEMAGNE,
LE ROYAUME DE BELGIQUE,
LA REPUBLIQUE FRANCAISE,
LE ROYAME-UNI DE GRANDE-BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD,
L'IRLANDE,
LE GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG,
LE ROYAUME DES PAYS-BAS,
LA REPUBLIQUE PORTUGAISE,
Considérant que l'évolution de la circulation aérienne exige une révision de la Convention internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne « EUROCONTROL » du 13 décembre 1960 visant à instaurer un système de contrôle aérien européen organisé en commun par les Etats membres en ce qui concerne la circulation aérienne générale dans l'espace aérien supérieur,
Considérant qu'il est souhaitable de poursuivre et de renforcer la coopération entre les Etats dans le cadre d'EUROCONTROL, notamment par l'élaboration d'objectifs communs à long terme et de plans à moyen terme, en consultation avec les usagers des services de navigation aérienne, en vue d'assurer l'efficacité maximale au moindre coût de la fourniture des services de navigation aérienne,
Désireux d'élargir et de renforcer la coopération avec d'autres Etats qui sont intéressés à la réalisation des tâches confiées à EUROCONTROL en vue d'améliorer son efficacité, notamment en ce sui concerne le gestion des courants de trafic,
Désireux d'encourager les Etats intéressés à devenir membres d'EUROCONTROL,
Sont convenus des dispositions qui suivent :
Article I
La Convention internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne « EUROCONTROL » du 13 décembre 1960, telle que modifiée parle Protocole additionnel signé à Bruxelles le 6 juillet 1970 modifié lui-même parle Protocole signé à Bruxelles le 21 novembre 1978, ci-après dénommée « la Convention », est amendée selon les dispositions des articles suivants.
Article II
L'Article 1 de la Convention est remplacé par les dispositions suivantes :
« Article 1
1. Les Parties contractantes conviennent de renforcer leur coopération dans le domaine de la navigation aérienne et de développer leurs activités communes en ce domaine, en tenant dûment compte des nécessités de la défense, tout en assurant à tous les usagers de l'espace aérien le maximum de liberté compatible avec le niveau de sécurité requis. Elles conviennent en conséquence :
(a) de fixer des objectifs communs à long terme en matière de navigation aérienne et, dans ce cadre, d'établir un plan commun à moyen terme portant sur les services et installations de la circulation aérienne ;
(b) d'élaborer des plans communs relatifs au perfectionnement des personnels, aux procédures et aux programmes de recherche et de développement concernant les installations et services visant à assurer la sécurité, l'efficacité et l'écoulement rapide de la circulation aérienne ;
(c) de ce concerter sur toute autre mesure nécessaire pour assurer l'écoulement sûr et ordonné du trafic aérien ;
(d) de constituer un fonds commun d'expérience relatif aux aspects opérationnel, technique et financier de la navigation aérienne ;
(e) de coordonner leurs activités en ce qui concerne la gestion des courants de trafic aérien en mettant sur pied un système international de gestion des courants de trafic en vue d'assurer l'utilisation la plus efficace de l'espace aérien.
2. Elles constituent à cet effet une « Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (EUROCONTROL) », ci-après dénommée « l'Organisation », qui agira en coopération avec les autorités nationales civiles et militaires. Celle-ci comporte deux organes :
- une « Commission permanente pour la sécurité de la navigation aérienne », ci-après dénommée « la Commission », qui constitue l'organe responsable de la politique générale de l'Organisation ;
- une « Agence pour la sécurité de la navigation aérienne », ci-après dénommée « l'Agence », dont les Statuts figurent à l'annexe 1 à la présente Convention. L'Agence constitue l'organe chargé de l'exécution des tâches qui sont fixées par la présente Convention, ou qui, en application de celles-ci, lui sont confiées par la Commission.
3. Le siège de l'Organisation est fixé à Bruxelles. »
Article III
L'article 2 de la Convention est abrogé. L'article 6 de la Convention devient l'article 2 ainsi rédigé :
« Article 2
1. L'Organisation est chargée des tâches suivantes :
(a) analyser les besoins futurs du trafic aérien ainsi que les nouvelles techniques requises pour répondre à ces besoins :
(b) élaborer et adopter des objectifs communs à long terme en matière de navigation aérienne ;
(c) coordonner les plans nationaux à moyen terme pour aboutir à l'établissement d'un plan commun à moyen terme portant sur les services et installations de la circulation aérienne dans le cadre des objectifs à long terme mentionnés au (b) ci-dessus ;
(d) promouvoir des politiques communes en matière de systèmes de navigation aérienne au sol et de bord, ainsi que de formation du personnel des services de la navigation aérienne ;
(e) étudier et promouvoir les mesures propres à accroître la rentabilité et l'efficacité dans le domaine de la navigation aérienne ;
(f) promouvoir et exécuter des études, des essais et des expérimentations touchant la navigation aérienne ; rassembler et diffuser le résultat des études, des essais et des expérimentations effectués par les Parties contractantes dans le domaine de la navigation aérienne ;
(g) coordonner les programmes de recherche et de développement des Parties contractantes relatifs aux nouvelles techniques dans le domaine de la navigation aérienne ;
(h) examiner les questions relevant du domaine de la navigation aérienne mises à l'étude par l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale ou par d'autres organisations internationales traitant de l'aviation civile;
(i) étudier les amendements aux plans régionaux de navigation aérienne à présenter à l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale;
(j) exécuter toute autre tâche qui pourrait lui être confiée en application du (c) du paragraphe 1 de l'article 1;
(k) assister les Parties contractantes et les Etats tiers intéressés dans la création et la mise en œuvre d'un système international de gestion des courants de trafic aérien ;
(l) établir et percevoir les redevances imposées aux usagers des services de la navigation aérienne conformément à l'Accord multilatéral relatif aux redevances de route et pour le compte des Parties contractantes et des Etats tiers parties à cet Accord.
Des accords particuliers peuvent être conclus entre l'Organisation et des Etats non membres intéressés à participer à l'exécution de ces tâches.
2. L'Organisation peut être chargée, à la demande d'une ou de plusieurs Parties contractantes, des tâches suivantes :
(a) assister lesdites Parties, dans l'exécution de tâches spécifiques de navigation aérienne, telles que la conception et la réalisation d'installations et services de circulation aérienne ;
(b) fournir et exploiter, en totalité ou en partie, les installations et les services de circulation aérienne, pour le compte desdites Parties ;
(c) Assister lesdites Parties en ce qui concerne le calcul et la perception redevances imposées par celles-ci aux usagers des services de la navigation aérienne et qui ne relèvent pas de l'Accord multilatéral relatif aux redevances de route.
L'exécution de telles tâches est réglée dans chaque cas par des accords particuliers conclus entre l'Organisation et les Parties intéressés.
3. L'Organisation peut en outre, à la demande d'un ou de plusieurs Etats non membres, être chargée des tâches suivantes :
(a) assister lesdites Etats en ce qui concerne la gestion des courants de trafic aérien, la planification et la fourniture des services et équipements de navigation aérienne ;
(b) assister lesdites Etats en ce qui concerne le calcul et la perception des redevances imposées par ces Etats aux usagers des services de la navigation aérienne et qui ne relèvent pas de l'Accord multilatéral relatif aux redevances de route.
L'exécution de telles tâches est réglée dans chaque cas par des accords particuliers conclus entre l'Organisation et les Etats intéressés. »
Article IV
Les articles 3 et 37 e la Convention sont regroupés dans un nouvel article 3 ainsi rédigé :
« Article 3
1. La présente Convention s'applique aux services des la navigation aérienne de route et aux services connexes d'approche et d'aérodrome afférents à la circulation aérienne dans les Régions d'Information de Vol énumérées à l'Annexe 2.
2. Toute modification qu'une Partie contractante souhaite apporter à la liste de ses Régions d'Information de Vol figurant à l'Annexe 2 est subordonnée à l'accord unanime de la Commission lorsqu'elle aurait pour effet de modifier les limites de l'espace aérien couvert par la Convention, toute modification qui n'a pas un tel effet sera notifiée à l'Organisation par la Partie contractante intéressée.
3. Au sens de la présente Convention, l'expression « circulation aérienne » vise celle des aéronefs civils, ainsi que des aéronefs militaires, de douane et de police qui se conforment aux procédures de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale. »
Article V
L'article 5 de la Convention est replacé par les dispositions suivantes :
« Article 5
1. La Commission est composée de représentants des Parties contractantes. Chaque Partie contractante peut se faire représenter par plusieurs délégués afin de permettre notamment la représentation des intérêts de l'aviation civile et de la défense nationale, mais ne dispose que d'un seul droit de vote.
2. Pour l'application du (l) du paragraphe 1 de l'article 2, la Commission est élargie aux représentants des Etats non membres de l'Organisation qui sont parties à l'Accord multilatéral relatif aux redevances de route. La Commission ainsi élargie prend ses décisions dans les conditions fixées par cet Accord.
3. Si des dispositions à cet effet sont prévues dans d'autres accords conclus par l'Organisation avec des Etats tiers conformément au paragraphe 1 de l'article 2, notamment pour la gestion des courants de trafic, la Commission sera élargie et prendra ses décisions dans les conditions prévues par ces accords. »
Article VI
L'article 7 de la Convention devient l'article 6 ainsi rédigé :
« Article 6
1. Pour l'accomplissement des tâches dévolues à l'Organisation par le paragraphe 1 de l'article 2, la Commission prend les mesures suivantes :
(a) à l'égard des Parties contractantes :
elle prend une décision :
- dans les cas mentionnés au (b) et (c) du paragraphe 1 de l'article 2;
- dans les cas mentionnés aux (a) et (d) à (k) du paragraphe 1de l'article 2 lorsqu'elle estime nécessaire que les Parties contractantes s'engagent dans une action commune ; elle peut aussi, dans ces cas, formuler une recommandation aux Parties contractantes;
(b) à l'égard de l'Agence :
- elle approuve le programme de travail annuel et les programmes d'investissement et de travail portant sur plusieurs années que lui présente l'Agence pour l'accomplissement des tâches mentionnées au paragraphe 1 de l'article 2, ainsi que le budget et le rapport d'activité; elle adresse à l'Agence des directives, lorsqu'elle l'estime nécessaire, pour l'accomplissement des tâches qui lui sont confiées;
- elle prend toutes mesures nécessaires dans l'exercice du pouvoir de tutelle dont elle dispose en vertu de la présente Convention et des Statuts de l'Agence;
- elle donne décharge à l'Agence de sa gestion relative au budget.
2. La Commission, en outre :
(a) approuve le statut administratif du personnel et le règlement financier ainsi que les mesures à prendre en application du paragraphe 2 de l'article 7, et du paragraphe 3 de l'article 19 des Statuts de l'Agence ;
(b) nomme, pour une durée de cinq ans, les membres de la mission de contrôle en application du paragraphe 1 de l'article 22 des Statuts de l'Agence.
3. La Commission autorise l'ouverture par l'Agence de négociations sur les accords particuliers visés à l'article 2 et approuve les accords négociés.
4. Les recours devant le tribunal arbitral prévu à l'article 31 sont introduits au nom de l'Organisation par la Commission. »
Article VII
L'article 8 de la Convention devient l'article 7 ainsi rédigé :
« Article 7
1. Les décisions sont prises par la Commission statuant à l'unanimité des Parties contractantes et sont obligatoires pour ces dernières. Toutefois, si une Partie contractante notifie à la Commission que des raisons impératives d'intérêt national l'empêchent à donner suite à une décision prise à l'unanimité dans les domaines mentionnées aux (b) et (c) du paragraphe 1 de l'article 2, elle peut déroger à ladite décision sous réserve de lui exposer les motifs de cette dérogation. Dans un délai de six mois à compter de cette notification, le Commission soit révise sa décision antérieure, soit décide si certaines conditions ou limites doivent s'appliquer à la dérogation. Dans l'un et l'autre cas, la décision à prendre par la Commission exige l'unanimité des Parties contractantes.
2. La Commission statue sur les mesures prévues au (a) du paragraphe 2 de l'article 6, au paragraphe 3 de l'article 6 et au paragraphe 3 de l'article 11 à l'unanimité des suffrages exprimés.
3. Sauf dispositions contraires, les directives et les mesures prises dans les cas prévus au (b) du paragraphe 1 et au paragraphe 4 de l'article 6 sont adoptées par la Commission à la majorité des suffrages exprimés étant entendu que :
- ces suffrages sont affectés de la pondération prévue à l'article 8 ci-après ;
- ces suffrages doivent représenter la majorité des Parties contractantes votant.
4. Les mesures prévues au (b) du paragraphe 2 de l'article 6 sont prises par la Commission dans les conditions prévues au paragraphe 3 ci-dessus, sous réserve que la majorité calculée conformément à ce paragraphe atteigne 70 % des suffrages pondérés exprimés.
5. Les recommandations sont formulées par la Commission à la majorité des Parties contractantes. »
Article VIII
L'article 9 de la Convention devient l'article 8 ainsi rédigé :
« Article 8
1. La pondération prévue à l'article 7 est déterminée selon le tableau suivant :
Pourcentage de la contribution annuelle d'une Partie
contractante |
Nombre |
|
Inférieur |
à 1%
…………………………………………………………………… |
1 |
30% ………………………………………………………………………………… |
16 |
2. La fixation initiale du nombre des voix est faite, à compter de l'entrée en vigueur du Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1981, par référence au tableau ci-dessus et conformément à la règle de détermination des contributions annuelles des Parties contractantes au budget de l'Organisation qui figure à l'article 19 des Statuts de l'Agence.
3. En cas d'adhésion d'un Etat, il est procédé de la même manière à une nouvelle fixation du nombre de voix des Parties contractantes.
4. Il est procédé chaque année à une nouvelle fixation du nombre des voix, dans les conditions prévues ci-dessus. »
Article IX
Les articles 10 et 11 de la Convention deviennent les articles 9 et 10.
Article X
L'article 12 de la Convention devient l'article 11 ainsi rédigé :
« Article 11
1. La Commission assure avec les Etats et les organisations internationales intéressés les relations utiles à la réalisation de l'objet de l'Organisation.
2. La Commission est notamment, sans préjudice des dispositions du paragraphe 3 de l'article 6 et de l'article 13, seule compétente pour conclure au nom de l'Organisation, avec les organisations internationales, les Parties contractantes ou les Etats tiers, les accords nécessaires à l'exécution des tâches de l'Organisation prévues à l'article 2.
3. La Commission peut, sur proposition de l'Agence, déléguer à cette dernière la décision d'ouvrir des négociations et de conclure les accords nécessaires à l'exécution des tâches prévues à l'article 2. »
Article XI
Il est inséré dans la Convention un nouvel article 12 ainsi rédigé :
« Article 12
Les accords entre 'Organisation et une ou plusieurs Parties contractantes ou un ou plusieurs Etats non membres ou une organisation internationale, relatifs aux tâches prévues à l'article 2 doivent fixer les tâches, droits et obligations respectifs des Parties aux accords ainsi que les conditions de financement et déterminer les mesures à prendre. Ils peuvent être négociés par l'Agence dans les conditions prévues au paragraphe 3 de l'article 6 et au paragraphe 3 de l'article 11. »
Article XII
Les articles 13 et 14 de la Convention sont abrogés. L'article 31 de la Convention devient l'article 13; l'article 15 de la Convention devient l'article 14. L'article 16 de la Convention est abrogé.
Article XIII
L'article 17 de la Convention devient l'article 15 ainsi rédigé :
« Article 15
Dans le cas où l'Organisation exercerait les tâches prévues au (b) du paragraphe 2 de l'article 2, l'Agence applique les règlements en vigueur sur les territoires des Parties contractantes et dans les espaces aériens pour lesquels la fourniture des services de la circulation aérienne leur est confiée en vertu des accords internationaux auxquels elles sont parties. »
Article XIV
L'article 18 de la Convention devient l'article 16 ainsi rédigé :
« Article 16
Dans le cas où l'Organisation exercerait les tâches prévues au (b) du paragraphe 2 de l'article 2 et dans la limite des droits conférés aux services de la circulation aérienne, l'Agence donne aux commandants d'aéronefs toutes instructions nécessaires. Ils sont tenus de s'y conformer, hormis les cas de force majeure envisagé dans les règlements mentionnés à l'article précédent. »
Article XV
L'article 19 de la Convention devient l'article 17 ainsi rédigé :
« Article 17
Dans le cas où l'Organisation exercerait les tâches prévues au (b) du paragraphe 2 de l'article 2, les infractions à la réglementation de la navigation aérienne commises dans l'espace où la fourniture des services de la circulation aérienne est confié à l'Agence sont constatées dans les procès-verbaux par des agents spécialement commissionnés par elle à cet effet, sans préjudice du droit reconnu par les législations nationales aux agents des Parties contractantes de constater les infractions de même nature. Les procès-verbaux visés ci-dessus ont devant les tribunaux nationaux la même valeur que ceux dressés par les agents nationaux qualifiés pour constater les infractions de même nature. »
Article XVI
Il est inséré dans la Convention un nouvel article 18 ainsi rédigé :
« Article 18
1. La circulation des publications et des autres supports d'information expédiés par l'Organisation ou destinés à celle-ci, et correspondant à ses activités officielles n'est soumise à aucune restriction.
2. Pour ses communications officielles et le transfert de tous ses documents, l'Organisation bénéficie d'un traitement aussi favorable que celui accordé par chaque Partie contractante aux organisations internationales similaires. »
Article XVII
L'article 20 de la Convention est abrogé et les articles 21, 22 et 23 deviennent les articles 19, 20 et 21. Dans le paragraphe 4 de l'ancien article 22, la référence à l'article 36 des Statuts de l'Agence est remplacée par une référence à l'article 25 des Statuts.
Article XVIII
L'article 24 de la Convention devient l'article 22 ainsi rédigé :
« Article 22
1. L'Agence peut faire appel au concours de personnes qualifiées ressortissantes des Parties contractantes.
2. Les membres du personnel de l'Organisation ainsi que les membres de leur famille vivant à leur foyer bénéficient des exceptions aux dispositions limitant l'immigration et réglant l'enregistrement des étrangers généralement reconnues aux membres du personnel des organisations internationales similaires.
3. (a) Les Parties contractantes accordent, en période de crise internationale, aux membres du personnel de l'Organisation et aux membres de leur famille vivant à leur foyer, les mêmes facilités de rapatriement que celles reconnues au personnel des autres organisation internationales ;
(b) Les obligations du personnel de l'Organisation vis-à-vis de celle-ci ne sont pas affectées par la disposition du (a) ci-dessus.
4. Il ne peut être fait exception aux dispositions des paragraphes 1 et 2 du présent article que pour des motifs tirés de l'ordre, de la sécurité ou de la santé publics.
5. Les membres du personnel de l'Organisation :
(a) Bénéficient de la franchise des droits et taxes de douane autres que les redevances ou impositions représentatives de services rendus, pour l'importation des effets personnels, meubles ou autres objets de ménages usagés qu'ils apportent e l'étranger lors de leur premier établissement et pour la réexportation de ces mêmes effets, meubles et objets, lors de la cessation de leurs fonctions;
(b) peuvent à l'occasion de leur prise de fonction sur le territoire de l'une des Parties contractantes, importer temporairement en franchise leur voiture automobile personnelle et ensuite, au plus tard à la fin de leur temps de service, réexporter ce véhicule en franchise, sous réserve, dans l'une et l'autre hypothèse, des conditions jugées nécessaires dans tous les cas particulier, par le Gouvernement de la Partie contractante intéressée;
(c) Jouissent de l'inviolabilité pour tous leurs papiers et documents officiels.
6. Il n'est pas fait obligation aux Parties contractantes d'accorder à leurs propres ressortissants les facilités prévues aux (a) et (b) du paragraphe 5 ci-dessus.
7. Le Directeur Général de l'Agence, outre les privilèges, exemption et facilités prévus pour le personnel de l'Organisation, jouit de l'immunité de juridiction pour ces actes, y compris ses paroles et écrits, accomplies dans le cadre de son activité officielle; cette immunité n'est pas applicable en cas d'infraction à la réglementation de la circulation routière ou en cas de dommage causé par un véhicule lui appartenant ou conduit par lui.
8. Les Gouvernements intéressés prennent toutes mesures utiles pour assurer la liberté de transfert des salaires nets. »
Article XIX
Il est inséré dans la Convention un nouvel article 23 ainsi rédigé :
« Article 23
Les représentants des Parties contractantes, dans l'exercice de leurs fonctions ainsi qu'au cours de leurs voyages à destination ou en provenance du lieu de réunion, jouissent de l'inviolabilité pour tous leurs papiers et documents officiels. »
Article XX
Il est inséré dans la convention un nouvel article 24 ainsi rédigé :
« Article 24
En raison de son régime propre de prévoyance sociale, l'Organisation, le Directeur Général et les membres du personnel de l'Organisation sont exemptés de toutes contributions obligatoires à des organismes nationaux de prévoyance sociale sans préjudice des arrangements existant entre l'Organisation et une Partie contractante lors de l'entrée en vigueur du Protocol ouvert à la signature à Bruxelles en 1981. »
Article XXI
L'article 26 de la Convention est remplacé par les dispositions suivantes :
« Article 26
1. (a) Les installations de l'Organisation sont inviolables. Les biens et avoirs de l'Organisation sont exemptés de toute réquisition, expropriation et confiscation.
(b) Les archives de l'Organisation et tous les papiers et documents officiels lui appartenant sont inviolables en quelque endroit qu'ils se trouvent.
2. Les biens et avoirs de l'Organisation ne peuvent être saisis ni faire l'objet de mesures d'exécution forcée, si ce n'est par décision de justice. Toutefois, les installations de l'Organisation de peuvent être saisies ni faire l'objet de mesures d'exécution forcée.
3. Toutefois, pour effectuer les enquêtes judiciaires et assurer m'exécution des décisions de justice dans leur territoire respectif, les autorités compétentes de l'Etat du Siège et des autres pays où sont situées ces installations et archives ont accès, après en avoir avisé le Directeur général de l'Agence, aux installations et archives de l'Organisation. »
Article XXII
L'article 28 de la Convention est abrogé.
Article XXIII
L'article 29 de la Convention devient l'article 28 ainsi rédigé :
« Article 28
Dans le cas où l'Organisation exercerait les tâches prévues au (b) du paragraphe 2 de l'article 2, les accords internationaux et les règlements nationales relatifs à l'accès, au survol et à la sécurité du territoire des Parties contractantes sont obligatoires pour l'Agence qui prend toutes mesures nécessaires à leur application. »
Article XXIV
L'article 30 de la Convention devient l'article 29 ainsi rédigé :
« Article 29
Dans le cas où l'Organisation exercerait les tâches prévues au (b) du paragraphe 2 de l'article 2, l'Agence est tenue compte de donner aux Parties contractantes qui en formulent la demande, toutes les informations relatives aux aéronefs dont elle a connaissance dans l'exercice de ses fonctions, afin de permettre auxdites Parties contractantes de contrôler l'application des accords internationaux et des règlements nationaux. »
Article XXV
L'article 32 de la Convention devient l'article 30.
Article XXVI
L'article 33 de la Convention devient l'article 31.
Article XXVII
L'article 34 de Convention devient l'article 32; son paragraphe 3 est remplacé par les dispositions suivantes :
« 3. Toutefois, les dispositions prévues aux articles 1, 11, 19 et 20 es Statuts ci-annexés ne sont pas susceptibles de modification par la Commission. »
Article XXVIII
L'article 35 de la Convention devient l'article 33 ainsi rédigé :
« Article 33
En cas de crise ou de la guerre, les dispositions de la présente Convention ne peuvent porter atteint à la liberté d'action des Parties contractantes concernées. »
Article XXIX
L'article 36 de la Convention devient l'article 34.
Article XXX
L'article 38 de la Convention est abrogé.
Article XXXI
L'article 39 de la Convention devient l'article 35. Ses paragraphes 1 et 2 sont remplacés par les dispositions suivantes :
« 1. La présente Convention, telle qu'amendée par le Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1981, est prorogée d'une durée de vingt ans, à compter de l'entrée en vigueur du Protocole précité.
2. Cette durée sera automatiquement prolongée par périodes de cinq années à moins qu'une partie contractante n'ai manifesté par une notification écrite aux Gouvernement du Royaume de Belgique, aux moins deux ans avant l'expiration de la période en cours, son intention de mettre fin à la Convention. Le Gouvernement du Royaume de Belgique avisera les gouvernements des autres Etats parties à la Convention de ladite notification. »
Article XXXII
L'article 40 de la Convention est abrogé.
Article XXXIII
L'article 41 de la Convention devient l'article 36. Ses paragraphes 1 et 4 sont remplacés par les dispositions suivantes :
« 1. L'adhésion à la présente Convention, telle qu'amendée par le Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1981, de tout Etat son signataire du Protocole précité, est subordonnée :
(a) à l'accord de la Commission statuant à l'unanimité;
(b) au dépôt concomitant par cet Etat de son instrument d'adhésion à l'accord multilatéral relatif aux redevances de route ouvert à la signature à Bruxelles en 1981.
4. L'adhésion prendra effet le premier jour du deuxième mois suivant le dépôt de l'instrument d'adhésion. »
Article XXXIV
L'article 42 de la Convention est abrogé.
Article XXXV
L'Annexe 1 à la Convention, relatives aux Statuts de l'Agence, est remplacée par l'Annexe 1 au présent Protocole.
Article XXXVI
L'Annexe II à la Convention est remplacée par l'Annexe 2 au présent Protocole intitulée « Régions d'information de Vol (article 3 de l a Convention) ».
Article XXXVII
Le Protocole de signature de la Convention est abrogé.
Article XXXVIII
Le Protocole additionnel à la Convention, signé à Bruxelles le 6 juillet 1970, tel que modifié parle Protocole signé à Bruxelles le 21 novembre 1978 est amendé comme suit :
1. Les références aux articles 21 et 22 de la Convention et au paragraphe 1 de l'article 22 de la Convention figurant au paragraphe 1 de l'article 1 du Protocole de 1970sont remplacées par les références aux articles 19 et 20 de la Convention telle qu'amendée par le Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1981 et 2, paragraphe 1 de la Convention telle qu'amendée par le Protocole précité.
2. Aux fins d'application de l'article 2 du Protocole de 1978, la référence à l'article 14 des Statuts de l'Agence figurant au paragraphe 1 de l'article 3 du Protocole de 1970 est remplacée par une référence à l'article 12 des Statuts de l'Agence figurant à l'Annexe 1 de la Convention telle qu'amendée par le Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1981.
3. La référence à l'article 33 de la Convention figurant à l'article 5 du Protocole de 1970 est remplacée par une référence à l'article 31 de la Convention telle qu'amendée par le Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1981.
4. La référence à l'article 41 de la Convention figurant aux paragraphes 1 et 2 de l'article 8 du Protocole de 1970 est remplacée par une référence à l'article 36 de la Convention telle qu'amendée par le Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1981.
Article XXXIX
Les dispositions transitoires relatives au passage du régime de la Convention au régime de la Convention amendée par le présent Protocole font l'objet de l'Annexe 3 au présent Protocole.
Article XL
1. Le présent Protocole est ouvert à la signature de tous les Etats parties à la Convention jusqu'au 28 février 1981.
Il est également ouvert, avant la date de son entrée en vigueur, à la signature de tout autre Etat invité à la Conférence diplomatique au cours de laquelle il a été adopté, et de tout autre Etat autorisé à le signer par la Commission permanente statuant à l'unanimité.
2. Le présent Protocole sera soumis à ratification. Les instruments de ratification seront déposés auprès du Gouvernement du Royaume de Belgique.
3. Le présent Protocole entrera en vigueur le 1er mars 1983pour autant que tous les Etats parties à la Convention l'aient ratifié avant cette date. Si cette condition n'est pas remplie, il entrera en vigueur soit le 1er juillet soit le 1er janvier qui suit la date du dépôt du dernier instrument de ratification, selon que ce dépôt a eu lieu au cours du premier ou du deuxième semestre de l'année.
4. Pour tout Etat signataire du présent Protocole qui n'est pas partie à la Convention et dont l'instrument de ratification est déposé après la date de n'entrée en vigueur du présent Protocole, celui-ci entrera en vigueur le 1er jour du deuxième mois suivant la date du dépôt de son instrument de ratification.
5. Tout Etat signataire du présent Protocole qui n'est pas partie à la Convention, devient, par la ratification de ce Protocole, également partie à la Convention amendée par le Protocole.
6. Le Gouvernement du Royaume de Belgique notifiera aux Gouvernements des autres Etats parties à la Convention et de tout Etat signataire du présent Protocole, toute signature, le dépôt de tout instrument de ratification, et toute date d'entrée en vigueur du présent Protocole conformément aux paragraphes 3 et 4 ci-dessus.
Article XLI
La ratification du présent Protocole vaut ratification de l'Accord multilatéral relatif aux redevances de route ouvert à la signature en 1981.
Article XLII
Le Gouvernement du Royaume de Belgique fera enregistrer le présent Protocole auprès du Secrétaire Général des Nations Unies, conformément à l'article 102 de la Charte des Nations Unies et auprès du Conseil de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale, conformément à l'article 83 de la Convention relative à l'Aviation Civile Internationale signée à Chicago le 7 décembre 1944.
ANNEXE 1
Statuts de l'Agence
Article 1
L'Agence instituée par l'Article 1 de la Convention est régie par les présents Statuts.
Article 2
1. L'Agence constitue l'organe chargé de l'exécution des tâches qui lui sont confiées par la Convention ou par la Commission.
2. Lorsqu'elle assure des services de navigation aérienne, l'Agence a pour objectif:
(a) d'éviter les abordages entre aéronefs ;
(b) d'assurer l'écoulement ordonné et rapide de la circulation aérienne,
(c) de fournir les avis et les renseignements utiles à l'exécution sûre et efficace des vols ;
(d) d'alerter les organes appropriés lorsque les aéronefs ont besoin de l'aide des services de recherche et de sauvetage, et de prêter à ces organes le concours nécessaire.
3. L'Agence met en place les moyens nécessaires à l'exécution de ses missions et en assure le bon fonctionnement.
4. A cette fin, l'Agence travaille en droite collaboration avec les autorités militaires, afin de satisfaire le plus efficacement et le plus économiquement possible les besoins de la circulation aérienne et les besoins particuliers de l'aviation militaire.
5. Pour l'exercice de sa mission, sous réserve des conditions prévues au paragraphe 2 de l'article 7 ci-après, elle peut notamment construire et exploiter les bâtiments et installations qui lui sont nécessaires, en particulier des centres de recherche et d'expérimentation de la circulation aérienne, de gestion des courants de trafic aérien et des écoles servant au perfectionnement et à la spécialisation du personnel des services de la navigation aérienne. Elle fait néanmoins appel aux services techniques nationaux et utilise les installations nationales existantes chaque fois que cela est possible, afin d'éviter tout double emploi.
Article 3
Sous réserve des pouvoirs reconnus à la Commission, l'Agence est administrée par un Comité de gestion, ci-après dénommé « le Comité » et par un Directeur Général.
Article 4
1. Le Comité est composé de représentants de chacune des Parties contractantes, qui peut nommer plusieurs représentants afin de permettre notamment la représentation des intérêts de l'aviation civile et de la défense nationale, mais dont l'un seulement a voix délibérative. Ce dernier est un haut fonctionnaire exerçant dans son pays des responsabilités dans le domaine de la navigation aérienne. Chaque représentant est pourvu d'un supplément, qui le représente valablement en cas d'empêchement.
2. Pour l'application du (l) du paragraphe 1 de l'article 2 de la Convention, le Comité est élargi aux représentants des Etats non membres de l'Organisation qui sont parties à l'Accord multilatéral relatif aux redevances de route. Le Comité élargie prend ses décisions dans les conditions fixées par cet Accord.
3. Si des dispositions à cet effet sont prévues dans d'autres accords conclus par l'Organisation avec des Etats tiers conformément au paragraphe 1 de l'article 2 de la Convention, notamment pour la gestion des courants de trafic, le Comité sera élargie et prendra ses décisions dans les conditions prévues par ces accords.
Article 5
1. Le Comité délibère valablement lorsque au moins tous les représentants des Parties contractantes ayant voix délibérative sauf un sont présents.
2. Si ce quorum n'est pas atteint, la délibération est remise à une séance ultérieure, qui fait l'objet d'une nouvelle convocation et ne peut se tenir au plus tôt que dix jours après la précédente, pour la deuxième délibération, le quorum exigé est de la moitié au moins des représentants ayant voix délibérative.
Article 6
1. Le Comité élabore son règlement intérieur, qui fixe notamment les règles régissant l'élection d'un Président et d'un Vice-Président, ainsi que de la désignation d'un Secrétaire.
2. Le règlement comporte des dispositions relatives aux incompatibilités. Il prévoit en outre que les convocations aux séances seront envoyées par lettre ou, en cas d'urgence, par télégramme, et comprendront l'ordre du jour.
3. Le règlement est soumis à l'approbation de la Commission.
Article 7
1. Le Comité statue sur l'organisation de l'Agence, qui doit être proposée par le Directeur Général.
2. Il soumet toutefois à l'approbation de la Commission les mesures à prendre en application du paragraphe 5 de l'article 2 ci-dessus.
Article 8
Le Comité rend compte chaque année à la Commission des activités et de la situation financière de l'Organisation.
Article 9
1. Le Comité élabore des programmes d'investissement et de travail portant sur plusieurs années, à la demande de la Commission. Ils sont soumis à l'approbation de celle-ci.
2. En particulier, en vue de les soumettre à l'approbation de la Commission qui statue conformément à la Convention, le Comité:
(a) prépare le programme des tâches prévues aux (a), (e), (f) et (j) du paragraphe 1 e l'article 2 de la Convention;
(b) élabore les objectifs communs à long terme prévus au (b) du paragraphe 1 de l'article 2 de la Convention;
(c) étudie les programmes de recherche et de développement prévus au (g) du paragraphe 1 de l'article 2 de la Convention;
(d) élabore les plans communs à moyen terme prévus au (c) du paragraphe 1 de l'article 2 de la Convention, ainsi que les politiques communes en matière de système au sol et de bord et de formation des personnels prévues au (d) du paragraphe 1 dudit article;
(e) adopte les accords prévues aux (h) et (i) du paragraphe 1 de l'article 2 de la Convention.
(f) procède aux études prévues aux (h) et (i) du paragraphe 1 de l'article 2 de la Convention.
3. Le Comité prend, dans la limite de la délégation éventuellement faite par la Commission en application du paragraphe 3 de l'article 11 de la Convention, la décision d'ouvrir des négociations en vue de la conclusion des accords prévus à l'article 2 de la Convention et approuve, le cas échéant, les accords négociés.
Article 10
Le Comité élabore et soumet à l'approbation de la Commission :
- un règlement pour les appels d'offres et la passation des marchés relatifs à la fourniture des biens et services à l'Organisation, ainsi que les conditions régissant ces marchés;
- le cahier des prescriptions générales applicables aux marchés relatifs à la fourniture de services par l'Organisation.
Article 11
Le Comité élabore et soumet à l'approbation de la Commission, le règlement financier qui fixe notamment les procédures comptables à suivre en matière de recettes et de dépenses, les conditions régissant le versement des contributions nationales ainsi que les conditions de recours à l'emprunt par l'Organisation.
Article 12
1. Le Comité élabore et soumet à l'approbation de la Commission le statut administratif du personnel de l'Agence:
- celui-ci comporte notamment des dispositions relatives à la nationalité du personnel, aux barèmes de traitement, aux pensions, aux incompatibilités, au secret professionnel, à la continuité de service;
- il précise les emplois qui ne peuvent être cumulés avec aucun autre sans autorisation spéciale du Directeur Général.
2. Le Tribunal administratif de l'Organisation internationale du Travail est seul compétent pour connaître des litiges opposant l'Organisation et le personnel de l'Agence, à l'exclusion de toute autre juridiction, nationale ou internationale.
Article 13
1. L'Agence n'est habilité à recruter directement le personnel que si les Parties contractantes ne sont pas en mesure de mettre à sa disposition du personnel qualifié. Toutefois, l'Agence peut convenir avec des Etats non membres de l'Organisation d'employer du personnel qualifié de ces Etats dans le cadre de l'application des accords prévus aux paragraphes 2 et 3 de l'article 5 de la Convention.
2. Durant tout le temps de son emploi par l'Agence, le personnel fourni par les administrations nationales est soumis au statut régissant le personnel de l'Agence, sans préjudice du maintien des avantages de carrière qui sont garanties par les réglementations nationales.
3. Le personnel fourni par une administration nationale peut toujours être remis à la disposition de celle-ci sans que cette mesure ait un caractère disciplinaire.
Article 14
1. Le Comité prend ses décisions à la majorité pondérée.
2. La majorité pondérée s'entend de plus de la moitié des suffrages exprimés, étant entendu que :
- ces suffrages sont affectés de la pondération prévue à l'article 8 de la Convention ;
- ces suffrages représentent la majorité des Parties contractantes votant.
3. En cas de partage égal des voix, le Président décide, soit de procéder à un deuxième scrutin au cours de la même séance, soit d'inscrire la procédure à l'ordre du jour d'une nouvelle séance dont il fixe la date. Si le partage des voix se renouvelle lors de la nouvelle séance, la voix du Président est prépondérante.
Article 15
1. Le Directeur Général est nommé pour une durée de cinq ans par le Comité statuant dans les conditions prévues au paragraphe 2 de l'article 14, sous réserve que la majorité calculée conformément à ce paragraphe dudit article atteigne 70% des suffrages pondérés exprimés. Son mandat est renouvelable dans les mêmes conditions.
2. Il représente l'Organisation en justice et dans tous les actes de la vie civile.
3. En outre, conformément à la politique générale fixée par le Comité et la Commission, le Directeur Général :
(a) veille à l'efficacité de l'Agence;
(b) nomme les membres du personnel et met fin à leurs services dans les conditions prévues au statut administratif du personnel;
(c) contracte les emprunts dont la durée n'excède pas un an, aux conditions prescrites par le règlement financier et dans les limites fixées à cet effet par la Commission;
(d) passe les contrats de fourniture et de vente de biens et de services aux conditions prescrites par le règlement prévu à l'article 10 et dans les limites fixées à cet effet par la Commission.
4. Le Directeur Général s'acquitte de ces fonctions sans en référer préalablement au Comité, mais tient en tout état de cause ce dernier informé de toutes les mesures prises en vertu des pouvoirs précités.
5. Le Comité détermine les conditions dans lesquelles le Directeur Général est remplacé en cas d'empêchement.
Article 16
1. Toutes les recettes et les dépenses de l'Agence doivent faire l'objet de prévisions pour chaque exercice budgétaire.
2. Le budget doit être équilibré en recettes et en dépenses. Les recettes et les dépenses de l'Agence relatives aux centres de recherches et d'expérimentations, écoles et tous autres organismes créés en application du paragraphe 5 de l'article 2 ci-dessus sont détaillées dans un état spécial.
3. Le règlement financier prévu à l'article 11 ci-dessus détermine les conditions de prévision, d'exécution et de contrôle des recettes et dépenses sous réserve des dispositions des présents Statuts.
Article 17
1. L'exercice budgétaire s'étend du 1er janvier au 31 décembre.
2. Les prévisions pour chaque exercice budgétaire sont soumises par le Comité à l'approbation de la Commission au plus tard le 31 octobre de chaque année.
Article 18
Le Comité soumet à l'approbation de la Commission des propositions sur le mode de présentation du budget et l'unité de compte à utiliser.
Article 19
1. Sans préjudice des dispositions dub paragraphe 2 ci-dessous, les contributions annuelles de chacune des Parties contractantes au budget sont, pour chaque exercice, déterminées selon la formule de répartition ci-après :
(a) une première fraction, à concurrence 30% de la contribution, est calculée proportionnellement à l'importance du Produit national brut de la Partie contractante tel qu'il est défini au praragraphe 3 ci-dessous ;
(b) une deuxième fraction, à concurrence de 70% de la contribution, est calculée proportionnellement a l'importance de l'assiette des redevances de route de la Partie contractante telle qu'elle est définie au paragraphe 4 ci-dessous.
2. Aucune Partie Contractante n'est tenue de verser, pour un exercice budgétaire donné, une contribution dépassant 30% du montant global des contributions de Parties contractantes. Si la contribution de l'une des Parties contractantes calculée conformément au paragraphe 1 ci-dessus dépassait 30%, l'excédent serait réparti entre les autres Parties contractantes selon les règles fixées audit paragraphe.
3. Le Produit national brut qui est pris en compte est celui qui résulte des statistiques établies par l'Organisation de Coopération et de Développement Economique - ou à défaut par tout organisme offrant des garanties équivalentes et désigné en vertu d'une décision de la Commission - en calculant la moyenne arithmétique des trois dernières années pour lesquelles ces statistiques sont disponibles. Il s'agit du Produit national brut au coût des facteurs et aux prix courants exprimés en unités de compte européennes.
4. L'assiette des redevances de route qui est prise en compte est celle établie pour la pénultième année précédant l'exercice budgétaire en question.
Article 20
1. L'Organisation peut emprunter sur les marchés financiers internationaux les ressources nécessaires à l'accomplissement de ses tâches.
2. L'Organisation peut émettre des emprunts sur les marchés financiers d'une Partie contractante dans le cadre de la réglementation nationale applicable à l'émission d'emprunts intérieurs, ou à défaut d'une telle réglementation avec l'accord de la Partie contractante.
3. Le règlement financier fixe les procédures selon lesquelles l'Organisation contracte et rembourse les emprunts.
4. Chaque budget fixe le montant maximum que l'Organisation peut emprunter au cours de l'année couverte par le budget.
5. Dans les domaines visés par le présent article, l'Organisation agit en accord avec les autorités compétentes des Parties contractantes ou avec leur banque d'émission.
Article 21
Le budget peut être révisé en cours d'exercice, si les circonstances l'exigent, suivant les règles prévues pour son établissement et son approbation.
Article 22
1. Les comptes de l'ensemble des recettes et dépenses du budget sont examinés chaque année par une mission de contrôle composée de deux fonctionnaires spécialisés appartenant aux administrations des Parties contractantes. Ces fonctionnaires, qui doivent être de nationalité différente, sont nommés par la Commission sur proposition du Comité conformément au (b) du paragraphe 2 de l'article 6 de la Convention. Les dépenses relatives à la mission de contrôle sont à la charge de l'Organisation.
2. La vérification, qui a lieu sur pièces et au besoin sur place, a pour objet de constater la régularité des recettes et dépenses et de s'assurer e la bonne gestion financière. La mission de contrôle adresse à la Commission un rapport après la clôture de chaque exercice.
Article 23
1. Les services de l'Agence peuvent, à la demande de la Commission agissant de sa propre initiative ou sur demande du Comité ou du Directeur Général faire l'objet d'inspections administratives et techniques.
2. Ces inspections sont effectuées par des agents appartenant aux administrations des Parties contractantes. Chaque mission d'inspection est composée d'au moins deux personnes de nationalité différente. Toute mission d'inspection doit comprendre, autant que possible, une personne ayant participé à une inspection précédente.
Article 24
Le Comité détermine les langues de travail de l'Agence.
Article 25
L'Agence procède aux publications nécessaires à son fonctionnement.
Article 26
Le Comité soumet à l'approbation de la Commission toutes modifications aux Statuts qui lui paraissent nécessaires, sous réserve des dispositions du paragraphe 3 de la Convention.
ANNEXE 2
Régions d'Information de Vol
(Article 3 de la Convention)
Parties contractantes | Régions d'Information de Vol |
République fédérale d'Allemagne | Région supérieure d'information de vol Hannover Région supérieure d'information de vol Rhein Région d'information de vol Bremen Région d'information de vol Dűsseldorf Région d'information de vol Frankfurt Région d'information de vol Műnchen |
Royaume de Belgique | Région supérieure d'information de vol Bruxelles |
Grand-Duché de Luxembourg | Région d'information de vol Bruxelles |
République française | Région supérieure d'information de vol France Région d'information de vol Paris Région d'information de vol Brest Région d'information de vol Bordeaux Région d'information de vol Marseille |
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. | Région supérieure d'information de vol Scottish Région d'information de vol Scottish Région supérieure d'information de vol London Région d'information de vol London |
Irlande | Région supérieure d'information de vol Shannon Région d'information de vol Shannon |
Royaume des Pays-Bas | Région d'information de vol Amsterdam |
République portugaise | Région supérieure d'information de vol Lisboa Région d'information de vol Lisboa Région d'information de vol Santa Maria |
ANNEXE 3
Dispositions transitoires
relatives au passage du régime de la Convention internationale de
coopération
pour la sécurité de la navigation aérienne «EUROCONTROL»
du 13 décembre 1960
au régime de la Convention amendée par le présent Protocole
Article 1
Définitions
Dans la présente Annexe :
- l'expression « sept Etats » désigne la République fédérale d'Allemagne, le Royaume de Belgique, la République française, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, l'Irlande, le Grand-Duché de Luxembourg et le Royaume des Pays-Bas;
- l'expression « quatre Etats » désigne la République fédérale d'Allemagne, le Royaume de Belgique, le Grand-Duché de Luxembourg et le Royaume des Pays-Bas;
- l'expression « période transitoire » désigne la période qui s'étend de la date d'entrée en vigueur du présent Protocole jusqu'au moment où la Commission aura, à l'unanimité des sept Etats et sur proposition des quatres Etats, convenu d'une solution sur l'avenir du Centre de Maastricht et décidé de sa mise en oeuvre.
Article 2
Centre de contrôle de Maastricht
1. Les dispositions suivantes du présent article sont applicables pendant la période transitoire.
2. (a) Le Centre de contrôle de Maastricht y compris son personnel, demeure sous la responsabilité de l'Organisation qui en conserve la propriété.
(b) Le Centre continue d'assurer les services de la circulation aérienne dans l'espace aérien qui lui a été confié en application de la Convention du 13 décembre 1960. Dans l'exercice de ces fonctions, l'Organisation applique les dispositions des paragraphes 10 à 15 du présent article.
(c) Les dépenses d'exploitation afférentes à ces fonctions sont supportées par les quatre Etats selon une clé de répartition à convenir entre eux.
3. Les sept Etats contribuent aux coûts des investissements du Centre de Maastricht, approuvés avant l'entrée en vigueur du présent Protocole proportionnellement à l'importance respective de leurs produits nationaux bruts définis au paragraphe 3 de l'article 19 de l'Annexe 1.
4. (a) La contribution des sept Etats sur la base visée au paragraphe 3 est limitée au financement des nouveaux investissements de Maastricht qui sont nécessaires pour maintenir le niveau des installations et services approuvés jusqu' à la date d'entrée en vigueur du présent Protocole ou pour préserver le niveau de sécurité.
(b) Par dérogation à l'article 7 de la Convention, les décisions relatives à ces investissements sont prises par le Comité et la Commission à la majorité des suffrages des sept Etats, étant entendu :
- que ces suffrages sont affectés de la pondération prévue au tableau figurant à l'alinéa ci-dessous,
- et que ces suffrages doivent représenter au moins cinq Etats sur sept.
(c) Le tableau de pondération mentionné au (b) ci-dessus est le suivant :
TABLEAU DE PONDERATION
PRODUIT NATIONAL BRUT
évalué au coût des facteurs
et aux prix courants en milliards de francs français
Nombre |
||
Inférieur |
à 10 …… à 10
…………………………………………………………… |
1 |
et ainsi de suite à raison d'une voix de plus par tranche ou partie de tranche supplémentaire de 60 milliards de francs français.
5. Une somme équivalente aux recettes provenant des redevances de route relatives aux montants d'amortissements annuels y compris les charges d'intérêt au titre des dépenses en capital effectuées au Centre de Maastricht est à la charge des quatre Etats selon une clé de répartition à convenir entre eux. Cette somme est reversée aux sept Etats proportionnellement à la moyenne de leurs contributions aux budgets d'investissement des années 1974 à 1980 pour les investissements financés avant le 31 décembre 1980 et à leurs contributions réelles pour les investissements financés après cette date.
6. (a) A partir de la date d'entrée en vigueur du présent Protocole, les installations radar ainsi que les stations émettrices et réceptrices, qui sont partie intégrante du système du Centre de Maastricht et qui sont utilisées pour assurer les services de la circulation aérienne, deviennent propriété des Etats où elles sont implantées.
(b) Ces Etats les achètent à leur valeur non amortie à cette date. Le produit de la vente est réparti entre les sept Etats proportionnellement à la moyenne de leurs contributions aux budgets d'investissement des années 1974 à 1980 pour les investissements financés avant le 31 décembre 1980 et à leurs contributions réelles pour les investissements financés après cette date.
7. Continuent d'être mis à la disposition des autorités militaires de la République fédérale d'Allemagne, les installations, équipements et services techniques dont elles bénéficient en vertu de l'Accord relatif à la co-implantation des unités de l'Armée de l'Air allemande au Centre de Maastricht, conclu le 3 novembre 1977 entre le Gouvernement de la République fédérale et EUROCONTROL.
8. Les dépenses inscrites au budget de l'Organisation qui sont relatives aux coûts d'investissement du Centre de Maastricht et sont à la charge des sept Etats figurent dans une annexe budgétaire spéciale.
9. Les dépenses inscrites au budget annuel de l'Organisation qui sont relatives aux coûts de fonctionnement et de maintenance du Centre de Maastricht et sont à la charge des quatre Etats figurent dans une annexe budgétaire spéciale.
10. Les Parties contractantes prennent dans le cadre de leur compétence et notamment en ce qui concerne l'attribution des fréquences radio-électriques, les mesures nécessaires pour que l'Organisation puisse effectuer toutes opérations répondant à son objet.
11. (a) Pour l'exercice de sa mission, l'Agence applique au contrôle de la circulation aérienne les règlements en vigueur sur les territoires des Parties contractantes et dans les espaces aériens pour lesquels les services de la circulation aérienne leur sont confiés en vertu des accords internationaux auxquels elles sont parties.
(b) En cas de difficulté dans l'application des dispositions figurant au (a) ci-dessus, l'Agence saisit la Commission qui recommande aux Parties contractantes toutes mesures utiles.
12. Pour l'exercice de sa mission et dans la limite des droits conférés aux services de la circulation aérienne, l'Agence donne aux commandants d'aéronefs toutes instructions nécessaires. Ils sont tenus de s'y conformer, hormis les cas de force majeure envisagés dans les règlements mentionnés au paragraphe 11 ci-dessus.
13. Les infractions à réglementation de la navigation aérienne commises dans l'espace où les services de la circulation aérienne ont été confiés à l'Agence sont constatées dans des procès-verbaux par des agents commissionnés par elle à cet effet, sans préjudice du droit reconnu par les législations nationales aux agents des Parties contractantes de constater les infractions de même nature. Les procès-verbaux visés ci-dessus ont devant les tribunaux nationaux la même valeur que ceux dressés par les agents nationaux qualifiés pour constater les infractions de même nature.
14. Les accords internationaux et les réglamentations nationales relatives à l'accès, au survol et à la sécurité du territoire des Parties contractantes sont obligatoires pour l'Agence, qui prend toutes mesures nécessaires à leur application.
15. Pour permettre aux Parties contractantes de contrôler l'application des règlements nationaux et accords internationaux, l'Agence est tenue de donner aux Parties contractantes qui en formulent la demande toutes les informations relatives aux aéronefs dont elle a connaissance dans l'exercice de ses fonctions.
Article 3
Centre de contrôle de Karlsruhe
A la date d'entrée en vigueur du présent Protocole, la République fédérale d'Allemagne devient propriétaire du Centre de contrôle de Karlsruhe, qu'elle achète à sa valeur non amortie à cette date. Le produit de la vente est réparti entre les sept Etats proportionnellement à la moyenne de leurs contributions aux budgets d'investissement des années 1974 à 1980 pour les investissements financés avant le 31 décembre 1980 et à leurs contributions réelles pour les investissements financés après cette date.
Article 4
Installations implantées en Irlande
A partir de la date d'entrée en vigueur du présent Protocole, l'Irlande devient propriétaire du Centre de contrôle de Shannon, de l'installation de radar secondaire, et des stations radiotéléphoniques du Mont Gabriel, ainsi que de l'installation de radar secondaire de Woodcock Hill. Pendant les quatre années suivantes les recettes perçues au titre des redevances de route, correspondant au coût pris en considération pour l'amortissement de ces installations sont réparties entre les sept Etats, proportionnellement à la moyenne de leurs contributions aux budgets d'investissements des années 1974 à 1980 pour les investissements financés avant le 31 décembre 1980 et à leurs contributions nationales réelles pour les investissements financés après cette date.
Article 5
Paiements résiduels
1. Tout droit à remboursement en vertu des dispositions actuelles au titre de l'amortissement des investissements indirects approuvés s'éteint à la date d'entrée en vigueur du présent Protocole.
2. Les paiements dûs en vertu de décisions de l'Organisation antérieures à l'entrée en vigueur du présent Protocole continuent à être effectués après cette entrée en vigueur selon les règles fixées par ces décisions et figurent dans des annexes budgétaires spéciales.
Article 6
Dispositions budgétaires transitoires
1. Dans les trois mois suivant l'entrée en vigueur du présent Protocole, il sera établi un budget approuvé par la Commission.
2. Ce budget prend effet rétroactivement à la date d'entrée en vigueur du présent Protocole et se termine le 31 décembre de l'année en cours.
3. Pendant la période d'établissement du budget, mentionné au premier paragraphe du présent article, la Commission peut inviter les Parties contractantes à faire des avances appropriées au fonds de roulement.
4. Les avances faites au titre du fonds de roulement sont prises en compte au titre des contributions déterminées conformément à l'article 19 de l'Annexe 1 du présent Protocole.
ANNEXE 4
DISPOSITIF COORDONNE REGROUPANT LES TEXTES MAINTENUS EN VIGUEUR DE L'ACTUELLE CONVENTION ET LES AMENDEMENTS INTRODUITS PAR LE PROTOCOLE
Article 1
1. Les Parties contractantes conviennent de renforcer leur coopération dans le domaine de la navigation aérienne et de développer leurs activités communes en ce domaine, en tenant dûment compte des nécessités de la défense, tout en assurant à tous les usagers de l'espace aérien le maximum de liberté compatible avec le niveau de sécurité requis. Elles conviennent en conséquence:
(a) de fixer des objectifs communs à long terme en matière de navigation aérienne et, dans ce cadre, d'établir un plan commun à moyen terme portant sur les services et installations de la circulation aérienne;
(b) d'élaborer des plans communs relatifs au perfectionnement des personnels, aux procédures et aux programmes de recherche et de développement concernant les installations et services visant à assurer la sécurité, l'efficacité et l'écoulement rapide de la circulation aérienne;
(c) de se concerter sur toute autre mesure nécessaire pour assurer l'écoulement sûr et ordonné du trafic aérien;
(d) de constituer un fonds commun d'expérience relatif aux aspects opérationnel, technique et financier de la navigation aérienne;
(e) de coordonner leurs activités en ce qui concerne la gestion des courants de trafic aérien en mettant sur pied un système international de gestion des courants de trafic en vue d'assurer l'utilisation la plus efficace de l'espace aérien.
2. Elles instituent à cet effet une « Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (EUROCONTROL) », ci-après dénommée « l'Organisation », qui agira en coopération avec les autorités nationales civiles et militaires. Celle-ci comporte deux organes :
- une « Commission permanente pour la sécurité de la navigation aérienne », ci-après dénommée « la Commission », qui constitue l'organe responsable de la politique générale de l'Organisation.
- une « Agence pour la sécurité de la navigation aérienne », ci-après dénommée « l'Agence », dont les Statuts figurent à l'annexe 1 à la présente Convention. L'Agence constitue l'organe chargé de l'exécution des tâches qui sont fixées par la présente Convention, ou qui, en application de celles-ci, lui sont confiées par la Commission.
3. Le siège de l'Organisation est fixé à Bruxelles.
Article 2
1. L'Organisation est chargée des tâches suivantes:
(a) analyser les besoins futurs du trafic aérien ainsi que les nouvelles techniques requises pour répondre à ces besoins;
(b) élaborer et adopter des objectifs communs à long terme en matière de navigation aérienne;
(c) coordonner les plans nationaux à moyen terme pour aboutir à l'établissement d'un plan commun à moyen terme portant sur les services et installations de la circulation aérienne dans le cadre des objectifs à long terme mentionnés au (b) ci-dessus:
(d) promouvoir des politiques communes en matière de systèmes de navigation aérienne au sol et de bord, ainsi que de formation du personnel des services de la navigation aérienne;
(e) étudier et promouvoir les mesures propres à accroître la rentabilité et l'efficacité dans le domaine de la navigation aérienne;
(f) promouvoir et exécuter des études, des essais et des expérimentations touchant la navigation aérienne; rassembler et diffuser le résultat des études, des essais et des expérimentations effectués par les Parties contractantes dans le domaine de la navigation aérienne;
(g) coordonner les programmes de recherche et de développement des Parties contractantes relatifs aux nouvelles techniques dans le domaine de la navigation aérienne;
(h) examiner les questions relevant du domaine de la navigation aérienne mises à l'étude par l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale ou par d'autres organisations internationales traitant de l'aviation civile;
(i) étudier les amendements aux plans régionaux de navigation aérienne à présenter à l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale;
(j) exécuter toute autre tâche qui pourrait lui être confiée en application du (c) du paragraphe 1 de l'article 1;
(k) assister les Parties contractantes et les Etats tiers intéressés dans la création et la mise en oeuvre d'un système international de gestion des courants de trafic aérien;
(l) établir et percevoir les redevances imposées aux usagers des services de la navigation aérienne conformément à l'Accord multilatéral relatif aux redevances de route et pour le compte des Parties contractantes et des Etats tiers parties à cet Accord.
Des accords particuliers peuvent être conclus entre l'Organisation et des Etats non membres intéressés à participer à l'exécution de ces tâches.
2. L'Organisation peut être chargée, à la demande d'une ou de plusieurs Parties contractantes, des tâches suivantes:
(a) assister lesdites Parties, dans l'exécution de tâches spécifiques de navigation aérienne, telles que la conception et la réalisation d'installations et services de circulation aérienne;
(b) fournir et exploiter, en totalité ou en partie, les installations et les services de circulation aérienne, pour le compte desdites Parties;
(c) assister lesdites Parties en ce qui concerne le calcul et la perception des redevances imposées par celles-ci aux usagers des services de la navigation aérienne et qui ne relèvent pas de l'Accord multilatéral relatif aux redevances de route.
L'exécution de telles tâches est réglée dans chaque cas par des accords particuliers conclus entre l'Organisation et les Parties intéressées.
3. L'Organisation peut en outre, à la demande d'un ou de plusieurs Etats non membres, être chargée des tâches suivantes:
(a) assister lesdites Etats en ce qui concerne la gestion des courants de trafic aérien, la planification et la fourniture des services et équipements de navigation aérienne;
(b) assister lesdits Etats en ce qui concerne le calcul et la perception des redevances imposées par ces Etats aux usagers des services de la navigation aérienne et qui ne relèvent pas de l'Accord multilateral relatif aux redevances en route.
L'exécution de telles tâches est reglée dans chaque cas par des accords particuliers conclus entre l'Organisation et les Etats intéressés.
Article 3
1. La présente Convention s'applique aux services de la navigation aérienne de route et aux services connexes d'approche et d'aérodrome afférents à la circulation aérienne dans les Régions d'Information de Vol énumérées à l'Annexe 2.
2. Toute modification qu'une Partie contractante souhaite apporter à la liste de ses Régions d'Information de Vol figurant a l'Annexe 2 est subordonnée à l'accord unanime de la Commission lorsqu'elle aurait pour effet de modifier les limites de l'espace aérien couvert par la Convention; toute modification qui n'a pas un tel effet sera notifiée à l'Organisation par la Partie contractante intéressée.
3. Au sens de la présente Convention, l'expression « circulation aérienne » vise celle des aéronefs civils, ainsi que des aéronefs militaires, de douane et de police qui se conforment aux procédures de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale.
Article 4
L'Organisation a la personnalité juridique. Sur le territoire des Parties contractantes, elle possède la capacité juridique la plus large reconnue aux personnes morales par les législations nationales; elle peut notamment acquérir ou aliéner des biens mobiliers ou immobiliers et ester en justice. Sauf dispositions contraires de la présente Convention ou des Status ci-annexés, elle est représentée par l'Agence, qui agit au nom de l'Organisation. L'Agence gère le patrimoine de l'Organisation.
Article 5
1. La Commission est composée de représentants des Parties contractantes. Chaque Partie contractante peut se faire représenter par plusieurs délégués afin de permettre notamment la représentation des intérêts de l'aviation civile et de la défense nationale, mais ne dispose que d'un seul droit de vote.
2. Pour l'application du (l) du paragraphe 1 de l'article 2, la Commission est élargie aux représentants des Etats non membres de l'Organisation qui sont parties à l'Accord multilatéral relatif aux redevances de route. La Commission ainsi élargie prend ses décisions dans les conditions fixées par cet Accord.
3. Si des dispositions à cet effet sont prévues dans d'autres accords conclus par l'Organisation avec des Etats tiers conformément au paragraphe 1 de l'article 2, notamment pour la gestion des courants de trafic, la Commission sera élargie et prendra ses décisions dans les conditions prévues par ces accords.
Article 6
1. Pour l'accomplissement des tâches dévolues à l'Organisation par le paragraphe 1 de l'article 2, la Commission prend les mesures suivantes:
(a) à l'égard des Parties contractantes:
elle prend une décision:
- dans les cas mentionnés aux (b) et (c) du paragraphe 1 de l'article 2;
- dans les cas mentionnés aux (a) et (d) à (k) du paragraphe 1 de l'article 2 lorsqu'elle estime nécessaire que les Parties contractantes s'engagent dans une action commune; elle peut aussi, dans ces cas, formuler une recommandation aux Parties contractantes;
(b) à l'égard de l'Agence:
- elle approuve le programme de travail annuel et les programmes d'investissement et de travail portant sur plusieurs années que lui présente l'Agence pour l'accomplissement des tâches mentionnées au paragraphe 1 de l'article 2, ainsi que le budget et le rapport d'activité; elle adresse à l'Agence des directives, lorsqu'elle l'estime nécessaire pour l'accomplissement des tâches qui lui sont confiées;
- elle prend toutes mesures nécessaires dans l'exercice du pouvoir de tutelle dont elle dispose en vertu de la présente Convention et des Status de l'Agence;
- elle donne décharge à l'Agence de sa gestion relative au budget.
2. La Commission, en outre:
(a) approuve le statut administratif du personnel et le règlement financier ainsi que les mesures à prendre en application du paragraphe 2 de l'article 7, et du paragraphe 3 de l'article 19 des Statuts de l'Agence;
(b) nomme, pour une durée de cinq ans, les membres de la mission de contrôle en application du paragraphe 1 de l'article 22 des Statuts de l'Agence.
3. La Commission autorise l'ouverture par l'Agence de négociations sur les accords particuliers visés à l'article 2 et approuve les accords négociés.
4. Les recours devant le tribunal arbitral prévu à l'article 31 sont introduits au nom de l'Organisation par la Commission.
Article 7
1. Les décisions sont prises par la Commission statuant à l'unanimité des Parties contractantes et sont obligatoires pour ces dernières. Toutefois, si une Partie contractante notifie à la Commission que des raisons impératives d'intérêt national l'empêchent de donner suite à une décision prise à l'unanimité dans les domaines mentionnés aux (b) et (c) du paragraphe 1 de l'article 2, elle peut déroger à ladite décision sous réserve de lui exposer les motifs de cette dérogation. Dans un délai de six mois à compter de cette notification, la Commission soit révise sa décision antérieure, soit décide si certaines conditions ou limites doivent s'appliquer à la dérogation. Dans l'un et l'autre cas, la décision à prendre par la Commission exige l'unanimité des Parties contractantes.
2. La Commission statue sur les mesures prévues au (a) du paragraphe 2 de l'article 6, au paragraphe 3 de l'article 6 et au paragraphe 3 de l'article 11 à l'unanimité des suffrages exprimés.
3. Sauf dispositions contraires, les directives et les mesures prises dans les cas prévus au (b) du paragraphe 1 et au paragraphe 4 de l'article 6 sont adoptées par la Commission à la majorité des suffrages exprimés étant entendu que:
- ces suffrages sont affectés de la pondération prévu à l'article 8 ci-après,
- ces suffrages doivent représenter la majorité des Parties contractantes votant.
4. Les mesures prévues au (b) du paragraphe 2 de l'article 6 sont prises par la Commission dans les conditions prévues au paragraphe 3 ci-dessus, sous réserve que la majorité calculée conformément à ce paragraphe atteigne 70% des suffrages pondérés exprimés.
5. Les recommandations sont formulées par la Commission à la majorité des Parties contractantes.
Article 8
1. La pondération prévue à l'article 7 est déterminée selon le tableau suivant:
Pourcentage de la contribution
annuelle d'une Partie contractante
par rapport aux contributions annuelles
de l'ensemble des Parties contractantes
Nombre de voix |
|
Inférieur à 1% ............................................................................................. | 1 |
De 1 à moins de 2 % ...................................................................... | 2 |
De 2 à moins de 3 % ...................................................................... | 3 |
De 3 à moins de 4 1/2 % .................................................................... | 4 |
De 4 1/2 à moins de 6 % ...................................................................... | 5 |
De 6 à moins de 7 1/2 % .................................................................... | 6 |
De 7 1/2 à moins de 9 % .................................................................... | 7 |
De 9 à moins de 11 % .................................................................... | 8 |
De 11 à moins de 13 % ............................................................ | 9 |
De 13 à moins de 15 % ....................................................................... | 10 |
De 15 à moins de 18 % ............................................................. | 11 |
De 18 à moins de 21 % ............................................................. | 12 |
De 21 à moins de 24 % ...................................................................... | 13 |
De 24 à moins de 27 % .............................................................. | 14 |
De 27 à moins de 30 % .............................................................. | 15 |
30% .............................................................................................................. | 16 |
2. La fixation initiale du nombre des voix est faite, à compter de l'entrée en vigueur du Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1981, par référance au tableau ci-dessus et conformément à la règle de détermination des contributions annuelles des Parties contractantes au budget de l'Organisation qui figure à l'article 19 des Statuts de l'Agence.
3. En cas d'adhésion d'un Etat, il est procédé de la même manière à une nouvelle fixation du nombre de voix des Parties contractantes.
4. Il est procédé chaque année à une nouvelle fixation du nombre des voix, dans les conditons prévues ci-dessus.
Article 9
1. La Commission établit son règlement intérieur qui doit être adopté à l'unanimité.
2. Ce règlement doit prévoir notamment les règles relatives à la Présidence, à la création de groupes de travail et aux langues de travail de la Commission.
Article 10
L'Agence met à la disposition de la Commission le personnel et les moyens matériels nécessaires à son fonctionnement.
Article 11
1. La Commission assure avec les Etats et les organisations internationales intéressés les relations utiles à la réalisation de l'objet de l'Organisation.
2. La Commission est notamment, sans préjudice des dispositions du paragarphe 3 de l'article 6 est de l'article 13 seule compétente pour conclure au nom de l'Organisation, avec les organisations internationales, les Parties contractantes ou les Etats tiers, les accords nécessaires à l'exécution des tâches de l'Organisation prévues à l'article 2.
3. La Commission peut, sur proposition de l'Agence, déléguer à cette dernière la décision d'ouvrir des négociations et de conclure les accords nécessaires à l'exécution des tâches prévus à l'article 2.
Article 12
Les accords entre l'Organisation et une ou plusieurs Parties contractantes ou un ou plusieurs Etats non membres ou une organisation internationale, relatifs aux tâches prévues à l'article 2 doivent fixer les tâches, droits et obligations respectifs des Parties aux accords ainsi que les conditions de financement et determiner les mesures à prendre. Ils peuvent être négociés par l'Agence dans les conditions prévues au paragraphe 3 de l'article 6 et au paragraphe 3 de l'article 11.
Article 13
Dans le cadre des directives données par la Commission, l'Agence peut établir avec les services techniques intéressés, publics ou privés, relevant des Parties contractantes, d'Etats non contractants ou d'organismes internationaux, les relations indispensables à la coordination de la circulation aérienne et au fonctionnement de ses propres services. Elle peut conclure à cet effet, au nom de l'Organisation, sous réserve d'en informer la Commission des contrats de caractère purement administratif, technique ou commercial dans la mesure où ils sont nécessaires à son fonctionnement.
Article 14
1. Le caractère d'utilité publique est reconnu, le cas échéant, conformément aux législations nationales, avec les effets qui découlent des dispositions de celles-ci relatives à l'expropriation pour cause d'utilité publique, aux acquisitions immobilières nécessaires à l'implantation des installations de l'Organisation, sous réserve de l'accord des Gouvernements intéressés. La procédure d'expropriation pour cause d'utilité publique pourra être diligentée par les autorités compétentes de l'Etat en cause, conformément à sa législation nationale, en vue de réaliser ces acquisitions à défaut d'accord amiable.
2. Sur le territoire des Parties contractantes où la procédure visée au paragraphe précédent n'existe pas, l'Organisation peut bénéficier des procédures d'acquisition forcée utilisables au profit de l'aviation civile et des télécommunications.
3. Les Parties contractantes reconnaissent à l'Organisation, pour les ouvrages et services établis pour son compte sur leurs territoires respectifs, le bénéfice de l'application des réglementations nationales relatives aux limitations du droit de propriété immobilière qui existeraient dans l'intérêt public au profit des services nationaux pour le même objet et notamment de celles qui concernent les servitudes d'utilité publique.
4. L'Organisation supportera les frais découlant de l'application des dispositions du présent article, y compris le montant des indemnités dues conformément à la législation de l'Etat sur le territoire duquel les biens sont situés.
Article 15
Dans le cas où l'Organisation exercerait les tâches prévues au (b) du paragraphe 2 de l'article 2, l'Agence applique les règlements en vigueur sur les territoires des Parties contractantes et dans les espaces aériens pour lesquels la fourniture des services de la circulation aérienne leur est confiée en vertu des accords internationaux auxquels elles sont parties.
Article 16
Dans le cas où l'Organisation exercerait les tâches prévues au (b) du paragraphe 2 de l'article 2 et dans la limite des droits conférés aux services de la circulation aérienne, l'Agence donne aux commandants d'aéronefs toutes instructions nécessaires. Ils sont tenus de s'y conformer, hormis les cas de force majeure envisagés dans les règlements mentionnés à l'article précédent.
Article 17
Dans le cas où l'Organisation exercerait les tâches prévues au (b) du paragraphe 2 de l'article 2, les infractions à la réglementation de la navigation aérienne commises dans l'espace où la fourniture des services de la circulation aérienne est confiée à l'Agence sont constatées dans les procès-verbaux par des agents spécialement commissionnés par elle à cet effet, sans préjudice du droit reconnu par les législations nationales aux agents des Parties contractantes de constater les infractions de même nature. Les procès-verbaux visés ci-dessus ont devant les tribunaux nationaux la même valeur que ceux dressés par les agents nationaux qualifiés pour constater les infractions de même nature.
Article 18
1. La circulation des publications et des autres supports d'information expédiés par l'Organisation ou destinés à celle-ci, et correspondant à ses activités officielles n'est soumise à aucune restriction.
2. Pour ses communications officielles et le transfert de tous ses documents, l'Organisation bénéficie d'un traitement aussi favorable que celui accordé par chaque Partie contractante aux organisations internationales similaires.
Article 19
1. L'Organisation est exonérée, dans l'Etat du siège et sur le territoire des Parties contractantes, de tous droits et taxes à l'occasion de sa constitution, de sa dissolution et de sa liquidation.
2. Elle est exonérée des droits et taxes auxquels donneraient lieu les acquisitions de biens immobiliers nécessaires à l'accomplissement de sa mission.
3. Elle est exonérée de tous impôts directs susceptibles de s'appliquer à elle-même, à ses biens, avoirs et revenus.
4. Elle est exonérée des perceptions fiscales indirectes que pourraient entraîner les émissions d'emprunts et dont elle serait personnellement débitrice.
5. Elle est exonérée de tout impôt de caractère exceptionnel ou discriminatoire.
6. Les exonérations prévues au présent article ne s'étendent pas aux impôts et taxes perçus en rémunération de services d'utilité générale.
Article 20
1. L'Organisation est exonérée de tous droits de douane et taxes d'effet équivalent, autres que des redevances ou impositions représentatives de services rendus, et exemptée de toute prohibition et restriction d'importation ou d'exportation en ce qui concerne les matériaux, matériels, fournitures et autres objets importés pour l'usage officiel de l'Organisation et destinés aux immeubles et installations de l'Organisation ou à son fonctionnement.
2. Les marchandises ainsi importées ne peuvent être ni vendues, ni prêtées ou cédées, soit à titre gratuit soit à titre onéreux, sur le territoire de la Partie dans laquelle elles auront été introduites, à moins que ce ne soit dans des conditions fixées par le Gouvernement de la Partie contractante intéressée.
3. Toutes mesures de contrôle jugées utiles pourront être prises pour s'assurer que les matériaux, matériels, fournitures et autres objets indiqués au premier paragraphe et importés à destination de l'Organisation ont bien été livrés à ladite Organisation et affectés aux immeubles et installations officiels ou à son fonctionnement.
4. L'Organisation est en outre exonérée de tous droits de douane et exemptée de toute prohibition ou restriction d'importation ou d'exportation en ce qui concerne les publications visées à l'article 25 des Statuts ci-annexés.
Article 21
1. L'Organisation peut détenir toutes devises et avoir des comptes en toutes monnaies dans la mesure nécessaire à l'exécution des opérations répondant à son objet.
2. Les Parties contractantes s'engagent à lui accorder les autorisations nécessaires pour effectuer, suivant les modalités prévues dans les règlements nationaux et accords internationaux applicables, tous les mouvements de fonds auxquels donneront lieu la constitution et l'activité de l'Organisation y compris l'émmission et le service des emprunts lorsque l'émission de ces derniers aura été autorisée par le Gouvernement de la Partie contractante intéressée.
Article 22
1. L'Agence peut faire appel au concours de personnes qualifiées ressortissantes des Parties contractantes.
2. Les membres du personnel de l'Organisation ainsi que les membres de leur famille vivant à leur foyer bénéficient des exceptions aux dispositions limitant l'immigration et réglant l'enregistrement des étrangers généralement reconnues aux membres du personnel des organsiations internationales similaires.
3. (a) Les Parties contractantes accordent, en période de crise internationale, aux membres du personnel de l'Organisation et aux membres de leur famille vivant à leur foyer, les mêmes facilités de rapatriement que celles reconnues au personnel des autres organisations internationales.
(b) Les obligations du personnel de l'Organisation vis-à-vis de celle-ci ne sont pas affectées par la disposition du (a) ci-dessus.
4. Il ne peut être fait exception aux dispositions des paragraphes 1 et 2 du présent article que pour des motifs tirés de l'ordre, de la sécurité ou de la santé publics.
5. Les membres du personnel de l'Organisation:
(a) bénéficient de la franchise des droits et taxes de douane autres que les redevances ou impositions représentatives de services rendus, pour l'importation des effets personnels, meubles et autres objets de ménage usagés qu'ils apportent de l'étranger lors de leur premier établissement et pour la réexportation de ces mêmes effets, meubles et objets, lors de la cessation de leurs fonctions;
(b) peuvent, à l'occasion de leur prise de fonction sur le territoire de l'une des Parties contractantes, importer temporairement en franchise leur voiture automobile personnelle et ensuite, au plus tard à la fin de leur temps de service, réexporter ce véhicule en franchise, sous réserve, dans l'une et l'autre hypotheèse, des conditions jugées nécessaires dans tous les cas particuliers, par le Gouvernement de la Partie contractante intéressée.
(c) jouissent de l'inviolabilité pour tous leurs papiers et documents officiels.
6. Il n'est pas fait obligation aux Parties contractantes d'accorder à leurs propres ressortissants les facilités prévues aux (a) et (b) du paragraphe 5 ci-dessus.
7. Le Directeur Général de l'Agence, outre les privilèges, exemptions et facilités prévus pour le personnel de l'Organisation, jouit de l'immunité de juridiction pour ses actes, y compris ses paroles et écrits, accomplis dans le cadre de son activité officielle; cette immunité n'est pas applicable en cas d'infraction à la réglementation de la circulation routière ou en cas de dommage causé par un véhicule lui appartenant ou conduit par lui.
8. Les Gouvernements intéressés prennent toutes mesures utiles pour assurer la liberté de transfert des salaires nets.
Article 23
Les représentants des Parties contractantes, dans l'exercice de leurs fonctions ainsi qu'au cours de leurs voyages à destination ou en provenance du lieu de réunion, jouissent de l'inviolabilité pour tous leurs papiers et documents officiels.
Article 24
En raison de son régime propre de prévoyance sociale, l'Organisation, le Directeur Général et les membres du personnel de l'Organisation sont exemptés de toutes contributions obligatoires à des organismes nationaux de prévoyance sociale, sans préjudice des arrangements existant entre l'Organisation et une Partie contractante lors de l'entrée en vigueur du Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1981.
Article 25
1. La responsabilité contractuelle de l'Organisation est réglée par la loi applicable au contrat en cause.
2. En ce qui concerne la responsabilité non contractuelle, l'Organisation doit réparer les dommages causés par la faute de ses organes ou de ses agents dans l'exercice de leurs fonctions dans la mesure où ces dommages leur sont imputables. La disposition qui précède n'est pas exclusive du droit à d'autres réparations fondé sur la législation nationale des Parties contractantes.
Article 26
1. (a) Les installations de l'Organisation sont inviolables. Les biens et avoirs de l'Organisation sont exemptés de toute réquisition, expropriation et confiscation.
(b) Les archives de l'Organisation et tous les papiers et documents officiels lui appartenant sont inviolables en quelque endroit qu'ils se trouvent.
2. Les biens et avoirs de l'Organisation ne peuvent être saisis ni faire l'objet de mesures d'exécution forcée, si ce n'est par décision de justice. Toutefois, les installations de l'Organisation ne peuvent être saisies ni faire l'objet de mesures d'exécution forcée.
3. Toutefois, pour effectuer les enquêtes judiciaires et assurer l'exécution des décisions de justice dans leur territoire respectif, les autorités compétentes de l'Etat du Siège et des autres pays où sont situées ces installations et archives ont accès, après avoir avisé le Directeur Général de l'Agence, aux installations et archives de l'Organisation.
Article 27
1. L'Organisation collabore en tout temps avec les Autorités compétentes des Parties contractantes en vue de faciliter la bonne administration de la justice, d'assurer l'observation des règlements de police, et d'éviter tout abus auquel pourraient donner lieu les privilèges, immunités, exemptions ou facilités énumérés dans la présente Convention.
2. L'Organisation facilite dans la mesure du possible la réalisation des travaux d'intérêt public à exécuter sur le territoire des Parties contractantes à l'intérieur ou dans le voisinage des immeubles qui lui sont affectés.
Article 28
Dans le cas où l'Organisation exercerait les tâches prévues au (b) du paragraphe 2 de l'article 2, les accords internationaux et les réglementations nationales relatifs à l'accès, au survol et à la sécurité du territoire des Parties contractantes sont obligatoires pour l'Agence qui prend toutes mesures nécessaires à leur application.
Article 29
Dans le cas où l'Organisation exercerait les tâches prévues au (b) du paragraphe 2 de l'article 2, l'Agence est tenue de donner aux Parties contractantes qui en formulent la demande toutes les informations relatives aux aéronefs dont elle a connaissance dans l'exercice de ses fonctions, afin de permettre auxdites Parties contractantes de contrôler l'application des accords internationaux et des règlements nationaux.
Article 30
Les Parties contractantes reconnaissent la nécessité pour l'Agence de réaliser son équilibre financier, et s'engagent à mettre à sa disposition, compte tenu de ses recettes propres, les moyens financiers appropriés dans les limites et conditions définies par les Statuts ci-annexés.
Article 31
1. Tout différend qui pourra naître soit entre les Parties contractantes, soit entre les Parties contractantes et l'Organisation représentée par la Commission, relatif à l'interprétation ou l'application de la présente Convention ou de ses Annexes et qui n'aura pu être réglé par voie de négociations directes ou par tout autre mode de règlement sera soumis à arbitrage à la requête de l'une quelconque des parties.
2. A cet effet chacune des parties désignera dans chaque cas un arbitre, et les arbitres se mettront d'accord sur la désignation d'un tiers arbitre. Dans le cas où une partie n'aurait pas désigné son arbitre dans les deux mois de la date de réception de la requête de l'autre partie, ou dans le cas où les arbitres n'auraient pu, dans les deux mois, se mettre d'accord sur la désignation du tiers arbitre, toute partie pourra demander au Président de la Cour Internationale de Justice de procéder à ces désignations.
3. Le tribunal arbitral déterminera sa propre procédure.
4. Chaque partie prendra à sa charge les frais concernant son arbitre et sa représentation dans la procédure devant le tribunal; les frais afférents au tiers arbitre ainsi que les autres frais seront supportés par les parties pour une part égale. Le tribunal arbitral peut toutefois fixer une répartition différente des frais s'il le juge approprié.
5. Les décisions du tribunal arbitral seront obligatoires pour les parties au différend.
Article 32
1. Les Statuts de l'Agence, ainsi que toutes modifications qui leur seraient apportées dans les conditions prévues à la présente Convention et aux Statuts y annexés, sont valables et ont effet sur le territoire des Parties contractantes.
2. Toute modification aux dispositions des Statuts est subordonnée à l'approbation de la Commission, statuant à l'unanimité de ses membres.
3. Toutefois les dispositions prévues aux articles 1, 11, 19 et 20 des Statuts ci-annexés ne sont pas susceptibles de modification par la Commission.
Article 33
En cas de crise ou de guerre, les dispositions de la présente Convention ne peuvent porter atteinte à la liberté d'action des Parties contractantes concernées.
Article 34
Les Parties contractantes s'engagent à faire bénéficier l'Agence des dispositions légales en vigueur destinées à assurer la continuité des services publics.
Article 35
1. La présente Convention, telle qu'amendée par le Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1981, est prorogée d'une durée de vingt ans, à compter de l'entrée en vigueur du Protocole précité.
2. Cette durée sera automatiquement prolongée par périodes de cinq années à moins qu'une Partie contractante n'ait manifesté par une notification écrite au Gouvernement du Royaume de Belgique, au moins deux ans avant l'expiration de la période en cours, son intention de mettre fin à la Convention. Le Gouvernement du Royaume de Belgique avisera les Gouvernements des autres Etats parties à la Convention de ladite notification.
3. Si, en application de ce qui précède, l'Organisation est dissoute, elle est réputée exister pour les besoins de sa liquidation.
Article 36
1. L'adhésion à la présente Convention, telle qu'amendée par le Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1981, de tout Etat non signataire du Protocole précité, est subordonnée:
(a) à l'accord de la Commission statuant à l'unanimité;
(b) au dépôt concomitant par cet Etat de son instrument d'adhésion à l'Accord multilatéral relatif aux redevances de route ouvert à la signature à Bruxelles en 1981.
2. La décision d'accepter l'adhésion est notifiée à l'Etat non signataire par le Président de la Commission.
3. L'instrument d'adhésion est déposé auprès du Gouvernement du Royaume de Belgique qui en avisera les Gouvernements des autres Etats signataires et adhérents.
4. L'adhésion prendra effet le premier jour du deuxième mois suivant le dépôt de l'instrument d'adhésion.
Le présent dispositif de la Convention est établi en langues allemande, anglaise, française, néerlandaise et portugaise. En vertu de la clause finale de la Convention internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne « EUROCONTROL » du 13 décembre 1960, ainsi que de la clause finale du Protocole du 12 février 1981 amendant ladite Convention, le texte en langue française fera foi en cas de divergence entre les textes.
LA REPUBLIQUE FEDERALE D'ALLEMAGNE,
LA REPUBLIQUE D'AUTRICHE,
LE ROYAUME DE BELGIQUE,
L'ESPAGNE,
LA REPUBLIQUE FRANÇAISE,
LE ROYAUME-UNI DE GRANDE-BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD,
L'IRLANDE,
LE GRAND DUCHE DE LUXEMBOURG,
LE ROYAUME DES PAYS-BAS,
LA REPUBLIQUE PORTUGAISE,
LA CONFEDERATION SUISSE,
Ci-après dénommés « Les Etats contractants »,
L'ORGANISATION EUROPEENNE POUR LA SECURITE DE LA NAVIGATION AERIENNE, ci-après dénommée « EUROCONTROL »,
Considérant que les accords conclus par des Etats européens avec EUROCONTROL en vue de la perception de redevances de route, doivent être remplacés du fait de la modification de la Convention internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne « EUROCONTROL » du 13 décembre 1960;
Reconnaissant que la coopération sur le plan de l'établissement et de la perception des redevances de route s'est avérée efficace dans le passé;
Désireux de poursuivre et de renforcer la coopération qui a été instaurée;
Décidés à mettre en œuvre, compte tenu des orientations recommandées par l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale, un système européen uniforme de redevances de route accessible au plus grand nombre possible d'Etats européens;
Convaincus que cette uniformisation permettra également de faciliter la consultation des usagers;
Considérant qu'il est souhaitable que les Etats participant au système de redevances de route EUROCONTROL renforcent les pouvoirs de l'Organisation en matière de recouvrement des redevances;
Reconnaissant qu'un tel système exige de nouvelles bases juridiques;
Sont convenus des dispositions qui suivent:
Article 1
1. Les Etats contractants conviennent d'adopter une politique commune pour ce qui est des redevances à percevoir au titre des installations et services de navigation aérienne de route ci-après dénommées « redevances de route », dans l'espace aérien des Régions d'Information de Vol relevant de leur compétence.
2. Ils conviennent en conséquence de créer un système commun d'établissement et de perception de redevances de route et d'utiliser à cette fin les services d'EUROCONTROL.
3. A cet effet la Commission permanente et le Comité de gestion d'EUROCONTROL sont élargis aux représen tants des Etats contractants qui ne sont pas membres d'EUROCONTROL et sont ci-après dénommés « la Commission élargie » et « le Comité élargi ».
4. Les Régions d'Information de Vol mentionnées au paragraphe 1 ci-dessus sont énumérées à l'Annexe 1 au présent Accord. Toute modification qu'un Etat contractant souhaite apporter à la liste de ses Régions d'Information de Vol est subordonnée à l'accord unanime de la Commission élargie, lorsqu'elle aurait pour effet de modifier les limites de l'espace aérien couvert par le présent Accord. Toute modification qui n'a pas un tel effet sera notifiée à EUROCONTROL par l'Etat contractant intéressé.
Article 2
Chaque Etat contractant dispose d'une voix à la Commission élargie, sous réserve des dispositions du (b) du paragraphe 1 de l'article 6.
Article 3
1. La Commission élargie a pour mission d'établir le système commun de redevances de route de manière que:
(a) ces redevances soient établies suivant une formule commune qui tienne compte des coûts encourus par les Etats contractants au titre des installations et services de la navigation aérienne de route et de l'exploitation du système ainsi que des coûts encourus par EUROCONTROL pour l'exploitation du système;
(b) ces redevances soient perçues par EUROCONTROL à raison d'une redevance unique par vol effectué.
2. La Commission élargie est chargée à cet effet:
(a) d'établir les principes régissant la détermination des coûts mentionnés au (a) du paragraphe 1 ci-dessus;
(b) d'établir la formule de calcul des redevances de route;
(c) d'approuver pour chaque période d'application le taux de recouvrement des coûts mentionnés au (a) du paragraphe 1 ci-dessus;
(d) de déterminer l'unité de compte dans laquelle les redevances de route sont exprimées;
(e) de déterminer les conditions d'application du système, y compris les conditions de paiement ainsi que les taux unitaires, les tarifs et leur période d'application;
(f) de déterminer les principes applicables en matière d'exonération de redevances de route;
(g) d'approuver les rapports du Comité élargi;
(h) d'arrêter le règlement financier applicable au système de redevances de route;
(i) d'approuver les accords entre EUROCONTROL et tout Etat désireux d'utiliser les moyens ou l'assistance technique d'EUROCONTROL en matière de redevances de navigation aérienne ne relevant pas du présent Accord;
(j) d'approuver l'annexe budgétaire proposée par le Comité élargi conformément au (c) du paragraphe 1 de l'article 5.
3. La Commission élargie établit son règlement intérieur à l'unanimité de tous les Etats contractants.
Article 4
Chaque Etat contractant dispose d'une voix au Comité élargi, sous réserve des dispositions du (b) du paragraphe 2 de l'article 6.
Article 5
1. Le Comité élargi est chargé:
(a) de préparer les décisions de la Commission élargie;
(b) de surveiller le fonctionnement du système de redevances de route, y compris l'utilisation des moyens mis en œuvre à cette fin par EUROCONTROL et de prendre toutes mesures nécessaires notamment en ce qui concerne le recouvrement des redevances de route, conformément aux décisions de la Commission élargie;
(c) de faire rapport à la Commission élargie sur les moyens nécessaires au fonctionnement du système de redevances de route et de lui soumettre l'annexe budgétaire relative aux activités d'EUROCONTROL en matière de redevances de route;
(d) de toutes autres tâches qui lui sont confiées par la Commission élargie.
2. Le Comité élargi établit son règlement intérieur sous réserve des dispositions prévues au (a) du paragraphe 2 de l'article 6.
Article 6
1. Les décisions de la Commission élargie sont acquises dans les conditions suivantes:
(a) dans les cas prévus aux (a) à (f) et (h) du paragraphe 2 de l'article 3, les décisions sont prises à l'unanimité de tous les Etats contractants et sont obligatoires pour chaque Etat contractant; à défaut de décision unanime, la Commission élargie prend une décision à la majorité des deux tiers des suffrages exprimés; tout Etat contractant qui ne peut, pour des raisons impératives d'intérêt national, appliquer cette décision présente à la Commission élargie un exposé de ces raisons;
(b) dans les cas prévus aux (i) et (j) du paragraphe 2 de l'article 3, la décision est prise à la majorité des deux tiers des suffrages exprimés sous réserve que ces suffrages comprennent la majorité pondérée des Etats membres d'EUROCONTROL telle qu'elle résulte des dispositions reproduites à l'Annexe 2 du présent Accord; chaque année, EUROCONTROL fait connaître aux Etats contractants qui ne sont pas membres d'EUROCONTROL le nombre de voix dont disposent les Etats membres d'EUROCONTROL en application de ces dispositions;
(c) dans les cas prévus au (g) du paragraphe 2 de l'article 3, les décisions sont prises à la majorité des deux tiers des suffrages exprimés. Il en est de même pour les recours introduits au nom d'EUROCONTROL par la Commission élargie devant le tribunal arbitral prévu à l'article 25.
2. (a) Le règlement intérieur du Comité élargi y compris les règles relatives aux prises de décision, est approuvé par la Commission élargie à l'unanimité de tous les Etats contractants.
(b) Toutefois, au cas mentionné au (c) du paragraphe 1 de l'article 5, les délibérations du Comité élargi sont prises conformément au (b) du paragraphe 1 du présent article.
Article 7
EUROCONTROL détermine selon la réglementation en vigueur les redevances de route dues pour chaque vol effectué dans l'espace aérien défini à l'article 1.
Article 8
EUROCONTROL perçoit les redevances de route mentionnées à l'article 7. A cette fin, elles constituent une redevance unique due pour chaque vol qui est une créance unique d'EUROCONTROL et payable à son siège.
Article 9
La redevance est due par la personne qui exploitait l'aéronef au moment où le vol a eu lieu.
Article 10
Au cas où l'identité de l'exploitant n'est pas connue, le propriétaire de l'aéronef est réputé être l'exploitant jusqu'à ce qu'il ait établi quelle autre personne avait cette qualité.
Article 11
Lorsque le débiteur ne s'est pas acquitté de la somme due, celle-ci peut faire l'objet d'un recouvrement forcé.
Article 12
1. La procédure de recouvrement de la somme due est engagée, soit par EUROCONTROL, soit, à la requête d'EUROCONTROL, par un Etat contractant.
2. Le recouvrement est poursuivi, soit par voie judiciaire, soit par voie administrative.
3. Chaque Etat contractant fait connaître à EUROCONTROL les procédures qui sont appliquées dans cet Etat ainsi que les juridictions ou les autorités administratives compétentes.
Article 13
La procédure de recouvrement est introduite dans l'Etat contractant:
(a) où le débiteur a son domicile ou son siège;
(b) où le débiteur possède un établissement commercial si son domicile ou son siège ne sont pas situés sur le territoire d'un Etat contractant;
(c) où le débiteur possède des avoirs, en l'absence des chefs de compétence énoncés aux paragraphes (a) et (b) ci-dessus;
(d) où EUROCONTROL a son siège, en l'absence des chefs de compétence énoncés aux paragraphes (a) à (c) ci-dessus.
Article 14
EUROCONTROL a la capacité d'introduire une action devant les juridictions et les autorités administratives compétentes des Etats qui ne sont pas parties au présent Accord.
Article 15
Sont reconnues et exécutées dans les autres Etats contractants, les décisions suivantes prises dans un Etat contractant:
(a) les décisions juridictionnelles définitives;
(b) les décisions administratives qui ont été susceptibles de recours juridictionnel, mais ne le sont plus, soit parce que la juridiction a rejeté le recours par une décision définitive, soit parce que le requérant s'est désisté, soit par expiration du délai de recours.
Article 16
Les décisions mentionnées à l'article 15 ne sont pas reconnues ni exécutées dans les cas suivants :
(a) si la juridiction ou l'autorité administrative de l'Etat d'origine n'était pas compétente dans les termes énoncés par l'article 13;
(b) si la décision est manifestement contraire à l'ordre public de l'Etat requis;
(c) si le débiteur n'a pas été avisé de la décision administrative ou de l'introduction de l'instance en temps utile pour se défendre ou exercer les recours juridictionnels;
(d) si une instance relative aux mêmes redevances, introduite en premier lieu, est pendante devant une juridiction ou une autorité administrative de l'Etat requis;
(e) si la décision est inconciliable avec une décision relative aux mêmes redevances et rendue dans l'Etat requis;
(f) si la juridiction ou l'autorité administrative de l'Etat d'origine, pour rendre sa décision, a, en tranchant une question relative à l'état ou à la capacité des personnes physiques, aux régimes matrimoniaux, aux testaments et aux successions, méconnu une règle de droit international privé de l'Etat requis, à moins que sa décision n'aboutisse au même résultat que s'il avait fait application des règles du droit international privé de l'Etat requis.
Article 17
Les décisions mentionnées à l'article 15 qui sont exécutoires dans l'Etat d'origine sont mises à exécution conformément à la législation en vigueur dans l'Etat requis. En tant que de besoin, la décision est revêtue de la formule exécutoire sur simple requête par une juridiction ou une autorité administrative de l'Etat requis.
Article 18
1. La requête est accompagnée:
(a) d'une expédition de la décision;
(b) dans le cas d'une décision juridictionnelle rendue par défaut, de l'original ou d'une copie certifiée conforme d'un document établissant que le débiteur a reçu en temps utile signification ou notification de l'acte introductif d'instance;
(c) dans le cas d'une décision administrative, d'un document établissant que les exigences prévues à l'article 15 sont satisfaites;
(d) de tout document établissant que la décision est exécutoire dans l'Etat d'origine et que le débiteur a reçuen temps utile une signification de la décision.
2. Une traduction dûment certifiée des documents est fournie si la juridiction ou l'autorité administrative de l'Etat requis l'exige. Aucune légalisation ni formalité analogue n'est requise.
Article 19
1. La requête ne peut être rejetée que pour l'un des motifs prévus à l'article 16. En aucun cas, la décision ne peut faire l'objet d'une révision au fond dans l'Etat requis.
2. La procédure relative à la reconnaissance et à l'exécution de la décision est régie par la loi de l'Etat requis dans la mesure où le présent Accord n'en dispose pas autrement.
Article 20
Le montant perçu par EUROCONTROL sera versé aux Etats contractants dans les conditions prévues par décision du Comité élargi.
Article 21
Lorsqu'un Etat Contractant a recouvré la créance, le montant effectivement perçu est versé dans les meilleurs délais à EUROCONTROL, qui applique la procédure prévue à l'article 20. Les frais de recouvrement encourus par cet Etat sont mis à la charge d'EUROCONTROL.
Article 22
Les autorités compétentes des Etats contractants coopèrent avec EUROCONTROL dans l'établissement et la perception des redevances de route.
Article 23
Si le Comité élargi décide à l'unanimité d'abandonner le recouvrement d'une redevance, les Etats Contractants concernés peuvent prendre toutes mesures qu'ils jugent appropriées. En pareil cas, les dispositions du présent Accord relatives au recouvrement, à la reconnaissance et à l'exécution des décisions cessent d'être applicables.
Article 24
En cas de crise ou de guerre, les dispositions du présent Accord ne peuvent porter atteinte à la liberté d'action des Etats contractants concernés.
Article 25
1. Tout différend qui pourra naître soit entre les Etats contractants, soit entre les Etats contractants et EUROCONTROL représentée par la Commission élargie, relatif à l'interprétation ou l'application du présent Accord ou des ses Annexes et qui n'aura pu être réglé par voie de négociations directes ou par tout autre mode de règlement sera soumis à arbitrage à la requête de l'une quelconque des parties.
2. A cet effet chacune des parties désignera dans chaque cas un arbitre, et les arbitres se mettront d'accord sur la désignation d'un tiers arbitre.
3. Le tribunal arbitral déterminera sa propre procédure.
4. Chaque partie prendra à sa charge les frais concernant son arbitre et sa représentation dans la procédure devant le tribunal; les frais afférents au tiers arbitre ainsi que les autres frais seront supportés par les parties à parts égales. Le tribunal arbitral peut toutefois fixer une répartition différente des frais s'il le juge approprié.
5. Les décisions du tribunal arbitral seront obligatoires pour les parties au différend.
Article 26
Le présent Accord remplace l'Accord multilatéral relatif à la perception des redevances de route du 8 septembre 1970.
Cette disposition ne porte pas préjudice à tout Accord entre EUROCONTROL et un Etat non membre d'EU-ROCONTROL, relatif à la perception des redevances de route qui concerne les Régions d'Information de Vol visées à l'Article 1 du présent Accord, et qui restera en vigueur jusqu'à ce que cet Etat devienne partie au présent Accord.
Article 27
1. Le présent Accord est ouvert à la signature, avant la date de son entrée en vigueur, de tout Etat participant à la date de la signature au système de perception des redevances de route EUROCONTROL ou admis à signer de l'accord unanime de la Commission permanente.
2. Le présent Accord sera soumis à ratification. Les instruments de ratification seront déposés auprès du Gouvernement du Royaume de Belgique. La ratification du Protocole, ouvert à la signature le 12 février 1981 à Bruxelles, amendant la convention internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne « EUROCONTROL » du 13 décembre 1960, ci-après dénommé « le Protocole », emporte ratification dudit Accord.
3. Le présent Accord entrera en vigueur à la date d'entrée en vigueur du Protocole en ce qui concerne EUROCONTROL, les Etats membres d'EUROCONTROL et les Etats qui auront déposé leur instrument de ratification à une date antérieure.
4. Pour tout Etat dont l'instrument de ratification est déposé après la date de l'entrée en vigueur du présent Accord, celui-ci entrera en vigueur le premier jour du deuxième mois suivant la date du dépôt de son instrument de ratification.
5. Par sa signature EUROCONTROL devient partie au présent Accord.
6. Le Gouvernement du Royaume de Belgique avisera les Gouvernements des autres Etats signataires dudit Accord de toute signature dudit Accord, de tout dépôt d'instrument de ratification et de la date d'entrée en vigueur de l'Accord.
Article 28
1. Tout Etat peut adhérer au présent Accord.
Toutefois, à l'exception des Etats européens adhérant à la Convention amendée visée au paragraphe 2 de l'article 27, les Etats ne peuvent adhérer au présent Accord qu'avec l'approbation de la Commission élargie statuant à l'unanimité.
2. L'instrument d'adhésion est déposé auprès du Gouvernement du Royaume de Belgique qui en avisera les Gouvernements des autres Etats contractants.
3. L'adhésion prendra effet le premier jour du deuxième mois suivant le dépôt de l'instrument d'adhésion.
Article 29
1. Les Etats parties à la Convention amendée sont liés par le présent Accord aussi longtemps que ladite Convention amendée reste en vigueur.
2. Les Etats qui ne sont pas parties à la Convention amendée seront liés par le présent Accord pour une durée de cinq ans décomptée à partir du jour où il est, à leur égard, entré en vigueur ou jusqu'à expiration de la Convention, si cette dernière date est la plus rapprochée. Cette période de cinq ans est automatiquement prolongée par périodes de cinq ans à moins que l'Etat concerné n'ait manifesté par une notification écrite au Gouvernement du Royaume de Belgique, au moins deux ans avant l'expiration de la période en cours, son intention de mettre fin à sa participation au présent Accord. Le Gouvernement du Royaume de Belgique avisera par écrit les Gouvernements des autres Etats contractants de ladite notification.
3. Le Gouvernement du Royaume de Belgique avisera par écrit les Gouvernements des autres Etats contractants de toute notification faite par une Partie contractante à la Convention amendée de son intention de mettre fin à ladite Convention.
Article 30
Le Gouvernement du Royaume de Belgique fera enregistrer le présent Accord auprès du Secrétaire Général des Nations Unies, conformément à l'article 102 de la Charte des Nations Unies et auprès du Conseil de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale, conformément à l'article 83 de la Convention relative à l'Aviation Civile Internationale signée à Chicago le 7 décembre 1944.
EN FOI DE QUOI, les Plénipotentiaires soussignés, après présentation de leurs pleins pouvoirs qui ont été reconnus en bonne et due forme, ont signé le présent Accord.
FAIT à Bruxelles, le 12 février 1981, en langues allemande, anglaise, espagnole, française, néerlandaise et portugaise, les six textes étant également authentiques, en un seul exemplaire, qui restera déposé aux Archives du Gouvernement du Royaume de Belgique qui en communiquera copie certifiée conforme aux Gouvernements des autres Etats signataires. Le texte en langue française fera foi en cas de divergence entre les textes.
Pour la République fédérale d'Allemagne:
H.
BLOMEYER-BARTENSTEIN
Pour la République d'Autriche:
F. BOGEN
Pour le Royaume de Belgique:
Charles-Ferdinand NOTHOMB
R. URBAIN
Pour l'Espagne:
Nuno AGUIRRE de CÂRCER
Fransisco CAL PARDO
Pour la République Française:
France de
HARTINGH
Roger MACHENAUD
Pour le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et
d'Irlande du
Nord:
Peter WAKEFIELD K. B. E., C. M. G.
David Garro TREFGARNE
Pour l'Irlande :
Albert REYNOLDS
T. D.
Mary TINNEY
Pour le Grand-Duché de Luxembourg:
Josy
BARTHEL
Pierre WURTH
Pour le Royaume des
Pays-Bas:
J. H. O.
INSINGER
N. SMITH-KROES
Pour la République
Portugaise:
José Carlos Pinto
SOROMENHO
VIANA BAPTISTA
Joâo Eduardo NUNES DE
OLIVEIRA PEQUITO
Pour la Confédération Suisse:
A. HURNI
Pour EUROCONTROL:
David Garro TREFGARNE
J. LEVEQUE
ANNEXE 1
Régions d'Information de Vol
Etats Contractants | Régions d'Information de Vol |
République fédérale d'Allemagne................ | Région
supérieure d'information de vol Hannover Région supérieure d'information de vol Rhein Région d'information de vol Bremen Région d'information de vol Dùsseldorf Région d'information de vol Frankfurt Région d'information de vol Miinchen |
République d'Autriche.............................. | Région d'information de vol Wien |
(Royaume de Belgique | Région supérieure d'information de vol Bruxelles |
(Grand-Duché de Luxembourg | Région d'information de vol Bruxelles |
Espagne | Région supérieure
d'information de vol Madrid Région d'information de vol Madrid Région supérieure d'information de vol Barcelona Région d'information de vol Barcelona Région supérieure d'information de vol Islas Canarias Région d'information de vol Islas Canarias |
République française................................. | Région
supérieure d'information de vol France Région d'information de vol Paris Région d'information de vol Brest Région d'information de vol Bordeaux Région d'information de vol Marseille |
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord............................... |
Région supérieure d'information de vol
Scottish Région d'information de vol Scottish Région supérieure d'information de vol London Région d'information de vol London |
Irlande...................................................... | Région supérieure
d'information de vol Shannon Région d'information de vol Shannon |
Royaume des Pays-Bas............................. | Région d'information de vol Amsterdam |
République portugaise............................. | Région supérieure
d'information de vol Lisboa Région d'information de vol Lisboa Région d'information de vol Santa Maria |
Confédération Suisse................................. | Région
supérieure d'information de Vol Genève Région d'information de vol Genève Région supérieure d'information de vol Zurich Région d'information de vol Zurich |
ANNEXE 2
[(b) du paragraphe 1 de l'Article 6]
Extraits de la Convention internationale de coopération
pour
la sécurité de la navigation aérienne « EUROCONTROL
du 13 décembre 1960 amendée par le Protocole ouvert à la
signature à Bruxelles en 1981
Article 7.3 de la Convention
« Sauf dispositions contraires, les directives et les mesures prises dans les cas prévus au (b) du paragraphe 1 et au paragraphe 4 de l'article 6 sont adoptées par la Commission à la majorité des suffrages exprimés, étant entendu que:
- ces suffrages sont affectés de la pondération prévue à l'article 8 ci-après,
- ces suffrages doivent représenter la majorité des Parties Contractantes votant. »
Article 8 de la Convention
« 1. La pondération prévue à l'article 7 est déterminée selon le tableau suivant:
Pourcentage de la contribution annuelle d'une Partie contractante
par rapport aux contributions annuelles de
l'ensemble
des Parties
contractantes...................................................Nombre
de voix
Inférieur à 1 %.............................................................................. 1
De 1 à moins de 2 %................................................................. 2
De 2 à moins de 3 %................................................................ 3
De 3 à moins de 4 1/2 %............................................................ 4
De 41/2 à moins de 6 %............................................................. 5
De 6 à moins de 7 1/2 %...................................................... 6
De 7 1/2 à moins de 9 %.......................................................... 7
De 9 à moins de 11 %............................................................. 8
De 11 à moins de 13 %............................................................ 9
De 13 à moins de 15 %.......................................................... 10
De 15 à moins de 18 %.......................................................... 11
De 18 à moins de 21 %......................................................... 12
De 21 à moins de 24 %.......................................................... 13
De 24 à moins de 27 %.......................................................... 14
De 27 à moins de 30 %......................................................... 15
30 %......................................................................................... 16
2. La fixation initiale du nombre des voix est faite, à compter de la mise en vigueur du Protocole ouvert à la signature, à Bruxelles en 1981, par référence au tableau ci-dessus et conformément à la règle de détermination des contributions annuelles des Parties contractantes au budget de l'Organisation qui figure à l'article 19 des Statuts de l'Agence.
3. En cas d'adhésion d'un Etat, il est procédé de la même manière à une nouvelle fixation du nombre de voix des Parties contractantes.
4. Il est procédé chaque année à une nouvelle fixation du nombre des voix, dans les conditions prévues ci-dessus. »
Article 19 de l'Annexe 1 à la Convention (Statuts de l'Agence)
« 1. Sans préjudice des dispositions du paragraphe 2 ci-dessous, les contributions annuelles de chacune des Parties contractantes au budget sont, pour chaque exercice, déterminées selon la formule de répartition ci-après:
(a) une première fraction, à concurrence de 30 % de la contribution, est calculée proportionnellement à l'importance du Produit national brut de la Partie contractante tel qu'il est défini au paragraphe 3 ci-dessous;
(b) une deuxième fraction, à concurrence de 70 % de la contribution, est calculée proportionnellement à l'importance de l'assiette des redevances de route de la Partie contractante telle qu'elle est définie au paragraphe 4 ci-dessous.
2. Aucune Partie contractante n'est tenue de verser, pour un exercice budgétaire donné, une contribution dépassant 30 % du montant global des contributions des Parties contractantes. Si la contribution de l'une des Parties contractantes calculée conformément au paragraphe ci-dessus dépassait 30 %, l'excédent serait réparti entre les autres Parties contractantes selon les règles fixées audit paragraphe.
3. Le Produit national brut qui est pris en compte est celui qui résulte des statistiques établies par l'Organisation de Coopération et de Développement économiques - ou à défaut par tout organisme offrant des garanties équivalentes et désigné en vertu d'une décision de la Commission en calculant la moyenne arithmétique des trois dernières années pour lesquelles ces statistiques sont disponibles. Il s'agit du Produit national brut au coût des facteurs et aux prix courants exprimé en unités de compte européennes.
4. L'assiette des redevances de route qui est prise en compte est celle établie pour la pénultième année précédent l'exercice budgétaire en question. »
PROTOCOLE
COORDONNANT LA
CONVENTION INTERNATIONALE DE
COOPERATION POUR LA SECURITE DE LA NAVIGATION AERIENNE
"EUROCONTROL"
DU 13 DECEMBRE 1960
SUITE AUX DIFFERENTES MODIFICATIONS INTERVENUES
LA REPUBLIQUE FEDERALE D'ALLEMAGNE,
LA REPUBLIQUE D'AUTRICHE,
LE ROYAUME DE BELGIQUE,
LA REPUBLIQUE DE BULGARIE,
LA REPUBLIQUE DE CHYPRE,
LA REPUBLIQUE DE CROATIE,
LE ROYAUME DE DANEMARK,
LE ROYAUME D'ESPAGNE,
LA REPUBLIQUE FRANCAISE,
LE ROYAUME-UNI DE GRANDE-BRETAGNE
ET D'IRLANDE DU NORD,
LA REPUBLIQUE HELLENIQUE,
LA REPUBLIQUE DE HONGRIE,
L'IRLANDE,
LA REPUBLIQUE ITALIENNE,
LE GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG,
LA REPUBLIQUE DE MALTE,
LA PRINCIPAUTE DE MONACO,
LE ROYAUME DE NORVEGE,
LE ROYAUME DES PAYS-BAS,
LA REPUBLIQUE PORTUGAISE,
LA ROUMANIE,
LA REPUBLIQUE SLOVAQUE,
LA REPUBLIQUE DE SLOVENIE,
LE ROYAUME DE SUEDE,
LA CONFEDERATION SUISSE,
LA REPUBLIQUE TCHEQUE,
LA REPUBLIQUE DE TURQUIE,
Considérant que l'accroissement du trafic aérien, la nécessité de centraliser au niveau européen les actions politiques nationales de chaque Etat européen et l'évolution technologique de la circulation aérienne exigent une révision de la Convention internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne "EUROCONTROL" du 13 décembre 1960, amendée par le Protocole modificatif du 12 février 1981, à l'effet de créer un système européen uniforme de gestion de la circulation aérienne pour le contrôle de la circulation aérienne générale dans l'espace aérien européen et sur le site et aux alentours des aéroports;
Considérant qu'il est souhaitable de renforcer la coopération entre les Etats dans le cadre d'EUROCONTROL, en vue d'organiser efficacement et de gérer en toute sécurité l'espace aérien pour les besoins des usagers tant civils que militaires, en partant du principe fondamental que l'espace aérien devrait être considéré comme un système homogène du point de vue des usagers de l'espace aérien, en particulier par l'élaboration de politiques communes, d'objectifs communs, de plans communs et de normes et spécifications communes, ainsi que d'une politique commune dans le domaine des redevances de route, en consultation étroite avec les usagers des services de la circulation aérienne et compte dûment tenu des impératifs de défense;
Considérant la nécessité d'assurer à tous les usagers de l'espace aérien le maximum d'efficacité au coût minimum compatible avec le niveau de sécurité requis et la nécessité de minimiser les incidences négatives sur l'environnement, au moyen d'une harmonisation et d'une intégration des services chargés de la gestion de la circulation aérienne en Europe;
Considérant que les Parties contractantes reconnaissent le besoin d'harmoniser et d'intégrer leurs systèmes de gestion de la circulation aérienne afin de former un système européen uniforme de gestion de la circulation aérienne;
Considérant l'importance des initiatives locales en matière de gestion de la circulation aérienne, en particulier au niveau des aéroports;
Considérant que la mise en oeuvre, conformément aux recommandations de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale, en particulier en termes d'équité et de transparence, d'un système commun de redevances de route, renforce les bases financières du système européen uniforme de gestion de la circulation aérienne, et facilite la consultation des usagers;
Considérant qu'EUROCONTROL est l'organe de coopération des Parties contractantes dans le domaine de la gestion de la circulation aérienne;
Désireux d'élargir et de renforcer la coopération avec les institutions européennes ou internationales qui sont intéressées à la réalisation des tâches confiées à EUROCONTROL en vue d'améliorer son efficacité;
Considérant en conséquence qu'il est opportun de créer un système européen de gestion de la circulation aérienne dont le fonctionnement s'étende, au-delà des limites territoriales de chaque Partie contractante, à l'ensemble de l'espace aérien couvert par la Convention;
Considérant qu'il importe que les Parties contractantes dotent l'Organisation des moyens juridiques nécessaires au bon accomplissement de ses tâches, principalement dans le domaine du recouvrement des redevances de route et de la gestion des courants de trafic aérien;
Reconnaissant qu'il serait bénéfique, pour permettre à l'Organisation de s'acquitter de ses tâches dans de bonnes conditions de sécurité et d'efficacité, de séparer dans la mesure du possible ses fonctions de réglementation et ses fonctions de prestation de services;
Désireux d'encourager d'autres Etats européens à devenir membres de cette organisation internationale.
Sont convenus des dispositions qui suivent:
Article I
La Convention internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne "EUROCONTROL" du 13 décembre 1960, modifiée par le Protocole du 6 juillet 1970, modifié lui-même par le Protocole du 21 novembre 1978, et amendée par le Protocole du 12 février 1981, ci-après dénommée "la Convention", est remplacée par la version coordonnée du texte de la Convention ci-annexé qui regroupe les textes maintenus en vigueur de la Convention et les amendements introduits par la Conférence diplomatique du 27 juin 1997.
Article II
1. Le présent Protocole est ouvert à la signature de tous les Etats parties à la Convention au 27 juin 1997.
Il est également ouvert, avant la date de son entrée en vigueur, à la signature de tout Etat invité à la Conférence diplomatique au cours de laquelle il a été adopté, et de tout autre Etat autorisé à le signer par la Commission permanente statuant à l'unanimité.
2. Le présent Protocole sera soumis à ratification, à acceptation ou à approbation. Les instruments de ratification, d'acceptation ou d'approbation seront déposés auprès du gouvernement du Royaume de Belgique.
3. Le présent Protocole entrera en vigueur le 1er janvier 2000 pour autant que tous les Etats parties à la Convention l'aient ratifié, accepté ou approuvé avant cette date. Si cette condition n'est pas remplie, il entrera en vigueur soit le 1er juillet soit le 1er janvier qui suit la date du dépôt du dernier instrument de ratification, d'acceptation ou d'approbation selon que ce dépôt a eu lieu au cours du premier ou du deuxième semestre de l'année.
4. Pour tout Etat signataire du présent Protocole qui n'est pas partie à la Convention et dont l'instrument de ratification, d'acceptation ou d'approbation est déposé après la date de l'entrée en vigueur du présent Protocole, celui-ci entrera en vigueur pour cet Etat le 1er jour du deuxième mois suivant la date de dépôt de son instrument de ratification, d'acceptation ou d'approbation.
5. Tout Etat signataire du présent Protocole qui n'est pas partie à la Convention devient, par la ratification, acceptation ou approbation de ce Protocole, également partie à la Convention.
6. Le gouvernement du Royaume de Belgique notifiera aux gouvernements des autres Etats parties à la Convention et de tout Etat signataire du présent Protocole, toute signature, le dépôt de tout instrument de ratification, d'acceptation ou d'approbation, et toute date d'entrée en vigueur du présent Protocole conformément aux paragraphes 3 et 4 ci-dessus.
Article III
A partir de l'entrée en vigueur du présent Protocole, le Protocole du 6 juillet 1970, tel que modifié par le Protocole du 21 novembre 1978 et par l'article XXXVIII du Protocole du 12 février 1981 est remplacé par l'Annexe III (intitulée "Dispositions fiscales") à la version coordonnée du texte de la Convention ci-annexé.
Article IV
A partir de l'entrée en vigueur du présent Protocole, l'Accord multilatéral relatif aux redevances de route du 12 février 1981 est abrogé et remplacé par les dispositions pertinentes de la version coordonnée du texte de la Convention ci-annexé, y compris son Annexe IV (intitulée "Dispositions relatives au système commun de redevances de route").
Article V
Le gouvernement du Royaume de Belgique fera enregistrer le présent Protocole auprès du Secrétaire général des Nations Unies, conformément à l'article 102 de la Charte des Nations Unies et auprès du Conseil de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale, conformément à l'article 83 de la Convention relative à l'Aviation Civile Internationale signée à Chicago le 7 décembre 1944.
EN FOI DE QUOI, les Plénipotentiaires soussignés, après présentation de leurs pleins pouvoirs qui ont été reconnus en bonne et due forme, ont signé le présent Protocole.
FAIT à Bruxelles, le 27 juin 1997, en langues allemande, anglaise, bulgare, croate, danoise, espagnole, française, grecque, hongroise, italienne, néerlandaise, norvégienne, portugaise, roumaine, slovaque, slovène, suédoise, tchèque et turque, en un seul exemplaire qui restera déposé aux archives du Gouvernement du Royaume de Belgique qui en communiquera copie certifiée conforme aux Gouvernements des autres Etats signataires. Le texte en langue française fera foi en cas de divergence entre les textes.
Pour la République fédérale d'Allemagne,
Pour la République d'Autriche,
Pour le Royaume de Belgique,
Pour la République de Bulgarie,
Pour la République de Chypre,
Pour la République de Croatie,
Pour le Royaume de Danemark,
Pour le Royaume d'Espagne,
Pour la République française,
Pour le Royaume de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord,
Pour la République hellénique,
Pour la République de Hongrie,
Pour l'Irlande,
Pour la République italienne,
Pour le Grand-Duché de Luxembourg,
Pour la République de Malte,
Pour la Principauté de Monaco,
Pour le Royaume de Norvège,
Pour la Royaume des Pays-Bas,
Pour la République portugaise,
Pour la Roumanie,
Pour la République slovaque,
Pour la République de Slovénie,
Pour le Royaume de Suède,
Pour la Confédération suisse,
Pour la République tchèque,
Pour la République de Turquie,
VERSION COORDONNEE REGROUPANT LES
TEXTES MAINTENUS EN
VIGUEUR DE L'ACTUELLE CONVENTION ET
LES AMENDEMENTS INTRODUITS PAR LA CONFERENCE
DIPLOMATIQUE
DU 27 JUIN 1997
DISPOSITIF COORDONNE DE LA CONVENTION
Article 1
1. Afin de réaliser l'harmonisation et l'intégration nécessaires à la mise en place d'un système européen uniforme de gestion de la circulation aérienne, les Parties contractantes conviennent de renforcer leur coopération et de développer leurs activités communes dans le domaine de la navigation aérienne, en tenant dûment compte des nécessités de la défense, tout en assurant à tous les usagers de l'espace aérien le maximum de liberté compatible avec le niveau de sécurité requis dans le cadre de la fourniture de services de la circulation aérienne économiquement efficaces, et en tenant compte de la nécessité de minimiser, lorsque cela est possible, notamment sur les plans opérationnel, technique et économique, toute incidence négative sur l'environnement.
Ces objectifs seront poursuivis sans qu'il soit porté atteinte au principe de souveraineté complète et exclusive de chaque Etat sur l'espace aérien au-dessus de son territoire et à la capacité, pour chaque Etat, d'exercer ses prérogatives en matière de sécurité et de défense dans son espace aérien national.
Elles conviennent à cette fin:
(a) de fixer une politique européenne dans le domaine de la gestion de la circulation aérienne comprenant la définition de stratégies et de programmes dont le but est de développer la capacité nécessaire pour répondre aux besoins de tous les utilisateurs civils et militaires, d'une manière économiquement efficace tout en maintenant le niveau de sécurité requis;
(b) de s'engager à fixer des objectifs spécifiques quant à l'efficacité des opérations de gestion de la circulation aérienne dans les Régions d'information de vol telles que décrites à l'Annexe II de la présente Convention dans lesquelles les Etats ont, en conformité avec les dispositions pertinentes de la Convention relative à l'Aviation civile internationale, accepté d'assurer les services de la circulation aérienne, sans porter atteinte aux principes de liberté de circulation dans les espaces aériens non soumis à la souveraineté des Etats tels qu'ils découlent des conventions, accords internationaux, règles ou principes du droit international public coutumier;
(c) d'instaurer un système d'examen des performances et de fixation d'objectifs de la gestion de la circulation aérienne;
(d) d'appliquer un plan commun de convergence et de mise en oeuvre portant sur les services et installations de navigation aérienne en Europe;
(e) d'adopter et d'appliquer des normes et spécifications communes;
(f) d'harmoniser les réglementations applicables aux services de la circulation aérienne;
(g) de développer la capacité disponible pour répondre à la demande de trafic aérien et d'en assurer l'utilisation la plus efficace possible par la création, l'exploitation et le développement conjoints d'un système commun de gestion des courants de trafic aérien en Europe, dans le cadre de la mise en oeuvre d'un système européen uniforme de gestion de la circulation aérienne;
(h) de favoriser l'acquisition commune de systèmes et d'installations de la circulation aérienne;
(i) de mettre en oeuvre une politique commune pour l'établissement et le calcul des redevances imposées aux usagers des installations et services de navigation aérienne en route, ci-après dénommées "redevances de route";
(j) de mettre en oeuvre un mécanisme, distinct de la fourniture de services, pour l'élaboration et l'harmonisation multilatérales d'un régime de réglementation de la sécurité dans le domaine de la gestion de la circulation aérienne, dans l'optique d'un système intégré de sécurité aéronautique;
(k) de participer à la conception, à la mise en oeuvre et au suivi d'un système mondial de navigation par satellite;
(l) de recenser les possibilités nouvelles d'actions communes dans le domaine de la conception, de la mise en oeuvre, du suivi ou de l'exploitation de systèmes et services de navigation aérienne;
(m) dans le contexte d'un concept "de porte à porte", d'élaborer une politique globale et un mécanisme efficace approprié de conception et de planification stratégiques des routes et de l'espace aérien.
2. Elles instituent à cet effet une "Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (EUROCONTROL)", ci-après dénommée "l'Organisation", qui agira en coopération avec les autorités nationales civiles et militaires ainsi que les organisations d'usagers. Celle-ci comporte trois organes:
(a) une Assemblée générale qui constitue l'organe responsable de l'élaboration et de l'approbation de la politique générale de l'Organisation, y compris:
(i) la politique commune relative aux redevances de route et les autres activités de l'Organisation dans le domaine des redevances;
(ii) les fonctions d'examen et d'évaluation des performances de l'Organisation;
(iii) la définition des objectifs de l'Organisation, notamment les objectifs en matière de normalisation, de planification, de performance et de réglementation de la sécurité;
(iv) le choix des grands programmes cadres de coopération selon des critères techniques et financiers;
(v) les relations extérieures avec les Etats et organisations et les demandes d'adhésion à la présente Convention;
(b) un Conseil qui constitue l'organe chargé d'exécuter les décisions de l'Assemblée générale et, sous réserve des pouvoirs conférés à cette dernière, de prendre toutes les mesures ayant force d'obligation à l'égard des Parties contractantes, ainsi que de superviser les travaux de l'Agence;
(c) une Agence, dont les Statuts figurent à l'Annexe I à la présente Convention, qui constitue l'organe chargé d'accomplir les tâches de l'Organisation conformément aux dispositions des articles suivants de cette Convention, ainsi que les tâches qui lui sont confiées par l'Assemblée générale ou le Conseil, d'établir des propositions appropriées et de mettre en oeuvre les ressources techniques et financières et les moyens en personnel pour atteindre les objectifs fixés.
3. Le siège de l'Organisation est fixé à Bruxelles.
Article 2
1. L'Organisation est chargée des tâches suivantes:
(a) élaborer et approuver des plans détaillés d'harmonisation et d'intégration des services et systèmes de circulation aérienne des Parties contractantes, en particulier les systèmes de navigation au sol et embarqués, en vue de la mise en place d'un système européen uniforme de gestion de la circulation aérienne;
(b) coordonner les plans de mise en oeuvre élaborés par les Parties contractantes, de manière à assurer la convergence vers un système européen uniforme de gestion de la circulation aérienne;
(c) examiner et coordonner pour le compte des Parties Contractantes les questions relevant du domaine de la navigation aérienne étudiées par l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) ou d'autres organisations internationales traitant de l'aviation civile et coordonner et soumettre à ces organes des amendements ou des propositions;
(d) définir, concevoir, mettre au point, valider et organiser la mise en oeuvre d'un système européen uniforme de gestion de la circulation aérienne;
(e) mettre au point et exploiter un système européen commun de gestion des courants de trafic aérien au sein d'un centre international commun dans le cadre de l'alinéa (d) ci-dessus;
(f) élaborer, adopter et tenir à l'étude des normes, des spécifications et des pratiques communes pour les systèmes et services de gestion de la circulation aérienne;
(g) élaborer et approuver des procédures en vue de la mise en oeuvre d'une stratégie d'acquisition en commun de systèmes et d'installations de la circulation aérienne;
(h) coordonner les programmes de recherche et développement des Parties contractantes relatifs aux nouvelles techniques dans le domaine de la navigation aérienne, en rassembler et en diffuser les résultats, et promouvoir et exécuter en commun des études, des essais et des recherches appliquées, ainsi que des développements techniques dans ce domaine;
(i) établir un système indépendant d'examen des performances qui traitera de tous les aspects de la gestion du trafic aérien, notamment la politique générale et la planification, la gestion de la sécurité sur le site et aux alentours des aéroports et dans l'espace aérien, ainsi que les aspects financiers et économiques des services fournis et fixer des objectifs qui traiteront de tous ces aspects;
(j) étudier et promouvoir les mesures propres à accroître l'efficacité et le rendement dans le domaine de la navigation aérienne;
(k) élaborer et approuver des critères, procédures et méthodes communs de façon à garantir une efficacité et une qualité optimales des systèmes de gestion de la circulation aérienne et des services de la circulation aérienne;
(l) mettre au point des propositions en vue d'une harmonisation de la réglementation européenne applicable aux services de la circulation aérienne;
(m) appuyer l'amélioration de l'efficacité et de la souplesse de l'utilisation de l'espace aérien par les usagers civils et militaires;
(n) élaborer et approuver des politiques coordonnées ou communes pour améliorer la gestion de la circulation aérienne sur le site et aux alentours des aéroports;
(o) élaborer et approuver des critères communs de sélection et des politiques communes pour la formation, l'octroi des licences et l'évaluation des aptitudes du personnel des services de la circulation aérienne;
(p) concevoir, mettre en place et exploiter les éléments des futurs systèmes européens communs qui lui sont confiés par les Parties contractantes;
(q) établir, facturer et percevoir les redevances de route, pour le compte des Parties contractantes participant au système commun de redevances de route, dans les conditions prévues à l'Annexe IV;
(r) établir et mettre en oeuvre un mécanisme permettant de développer et d'harmoniser, au niveau multilatéral, la réglementation en matière de sécurité dans le domaine de la gestion du trafic aérien;
(s) exécuter toute autre tâche relevant des principes et objectifs de la présente Convention.
2. L'Organisation peut, à la demande d'une ou de plusieurs Parties contractantes, et sur la base d'un ou de plusieurs accords particuliers conclus entre l'Organisation et les Parties contractantes intéressées:
(a) assister lesdites Parties contractantes dans la planification, la spécification et la création de systèmes et de services de la circulation aérienne;
(b) fournir et exploiter, en totalité ou en partie, les installations et les services de la circulation aérienne, pour le compte desdites Parties contractantes;
(c) assister lesdites Parties contractantes en ce qui concerne l'établissement, la facturation et la perception des redevances qu'elles imposent aux usagers des services de la navigation aérienne et qui ne relèvent pas de l'Annexe IV à la présente Convention.
3. L'Organisation peut:
(a) conclure des accords particuliers avec les Parties non contractantes intéressées à participer à l'exécution des tâches prévues au paragraphe 1 de l'article 2;
(b) à la demande de Parties non contractantes ou d'autres organisations internationales exécuter, en leur nom, toute autre tâche relevant du présent Article, sur la base d'accords particuliers conclus entre l'Organisation et les Parties intéressées.
4. L'Organisation veille à ce que, dans la mesure du possible, ses fonctions de prestation de services, en particulier celles prévues aux alinéas (e), (g), (p) et (q) du paragraphe 1 de l'article 2, au paragraphe 2 de l'article 2 et à l'alinéa (b) du paragraphe 3 de l'article 2, soient exercées indépendamment de ses fonctions de réglementation.
5. Pour faciliter l'exécution de ses tâches, l'Organisation peut, sur décision de l'Assemblée générale, créer des entreprises qui seront régies par des statuts spécifiques relevant soit du droit international public, soit du droit national d'une Partie contractante, ou prendre une participation majoritaire dans de telles entreprises.
Article 3
1. La présente Convention s'applique aux services de navigation aérienne en route et aux services connexes d'approche et d'aérodrome afférents à la circulation aérienne dans les Régions d'information de vol énumérées à l'Annexe II.
2. (a) Toute modification qu'une Partie contractante souhaite apporter à la liste de ses Régions d'information de vol figurant à l'Annexe II, fait l'objet d'une décision de l'Assemblée générale à l'unanimité des suffrages exprimés lorsqu'elle aurait pour effet de modifier les limites de l'espace aérien couvert par la présente Convention.
(b) Toute modification qui n'a pas un tel effet sera néanmoins notifiée à l'Organisation par la Partie contractante intéressée.
3. Au sens de la présente Convention, l'expression "circulation aérienne" vise celle des aéronefs civils, ainsi que des aéronefs militaires, de douane et de police qui se conforment aux procédures de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale.
Sur la base d'un accord particulier, tel que les accords visés à l'alinéa (b) du paragraphe 2 de l'article 2, une Partie contractante peut demander que l'expression "circulation aérienne" s'applique au reste du trafic évoluant sur son territoire.
Article 4
L'Organisation a la personnalité juridique. Sur le territoire des Parties contractantes, elle possède la capacité juridique la plus large reconnue aux personnes morales par les législations nationales ; elle peut notamment acquérir ou aliéner des biens mobiliers ou immobiliers et ester en justice. Sauf dispositions contraires de la présente Convention ou des Statuts figurant en Annexe I, elle est représentée par l'Agence, qui agit au nom de l'Organisation. L'Agence gère le patrimoine de l'Organisation.
Article 5
1. L'Assemblée générale est composée de représentants des Parties contractantes au niveau ministériel. Chaque Partie contractante peut désigner plusieurs délégués afin, en particulier, de permettre la représentation des intérêts tant de l'aviation civile que de la défense nationale, mais ne dispose que d'un seul droit de vote.
2. Le Conseil est composé de représentants des Parties contractantes au niveau des Directeurs généraux de l'Aviation civile. Chaque Partie contractante peut désigner plusieurs délégués afin, en particulier, de permettre la représentation des intérêts tant de l'aviation civile que de la défense nationale, mais ne dispose que d'un seul droit de vote.
3. Pour les questions relatives au système commun de redevances de route, l'Assemblée générale et le Conseil sont composés des représentants des Parties contractantes participant au système commun de redevances de route dans les conditions prévues à l'Annexe IV.
4. Les représentants d'organisations internationales qui peuvent contribuer au travail de l'Organisation sont, en tant que de besoin, invités par l'Assemblée générale ou par le Conseil, à participer en tant qu'observateurs aux structures de travail de l'Organisation.
Article 6
1. L'Assemblée générale prend des décisions à l'égard des Parties contractantes, du Conseil et de l'Agence, en particulier dans les cas mentionnés à l'alinéa (a) du paragraphe 2 de l'article 1.
En outre, l'Assemblée générale :
(a) nomme le Directeur général de l'Agence sur recommandation du Conseil;
(b) autorise la présentation de recours au nom de l'Organisation devant la Cour permanente d'arbitrage de La Haye dans les cas mentionnés à l'article 34;
(c) établit les principes régissant l'exploitation du système européen commun de gestion des courants de trafic aérien prévu à l'alinéa (e) du paragraphe 1 de l'article 2;
(d) approuve les amendements à l'Annexe I dans les conditions de vote prévues au paragraphe 1 de l'article 8;
(e) approuve les amendements aux Annexes II et IV dans les conditions de vote prévues au paragraphe 3 de l'article 8;
(f) procède à une revue périodique des tâches de l'Organisation.
2. Pour formuler la politique commune relative aux redevances de route, l'Assemblée générale, notamment:
(a) établit les principes régissant la détermination des coûts imputables par les Parties contractantes et l'Organisation aux usagers pour les installations et services de navigation aérienne en route mis à leur disposition;
(b) arrête la formule de calcul des redevances de route;
(c) détermine les principes applicables en matière d'exonération de redevances de route et peut en outre décider que, pour certaines catégories de vols ainsi exonérés du paiement des redevances de route qui relèvent de l'Annexe IV, les coûts encourus au titre des installations et services de navigation aérienne en route puissent être recouvrés directement par les Parties contractantes;
(d) approuve les rapports du Conseil relatifs aux redevances de route.
3. L'Assemblée générale peut:
(a) renvoyer pour étude au Conseil toute question relevant de sa compétence;
(b) déléguer, lorsque nécessaire, au Conseil le pouvoir de prendre des décisions dans les matières relevant de sa compétence générale, visées à l'alinéa (a) du paragraphe 2 de l'article 1;
(c) établir tout autre organe subsidiaire qu'elle juge nécessaire.
Article 7
1. Le Conseil, en vertu des pouvoirs que lui confère la présente Convention, peut prendre des décisions à l'égard des Parties contractantes, en ce qui concerne les tâches mentionnées au paragraphe 1 de l'article 2.
2. Le Conseil, en vertu des pouvoirs de tutelle que lui confère la présente Convention à l'égard de l'Agence:
(a) approuve, après avoir consulté les organisations représentatives des usagers de l'espace aérien qu'il a reconnues, les programmes de travail quinquennaux et annuels de l'Agence que lui soumet cette dernière pour l'accomplissement des tâches visées à l'article 2, ainsi que le plan financier quinquennal et le budget, y compris les obligations financières, le rapport d'activité de l'Agence et les rapports présentés en application de l'alinéa (c) du paragraphe 2 de l'article 2, du paragraphe 3 de l'article 10 et du paragraphe 1 de l'article 11 des Statuts de l'Agence;
(b) approuve les principes qui régissent la structure générale de l'Agence;
(c) supervise les activités de l'Agence dans le domaine des redevances de navigation aérienne;
(d) détermine, après avoir consulté les organisations représentatives des usagers de l'espace aérien et des aéroports qu'il a reconnues, les conditions générales d'exploitation du système européen commun de gestion des courants de trafic aérien prévu à l'alinéa (e) du paragraphe 1 de l'article 2, en tenant dûment compte des prérogatives exercées par les Etats dans la gestion de leur espace aérien. Ces conditions générales doivent notamment prévoir les règles applicables, ainsi que les procédures de constatation du non‑respect de ces règles;
(e) formule des directives à l'intention de l'Agence, au vu des comptes rendus réguliers fournis par celle-ci, ou chaque fois qu'il le juge nécessaire pour l'accomplissement des tâches confiées à l'Agence, et approuve les modalités de la coopération entre l'Agence et les structures nationales concernées pour permettre à l'Agence de préparer les propositions appropriées;
(f) désigne, sur proposition du Directeur général, la société d'auditeurs-conseil qui prête son concours à la Mission d'audit pour l'examen des comptes de l'ensemble des recettes et des dépenses;
(g) peut demander que les services de l'Agence fassent l'objet d'inspections administratives et techniques;
(h) donne décharge au Directeur général de sa gestion relative au budget;
(i) approuve la nomination par le Directeur général des Directeurs de l'Agence;
(j) approuve le Statut du Directeur général, le Statut administratif du personnel, le Règlement financier et le Règlement des marchés;
(k) peut autoriser l'ouverture par l'Agence de négociations relatives aux accords particuliers visés à l'article 2, adopte les accords négociés avant de les soumettre à l'approbation de l'Assemblée générale ou les conclut s'il bénéficie d'une délégation en vertu des dispositions du paragraphe 3 de l'article 13;
(l) approuve un Règlement sur la protection des données;
(m) dans l'accomplissement des tâches visées à l'alinéa (f) du paragraphe 1 de l'article 2, fixe les règles et procédures applicables aux normes, spécifications et pratiques relatives aux systèmes et services de gestion de la circulation aérienne.
3. Le Conseil établit une Commission d'examen des performances et une Commission de réglementation de la sécurité. Ces Commissions font des propositions au Conseil et bénéficient de l'assistance et de l'appui administratif des services de l'Agence, qui disposent d'une indépendance suffisante pour exercer leurs fonctions.
4. Le Conseil établit un Comité permanent d'interface civile-militaire.
5. Le Conseil établit une Mission d'audit à laquelle il peut accorder une délégation d'attribution et, dans des limites précises, une délégation de pouvoirs.
6. Le Conseil peut se faire assister par d'autres comités dans d'autres domaines d'activité de l'Organisation.
7. Le Conseil peut accorder une délégation d'attribution et dans des limites précises, une délégation de pouvoirs au Comité permanent d'interface civile-militaire et à tout comité créé après l'entrée en vigueur de la présente Convention. Ces délégations d'attributions ou de pouvoirs ne font pas obstacle à la faculté pour le Conseil d'évoquer à tout moment une affaire dans le cadre de sa mission de supervision générale.
Article 8
1. Les décisions prises à l'égard des Parties contractantes par l'Assemblée générale, notamment sur la base de l'alinéa (a) du paragraphe 2 de l'article 1 et du premier alinéa du paragraphe 1 de l'article 6, ou par le Conseil, notamment sur la base de l'alinéa (b) du paragraphe 2 de l'article 1 et du paragraphe 1 de l'article 7, sont acquises à la majorité des suffrages exprimés sous réserve que cette majorité représente au moins trois-quarts des suffrages pondérés exprimés selon la pondération prévue à l'article 11, et au moins trois-quarts des Parties contractantes exprimant un suffrage.
Cette règle est également applicable pour les décisions prises dans les cas mentionnés aux alinéas (i), (p), (r) et (s) du paragraphe 1 de l'article 2, au paragraphe 5 de l'article 2, aux alinéas (a), (c) et (d) du paragraphe 1 de l'article 6, au paragraphe 2 de l'article 6, à l'alinéa (b) du paragraphe 3 de l'article 6, aux alinéas (d), (j) et (k) du paragraphe 2 de l'article 7, aux paragraphes 3, 6 et 7 de l'article 7, à l'article 12 et aux paragraphes 2 et 3 de l'article 13.
Cette règle est également applicable pour les décisions prises en application de l'article 3 de l'Annexe IV. Dans les cas de détermination des taux unitaires, des tarifs et des conditions d'application du système de redevances de route mentionnés à l'alinéa (c) de l'article 3 de l'Annexe IV, une décision ne s'applique pas à une Partie contractante qui, ayant voté contre, en décide ainsi. Dans ce cas, cette Partie contractante a cependant l'obligation de présenter un exposé de ses raisons et ne peut remettre en cause la politique commune telle qu'elle est définie au paragraphe 2 de l'article 6.
2. Les décisions prises à l'égard de l'Agence par l'Assemblée générale, notamment sur la base des alinéas (a) et (c) du paragraphe 2 de l'article 1 et du premier alinéa du paragraphe 1 de l'article 6, ou par le Conseil, notamment sur la base des alinéas (b) et (c) du paragraphe 2 de l'article 1, sont acquises à la majorité des suffrages exprimés sous réserve que cette majorité représente plus de la moitié des suffrages pondérés exprimés selon la pondération prévue à l'article 11 et plus de la moitié des Parties contractantes exprimant un suffrage. Dans les cas d'une importance particulière et à condition qu'au moins un tiers des Parties contractantes ayant voix délibérative en fassent la demande, la majorité doit représenter au moins trois-quarts des suffrages pondérés exprimés au lieu de plus de la moitié.
Cette règle est également applicable pour les décisions prises dans les cas mentionnés à l'alinéa (b) du paragraphe 1 de l'article 6, à l'alinéa (a) du paragraphe 3 de l'article 6, aux alinéas (a) à (c) et (e) à (i), (l) et (m) du paragraphe 2 de l'article 7, au paragraphe 2 de l'article 9 et au paragraphe 2 de l'article 10.
3. Toutefois, les décisions sont prises à l'unanimité des suffrages exprimés en ce qui concerne les demandes d'adhésion à l'Organisation mentionnées à l'article 39, les modifications éventuelles apportées à l'Annexe II, à l'exception du cas visé à l'alinéa (b) du paragraphe 2 de l'article 3, et à l'Annexe IV, et les conditions de retrait ou d'adhésion mentionnées aux paragraphes 4 et 5 de l'article 36 et aux paragraphes 3 et 4 de l'article 38.
4. Les décisions prises par l'Assemblée générale et le Conseil ont force d'obligation à l'égard des Parties contractantes et de l'Agence sous réserve des dispositions de l'article 9.
Article 9
1. Si une Partie contractante notifie à l'Assemblée générale ou au Conseil que des raisons impératives d'intérêt national touchant la défense nationale ou la sécurité l'empêchent de donner suite à une décision prise à la majorité des suffrages exprimés dans les conditions prévues au paragraphe 1 de l'article 8 ci-dessus, elle peut déroger à ladite décision sous réserve de présenter à l'Assemblée générale ou au Conseil un exposé de ces raisons et une déclaration précisant si :
(a) il s'agit d'une question telle qu'il n'y a pas d'objection à ce que la décision prenne effet pour les autres Parties contractantes, étant précisé que pour sa part, ladite Partie contractante n'appliquera pas la décision ou l'appliquera seulement en partie ;
(b) il s'agit d'une question d'une importance telle pour ses intérêts nationaux de défense et de sécurité que la décision ne doit pas être mise en oeuvre du tout sans la prise d'une seconde décision, selon les modalités énoncées à l'alinéa (b) du paragraphe 2 ci-après.
2. (a) Dans le cas où les modalités énoncées à l'alinéa (a) du paragraphe 1 sont d'application, le Directeur général rend compte, à l'Assemblée générale ou au Conseil, au moins une fois par an, de l'avancement des travaux visant à ce qu'aucune Partie contractante ne déroge.
(b) Dans le cas où les modalités énoncées à l'alinéa (b) du paragraphe 1 sont d'application, la mise en oeuvre de la décision est suspendue et celle-ci est, dans un délai à déterminer, soumise à l'Assemblée générale pour une deuxième décision, même si la première est une décision du Conseil. Si comme suite à ce nouvel examen, la deuxième décision confirme la première, une Partie contractante peut y déroger dans les conditions prévues à l'alinéa (a) du paragraphe 1 ci‑dessus. L'Assemblée générale réexaminera la première décision dans un délai ne pouvant excéder un an.
3. En cas de guerre ou de conflit, les dispositions de la présente Convention ne peuvent porter atteinte à la liberté d'action d'aucune des Parties contractantes affectées. Le même principe est d'application en cas de situation de crise ou d'urgence nationale. Chaque Partie contractante peut notamment reprendre temporairement la responsabilité, en tout ou en partie, des services de la circulation aérienne dans l'espace aérien relevant de sa compétence pour des raisons impératives d'intérêt national, notamment dans le domaine de la défense. L'architecture du système européen de gestion de la circulation aérienne doit permettre la reprise effective de ces services en conformité avec les besoins des Parties contractantes.
Article 10
1. La contribution annuelle de chacune des Parties contractantes au budget est, pour chaque exercice, déterminée selon la formule de répartition ci-après:
(a) une première fraction, à concurrence de 30 % de la contribution, est calculée proportionnellement à la valeur du produit national brut de la Partie contractante tel qu'il est défini au paragraphe 2 ci-dessous;
(b) une deuxième fraction, à concurrence de 70 % de la contribution, est calculée proportionnellement à la valeur de l'assiette des redevances de route de la Partie contractante telle qu'elle est définie au paragraphe 3 ci-dessous.
2. Le produit national brut qui est pris en compte est celui qui résulte des statistiques établies par l'Organisation de coopération et de développement économiques - ou à défaut par tout organisme offrant des garanties équivalentes et désigné en vertu d'une décision du Conseil - en calculant la moyenne arithmétique des trois dernières années pour lesquelles ces statistiques sont disponibles. Il s'agit du produit national brut au coût des facteurs et aux prix courants exprimé dans l'unité de compte européenne appropriée.
3. L'assiette des redevances de route qui est prise en compte est celle établie pour la pénultième année précédant l'exercice budgétaire en question.
Article 11
1. La pondération prévue à l'article 8 est déterminée selon le tableau suivant :
Pourcentage de la contribution annuelle d'une Partie
contractante par rapport aux contributions annuelles
de l'ensemble des Parties
contractantes.....................................Nombre de de
voix
Inférieur à 1%.......................................................................................... 1
De 1 à moins de 2 %.............................................................................. 2
De 2 à moins de 3 %.............................................................................. 3
De 3 à moins de 4½ %........................................................................... 4
De 4½ à moins de 6 %............................................................................ 5
De 6 à moins de 7½ %........................................................................... 6
De 7½ à moins de 9 %............................................................................ 7
De 9 à moins de 11 %............................................................................. 8
De 11 à moins de 13 %............................................................................ 9
De 13 à moins de 15 %.......................................................................... 10
De 15 à moins de 18 %.......................................................................... 11
De 18 à moins de 21 %.......................................................................... 12
De 21 à moins de 24 %......................................................................... .13
De 24 à moins de 27 %.......................................................................... 14
De 27 à moins de 30 %.......................................................................... 15
30%....................................................................................................... 16
2. La fixation initiale du nombre de voix est faite, à compter de l'entrée en vigueur du Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1997, par référence au tableau ci-dessus et conformément à la règle de détermination des contributions annuelles des Parties contractantes au budget de l'Organisation qui figure à l'article 10 ci-dessus.
3. En cas d'adhésion d'un Etat, il est procédé de la même manière à une nouvelle fixation du nombre de voix des Parties contractantes.
4. ll est procédé chaque année à une nouvelle fixation du nombre des voix, selon les dispositions prévues ci-dessus.
Article 12
L'Assemblée générale et le Conseil établissent leur Règlement intérieur, qui fixe notamment les règles régissant l'élection d'un Président et d'un Vice-Président, ainsi que les règles d'application de la procédure de scrutin et du quorum.
Article 13
1. L'Organisation entretient avec les Etats et les autres organisations internationales intéressés les relations utiles à la réalisation de son objet.
2. L'Assemblée générale est, sans préjudice des dispositions de l'alinéa (k) du paragraphe 2 de l'article 7, du paragraphe 3 du présent article et de l'article 15, seule compétente pour conclure au nom de l'Organisation les accords particuliers nécessaires à l'exécution des tâches prévues à l'article 2.
3. L'Assemblée générale peut, sur proposition du Conseil, déléguer à ce dernier la décision de conclure les accords particuliers nécessaires à l'exécution des tâches prévues à l'article 2.
Article 14
Les accords particuliers prévus à l'article 2 doivent fixer les tâches, droits et obligations respectifs des Parties aux accords ainsi que les conditions de financement et déterminer les mesures à prendre. Ils peuvent être négociés par l'Agence dans les conditions prévues à l'alinéa (k) du paragraphe 2 de l'article 7.
Article 15
Dans le cadre des directives données par le Conseil, l'Agence peut établir avec les services techniques intéressés, publics ou privés, relevant des Parties contractantes, de Parties non contractantes ou d'organismes internationaux, les relations indispensables à la coordination de la circulation aérienne et au fonctionnement de ses propres services. Elle peut conclure à cet effet, au nom de l'Organisation, sous réserve d'en informer le Conseil, des contrats de caractère purement administratif, technique ou commercial dans la mesure où ils sont nécessaires à son fonctionnement.
Article 16
1. Le caractère d'utilité publique est reconnu, le cas échéant, conformément aux législations nationales, avec les effets qui découlent des dispositions de celles-ci relatives à l'expropriation pour cause d'utilité publique, aux acquisitions immobilières nécessaires à l'implantation des installations de l'Organisation, sous réserve de l'accord des gouvernements intéressés. La procédure d'expropriation pour cause d'utilité publique pourra être diligentée par les autorités compétentes de l'Etat en cause, conformément à sa législation nationale, en vue de réaliser ces acquisitions à défaut d'accord amiable.
2. Sur le territoire des Parties contractantes où la procédure visée au paragraphe précédent n'existe pas, l'Organisation peut bénéficier des procédures d'acquisition forcée utilisables au profit de l'aviation civile et des télécommunications.
3. Les Parties contractantes reconnaissent à l'Organisation, pour les ouvrages et services établis pour son compte sur leurs territoires respectifs, le bénéfice de l'application des réglementations nationales relatives aux limitations du droit de propriété immobilière qui existeraient dans l'intérêt public au profit des services nationaux pour le même objet et notamment de celles qui concernent les servitudes d'utilité publique.
4. L'Organisation supportera les frais découlant de l'application des dispositions du présent article, y compris le montant des indemnités dues conformément à la législation de l'Etat sur le territoire duquel les biens sont situés.
Article 17
Dans l'exercice des tâches prévues à l'alinéa (b) du paragraphe 2 de l'article 2, l'Agence applique les règlements en vigueur sur les territoires des Parties contractantes et dans les espaces aériens pour lesquels la fourniture des services de la circulation aérienne leur est confiée en vertu des accords internationaux auxquels elles sont parties.
Article 18
Dans l'exercice des tâches prévues à l'alinéa (b) du paragraphe 2 de l'article 2, et dans la limite des droits conférés aux services de la circulation aérienne, l'Agence donne aux commandants de bord toutes instructions nécessaires. Ils sont tenus de s'y conformer, hormis les cas de force majeure envisagés dans les règlements mentionnés à l'article précédent.
Article 19
1. Dans l'exercice des tâches prévues à l'alinéa (e) du paragraphe 1 de l'article 2, l'Organisation détermine, conformément aux conditions générales prévues à l'alinéa (d) du paragraphe 2 de l'article 7, les mesures de régulation nécessaires, et les communique aux exploitants d'aéronefs et aux services appropriés de la circulation aérienne. Les Parties contractantes veillent à ce que les exploitants d'aéronefs, les commandants de bord et les services appropriés de la circulation aérienne se conforment à ces mesures, sauf raisons impérieuses de sécurité.
2. Le respect, par les services de la circulation aérienne d'une Partie contractante, des conditions générales ou des mesures de régulation mentionnées au paragraphe 1 du présent article relève de la responsabilité exclusive de ladite Partie contractante.
3. A la requête de l'Organisation, en cas d'inobservation des conditions générales ou des mesures de régulation mentionnées au paragraphe 1 du présent article par un exploitant d'aéronef ou un commandant de bord, la procédure de poursuite d'un contrevenant peut être engagée:
(a) par la Partie contractante où l'inobservation a été constatée, sur son territoire;
(b) par l'Organisation conformément aux chefs de compétence énoncés à l'article 35, si la Partie contractante sur le territoire de laquelle la procédure doit être engagée en est d'accord.
4. Les Parties contractantes sont tenues d'incorporer dans leur législation nationale des dispositions assurant le respect des conditions générales prévues à l'alinéa (d) du paragraphe 2 de l'article 7.
Article 20
Dans l'exercice des tâches prévues à l'alinéa (e) du paragraphe 1 de l'article 2 ainsi que, le cas échéant, des tâches prévues à l'alinéa (b) du paragraphe 2 de l'article 2, les infractions à la réglementation de la navigation aérienne commises dans l'espace aérien où l'Agence exerce ces tâches sont constatées dans les procès-verbaux par des agents spécialement commissionnés par elle à cet effet, sans préjudice du droit reconnu par les législations nationales aux agents des Parties contractantes de constater les infractions de même nature. Les procès-verbaux visés ci-dessus ont devant les tribunaux nationaux la même valeur que ceux dressés par les agents nationaux qualifiés pour constater les infractions de même nature.
Article 21
1. La circulation des publications et des autres supports d'information expédiés par l'Organisation ou destinés à celle-ci, et correspondant à ses activités officielles n'est soumise à aucune restriction.
2. Pour ses communications officielles et le transfert de tous ses documents, l'Organisation bénéficie d'un traitement aussi favorable que celui accordé par chaque Partie contractante aux organisations internationales similaires.
Article 22
1. L'Organisation est exonérée sur le territoire des Parties contractantes, de tous droits et taxes à l'occasion de sa constitution, de sa dissolution et de sa liquidation.
2. Elle est exonérée des droits et taxes auxquels donneraient lieu les acquisitions de biens immobiliers nécessaires à l'accomplissement de sa mission.
3. Elle est exonérée de tous impôts directs susceptibles de s'appliquer à elle-même, ainsi qu'à ses biens, avoirs et revenus.
4. Elle est exonérée des perceptions fiscales indirectes que pourraient entraîner les émissions d'emprunts et dont elle serait personnellement débitrice.
5. Elle est exonérée de tout impôt de caractère exceptionnel ou discriminatoire.
6. Les exonérations prévues au présent article ne s'étendent pas aux impôts et taxes perçus en rémunération de services d'utilité générale.
Article 23
1. L'Organisation est exonérée de tous droits de douane et taxes ou redevances d'effet équivalent, autres que des redevances représentatives de services rendus, et exemptée de toute prohibition et restriction d'importation ou d'exportation en ce qui concerne les matériaux, matériels, fournitures et autres objets importés pour l'usage officiel de l'Organisation et destinés aux immeubles et installations de l'Organisation ou à son fonctionnement.
2. Les marchandises ainsi importées ne peuvent être ni vendues, ni prêtées ou cédées, soit à titre gratuit soit à titre onéreux, sur le territoire de la Partie contractante dans laquelle elles auront été introduites, sauf dans les conditions fixées par le gouvernement de la Partie contractante intéressée.
3. Toutes mesures de contrôle jugées utiles pourront être prises pour s'assurer que les matériaux, matériels, fournitures et autres objets indiqués au premier paragraphe et importés à destination de l'Organisation ont bien été livrés à ladite Organisation et affectés aux immeubles et installations officiels ou à son fonctionnement.
4. L'Organisation est exonérée de tous droits de douane et exemptée de toute prohibition ou restriction d'importation ou d'exportation en ce qui concerne les publications visées à l'article 13 des Statuts ci-annexés.
Article 24
1. L'Organisation peut détenir toutes devises et avoir des comptes en toutes monnaies dans la mesure nécessaire à l'exécution des opérations répondant à son objet.
2. Les Parties contractantes s'engagent à lui accorder les autorisations nécessaires pour effectuer, suivant les modalités prévues dans les règlements nationaux et accords internationaux applicables, tous les mouvements de fonds auxquels donneront lieu la constitution et l'activité de l'Organisation y compris l'émission et le service des emprunts lorsque l'émission de ces derniers aura été autorisée par le gouvernement de la Partie contractante intéressée.
Article 25
1. L'Agence peut faire appel au concours de personnes qualifiées ressortissantes des Parties contractantes.
2. Les membres du personnel de l'Organisation ainsi que les membres de leur famille vivant à leur foyer bénéficient des exceptions aux dispositions limitant l'immigration et réglant l'enregistrement des étrangers généralement reconnues aux membres du personnel des organisations internationales similaires.
3. (a) Les Parties contractantes accordent, en période de crise internationale, aux membres du personnel de l'Organisation et aux membres de leur famille vivant à leur foyer, les mêmes facilités de rapatriement que celles reconnues au personnel des autres organisations internationales.
(b) Les obligations du personnel de l'Organisation vis-à-vis de celle-ci ne sont pas affectées par la disposition du (a) ci-dessus.
4. Il ne peut être fait exception aux dispositions des paragraphes 1 et 2 du présent article que pour des motifs tirés de l'ordre, de la sécurité ou de la santé publics.
5. Les membres du personnel de l'Organisation:
(a) bénéficient de la franchise des droits et taxes de douane autres que les redevances ou impositions représentatives de services rendus, pour l'importation des effets personnels, meubles et autres objets de ménage usagés qu'ils apportent de l'étranger lors de leur premier établissement et pour la réexportation de ces mêmes effets, meubles et objets, lors de la cessation de leurs fonctions;
(b) peuvent, à l'occasion de leur prise de fonction sur le territoire de l'une des Parties contractantes, importer temporairement en franchise leur voiture automobile personnelle et ensuite, au plus tard à la fin de leur temps de service, réexporter ce véhicule en franchise, sous réserve, dans l'une et l'autre hypothèse, des conditions jugées nécessaires dans tous les cas particuliers, par le gouvernement de la Partie contractante intéressée;
(c) jouissent de l'inviolabilité pour tous leurs papiers et documents officiels.
6. Il n'est pas fait obligation aux Parties contractantes d'accorder à leurs propres ressortissants les facilités prévues aux (a) et (b) du paragraphe 5 ci-dessus.
7. Le Directeur général de l'Agence, outre les privilèges, exemptions et facilités prévus pour le personnel de l'Organisation, jouit de l'immunité de juridiction pour ses actes, y compris ses paroles et écrits, accomplis dans le cadre de son activité officielle; cette immunité n'est pas applicable en cas d'infraction à la réglementation de la circulation routière ou en cas de dommage causé par un véhicule lui appartenant ou conduit par lui.
8. Les gouvernements intéressés prennent toutes mesures utiles pour assurer la liberté de transfert des salaires nets.
Article 26
Les représentants des Parties contractantes, dans l'exercice de leurs fonctions ainsi qu'au cours de leurs voyages à destination ou en provenance du lieu de réunion, jouissent de l'inviolabilité pour tous leurs papiers et documents officiels.
Article 27
En raison de son régime propre de prévoyance sociale, l'Organisation, le Directeur général et le personnel de l'Organisation sont exemptés de toutes contributions obligatoires à des organismes nationaux de prévoyance sociale, sans préjudice des arrangements existant entre l'Organisation et une Partie contractante lors de l'entrée en vigueur du Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1997.
Article 28
1. La responsabilité contractuelle de l'Organisation est réglée par la loi applicable au contrat en cause.
2. En ce qui concerne la responsabilité non contractuelle, l'Organisation doit réparer les dommages causés par la faute de ses organes ou de ses agents dans l'exercice de leurs fonctions dans la mesure où ces dommages leur sont imputables. La disposition qui précède n'est pas exclusive du droit à d'autres réparations fondé sur la législation nationale des Parties contractantes.
Article 29
1. (a) Les installations de l'Organisation sont inviolables. Les biens et avoirs de l'Organisation sont exemptés de toute réquisition, expropriation et confiscation.
(b) Les archives de l'Organisation et tous les papiers et documents officiels lui appartenant sont inviolables en quelque endroit qu'ils se trouvent.
2. Les biens et avoirs de l'Organisation ne peuvent être saisis ni faire l'objet de mesures d'exécution forcée, si ce n'est par décision de justice. Cette décision de justice ne pourra être prise qu'à la condition que l'Organisation ait été informée dans un délai raisonnable de la procédure en question et qu'elle ait pu disposer de moyens adéquats pour développer sa défense. Toutefois, les installations de l'Organisation ne peuvent être saisies ni faire l'objet de mesures d'exécution forcée.
3. Toutefois, pour effectuer les enquêtes judiciaires et assurer l'exécution des décisions de justice sur leur territoire respectif, les autorités compétentes de l'Etat du siège et des autres pays où sont situées ces installations et archives ont accès, après en avoir avisé le Directeur général de l'Agence, aux installations et archives de l'Organisation.
Article 30
1. L'Organisation collabore en tout temps avec les autorités compétentes des Parties contractantes en vue de faciliter la bonne administration de la justice, d'assurer l'observation des règlements de police, et d'éviter tout abus auquel pourraient donner lieu les privilèges, immunités, exemptions ou facilités énumérés dans la présente Convention.
2. L'Organisation facilite dans la mesure du possible la réalisation des travaux d'intérêt public à exécuter sur le territoire des Parties contractantes à l'intérieur ou dans le voisinage des immeubles qui lui sont affectés.
Article 31
Dans l'exercice des tâches prévues à l'alinéa (e) du paragraphe 1 de l'article 2 ainsi que, le cas échéant, des tâches prévues à l'alinéa (b) du paragraphe 2 de l'article 2 les accords internationaux et les réglementations nationales relatives à l'accès, au survol et à la sécurité du territoire des Parties contractantes concernées sont obligatoires pour l'Agence qui prend toutes mesures nécessaires à leur application.
Article 32
Dans l'exercice des tâches prévues à l'alinéa (e) du paragraphe 1 de l'article 2 ainsi que, le cas échéant, des tâches prévues à l'alinéa (b) du paragraphe 2 de l'article 2, l'Agence est tenue de donner aux Parties contractantes qui en formulent la demande toutes les informations relatives aux aéronefs dont elle a connaissance dans l'exercice de ses fonctions liées à l'espace aérien de la Partie contractante concernée, afin de permettre auxdites Parties contractantes concernées de contrôler l'application des accords internationaux et des réglementations nationales.
Article 33
Les Parties contractantes reconnaissent la nécessité pour l'Agence de réaliser son équilibre financier, et s'engagent à mettre à sa disposition les moyens financiers appropriés dans les limites et conditions définies par la présente Convention et les Statuts de l'Agence figurant en Annexe I.
Article 34
1. Tout différend survenant entre deux Parties contractantes ou davantage, ou entre une ou plusieurs Parties contractantes et l'Organisation, au sujet de l'interprétation, de l'application ou de l'exécution de la présente Convention, notamment en ce qui concerne son existence, sa validité ou sa résiliation, qui n'aura pu être réglé dans un délai de six mois par voie de négociations directes ou par tout autre mode de règlement, est soumis à l'arbitrage de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye, conformément au Règlement facultatif d'arbitrage de ladite Cour.
2. Le nombre d'arbitres est fixé à trois.
3. L'arbitrage a lieu à La Haye. Le Bureau international de la Cour permanente d'arbitrage sert de greffe et fournit des services administratifs suivant les instructions données par la Cour permanente d'arbitrage.
4. Les décisions de la Cour permanente d'arbitrage sont obligatoires pour les Parties au différend.
Article 35
1. Sans préjuger de l'application des dispositions de l'Annexe IV en matière de recouvrement forcé des redevances de route, les juridictions des Parties contractantes sont seules compétentes pour connaître des différends qui pourront naître entre l'Organisation, représentée par le Directeur général de l'Agence, et toute personne physique ou morale, relatifs à l'application des actes émanant de l'Organisation.
2. Sans préjuger de l'application des dispositions de l'Annexe IV en matière de recouvrement forcé des redevances de route, la procédure est engagée dans la Partie contractante:
(a) où le défendeur a son domicile ou son siège;
(b) où le défendeur a un établissement commercial si son domicile ou son siège ne sont pas situés sur le territoire d'une Partie contractante;
(c) où le défendeur possède des avoirs, en l'absence des chefs de compétence énoncés aux alinéas (a) et (b) ci‑dessus;
(d) où EUROCONTROL a son siège, en l'absence des chefs de compétence énoncés aux alinéas (a) à (c) ci-dessus.
Article 36
1. Les amendements apportés dans les conditions prévues à la présente Convention, aux Statuts de l'Agence figurant en Annexe I et aux articles 16 et suivants des dispositions relatives au système commun de redevances de route figurant en Annexe IV sont valables et ont effet sur le territoire des Parties contractantes.
2. Les dispositions fiscales figurant en Annexe III et les articles 1 à 15 inclus des dispositions relatives au système commun de redevances de route figurant en Annexe IV ne sont pas susceptibles de modification par l'Assemblée générale.
3. Chaque Partie contractante est liée par l'Annexe IV pour une durée de cinq ans à compter de l'entrée en vigueur de la présente Convention. Cette durée de cinq ans est automatiquement prorogée par périodes de cinq années. La Partie contractante qui a notifié par écrit à l'Assemblée générale, au moins deux ans avant l'expiration de la période en cours, qu'elle ne souhaite pas de prorogation n'est plus liée par l'Annexe IV à l'expiration de cette période.
4. Les droits et obligations de la Partie contractante se retirant peuvent être déterminés si nécessaire dans un accord particulier conclu entre celle-ci et l'Organisation.
Cet accord devra être approuvé à l'unanimité des suffrages exprimés par l'Assemblée générale, la Partie contractante se retirant ne participant pas au vote.
5. La Partie contractante qui n'est plus liée par l'Annexe IV peut à tout moment notifier à l'Assemblée générale, par écrit, son souhait d'être liée à nouveau par les dispositions de l'Annexe IV. La Partie contractante en question est à nouveau liée par l'Annexe IV six mois à compter du jour où l'Assemblée générale, statuant à l'unanimité des suffrages exprimés des Parties contractantes participant au système commun, aura accepté cette demande. Ladite Partie contractante est liée par l'Annexe IV pour une durée de cinq ans à compter du jour où elle est à nouveau liée par l'Annexe IV. Cette durée est prorogée automatiquement dans les mêmes conditions que celles énoncées au paragraphe 3 ci-dessus.
Article 37
Les Parties contractantes s'engagent à faire bénéficier l'Agence des dispositions légales en vigueur visant à sauvegarder la continuité des services d'utilité générale nécessaires pour le bon fonctionnement des services opérationnels.
Article 38
1. La présente Convention, telle qu'amendée par le Protocole du 12 février 1981, puis par le Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1997, est prorogée pour une durée indéterminée.
2. Après que la Convention ainsi prorogée aura été en vigueur pendant vingt ans, toute Partie contractante pourra mettre fin en ce qui la concerne à l'application de la Convention par une notification écrite au gouvernement du Royaume de Belgique qui en avisera les gouvernements des autres Etats contractants.
La décision de retrait prendra effet à la fin de l'année suivant celle au cours de laquelle le retrait a été notifié, à condition que l'accord particulier prévu au paragraphe 3 ci-dessous ait été conclu à cette date. A défaut, la décision de retrait prendra effet à la date fixée dans ledit accord particulier.
3. Les droits et obligations, notamment en matière financière, de la Partie contractante se retirant seront déterminés dans un accord particulier conclu entre celle-ci et l'Organisation.
Cet accord devra être approuvé à l'unanimité des suffrages exprimés par l'Assemblée générale, la Partie contractante se retirant ne participant pas au vote.
4. L'Organisation peut être dissoute si le nombre des Parties contractantes se réduit à moins de 50 % des Parties signataires du Protocole de 1997 précité, sous réserve d'une décision de l'Assemblée générale statuant à l'unanimité des suffrages exprimés.
5. Si, en application de ce qui précède, l'Organisation est dissoute, sa personnalité et sa capacité juridiques, au sens de l'article 4, subsistent pour les besoins de sa liquidation.
Article 39
1. L'adhésion à la présente Convention, telle qu'amendée par le Protocole du 12 février 1981 et par le Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1997, de tout Etat non signataire de ce dernier Protocole, est subordonnée à l'accord de l'Assemblée générale statuant à l'unanimité des suffrages exprimés.
2. La décision d'accepter l'adhésion est notifiée à l'Etat non signataire par le Président de l'Assemblée générale.
3. L'instrument d'adhésion est déposé auprès du gouvernement du Royaume de Belgique qui en avisera les gouvernements des autres Etats signataires et adhérents.
4. L'adhésion prendra effet le premier jour du deuxième mois suivant le dépôt de l'instrument d'adhésion.
Article 40
1. L'adhésion à la présente Convention, telle qu'amendée par le Protocole du 12 février 1981 et par le Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1997, est ouverte aux organisations régionales d'intégration économique, aux conditions dont conviendront les Parties contractantes et ces organisations, dont un ou plusieurs Etats signataires sont membres, ces conditions devant figurer dans un Protocole additionnel à la Convention.
2. L'instrument d'adhésion est déposé auprès du gouvernement du Royaume de Belgique, qui en avisera les autres Parties.
3. L'adhésion d'une organisation régionale d'intégration économique prendra effet le premier jour du deuxième mois suivant le dépôt de l'instrument d'adhésion, pour autant que le Protocole additionnel mentionné au paragraphe 1 soit entré en vigueur.
Le présent dispositif coordonné de la Convention et ses Annexes sont établis en langues allemande, anglaise, bulgare, croate, danoise, espagnole, française, grecque, hongroise, italienne, néerlandaise, norvégienne, portugaise, roumaine, slovaque, slovène, suédoise, tchèque et turque. En vertu de la clause finale de la Convention internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne "EUROCONTROL" du 13 décembre 1960, de la clause finale du Protocole du 12 février 1981 amendant ladite Convention, ainsi que de la clause finale du Protocole ouvert à la signature à Bruxelles en 1997 et coordonnant ladite Convention suite aux différentes modifications intervenues, le texte en langue française fera foi en cas de divergence entre les textes.
ANNEXE I
STATUTS DE L'AGENCE
Statuts de l'Agence
Article 1
1. L'Agence est l'organe chargé d'atteindre les objectifs et d'exécuter les tâches énoncés par la Convention ou fixés par l'Assemblée générale ou par le Conseil et leurs organes subsidiaires. Elle établit et soumet aux organes compétents des propositions relatives à l'exercice de leurs fonctions et à l'exécution de leurs tâches ainsi qu'aux autres tâches déléguées à l'Organisation. Elle prête également assistance à l'Assemblée générale et au Conseil ainsi qu'à leurs organes subsidiaires dans l'exécution de leurs fonctions de surveillance.
2. Dans l'exercice de ses fonctions, l'Agence peut se faire assister, lorsque cela est nécessaire, par des experts civils et militaires désignés par les Etats ou les organisations de fourniture de services concernées.
3. L'Agence sert de point de centralisation de la coopération et de la coordination intergouvernementales dans le domaine de la navigation aérienne. Elle soumet des propositions et apporte l'appui nécessaire à la convergence vers un système européen uniforme de gestion de la circulation aérienne et à sa mise en oeuvre.
4. Elle fournit en particulier des services de réglementation, d'information, d'appui et de conseil aux Parties contractantes, et sur la base d'accords conclus en application de l'article 2 de la Convention, à des organisations internationales reconnues et à des Etats non contractants.
5. En particulier, l'Agence:
a) coordonne les plans de réalisation des Parties contractantes pour assurer la convergence vers un système européen uniforme de gestion de la circulation aérienne;
b) examine les questions relevant du domaine de la navigation aérienne étudiées par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) ou d'autres organisations internationales traitant de l'aviation civile, et coordonne et soumet des amendements aux documents de l'OACI;
c) élabore des propositions de plans détaillés visant à l'harmonisation et à l'intégration des services et systèmes de la circulation aérienne, en particulier les éléments au sol et de bord des systèmes de navigation aérienne des Parties contractantes, en vue d'établir un système européen uniforme de gestion de la circulation aérienne;
d) élabore des propositions relatives au mécanisme de planification et d'organisation stratégiques des routes et des structures d'appui de l'espace aérien en coordination avec des experts civils et militaires désignés par les Etats;
e) élabore des propositions aux fins d'harmonisation des réglementations applicables aux services de la circulation aérienne, élabore des politiques coordonnées ou communes pour améliorer la gestion de la circulation aérienne sur le site et aux alentours des aéroports et favorise l'amélioration de l'efficacité et de la souplesse d'utilisation de l'espace aérien entre usagers civils et militaires;
f) fait des propositions ou joue un rôle consultatif dans tous les aspects de la politique générale et de la planification. Son champ d'action n'est pas limité à la gestion du trafic aérien en route, mais élargi à une approche "de porte à porte" intégrée de la gestion du trafic aérien. Elle bénéficie de l'assistance des experts nationaux pour élaborer des propositions en la matière;
g) étudie et promeut des mesures visant à l'amélioration de l'efficacité et du rendement dans le domaine de la navigation aérienne;
h) élabore des critères, des procédures et des méthodes communs pour assurer une efficacité et une qualité maximales des systèmes de gestion du trafic aérien et des services de la circulation aérienne;
i) coordonne les programmes de recherche, de développement, d'essai et d'évaluation (RDTE) des organisations nationales de gestion du trafic aérien, notamment la collecte et la diffusion des résultats;
j) réalise des études, essais et travaux de recherche appliquée communs, ainsi que d'autres développements techniques;
k) définit, conçoit, met au point, valide et organise la réalisation d'un système uniforme de gestion de la circulation aérienne en Europe, sous l'égide du Conseil.
6. Lorsqu'elle assure des services de navigation aérienne, l'Agence a pour mission:
(a) d'éviter les abordages entre aéronefs;
(b) d'assurer l'écoulement ordonné et rapide de la circulation aérienne;
(c) de fournir les avis et les renseignements utiles à l'exécution sûre et efficace des vols;
(d) d'alerter les organes appropriés lorsque les aéronefs ont besoin de l'aide des services de recherche et de sauvetage, et de prêter à ces organes le concours nécessaire.
7. L'Agence travaille en étroite collaboration avec les organisations d'usagers, afin de satisfaire le plus efficacement et le plus économiquement possible les besoins de l'aviation civile. Elle travaille en étroite collaboration avec les autorités militaires afin de satisfaire dans les mêmes conditions les besoins particuliers de l'aviation militaire.
8. Pour l'exercice de sa mission, l'Agence peut notamment construire et exploiter les bâtiments et installations qui lui sont nécessaires. Elle fait toutefois appel aux services techniques nationaux et utilise les installations nationales existantes chaque fois que cela se justifie d'un point de vue technique et économique, afin d'éviter tout double emploi.
Article 2
1. Sous réserve des pouvoirs reconnus à l'Assemblée générale et au Conseil, l'Agence est administrée par un Directeur général qui bénéficie d'une large autonomie de gestion pour la mise en place, l'utilisation et le bon fonctionnement des moyens techniques, financiers et en personnel mis à sa disposition. Il prend à ce titre les initiatives qu'il juge nécessaires pour remplir ses obligations.
2. Néanmoins, le Directeur général doit, en vue de les soumettre à l'approbation du Conseil, conformément aux dispositions de la Convention:
(a) élaborer des programmes de travail annuel et quinquennal faisant état des incidences sur l'évolution des coûts et des taux unitaires;
(b) établir le plan financier quinquennal et le budget y compris les obligations financières et, dans les conditions prévues à l'Annexe IV, les taux unitaires et les tarifs;
(c) présenter au Conseil un rapport annuel sur les activités et la situation financière de l'Organisation;
(d) présenter les principes qui régissent la structure générale de l'Agence, les détails de cette structure relevant de la seule responsabilité du Directeur général.
3. En outre, le Directeur général:
(a) présente des comptes rendus à échéance régulière et sollicite des instructions du Conseil chaque fois que les objectifs risquent de ne pas être atteints, que les délais ou plafonds financiers risquent d'être dépassés, ou en cas de modifications importantes apportées aux programmes;
(b) négocie les accords prévus à l'article 2 de la Convention dans le cadre des directives émises par le Conseil.
Article 3
Le Directeur général élabore, et soumet à l'approbation du Conseil, le Règlement des marchés portant sur:
(a) la passation des marchés pour la fourniture de biens et de services à l'Organisation;
(b) la fourniture de biens et de services par l'Organisation;
(c) la vente ou la cession d'actifs excédentaires.
Article 4
Le Directeur général élabore, et soumet à l'approbation du Conseil, le Règlement financier qui fixe notamment les conditions régissant le versement des contributions nationales, ainsi que les conditions de recours à l'emprunt par l'Agence, et veille à la bonne gestion financière, y compris l'audit interne.
Article 5
1. Sans préjudice du droit pour les Parties contractantes de présenter des propositions, le Directeur général élabore et soumet à l'approbation du Conseil le Statut administratif du personnel de l'Agence:
(a) celui-ci comporte notamment des dispositions relatives à la nationalité du personnel, aux procédures et aux principes pour la sélection et le recrutement, aux barèmes de traitement, aux pensions, à l'impôt interne, aux incompatibilités, au secret professionnel et à la continuité du service;
(b) le recrutement du personnel de l'Agence s'effectue parmi les ressortissants des Parties contractantes. Du personnel d'Etats non-contractants peut être employé dans le cadre des accords prévus au paragraphe 3 de l'article 2 de la Convention, ou dans des cas exceptionnels sur décision dûment motivée du Directeur général.
2. Le Tribunal administratif de l'Organisation internationale du Travail est seul compétent pour connaître des litiges opposant l'Organisation et le personnel de l'Agence, à l'exclusion de toute autre juridiction, nationale ou internationale.
Article 6
1. Le Directeur général est nommé pour un mandat de cinq ans, par l'Assemblée générale à la majorité pondérée, sous réserve que cette majorité atteigne les trois-quarts des suffrages pondérés exprimés, selon la pondération prévue à l'article 11 de la Convention, et au moins trois-quarts des Parties contractantes exprimant un suffrage. Son mandat est renouvelable une fois dans les mêmes conditions. Le Statut du Directeur général est approuvé par le Conseil.
2. Le Directeur général représente l'Organisation en justice et dans tous les actes de la vie civile.
3. En outre, conformément aux politiques arrêtées par l'Assemblée générale et le Conseil, le Directeur général:
(a) peut nommer les membres du personnel et mettre fin à leurs services dans les conditions prévues au Statut administratif du personnel ; la nomination pour un mandat de cinq ans en règle générale, renouvelable une fois, à des fonctions de grade A1 et A2 est soumise à l'approbation du Conseil;
(b) peut contracter des emprunts aux conditions prescrites par le Règlement financier et dans les limites fixées à cet effet par le Conseil;
(c) peut passer des contrats conformément au Règlement des marchés visé à l'article 3 et dans les limites fixées à cet effet par le Conseil;
(d) élabore et soumet à l'approbation du Conseil le Règlement de protection des données prévu à l'alinéa (l) du paragraphe 2 de l'article 7 de la Convention;
(e) élabore et soumet à l'approbation du Conseil les règles et procédures applicables aux normes, spécifications et pratiques relatives aux systèmes et services de gestion de la circulation aérienne.
4. Le Directeur général s'acquitte de ces fonctions sans en référer préalablement au Conseil, mais tient ce dernier informé de toutes les mesures prises en vertu des pouvoirs précités.
5. Le Conseil détermine les conditions dans lesquelles le Directeur général peut être remplacé en cas d'empêchement.
Article 7
1. Le budget doit être équilibré en recettes et dépenses.
Toutes les recettes et dépenses de l'Agence doivent faire l'objet de prévisions pour chaque exercice budgétaire.
2. L'exercice budgétaire commence le 1er janvier et prend fin le 31 décembre.
3. Le Directeur général soumet le projet de budget et de plan financier quinquennal à l'approbation du Conseil au plus tard le 31 octobre de l'année précédente.
Article 8
1. L'Organisation peut emprunter sur les marchés financiers internationaux les ressources nécessaires à l'accomplissement de ses tâches.
2. L'Organisation peut émettre des emprunts sur les marchés financiers d'une Partie contractante dans le cadre de la réglementation nationale applicable à l'émission d'emprunts intérieurs, ou à défaut d'une telle réglementation avec l'accord de la Partie contractante.
3. Le Règlement financier fixe les procédures selon lesquelles l'Organisation contracte et rembourse les emprunts.
4. Chaque budget et chaque plan financier quinquennal fixent le montant maximum que l'Organisation peut emprunter au cours des années couvertes par le budget et par le plan financier quinquennal.
5. Dans les domaines visés par le présent article, l'Organisation agit en accord avec les autorités compétentes des Parties contractantes ou avec leur banque d'émission.
Article 9
Le budget et le plan financier quinquennal peuvent être révisés en cours d'exercice, si les circonstances l'exigent, suivant les règles prévues pour leur établissement et leur approbation.
Article 10
1. Les comptes de l'ensemble des recettes et des dépenses du budget de l'Agence, et la gestion financière de l'Agence sont vérifiés chaque année par une Mission d'audit.
2. La Mission d'audit est assistée dans sa tâche par des auditeurs-conseil externes. La société externe d'auditeurs-conseil est nommée par le Conseil pour un mandat de trois ans, conformément à l'alinéa (f) du paragraphe 2 de l'article 7 de la Convention.
3. La vérification opérée par la Mission d'audit avec l'assistance des auditeurs-conseil externes a pour objet de constater la régularité des recettes et des dépenses et de s'assurer de la bonne gestion financière. Après la clôture de chaque exercice, la Mission d'audit soumet au Conseil un rapport auquel sont jointes les observations de l'Agence. Le Conseil peut ordonner à l'Agence de prendre les mesures appropriées recommandées par le rapport d'audit, conformément à l'alinéa (a) du paragraphe 2 de l'article 7 de la Convention.
4. La Mission d'audit veille à ce qu'un mécanisme de contrôle interne approprié soit mis en place au sein de l'Agence conformément aux pratiques et principes de bonne gestion.
5. La Mission d'audit peut examiner d'autres questions financières relatives à l'Agence conformément à son mandat.
Article 11
1. Les services de l'Agence peuvent, à la demande du Conseil, agissant de sa propre initiative ou sur demande du Directeur général, faire l'objet d'inspections administratives et techniques.
2. Ces inspections sont effectuées par des agents appartenant aux administrations des Parties contractantes avec une aide extérieure si besoin est. Chaque mission d'inspection est composée d'au moins deux personnes de nationalité différente. Toute mission d'inspection devrait comprendre, autant que possible, une personne ayant participé à une inspection précédente.
Article 12
Le Conseil détermine les langues de travail de l'Agence.
Article 13
L'Agence procède aux publications nécessaires à son fonctionnement.
Article 14
Tous projets d'amendements aux Statuts sont soumis à l'approbation de l'Assemblée générale conformément aux dispositions de l'alinéa (d) du paragraphe 1 de l'article 6 de la Convention.
ANNEXE II
REGIONS D'INFORMATION DE VOL
Régions d'information de Vol
République Fédérale d'Allemagne
Région supérieure d'information de vol Berlin
Région supérieure d'information de vol Hannover
Région supérieure d'information de vol Rhein
Région d'information de vol Bremen
Région d'information de vol Düsseldorf
Région d'information de vol Frankfurt
Région d'information de vol München
Région d'information de vol Berlin
République d'Autriche
Région d'information de vol Wien
Royaume de Belgique - Grand Duché de Luxembourg
Région supérieure d'information de vol Bruxelles
Région d'information de vol Bruxelles
République de Bulgarie
Région d'information de vol Sofia
Région d'information de vol Varna
République de Chypre
Région d'information de vol Nicosia
République de Croatie
Région d'information de vol Zagreb
Royaume du Danemark
Région d'information de vol København
Royaume d'Espagne
Région supérieure d'information de vol Madrid
Région d'information de vol Madrid
Région supérieure d'information de vol Barcelona
Région d'information de vol Barcelona
Région supérieure d'information de vol Islas Canarias
Région d'information de vol Islas Canarias
République française - Principauté de Monaco (*)
Région supérieure d'information de vol France
Région d'information de vol Paris
Région d'information de vol Brest
Région d'information de vol Bordeaux
Région d'information de vol Marseille (*)
Région d'information de vol Reims
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Région supérieure d'information de vol Scottish
Région d'information de vol Scottish
Région supérieure d'information de vol London
Région d'information de vol London
République hellénique
Région supérieure d'information de vol Athinai
Région d'information de vol Athinai
République de Hongrie
Région d'information de vol Budapest
Irlande
Région supérieure d'information de vol Shannon
Région d'information de vol Shannon
Région de transition océanique de Shannon
délimitée par les coordonnées ci-après: 51° Nord 15° Ouest, 51° Nord 8° Ouest, 48°30 Nord 8° Ouest, 49° Nord 15° Ouest, 51° Nord 15° Ouest au niveau de vol 55 et au-dessus
République italienne
Région supérieure d'information de vol de Milano
Région supérieure d'information de vol de Roma
Région supérieure d'information de vol de Brindisi
Région d'information de vol de Milano
Région d'information de vol de Roma
Région d'information de vol de Brindisi
République de Malte
Région d'information de vol Malta
Royaume de Norvège
Région supérieure d'information de vol Oslo
Région supérieure d'information de vol Stavanger
Région supérieure d'information de vol Trondheim
Région supérieure d'information de vol Bodø
Région d'information de vol Oslo
Région d'information de vol Stavanger
Région d'information de vol Trondheim
Région d'information de vol Bodø
Région d'information de vol océanique Bodø
Royaume des Pays-Bas
Région d'information de vol Amsterdam
République portugaise
Région supérieure d'information de vol Lisboa
Région d'information de vol Lisboa
Région d'information de vol Santa Maria
Roumanie
Région d'information de vol Bucuresti
République slovaque
Région d'information de vol Bratislava
République de Slovénie
Région d'information de vol Ljubljana
Royaume de Suède
Région supérieure d'information de vol de Malmö
Région supérieure d'information de vol de Stockholm
Région supérieure d'information de vol de Sundsvall
Région d'information de vol de Malmö
Région d'information de vol de Stockholm
Région d'information de vol de Sundsvall
Confédération suisse
Région supérieure d'information de vol Suisse
Région d'information de vol Suisse
République tchèque
Région d'information de vol Praha
République de Turquie
Région d'information de vol Ankara
Région d'information de vol Istanbul
ANNEXE III
DISPOSITIONS FISCALES
Dispositions fiscales
Article 1
1. Sans préjudice des exonérations prévues aux articles 22 et 23 de la Convention, lorsque l'Organisation, dans l'exercice de sa mission officielle, procède à des acquisitions importantes de biens ou emploie des services de valeur importante comportant l'incidence d'impôts, droits ou taxes indirects (y compris les impôts, droits ou taxes perçus à l'importation autres que ceux mentionnés au paragraphe 1 de l'article 23 de la Convention), les gouvernements des Etats membres prennent, dans toute la mesure du possible, des dispositions appropriées pour annuler cette incidence, soit par ajustement des contributions financières versées à l'Organisation, soit par remboursement à l'Organisation du montant de ces impôts, droits ou taxes; ceux-ci peuvent également faire l'objet d'une exonération.
2. Pour ce qui est des paiements que l'Organisation doit effectuer aux Etats membres au titre d'investissements réalisés par ces Etats, et dans la mesure où les dépenses correspondantes doivent être remboursées par l'Organisation, lesdits Etats veilleront à ce que le relevé de compte qu'ils présenteront à l'Organisation ne mentionne pas d'impôts, droits ou taxes dont l'Organisation aurait été exonérée, qui lui seraient remboursés ou qui feraient l'objet d'un ajustement des contributions financières à l'Organisation si l'Organisation avait elle-même procédé à des investissements.
3. Les dispositions du présent article ne s'étendent pas aux impôts, droits ou taxes perçus en rémunération de services d'utilité générale.
Article 2
Les biens acquis par l'Organisation auxquels s'applique le paragraphe 1 de l'article 1 ne peuvent être vendus ou cédés que conformément aux conditions fixées par les gouvernements des Etats intéressés.
Article 3
1. Le Directeur général de l'Agence et les membres du personnel de l'Organisation sont soumis à l'impôt au profit de l'Organisation, sur les traitements et salaires qui leur seront versés par ladite Organisation, conformément aux règles et conditions définies par l'Assemblée générale. Les traitements et salaires sont exonérés de l'impôt national sur le revenu.
Les traitements et salaires exonérés de l'impôt national sur le revenu peuvent toutefois être pris en compte par les Etats membres lorsqu'ils déterminent le montant de l'impôt applicable sur les autres revenus des bénéficiaires des traitements et salaires.
2. Le paragraphe 1 ne s'applique pas aux pensions et rentes versées par l'Organisation.
3. Les nom, qualité, adresse, rémunérations et le cas échéant, les pensions des employés et anciens employés auxquels les dispositions des paragraphes 1 et 2 du présent article sont applicables, seront communiqués périodiquement aux Etats membres.
Article 4
Pour l'application de la présente Annexe, l'Organisation agit de concert avec les autorités responsables des Etats membres intéressés.
Article 5
1. La présente Annexe remplace le Protocole additionnel à la Convention, signé à Bruxelles le 6 juillet 1970, tel que modifié par le Protocole signé à Bruxelles le 21 novembre 1978 modifiés eux-mêmes par l'article XXXVIII du Protocole signé à Bruxelles le 12 février 1981 amendant la Convention.
2. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1 ci-dessus, les obligations résultant de l'article 3 du Protocole additionnel du 6 juillet 1970 continuent à porter leurs effets jusqu'au complet apurement des créances et obligations.
ANNEXE IV
DISPOSITIONS
RELATIVES
AU SYSTEME COMMUN DE REDEVANCES DE ROUTE
Dispositions
relatives au système commun
de redevances de route
Article 1
Les Parties contractantes conviennent de continuer à gérer un système commun d'établissement, de facturation et de perception de redevances de route à raison d'une redevance unique par vol et d'utiliser à cette fin les services d'EUROCONTROL.
Article 2
L'Organisation établit, facture et perçoit les redevances de route imputées aux usagers des services de la navigation aérienne en route sur proposition des Parties contractantes participant au système commun de redevances de route.
Article 3
En matière de redevances de route, le Conseil constitue l'organe chargé de déterminer les modalités d'exécution des décisions de l'Assemblée générale prises dans le domaine des redevances de route et de superviser les tâches de l'Agence dans ce domaine.
En particulier, le Conseil:
(a) prépare les décisions de l'Assemblée générale prises en matière de politique de redevances de route;
(b) détermine l'unité de compte dans laquelle les redevances de route sont exprimées;
(c) conformément aux décisions prises en vertu du paragraphe 2 de l'article 6 de la Convention, détermine les conditions d'application du système, y compris les conditions de paiement ainsi que les taux unitaires, les tarifs et leur période d'application;
(d) approuve les rapports relatifs aux activités d'EUROCONTROL en matière de redevances de route;
(e) arrête le Règlement financier applicable au système de redevances de route;
(f) approuve les annexes budgétaires relatives aux activités d'EUROCONTROL en matière de redevances de route.
Article 4
Les redevances de route figurant sur une facture émise par l'Organisation constituent une redevance unique due pour chaque vol qui est une créance unique d'EUROCONTROL et payable à son siège.
Article 5
1. La redevance est due par la personne qui exploitait l'aéronef au moment où le vol a eu lieu. La redevance est une créance privilégiée sur l'aéronef au titre duquel la redevance est due, en quelque main qu'il se trouve, si le droit de la Partie contractante concernée le permet.
2. Lorsqu'un indicatif de l'OACI ou tout autre indicatif reconnu est utilisé pour identifier le vol, EUROCONTROL peut considérer comme l'exploitant, l'organisme d'exploitation d'aéronefs auquel l'indicatif a été attribué ou est en cours d'attribution au moment du vol, ou qui est identifié dans le plan de vol déposé, ou qui est identifié par l'emploi de l'indicatif de l'OACI ou de tout autre indicatif reconnu dans les communications avec les services de contrôle de la circulation aérienne, ou par tout autre moyen.
3. Au cas où l'identité de l'exploitant n'est pas connue, le propriétaire de l'aéronef est réputé être l'exploitant jusqu'à ce qu'il ait établi quelle autre personne avait cette qualité.
4. L'exploitant et le propriétaire de l'aéronef sont tenus solidairement au paiement de la redevance, si le droit de la Partie contractante concernée le permet.
Article 6
1. Lorsque la somme due n'a pas été acquittée, des mesures de recouvrement forcé peuvent être prises, y compris la rétention ou la vente forcée d'aéronefs, si le droit de la Partie contractante sur le territoire de laquelle l'aéronef a atterri le permet.
2. Les mesures peuvent également comprendre, à la requête d'EUROCONTROL, un réexamen par une Partie contractante ou tout organisme compétent, des autorisations administratives liées à l'activité de transport aérien ou à la gestion de la circulation aérienne délivrées à un usager redevable du paiement de la redevance, si la législation correspondante le permet.
Article 7
1. La procédure de recouvrement de la somme due est engagée, soit par EUROCONTROL, soit, à la requête d'EUROCONTROL, par une Partie contractante, ou par tout organe autorisé à cette fin par une Partie contractante.
2. Le recouvrement est poursuivi par voie judiciaire ou par voie administrative.
3. Chaque Partie contractante fait connaître à EUROCONTROL les procédures qui sont appliquées dans cet Etat ainsi que les juridictions ou les autorités administratives compétentes.
Article 8
La procédure de recouvrement est introduite sur le territoire de la Partie contractante:
(a) où le débiteur a son domicile ou son siège;
(b) où le débiteur possède un établissement commercial si son domicile ou son siège ne sont pas situés sur le territoire d'une Partie contractante;
(c) où le débiteur possède des avoirs, en l'absence des chefs de compétence énoncés aux alinéas (a) et (b) ci-dessus;
(d) où EUROCONTROL a son siège, en l'absence des chefs de compétence énoncés aux alinéas (a) à (c) ci-dessus.
Article 9
1. Les dispositions des articles 5, 6, 7 et 8 n'excluent pas que toute Partie contractante, ou tout organe autorisé par une Partie contractante, agissant à la requête d'EUROCONTROL, puisse procéder au recouvrement de la somme due par voie de rétention ou de vente forcée d'aéronefs, conformément à la procédure administrative ou judiciaire de la Partie contractante concernée.
2. Le pouvoir de rétention ou de vente forcée s'étend aux équipements, pièces de rechange, carburant, matériels et documents de l'aéronef retenu ou vendu.
3. La validité et l'effet de la rétention et de la vente forcée sont déterminés par la législation de la Partie contractante sur le territoire de laquelle la rétention a eu lieu.
Article 10
EUROCONTROL a la capacité d'introduire une action devant les juridictions et les autorités administratives compétentes des Etats qui ne sont pas parties à la Convention.
Article 11
Sont reconnues et exécutées dans les autres Parties contractantes, les décisions suivantes prises dans une Partie contractante:
(a) les décisions juridictionnelles définitives;
(b) les décisions administratives qui ont été susceptibles de recours juridictionnel, mais ne le sont plus, soit parce que la juridiction a rejeté le recours par une décision définitive, soit parce que le requérant s'est désisté, soit par expiration du délai de recours.
Article 12
Les décisions mentionnées à l'article 11 ne sont pas reconnues ni exécutées dans les cas suivants:
(a) si la juridiction ou l'autorité administrative de la Partie contractante d'origine n'était pas compétente dans les termes énoncés par l'article 8;
(b) si la décision est contraire à l'ordre public de la Partie contractante requise;
(c) si le débiteur n'a pas été avisé de la décision administrative ou de l'introduction de l'instance en temps utile pour se défendre ou exercer les recours juridictionnels;
(d) si une instance relative aux mêmes redevances de route introduite en premier lieu, est pendante devant une juridiction ou une autorité administrative de la Partie contractante requise;
(e) si la décision est inconciliable avec une décision relative aux mêmes redevances de route et rendue dans la Partie contractante requise;
(f) si, pour rendre sa décision, la juridiction ou l'autorité administrative de la Partie contractante d'origine, a, en tranchant une question relative à l'état ou à la capacité des personnes physiques, aux régimes matrimoniaux, aux testaments et aux successions, méconnu une règle de droit international privé de la Partie contractante requise, à moins que sa décision n'aboutisse au même résultat que si elle avait fait application des règles du droit international privé de cette Partie contractante.
Article 13
Les décisions mentionnées à l'article 11 qui sont exécutoires dans la Partie contractante d'origine sont mises à exécution conformément à la législation en vigueur dans la Partie contractante requise. En tant que de besoin, la décision est revêtue de la formule exécutoire sur simple requête par une juridiction ou une autorité administrative de la Partie contractante requise.
Article 14
1. La requête est accompagnée:
(a) d'une expédition de la décision;
(b) dans le cas d'une décision juridictionnelle rendue par défaut, de l'original ou d'une copie certifiée conforme d'un document établissant que le débiteur a reçu en temps utile signification ou notification de l'acte introductif d'instance;
(c) dans le cas d'une décision administrative, d'un document établissant que les exigences prévues à l'article 11 sont satisfaites;
(d) de tout document établissant que la décision est exécutoire dans la Partie contractante d'origine et que le débiteur a reçu en temps utile une signification de la décision.
2. Une traduction dûment certifiée des documents est fournie si la juridiction ou l'autorité administrative de la Partie contractante requise l'exige. Aucune légalisation ni formalité analogue n'est requise.
Article 15
1. La requête ne peut être rejetée que pour l'un des motifs prévus à l'article 12. En aucun cas, la décision ne peut faire l'objet d'une révision au fond dans la Partie contractante requise.
2. La procédure relative à la reconnaissance et à l'exécution de la décision est régie par la loi de la Partie contractante requise dans la mesure où la Convention n'en dispose pas autrement.
Article 16
Le montant perçu par EUROCONTROL sera versé aux Parties contractantes dans les conditions prévues par décision du Conseil.
Article 17
Lorsqu'une Partie contractante a recouvré la créance, le montant effectivement perçu est versé dans les meilleurs délais à EUROCONTROL, qui applique la procédure prévue à l'article 16. Les frais de recouvrement encourus par cette Partie contractante sont mis à la charge d'EUROCONTROL.
Article 18
Les autorités compétentes des Parties contractantes coopèrent avec EUROCONTROL dans l'établissement et la perception des redevances de route.
Article 19
Si le Conseil décide à l'unanimité d'abandonner le recouvrement d'une redevance, les Parties contractantes concernées peuvent prendre toutes les mesures qu'elles jugent appropriées. En pareil cas, les dispositions de la Convention relatives au recouvrement, à la reconnaissance et à l'exécution des décisions cessent d'être applicables.
LA RÉPUBLIQUE D'ALBANIE,
LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D'ALLEMAGNE,
LA RÉPUBLIQUE D'AUTRICHE,
LE ROYAUME DE BELGIQUE,
LA RÉPUBLIQUE DE BULGARIE,
LA RÉPUBLIQUE DE CHYPRE,
LA RÉPUBLIQUE DE CROATIE,
LE ROYAUME DU DANEMARK,
LE ROYAUME D'ESPAGNE,
LA RÉPUBLIQUE DE FINLANDE,
LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE,
LE ROYAUME-UNI DE GRANDE-BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD,
LA RÉPUBLIQUE HELLÉNIQUE,
LA RÉPUBLIQUE DE HONGRIE,
L'IRLANDE,
LA RÉPUBLIQUE ITALIENNE,
L'EX-RÉPUBLIQUE YOUGOSLAVE DE MACÉDOINE,
LE GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG,
LA RÉPUBLIQUE DE MALTE,
LA RÉPUBLIQUE DE MOLDAVIE,
LA PRINCIPAUTÉ DE MONACO,
LE ROYAUME DE NORVÈGE,
LE ROYAUME DES PAYS-BAS,
LA RÉPUBLIQUE PORTUGAISE,
LA ROUMANIE,
LA RÉPUBLIQUE SLOVAQUE,
LA RÉPUBLIQUE DE SLOVÉNIE,
LE ROYAUME DE SUÈDE,
LA CONFÉDÉRATION SUISSE,
LA RÉPUBLIQUE TCHÈQUE,
LA RÉPUBLIQUE DE TURQUIE
ET
LA COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE,
Vu la Convention internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne "EUROCONTROL" du 13 décembre 1960, telle que modifiée par le Protocole additionnel du 6 juillet 1970, modifié lui-même par le Protocole du 21 novembre 1978, tous amendés par le Protocole du 12 février 1981, et telle que révisée et coordonnée par le Protocole du 27 juin 1997, ci-après dénommée "la Convention", et notamment l'article 40 de ladite Convention;
Vu les responsabilités que le Traité du 25 mars 1957 instituant la Communauté européenne, tel que révisé par le Traité d'Amsterdam du 2 octobre 1997, confère à la Communauté européenne dans certains domaines couverts par la Convention;
Considérant que les États membres de la Communauté européenne qui sont membres d'EUROCONTROL ont déclaré, lors de l'adoption du Protocole coordonnant la Convention, ouvert à la signature le 27 juin 1997, que leur signature n'affectait en rien la compétence exclusive de la Communauté dans certains domaines couverts par ladite Convention, ni l'adhésion de la Communauté à EUROCONTROL aux fins d'exercer une telle compétence exclusive;
Considérant que l'adhésion de la Communauté européenne à la Convention a pour objet d'aider l'Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne, ci-après dénommée "EUROCONTROL", à atteindre ses objectifs, tels qu'ils sont énoncés dans la Convention, notamment celui de constituer un organisme unique et efficace chargé de définir la politique en matière de gestion de la circulation aérienne en Europe;
Considérant que l'adhésion de la Communauté européenne à EUROCONTROL commande que soient précisées les modalités d'application des dispositions de la Convention à la Communauté européenne et à ses États membres;
Considérant que les conditions de l'adhésion de la Communauté européenne à la Convention doivent permettre à la Communauté d'exercer, au sein d'EUROCONTROL, les compétences que lui ont conférées ses États membres;
Considérant que le Royaume d'Espagne et le Royaume-Uni sont convenus à Londres, le 2 décembre 1987, dans une déclaration conjointe des ministres des affaires étrangères des deux pays, d'un régime renforçant la coopération dans l'utilisation de l'aéroport de Gibraltar, et que ce régime n'est pas encore entré en application;
SONT CONVENUS DES DISPOSITIONS SUIVANTES:
Article 1
La Communauté européenne, dans le cadre de sa compétence, adhère à la Convention aux conditions énoncées dans le présent Protocole, conformément aux dispositions de l'article 40 de la Convention.
Article 2
Pour la Communauté européenne, dans le cadre de sa compétence, la Convention s'applique aux services de navigation aérienne de route et aux services connexes d'approche et d'aérodrome afférents à la circulation aérienne dans les Régions d'information de vol de ses États membres, telles qu'elles sont énumérées à l'Annexe II de la Convention, qui sont dans les limites de l'applicabilité territoriale du Traité instituant la Communauté européenne.
L'application du présent Protocole à l'aéroport de Gibraltar s'entend sans préjudice des positions juridiques respectives du Royaume d'Espagne et du Royaume-Uni au sujet de leur différend relatif à la souveraineté sur le territoire où cet aéroport est situé.
L'application du présent Protocole à l'aéroport de Gibraltar est suspendue jusqu'à ce que soit mis en application le régime prévu dans la déclaration conjointe faite, le 2 décembre 1987, par les ministres des affaires étrangères du Royaume d'Espagne et du Royaume-Uni. Les gouvernements du Royaume d'Espagne et du Royaume-Uni informeront les autres Parties contractantes au présent Protocole de la date de cette mise en application.
Article 3
Sous réserve des dispositions du présent Protocole, les dispositions de la Convention doivent être interprétées comme incluant la Communauté européenne, dans le cadre de sa compétence, et les divers termes utilisés pour désigner les Parties contractantes à la Convention, ainsi que leurs représentants, doivent être compris en conséquence.
Article 4
La Communauté européenne ne contribue pas au budget d'EUROCONTROL.
Article 5
Sans préjudice de l'exercice de ses droits de vote aux termes de l'article 6, la Communauté européenne est habilitée à se faire représenter et à prendre part aux travaux de tous les organes d'EUROCONTROL au sein desquels l'un quelconque de ses États membres est en droit d'être représenté en qualité de Partie contractante, et où peuvent être traitées des questions relevant de sa compétence, à l'exception des organes exerçant une fonction d'audit.
Dans tous les organes d'EUROCONTROL où elle est en droit de siéger, la Communauté européenne fait valoir son point de vue, dans le cadre de sa compétence, conformément à ses règles institutionnelles.
La Communauté européenne ne peut présenter de candidats à la qualité de membre des organes élus d'EUROCONTROL, ni à des fonctions au sein des organes où elle est en droit de siéger.
Article 6
1. En ce qui concerne les décisions relatives aux matières relevant de la compétence exclusive de la Communauté européenne, et aux fins de l'application des règles prévues à l'article 8 de la Convention, la Communauté européenne exerce les droits de vote de ses États membres aux termes de la Convention, les suffrages, simples et pondérés, exprimés par la Communauté européenne étant cumulés pour la détermination des majorités prévues audit article 8. Lorsque la Communauté vote, ses États membres ne votent pas.
Aux fins de déterminer le nombre de Parties contractantes à la Convention requis pour donner suite à une demande de prise de décision à la majorité des trois-quarts, tel que prévu à la fin du premier alinéa du paragraphe 2 de l'article 8, la Communauté est réputée représenter ceux de ses États membres qui sont membres d'EUROCONTROL.
Une décision proposée sur un point particulier sur lequel la Communauté est appelée à voter est reportée si une Partie contractante à la Convention qui n'est pas membre de la Communauté européenne le demande. Ce report est mis à profit pour procéder à des consultations entre les Parties contractantes à la Convention, avec le concours de l'Agence EUROCONTROL, sur la décision proposée. Lorsqu'une telle demande est introduite, la prise de décision peut être reportée pour une période maximale de six mois.
2. En ce qui concerne les décisions relatives aux matières ne relevant pas de la compétence exclusive de la Communauté européenne, les États membres de la Communauté européenne votent dans les conditions prévues à l'article 8 de la Convention et la Communauté européenne ne vote pas.
3. La Communauté européenne informe au cas par cas les autres Parties contractantes à la Convention des cas, pour les divers points inscrits à l'ordre du jour de l'Assemblée générale, du Conseil et des autres organes délibératifs auxquels l'Assemblée générale et le Conseil ont délégué des pouvoirs, où elle exercera les droits de vote prévus au paragraphe 1 ci-dessus. Cette obligation s'applique également aux décisions à prendre par correspondance.
Article 7
La portée de la compétence transférée à la Communauté est décrite en termes généraux dans une déclaration écrite faite par la Communauté européenne au moment de la signature du présent Protocole.
Cette déclaration peut être modifiée en tant que de besoin moyennant notification faite par la Communauté européenne à EUROCONTROL. Elle ne remplace ni ne limite en quelque manière que ce soit les matières qui peuvent faire l'objet de notifications de compétence communautaire préalables à la prise de décisions, au sein d'EUROCONTROL, par vote formel ou par une autre procédure.
Article 8
L'article 34 de la Convention est d'application pour tout différend qui pourrait survenir entre deux Parties contractantes ou davantage au présent Protocole, ou entre une ou plusieurs Parties contractantes au présent Protocole et EUROCONTROL, au sujet de l'interprétation, de l'application ou de l'exécution du présent Protocole, notamment en ce qui concerne son existence, sa validité ou sa résiliation.
Article 9
1. Le présent Protocole est ouvert à la signature de tous les États signataires du Protocole coordonnant la Convention internationale de coopération pour la sécurité de la navigation aérienne "EUROCONTROL" du 13 décembre 1960 suite aux différentes modifications intervenues, ouvert à la signature le 27 juin 1997 et ci-après dénommé "Protocole coordonnant la Convention", ainsi que de la Communauté européenne.
Il est également ouvert, préalablement à la date de son entrée en vigueur, à la signature de tout État dûment autorisé à signer le Protocole coordonnant la Convention, conformément à l'article II dudit Protocole.
2. Le présent Protocole est soumis à ratification, acceptation ou approbation. Les instruments de ratification, d'acceptation ou d'approbation sont déposés auprès du Gouvernement du Royaume de Belgique.
3. Le présent Protocole entrera en vigueur après sa ratification, son acceptation ou son approbation d'une part par l'ensemble des États signataires qui sont également signataires du Protocole coordonnant la Convention et par lesquels ce dernier Protocole devra avoir été ratifié, accepté ou approuvé pour entrer en vigueur, d'autre part par la Communauté européenne, le premier jour du deuxième mois suivant le dépôt du dernier instrument de ratification, d'acceptation ou d'approbation, sous réserve que le Protocole coordonnant la Convention soit entré en vigueur à cette date. Si cette condition n'est pas remplie, il entrera en vigueur à la même date que le Protocole coordonnant la Convention.
4. Le présent Protocole entrera en vigueur, pour les signataires qui auront déposé leur instrument de ratification, d'acceptation ou d'approbation après son entrée en vigueur, le premier jour du deuxième mois suivant le dépôt de leur instrument de ratification, d'acceptation ou d'approbation.
5. Le Gouvernement du Royaume de Belgique notifiera aux Gouvernements des autres États signataires du présent Protocole et à la Communauté européenne chaque signature, chaque dépôt d'un instrument de ratification, d'acceptation ou d'approbation et chaque date d'entrée en vigueur du présent Protocole conformément aux paragraphes 3 et 4 ci-dessus.
Article 10
Toute adhésion à la Convention postérieure à son entrée en vigueur vaut également consentement à être lié par le présent Protocole. Les dispositions des articles 39 et 40 de la Convention s'appliquent au présent Protocole.
Article 11
1. Le présent Protocole reste en vigueur pendant une période indéterminée.
2. Si l'ensemble des États membres d'EUROCONTROL, membres de la Communauté européenne, se retirent d'EUROCONTROL, notification de retrait de la Convention, ainsi que du présent Protocole, sera réputée avoir été donnée par la Communauté européenne en même temps que la notification de retrait, prévue au paragraphe 2 de l'article 38 de la Convention, du dernier État membre de la Communauté européenne à se retirer d'EUROCONTROL.
Article 12
Le Gouvernement du Royaume de Belgique fera enregistrer le présent Protocole auprès du Secrétaire général des Nations unies, conformément à l'article 102 de la Charte des Nations unies, et auprès du Conseil de l'Organisation de l'aviation civile internationale, conformément à l'article 83 de la Convention relative à l'aviation civile internationale signée à Chicago le 7 décembre 1944.
Eiropas
Aeronavigācijas drošības organizācijas
STARPTAUTISKĀ KONVENCIJA PAR
SADARBĪBU AERONAVIGĀCIJAS DROŠĪBAS JOMĀ,
parakstīta 1960. gada 13. decembrī Briselē
- 1975. gada redakcijas atkārtots izdevums, papildināts ar 1978. gada decembrī un 1983. gada februārī izdarītajiem grozījumiem -
Eiropas
Aeronavigācijas drošības organizācijas
Starptautiskā konvencija
par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā
Vācijas Federatīvā Republika,
Beļģijas Karaliste,
Francijas Republika,
Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotā Karaliste,
Luksemburgas Lielhercogiste,
Nīderlandes Karaliste,
uzskatot, ka transporta gaisa kuģu ar turbodzinējiem nodošana ekspluatācijā un izmantošana var radīt tālejošas izmaiņas gaisa satiksmes vadības organizācijā;
uzskatot, ka, no darbības viedokļa raugoties, modernos gaisa kuģus raksturo:
- liels ātrums,
- spēja ekonomiskas darbības nodrošināšanas nolūkā strauji un nepārtraukti uzņemt ātrumu līdz optimālajam augstumam un saglabāt šo augstumu, līdz gaisa kuģis ir maksimāli pietuvojies galamērķim;
ņemot vērā to, ka šīs tehniskās īpašības ir iemesls tam, kāpēc ir ne vien jāpielāgo vai jāreorganizē esošās kontroles metodes un procedūras, bet, pārsniedzot noteiktu līmeni, arī jāveido jauni lidojumu informācijas rajoni, kas pilnīgi vai daļēji būtu organizēti gaisa satiksmes vadības zonās;
uzskatot, ka, pamatojoties uz gaisa kuģu straujo tehnisko attīstību, lielākajā daļā Eiropas valstu gaisa satiksmes kontroli lielā augstumā vairs nevar veikt tikai šo valstu robežās;
uzskatot, ka tāpēc ir noderīgi izveidot starptautisku gaisa satiksmes kontroles organizāciju, kas darbojas gaisa telpā, kura pārsniedz vienas valsts robežas;
uzskatot, ka, ciktāl tas attiecas uz apakšējo gaisa telpu, atsevišķos gadījumos gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšanu kādas Līgumslēdzējas puses teritorijā var būt izdevīgi uzticēt iepriekš minētajai starptautiskajai organizācijai vai citai Līgumslēdzējai pusei;
uzskatot, ka priekšnoteikums starptautiskas pārvaldes ieviešanai ir kopējas politikas pieņemšana un noteikumu standartizācija, pamatojoties uz Starptautiskās Civilās aviācijas organizācijas (ICAO) standartiem un ieteiktajām metodēm un pievēršot atbilstošu vērību valsts aizsardzības prasībām;
uzskatot, ka ir vēlams koordinēt valstu veiktos pasākumus saistībā ar aeronavigācijas apkalpes personāla sagatavošanu, kā arī pasākumus gaisa satiksmes problēmu izpētes jomā,
ir vienojušās par turpmāko.
1. pants
1. Līgumslēdzējas puses apņemas stiprināt sadarbību aeronavigācijas jautājumos un jo īpaši nodrošināt gaisa satiksmes pakalpojumu kopēju organizāciju augšējā gaisa telpā.
2. Lai īstenotu šo mērķi, Līgumslēdzējas puses ar šo izveido Eiropas Aeronavigācijas drošības organizāciju (Eirokontroli), turpmāk tekstā - "Organizācija". Organizāciju veido divas institūcijas:
- Aeronavigācijas drošības pastāvīgā komisija, turpmāk tekstā - "Komisija",
- Gaisa satiksmes pakalpojumu aģentūra, turpmāk tekstā -"Aģentūra", kuras statūti ir pievienoti šai konvencijai.
3. Organizācijas galvenā mītne atrodas Briselē.
2. pants
1. Attiecībā uz apakšējo gaisa telpu jebkura Līgumslēdzēja puse, ievērojot praktiskās darbības prasības, var lūgt Komisiju pieņemt lēmumu par to, ka visi gaisa satiksmes pakalpojumi visā tās apakšējā gaisa telpā vai tās apakšējās gaisa telpas daļā tiek uzticēti Organizācijai vai citai Līgumslēdzējai pusei.
2. Pēdējā gadījumā trešās Līgumslēdzējas puses atturēšanās neatkarīgi no šīs konvencijas 2. un 8. panta noteikumiem neietekmē Komisijas lēmuma spēkā esamību.
3. Šā panta noteikumi, kas attiecas uz jebkuras Līgumslēdzējas puses izvēli uzticēt gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšanu visā tās apakšējā gaisa telpā vai tās apakšējās gaisa telpas daļā citai Līgumslēdzējai pusei, neierobežo Līgumslēdzēju pušu tiesības šajā pašā nolūkā slēgt savstarpējus divpusējus nolīgumus.
3. pants
Šajā konvencijā vārdu savienojumu "gaisa satiksme" lieto, lai apzīmētu civilās aviācijas gaisa kuģus un militāros, muitas un policijas gaisa kuģus, kas atbilst Starptautiskās Civilās aviācijas organizācijas (ICAO) procedūrām.
4. pants
Organizācijai ir juridiskas personas statuss. Līgumslēdzēju pušu teritorijā Organizācijai ir tāda tiesībspēja, kāda saskaņā ar attiecīgās valsts tiesību aktiem piemīt visām juridiskām personām; Organizācijai inter alia ir tiesības iegādāties vai nodot kustamu vai nekustamu īpašumu, kā arī vērsties tiesā. Ja šajā konvencijā vai tai pievienotajos statūtos nav noteikts citādi, Organizāciju pārstāv Aģentūra, kas rīkojas tās vārdā. Aģentūra pārvalda Organizācijas īpašumu.
5. pants
Komisijas sastāvā ir Līgumslēdzēju pušu pārstāvji. Katrai Līgumslēdzējai pusei ir tiesības izvirzīt divus pārstāvjus, bet tai ir tikai viena balss.
6. pants
1. Komisijas mērķis ir, sadarbojoties ar valstu militārajām iestādēm, veicināt attiecīgu pasākumu ieviešanu un tādu objektu izveidi un izmantošanu, kas:
- nodrošina aeronavigācijas drošību,
- nodrošina precīzu un ātru gaisa satiksmes plūsmu
noteiktā gaisa telpā, kura atrodas Līgumslēdzēju pušu suverenitātē vai kurā šīm pusēm saskaņā ar starptautiskiem nolīgumiem ir uzticēts sniegt gaisa satiksmes pakalpojumus.
2. Šajā nolūkā Komisija ir atbildīga par:
a) to valsts tiesību aktu standartizācijas izpēti, kuri attiecas uz gaisa satiksmi, un to dienestu darbības standartizācijas izpēti, kuri atbild par gaisa satiksmes drošību un regulēšanu; izpēti veic, pamatojoties uz Starptautiskās Civilās aviācijas organizācijas standartiem un ieteiktajām metodēm un ņemot vērā valsts aizsardzības prasības;
b) tādas kopējās politikas sekmēšanu, kura jāievēro attiecībā uz radionavigācijas līdzekļu, telekomunikāciju un atbilstoša lidaparātu aprīkojuma izmantošanu, lai nodrošinātu gaisa kuģa drošību;
c) aeronavigācijas dienestu un ierīču izpētes veicināšanu un koordinēšanu, lai gūtu priekšstatu par tehnisko attīstību, un vajadzības gadījumā arī par to reģionālo navigācijas plānu izpēti, kuru grozījumus ir paredzēts iesniegt Starptautiskajai Civilās aviācijas organizācijai;
d) to, ka saskaņā ar šīs konvencijas 38. panta noteikumiem tiek noteikta tās gaisa telpas konfigurācija, kurā gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšana ir uzticēta Aģentūrai; to pilnvaru īstenošanu, kuras Komisijai piešķirtas saskaņā ar šīs konvencijas 2. pantu;
e) tādas politikas noteikšanu, kura Aģentūrai ir jāievēro attiecībā uz atlīdzību par pakalpojumiem, kas sniegti lietotājiem, un vajadzības gadījumā attiecībā uz Aģentūras noteikto maksājumu tarifiem un nosacījumiem;
f) tādu pasākumu izpēti, kas ir izstrādāti, lai veicinātu tādu ieguldījumu finansēšanu, kuri ir nepieciešami Aģentūras darbībai vai, konkrētāk, to Līgumslēdzēju pušu dienestu darbībai, kas piedalās aeronavigācijas drošības nodrošināšanā;
g) pilnvaru īstenošanu attiecībā uz Aģentūras veikto pasākumu pārraudzību, piemērojot šīs konvencijas 20. pantu un šai konvencijai pievienoto statūtu 8. pantu, 9. pantu, 10. pantu, 11. pantu, 12. pantu, 13. panta 3. punkta a) apakšpunktu, 14. panta 2. punktu, 17. panta 2. punktu, 23. panta 2. un 4. punktu, 28. panta 3. punktu, 29. panta 1. un 3. punktu, 30. panta 1. punktu, 34. panta 1. punktu un 37. pantu.
7. pants
Lai izpildītu savu uzdevumu, Komisija:
a) izstrādā ieteikumus gadījumos, uz kuriem attiecas šīs konvencijas 6. panta 2. punkta a), b) un c) apakšpunkts;
b) pieņem lēmumus gadījumos, uz kuriem attiecas šīs konvencijas 2. panta 1. punkts, 6. panta 2. punkta d) apakšpunkts, 9. panta 2. punkts, 12. panta 2. punkts un 13. pants;
c) sniedz norādījumus Aģentūrai gadījumos, uz kuriem attiecas 6. panta 2. punkta e) un f) apakšpunkts, 20. pants un 31. pants;
d) veic nepieciešamos pasākumus, lai izpildītu funkcijas, kas tai ir noteiktas saskaņā ar šīs konvencijas 6. panta 2. punkta g) apakšpunktu;
e) vajadzības gadījumā iesniedz strīda izskatīšanas lietu šķīrējtiesā, kā tas noteikts šīs konvencijas 33. panta 1. punktā.
8. pants
1. Ieteikumus izstrādā Komisijas locekļu vairākums. Attiecīgās Līgumslēdzējas puses pārstāvji savas valsts kompetentajām iestādēm piedāvā visus pasākumus, kas jāveic, lai īstenotu Komisijā apstiprinātos ieteikumus.
2. Lēmumus pieņem ar Komisijas locekļu vienprātīgu balsojumu. Tie ir saistoši visām Līgumslēdzējām pusēm.
3. Komisijas norādījumus pieņem ar Līgumslēdzēju pušu balsu vairākumu, ar to saprotot, ka:
- šīs balsis sver atbilstoši 9. pantā iekļautajai svērumu tabulai, pamatojoties uz Līgumslēdzēju pušu nacionālā kopprodukta vērtību,
- šīs balsis atspoguļo Līgumslēdzēju pušu vairākumu.
4. Secinājumus, kas izriet no 7. panta d) un e) punktā minētajās apspriedēs izteiktajiem viedokļiem, pieņem saskaņā ar šā panta 3. punktā paredzētajiem noteikumiem, izņemot gadījumus, kad šajā konvencijā vai tai pievienotajos statūtos ir skaidri noteikts, ka jāpiemēro citi noteikumi.
9. pants
1. Iepriekšējā pantā minētā svērumu tabula ir šāda:
SVĒRUMU TABULA
NACIONĀLAIS KOPPRODUKTS (NKP)
saskaņā ar faktoru izmaksām un faktiskajām cenām,
kas norādītas tūkstošos miljonu jauno Francijas franku
Balsu skaits
Mazāk par 10 ........................................................................................ 1
No 10 ieskaitot līdz 20 neieskaitot .......................................................... 2
No 20 ieskaitot līdz 30 neieskaitot .......................................................... 3
No 30 ieskaitot līdz 46 2/3 neieskaitot .................................................... 4
No 46 2/3 ieskaitot līdz 63 1/3 neieskaitot ............................................... 5
No 63 1/3 ieskaitot līdz 80 neieskaitot .................................................... 6
No 80 ieskaitot līdz 110 neieskaitot ........................................................ 7
No 110 ieskaitot līdz 140 neieskaitot ....................................................... 8
No 140 ieskaitot līdz 200 neieskaitot ...................................................... 9
No 200 ieskaitot līdz 260 neieskaitot ...................................................... 10
No 260 ieskaitot līdz 320 neieskaitot ...................................................... 11
No 320 ieskaitot līdz 380 neieskaitot ...................................................... 12
Pēc tam piešķir vienu papildu balsi par katru iepriekš norādītā NKP pieaugumu par sešdesmit tūkstošiem miljonu jauno Francijas franku vai par mazāku daļu.
2. Aprēķiniem izmanto nacionālā kopprodukta (NKP) vērtību, kas iegūta no Eiropas Ekonomiskās sadarbības organizācijas (EESO) apkopotajiem statistikas datiem, vai, ja tas nav iespējams, no datiem, kurus apkopojusi jebkura cita Komisijas izraudzīta iestāde, kas var sniegt līdzvērtīgas garantijas, - aprēķinot vidējo vērtību par pēdējiem trijiem gadiem, par kuriem ir pieejami statistikas dati. NKP vērtību aprēķina, pamatojoties uz faktoru izmaksām un faktiskajām cenām.
3. Balsu skaitu sākumā nosaka, atsaucoties uz iepriekš minēto svērumu tabulu un saskaņā ar šā panta 2. punktā ietverto noteikumu par nacionālā kopprodukta vērtības aprēķinu, un šādi iegūtie skaitļi stājas spēkā dienā, kad stājas spēkā šī konvencija.
4. Ja šai konvencijai pievienojas jauna dalībvalsts, Līgumslēdzēju pušu balsu skaitu no jauna aprēķina saskaņā ar to pašu procedūru.
5. Jebkurā gadījumā balsu skaits ir jāpārrēķina, kad kopš dienas, kurā šie skaitļi pēdējo reizi ir aprēķināti, ir pagājuši trīs gadi.
10. pants
1. Komisija izstrādā savu reglamentu, kuru pieņem vienprātīgi.
2. Šajā reglamentā inter alia ir iekļauti noteikumi attiecībā uz prezidenta amatu, darba grupu izveidi un Komisijas darba valodām.
11. pants
Komisiju ar tās darbībai nepieciešamo personālu un aprīkojumu nodrošina Aģentūra.
12. pants
1. Lai īstenotu Organizācijas mērķus, Komisija uztur kontaktus ar attiecīgajām valstīm un starptautiskajām organizācijām.
2. Ņemot vērā tiesības, kas šīs konvencijas 31. pantā ir piešķirtas Aģentūrai, Komisija ir vienīgā, kurai ir piešķirtas pilnvaras Organizācijas vārdā slēgt nolīgumus ar starptautiskajām organizācijām, Organizācijas dalībvalstīm vai citām valstīm, kuru līdzdalība ir vajadzīga, lai īstenotu šajā konvencijā noteiktos Komisijas uzdevumus un nodrošinātu to institūciju darbību, kas ir izveidotas ar šo konvenciju vai izveidotas, lai nodrošinātu tās piemērošanu.
13. pants
Nolīgumus var slēgt starp Organizāciju un jebkuru valsti, kas nav šīs konvencijas dalībvalsts, bet vēlas izmantot Aģentūras pakalpojumus. Šādos gadījumos Komisija rīkojas, pamatojoties uz Aģentūras iesniegtu ziņojumu.
14. pants
Līgumslēdzējas puses uztic Aģentūrai gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšanu gaisa telpā, kas noteikta saskaņā ar šīs konvencijas 6. panta 2. punkta d) apakšpunkta un 38. panta noteikumiem.
15. pants
1. Attiecīgā gadījumā ir jāņem vērā sabiedrības intereses, ievērojot valsts tiesību aktus un ņemot vērā to, kā šie tiesību aktu noteikumi ietekmē ekspropriāciju sabiedrības interesēs attiecībā uz tāda nekustamā īpašuma iegādi, kas nepieciešams, lai ar attiecīgās valdības piekrišanu uzstādītu Organizācijas objektus. Ekspropriāciju sabiedrības interesēs var uzsākt attiecīgās valsts kompetentās iestādes, lai saskaņā ar šajā valstī piemērojamiem tiesību aktiem iegādātos šādu īpašumu, panākot izlīgumu.
2. To Līgumslēdzēju pušu teritorijā, kurās iepriekšējā punktā aprakstītā procedūra netiek veikta, Organizācija var gūt labumu no piespiedu pirkšanas procedūrām, ko var izmantot civilās aviācijas un telekomunikāciju vajadzībām.
3. Attiecībā uz objektiem un pakalpojumiem, kuri Organizācijas vārdā ir izveidoti to teritorijā, Līgumslēdzējas puses atzīst Organizācijas tiesības gūt labumu no valsts tiesību aktu piemērošanas, ciktāl tas attiecas uz nekustamā īpašuma īpašnieku tiesību ierobežošanu, kas var būt sabiedrības interesēs, lai gūtu labumu no valsts pakalpojumiem, un jo īpaši uz servitūtu noslēgšanu par labu sabiedrībai.
4. Organizācija uzņemas segt ar šā panta noteikumu piemērošanu saistītās izmaksas, tostarp kompensācijas, kas jāizmaksā saskaņā ar tās valsts tiesību aktiem, kuras teritorijā atrodas attiecīgais īpašums.
16. pants
Līgumslēdzējas puses, ciktāl sniedzas to kompetence, un jo īpaši attiecībā uz radio frekvenču piešķiršanu veic nepieciešamos pasākumus, lai nodrošinātu to, ka Organizācija var izpildīt visas darbības, kas tai jāveic, lai sasniegtu savu mērķi.
17. pants
1. Lai izpildītu savu uzdevumu, Aģentūra gaisa satiksmes vadības nolūkos piemēro tiesību aktus, kas ir spēkā Līgumslēdzēju pušu teritorijā un gaisa telpā, kurā tām saskaņā ar starptautisku nolīgumu ir uzticēts sniegt gaisa satiksmes pakalpojumus.
2. Ja iepriekšējā punktā aprakstīto noteikumu piemērošana sagādā grūtības, Aģentūra iesniedz šo jautājumu izskatīšanai Komisijā, kura atbilstīgi šīs konvencijas 6. panta 2. punkta a) apakšpunktā paredzētajiem nosacījumiem sniedz Līgumslēdzējām pusēm ieteikumus par veicamajiem pasākumiem.
18. pants
Pildot savu uzdevumu un nepārsniedzot savas pilnvaras gaisa satiksmes pakalpojumu jomā, Aģentūra sniedz visus nepieciešamos norādījumus gaisa kuģu kapteiņiem. Gaisa kuģu kapteiņiem šie norādījumi ir jāpilda, izņemot nepārvaramas varas gadījumos, kas ir paredzēti iepriekšējā pantā minētajos noteikumos.
19. pants
Aeronavigācijas noteikumu pārkāpumus, kas izdarīti gaisa telpā, kurā gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšana ir uzticēta Aģentūrai, savos ziņojumos norāda amatpersonas, kuras Aģentūra pilnvarojusi īpaši šim mērķim, neskarot tiesības, kādas saskaņā ar valsts tiesību aktiem attiecībā uz ziņošanu par šādiem pārkāpumiem ir Līgumslēdzēju pušu amatpersonām. Iepriekš minētajiem ziņojumiem valsts tiesās ir tāda pati nozīme kā ziņojumiem, kurus ir sagatavojušas valsts amatpersonas, kas ir pilnvarotas ziņot par šādiem pārkāpumiem.
20. pants
Attiecīgā gadījumā Aģentūra, piemērojot Komisijas norādījumus, ko tā sniegusi saskaņā ar šīs konvencijas 6. panta 2. punkta e) apakšpunktu, norāda to maksājumu tarifus un piemērošanas nosacījumus, kurus Organizācija ir tiesīga iekasēt no lietotājiem. Aģentūra šos tarifus un nosacījumus iesniedz apstiprināšanai Komisijā.
21. pants
1. Valstī, kurā atrodas tās galvenā mītne, kā arī Līgumslēdzēju pušu teritorijās Organizācija tiek atbrīvota no nodevām, nodokļiem un maksājumiem, kas saistīti ar tās izveidi, darbības izbeigšanu vai likvidāciju.
2. Organizācija tiek atbrīvota no nodevām, nodokļiem un citiem maksājumiem, kas saistīti ar tāda nekustamā īpašuma iegādi, kurš ir nepieciešams tās uzdevuma izpildei.
3. Organizācija tiek atbrīvota no visiem tiešajiem nodokļiem, kas piemēroti pašai Organizācijai, tās īpašumam, aktīviem un ienākumiem.
4. Organizācija tiek atbrīvota no visiem netiešajiem fiskālajiem maksājumiem, kas tai rodas, slēdzot aizdevuma līgumus.
5. Organizācija tiek atbrīvota no jebkādiem ārkārtas vai diskriminējošiem nodokļiem.
6. Šajā pantā minētie atbrīvojumi neattiecas uz nodokļiem un maksājumiem, kurus iekasē par vispārējas nozīmes pakalpojumiem.
22. pants
1. Organizācija tiek atbrīvota no visām muitas nodevām un nodokļiem vai līdzīgiem maksājumiem, kuri nav saistīti ar sniegtajiem pakalpojumiem, un uz to neattiecas nekādi importa vai eksporta aizliegumi un ierobežojumi attiecībā uz materiāliem, aprīkojumu, krājumiem un citām precēm, ko Organizācija importē iekšējai izmantošanai un kas ir paredzētas lietošanai Organizācijas ēkās un ierīcēs vai ir nepieciešamas to darbības nodrošināšanai.
2. Tās Līgumslēdzējas puses teritorijā, kurā šādi importētās preces ir ievestas, tās nedrīkst pārdot, aizdot vai pārsūtīt ne pret samaksu, ne bez tās, izņemot attiecīgās Līgumslēdzējas puses valdības noteiktajos gadījumos.
3. Lai pārliecinātos, ka materiāli, aprīkojums, krājumi un citas preces, kas ir minētas 1. punktā un ievestas pēc Organizācijas pasūtījuma, ir piegādātas attiecīgajai Organizācijai un tiek efektīvi izmantotas tās ēkās un ierīcēs vai ir nepieciešamas to darbības nodrošināšanai, var veikt jebkādus kontroles pasākumus, kas ir uzskatāmi par lietderīgiem.
4. Turklāt Organizācija tiek atbrīvota no visām muitas nodevām, un tai nepiemēro nekādus importa vai eksporta aizliegumus vai ierobežojumus attiecībā uz publikācijām, uz kurām attiecas šai konvencijai pievienoto statūtu 36. panta noteikumi.
23. pants
1. Organizācija var glabāt jebkādu valūtu un atvērt kontus jebkurā valūtā, ja tas ir nepieciešams, lai noslēgtu darījumus, kas saistīti ar tās mērķa īstenošanu.
2. Saskaņā ar valsts tiesību aktu un starptautisko nolīgumu - ja tādi ir noslēgti - nosacījumiem Līgumslēdzējas puses apņemas piešķirt Organizācijai visas pilnvaras attiecībā uz tādu naudas līdzekļu pārskaitīšanu, kuri ir saistīti ar Organizācijas izveidi un darbību, tostarp uz aizdevumu izsniegšanu un apkalpošanu, ja šo aizdevumu izsniegšanu ir atļāvusi attiecīgās Līgumslēdzējas puses valdība.
24. pants
1. Aģentūra var izmantot tādu kvalificētu personu pakalpojumus, kas ir Līgumslēdzēju pušu pilsoņi.
2. Līgumslēdzējas puses personām, kas minētas iepriekšējā punktā, piemēro tiesību aktus par imigrāciju vai citas ārvalstnieku reģistrācijas formalitātes tā, lai minētie noteikumi vai formalitātes neapgrūtinātu šo personu uzņemšanu attiecīgajā valstī un repatriācijas aģentūras funkciju izpildi.
3. Izņēmumus attiecībā uz šā panta 1. un 2. punkta piemērošanu var izdarīt vienīgi ar sabiedrisko kārtību, sabiedrības drošību vai sabiedrības veselību saistītu iemeslu dēļ.
4. Organizācijas darbinieki:
a) tiek atbrīvoti no muitas nodevām un maksājumiem, kas nav saistīti ar sniegtajiem pakalpojumiem, ja tiek ievesti priekšmeti, kuri ir paredzēti viņu personiskai lietošanai, kustams īpašums vai citi mājsaimniecības priekšmeti, kas nav jauni un ko viņi ved no ārvalstīm, uzsākot dzīvi attiecīgajā teritorijā, kā arī tad, ja minētās personas, beidzot savu amata pienākumu izpildi attiecīgajā valstī, šos pašus priekšmetus un kustamo īpašumu izved;
b) stājoties amatā kādas Līgumslēdzējas puses teritorijā, var, nemaksājot nodevu, uz laiku ievest tajā savu personīgo vieglo automobili un pēc tam, ne vēlāk kā beidzot savu amata pienākumu izpildi attiecīgajā valstī, nemaksājot nodevu, izvest šo transporta līdzekli; jebkurā gadījumā ir jāievēro visi nosacījumi, kurus attiecīgās Līgumslēdzējas puses valdība katrā atsevišķā gadījumā ir uzskatījusi par nepieciešamiem.
5. Līgumslēdzējām pusēm nav jāpiešķir iepriekš minētie atvieglojumi savas valsts pilsoņiem.
6. Attiecīgās valdības veic visus nepieciešamos pasākumus, lai nodrošinātu to, ka netiek ierobežoti neto algas pārskaitījumi.
25. pants
1. Organizācijas līgumatbildību reglamentē attiecīgajam līgumam piemērojamie tiesību akti.
2. Attiecībā uz nelīgumisko atbildību Organizācija atlīdzina zaudējumus, kas radušies tās iestāžu vai tajās nodarbināto personu nolaidības dēļ, ja var pierādīt, ka atbildība par šiem zaudējumiem ir jāuzņemas minētajām institūcijām vai personām. Iepriekšējā nosacījuma piemērošana nenozīmē to, ka nav tiesības saskaņā ar attiecīgās Līgumslēdzējas puses tiesību aktiem saņemt cita veida kompensāciju.
26. pants
1. Organizācijas iekārtas un arhīva materiāli ir neaizskarami. Uz Organizācijas īpašumu un aktīviem neattiecas administratīvajos aktos noteiktie rekvizīcijas, ekspropriācijas vai konfiskācijas pasākumi.
2. Organizācijas īpašumu un aktīvus nevar konfiscēt un tiem nevar piemērot soda pasākumus, ja vien to neparedz tiesas nolēmums. Organizācijas iekārtas nekonfiscē un tām nepiemēro soda pasākumus.
3. Šā panta noteikumi neierobežo tās valsts kompetento iestāžu pieeju Organizācijas ierīcēm un arhīva materiāliem, kurā atrodas Organizācijas galvenā mītne vai kurā atrodas minētās ierīces vai arhīva materiāli, ja šī pieeja ir nepieciešama, lai veiktu izmeklēšanu vai nodrošinātu tiesas lēmumu izpildi šo valstu teritorijā.
27. pants
1. Organizācija pastāvīgi sadarbojas ar Līgumslēdzēju pušu kompetentajām iestādēm, lai veicinātu labu tiesvedību, nodrošinātu policijas noteikumu ievērošanu un novērstu ļaunprātīgu rīcību, ko varētu izraisīt šajā konvencijā noteiktās privilēģijas, neaizskaramība, atbrīvojumi vai iespējas.
2. Organizācija atbilstoši iespējām veicina sabiedrisko darbu veikšanu jebkurā nekustamajā īpašumā, ko tā savām vajadzībām izmanto Līgumslēdzēju pušu teritorijā vai šāda īpašuma apkaimē.
28. pants
1. Lai izpildītu savu uzdevumu, Aģentūra ir pilnvarota būvēt ēkas un uzstādīt iekārtas, kuras tai nepieciešamas, un sniegt tieši tos gaisa satiksmes pakalpojumus, kuri tai uzticēti.
2. Tomēr, lai samazinātu ieguldījumu un administrācijas izdevumus, Aģentūra atbilstoši iespējām izmanto valsts tehnisko dienestu pakalpojumus un valstij piederošās iekārtas, tādējādi novēršot jau pieejamu pakalpojumu un ierīču dublēšanos.
29. pants
Aģentūrai ir saistoši starptautiskie nolīgumi un valsts tiesību akti, kas attiecas uz iekļūšanu Līgumslēdzēju pušu teritorijā, tās pārlidošanu un drošību, un tā veic visus nepieciešamos pasākumus, lai nodrošinātu šo nolīgumu un tiesību aktu piemērošanu.
30. pants
Lai Līgumslēdzējas puses varētu pārliecināties, ka valsts tiesību akti un starptautiskie nolīgumi tiek piemēroti, Aģentūrai ir pienākums sniegt tām Līgumslēdzējām pusēm, kuras to pieprasa, visu nepieciešamo informāciju par gaisa kuģi, kas tai kļuvusi zināma, veicot savas funkcijas.
31. pants
Pildot Komisijas sniegtos norādījumus, Aģentūra šīs attiecības, kam ir nozīme gaisa satiksmes koordinēšanā un Aģentūras pakalpojumu sniegšanā, nodibina ar attiecīgiem Līgumslēdzēju pušu, valstu, kas nav Līgumslēdzējas puses, vai starptautisko organizāciju tehniskajiem dienestiem. Minētajā nolūkā administratīvos un tehniskos līgumus, kā arī komerclīgumus, ja tie ir nepieciešami Aģentūras darbībai, Aģentūra var slēgt Organizācijas vārdā ar nosacījumu, ka Aģentūra Organizāciju par to informē.
32. pants
Līgumslēdzējas puses atzīst, ka Aģentūrai ir jāsasniedz finansiāls līdzsvars, un, ņemot vērā savus ienākumus un ievērojot šai konvencijai pievienotajos statūtos noteiktos ierobežojumus un nosacījumus, uzņemas to nodrošināt ar atbilstošiem finanšu līdzekļiem.
33. pants
1. Ikviens strīds, kurš izceļas starp Līgumslēdzējām pusēm vai starp Līgumslēdzējām pusēm un Organizāciju, ko pārstāv Komisija, attiecībā uz šīs konvencijas vai tās pielikumu interpretāciju vai piemērošanu un kuru nav bijis iespējams atrisināt tiešās sarunās vai citādi, pēc kādas puses lūguma ir izskatāms šķīrējtiesā.
2. Šajā nolūkā katra puse ieceļ pa vienam šķīrējtiesnesim, un šie šķīrējtiesneši vienojas par trešā šķīrējtiesneša iecelšanu. Ja viena no pusēm divu mēnešu laikā pēc pieprasījuma saņemšanas no otras puses nav iecēlusi savu šķīrējtiesnesi vai arī ieceltie šķīrējtiesneši šo divu mēnešu laikā nav vienojušies par trešā šķīrējtiesneša iecelšanu, tad jebkura no pusēm var lūgt, lai šķīrējtiesnešus ieceļ Starptautiskās Tiesas priekšsēdētājs.
3. Šķīrējtiesa nosaka savu reglamentu.
4. Katra puse sedz tā šķīrējtiesneša izmaksas, kuru tā iecēlusi, kā arī savas pārstāvības izmaksas šķīrējtiesā; trešā šķīrējtiesneša izmaksas un citas izmaksas vienlīdzīgās daļās sedz abas strīda puses. Ja šķīrējtiesa to uzskata par nepieciešamu, tā var noteikt citādu izmaksu sadali.
5. Šķīrējtiesas lēmumi strīda pusēm ir saistoši.
34. pants
1. Aģentūras statūti, kā arī visi grozījumi, kas saskaņā ar šajā konvencijā un tai pievienotajos statūtos iekļautajiem nosacījumiem tiek veikti minētajos statūtos, stājas spēkā un ir piemērojami Līgumslēdzēju pušu teritorijā.
2. Visi grozījumi statūtu nosacījumos ar vienprātīgu balsojumu ir jāapstiprina Komisijai.
3. Šai konvencijai pievienoto statūtu 1., 22.-26. un 30. pants nav grozāms.
35. pants
Attiecīgo Līgumslēdzēju pušu valdības konsultējas par pasākumiem, kas veicami kara gadījumā vai citos ārkārtas apstākļos, ņemot vērā grūtības, kādas var rasties attiecībā uz pilnīgu vai daļēju šīs konvencijas nosacījumu piemērošanu.
36. pants
Līgumslēdzējas puses attiecībā uz Aģentūru apņemas nodrošināt to tiesību normu piemērošanu, kas ir paredzētas, lai nodrošinātu sabiedrisko pakalpojumu nepārtrauktību.
37. pants
1. Šo konvenciju piemēro:
a) (i) attiecībā uz II pielikumā minētajām Līgumslēdzējām pusēm to teritorijās, kas noteiktas minētajā pielikumā;
(ii) attiecībā uz citām Līgumslēdzējām pusēm - to teritorijās, kuras tās ar Komisijas vienprātīgu piekrišanu ir noteikušas pievienošanās brīdī;
b) jebkurā teritorijā, par kuras starptautiskajām attiecībām atbild kāda Līgumslēdzēja puse un uz kuru attiecināts šī konvencijas panta 2. punkts.
2. a) Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotā Karaliste šīs konvencijas parakstīšanas vai ratifikācijas brīdī vai vēlāk ar Beļģijas Karalistes valdībai adresētu rakstisku paziņojumu var darīt zināmu, ka šī konvencija attiecas arī uz Normandijas salām un Menas salu vai uz šo salu teritorijas daļu; no dienas, kad ir saņemts paziņojums, vai no citas dienas, kas norādīta minētajā paziņojumā, Konvencija attiecas uz visām paziņojumā norādītajām teritorijām;
b) ar Komisijas vienprātīgu lēmumu un pirms pagaidu finanšu nolīguma parakstīšanas ar Organizāciju ikviena Līgumslēdzēja puse jebkurā brīdī pēc šīs konvencijas stāšanās spēkā var paplašināt konvencijas piemērošanu, attiecinot to uz teritorijām, par kuru starptautiskajām attiecībām tā ir atbildīga. Par šo paplašināšanu tā informē Beļģijas Karalisti; Konvencijas piemērošanu paplašina, attiecinot to uz paziņojumā norādītajām teritorijām no šī paziņojuma saņemšanas dienā vai cita Komisijas apstiprinātā datumā.
3. Beļģijas Karaliste informē visas Līgumslēdzējas puses par Konvencijas piemērošanas paplašināšanu saskaņā ar šā panta 2. punktu un norāda datumu, no kura Konvencijas piemērošana tiek paplašināta.
38. pants
Aģentūra sniedz gaisa satiksmes pakalpojumus:
a) augšējā gaisa telpā virs iepriekšējā pantā minētajām teritorijām un augšējā gaisa telpā, kura atrodas blakus iepriekš minētajai gaisa telpai un kurā gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšana Līgumslēdzējām pusēm ir uzticēta saskaņā ar starptautisku nolīgumu, uz ko attiecas šīs konvencijas 6. pantā noteiktās Komisijas tiesības;
b) apakšējā gaisa telpā, kā tas noteikts šīs konvencijas 2. pantā;
c) gaisa telpā, uz kuru attiecas tādi nolīgumi ar trešām valstīm, kas noslēgti saskaņā ar šīs konvencijas 13. panta noteikumiem.
39. pants
1. Šī konvencija ir spēkā divdesmit gadus no dienas, kad tā stājusies spēkā.
2. Ja neviena no Līgumslēdzējām pusēm vismaz divus gadus pirms šā laika posma beigām Beļģijas Karalistes valdībai nav iesniegusi rakstisku paziņojumu, kurā izteikts nodoms denonsēt šo konvenciju, minēto laika posmu automātiski pagarina par pieciem gadiem.
3. Ja iepriekš minēto nosacījumu piemērošanas laikā Organizācija izbeidz savu darbību, tad uzskata, ka tā pastāv likvidācijas nolūkā.
40. pants
1. Šo konvenciju ratificē.
2. Ratifikācijas instrumentus deponē Beļģijas Karalistes valdībai.
3. Šī konvencija stājas spēkā nākamā mēneša pirmajā dienā pēc tam, kad ratifikācijas instrumentu deponējusi pēdējā parakstītājvalsts.
4. Taču tiklīdz Konvenciju ir ratificējušas četras parakstītājvalstis, kuru teritorijas no gaisa satiksmes pakalpojumu organizācijas viedokļa veido vienotu sistēmu un no kurām viena ir valsts, kurā atrodas Organizācijas galvenā mītne, Beļģijas Karalistes valdība sazinās ar attiecīgajām valdībām, lai tās, uzskatot šādu rīcību par atbilstošu un ņemot vērā drošības prasības, varētu pieņemt lēmumu par Konvencijas tūlītēju stāšanos spēkā šo valstu starpā. Ja iesaistīta ir kāda no parakstītājvalstīm, kuras ratifikācijas instruments nav deponēts līdz brīdim, kad Konvencija stājas spēkā, pēdējais attiecībā uz šo valsti stājas spēkā tikai no datuma, kad ir parakstīts finanšu nolīgums starp šo parakstītājvalsti un Organizāciju.
5. Beļģijas Karalistes valdība informē citu parakstītājvalstu valdības par katra ratifikācijas instrumenta deponēšanu un datumu, kad Konvencija stājas spēkā.
41. pants
1. Tādas valsts pievienošanos šai konvencijai, kas nav parakstītājvalsts, Komisija apstiprina ar vienprātīgu balsojumu. Šādas pievienošanās gadījumā starp Organizāciju un attiecīgo valsti, kas nav parakstītājvalsts, slēdz pagaidu finanšu nolīgumu, uz kuru attiecas šai konvencijai pievienoto statūtu 24. pants.
2. Komisijas prezidents informē valsti, kas nav parakstītājvalsts, par lēmumu apstiprināt pievienošanos.
3. Pievienošanās instrumentu deponē Beļģijas Karalistes valdībai, kas informē citu parakstītājvalstu un to valstu valdības, kuras pievienojas.
4. Pievienošanās stājas spēkā nākamā mēneša pirmajā dienā pēc pievienošanās instrumenta deponēšanas.
42. pants
Beļģijas Karalistes valdība ierosina reģistrēt šo konvenciju Starptautiskajā Civilās aviācijas organizācijā.
To apliecinot, turpmāk parakstījušies pilnvarotie pārstāvji, kas pierādījuši savas pilnvaras, kuras atzītas par likumīgām un spēkā esošām, ir parakstījuši šo konvenciju.
Briselē, 1960. gada 13. decembrī, vācu, angļu, franču un nīderlandiešu valodā, vienā eksemplārā, kurš tiek deponēts Beļģijas Karalistes arhīvā, kas pārsūtīs apliecinātas kopijas visām parakstītājvalstīm. Neatbilstību gadījumā noteicošais ir teksts franču valodā.
Vācijas Federatīvās Republikas vārdā: |
K. Oppler |
Beļģijas Karalistes vārdā: |
P. WIGNY |
Francijas Republikas vārdā: |
R. BOUSQUET |
Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotās Karalistes vārdā: |
J. NICHOLLS |
Luksemburgas Lielhercogistes vārdā: |
N. HOMMEL |
Nīderlandes Karalistes vārdā: |
E. TEIXEIRA DE MATTOS |
I
PIELIKUMS
AĢENTŪRAS STATŪTI
1960. gada 13. decembra konvencijas teksts, grozīts 1966. gada 16. novembrī un 1973. gada 12. aprīlī un papildināts ar 1977. gada 17. novembra, 1976. gada 5. jūlija un 1962. gada 1. janvāra grozījumiem, kas iekļauti parindēs.
I
PIELIKUMS
AĢENTŪRAS STATŪTI
1. pants
Ar 1960. gada 13. decembrī pieņemtās Starptautiskās konvencijas par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā (turpmāk tekstā - "Konvencija") 1. pantu izveidotās Gaisa satiksmes pakalpojumu aģentūras darbību reglamentē šādi statūti.
2. pants
1. Aģentūras mērķis ir nodrošināt visā gaisa telpā, kas noteikta Konvencijas 6. panta 2. punkta d) apakšpunktā un 38. pantā, gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšanu, t. i.,
a) novērst sadursmes starp gaisa kuģiem;
b) nodrošināt precīzu un ātru gaisa satiksmes plūsmu;
c) sniegt informāciju un ieteikumus, kas ir noderīgi drošai un efektīvai lidojumu veikšanai;
d) informēt attiecīgās organizācijas par gaisa kuģiem, kuriem vajadzīga meklēšanas un glābšanas dienestu palīdzība, un vajadzības gadījumā palīdzēt šīm organizācijām.
2. Aģentūra uzstāda iekārtas, kas nepieciešamas iepriekš uzskaitīto uzdevumu izpildei, un nodrošina šo iekārtu apmierinošu darbību.
3. Tāpēc Aģentūra darbojas ciešā sadarbībā ar militārajām iestādēm, lai pēc iespējas efektīvāk un ekonomiskāk izpildītu gaisa satiksmes prasības un militārās aviācijas īpašās prasības.
4. Aģentūra var inter alia izveidot gaisa satiksmes izpētes un eksperimentālos centrus, kā arī skolas, kurās aeronavigācijas dienestu darbiniekiem notiek padziļinātas un specializētas mācības.
3. pants
Ņemot vērā pilnvaras, kas piešķirtas ar Konvenciju izveidotajai Aeronavigācijas drošības pastāvīgajai komisijai (turpmāk tekstā - "Komisija"), Aģentūru vada pārvaldības komiteja (turpmāk tekstā - "Komiteja") un direktors. Direktora pilnvaras ir noteiktas 13. pantā.
4. pants
Komiteju veido Līgumslēdzēju pušu pārstāvji - pa diviem no katras Līgumslēdzējas puses. Balsstiesības ir tikai vienam no diviem pārstāvjiem, un šis pārstāvis ir augsta ranga amatpersona, kas savā valstī atbild par aeronavigācijas jautājumiem. Katram pārstāvim ir aizstājējs, kas var likumīgi aizstāt šo pārstāvi gadījumos, kad viņš nevar ierasties.
5. pants
Komiteja no savu locekļu vidus uz diviem gadiem ievēl prezidentu un viceprezidentu. Šīs amatpersonas var pārvēlēt. Komiteja ieceļ sekretāru, kas var arī nebūt tās loceklis. Ja prezidents nevar ierasties, Komitejas sanāksmi vada viceprezidents vai viņa prombūtnes gadījumā - vecākais no klātesošajiem Komitejas locekļiem.
6. pants
1. Kvorums Komitejas sanāksmēs ir nodrošināts, ja tajās piedalās visi balsstiesīgie Līgumslēdzēju pušu pārstāvji; kvorums ir arī tad, ja nepiedalās viens balsstiesīgais pārstāvis.
2. Ja uz sanāksmi nav ieradies pietiekams skaits locekļu, lai nodrošinātu kvorumu, apspriešanos atliek līdz nākamajai sanāksmei, ko rīko ne agrāk kā desmit dienas pēc iepriekšējās sanāksmes; Komiteju sasauc atkārtoti uz otro sanāksmi, kurā kvorums ir nodrošināts tad, ja ierodas vismaz puse balsstiesīgo pārstāvju.
7. pants
1. Komitejas lēmumus pieņem ar Līgumslēdzējām pusēm piešķirto balsu vairākumu, ar to saprotot, ka šīs balsis tiek svērtas tāpat kā balsis, uz kurām Līgumslēdzējas puses ir tiesīgas Komisijā, piemērojot Konvencijas 9. pantu.
2. Priekšlikumu iesniedz tikai tad, ja priekšējā punktā minētais vairākums pārstāv vismaz pusi Līgumslēdzēju pušu.
3. Ja par un pret priekšlikumu nodoto balsu skaits ir vienāds, prezidents izlemj, vai atkārtot balsošanu uzreiz vai pēc neilga pārtraukuma tās pašas sanāksmes laikā vai iekļaut priekšlikuma apspriešanu nākamās sanāksmes darba kārtībā, un nosaka šīs sanāksmes datumu. Ja nākamajā sanāksmē par un pret priekšlikumu atkal tiek nodots vienāds skaits balsu, izšķirošā ir prezidenta balss.
8. pants
1. Komiteja pieņem savu reglamentu.
2. Šajā reglamentā inter alia iekļauj nosacījumus attiecībā uz atstādināšanu. Turklāt tajā tiek noteikts, ka paziņojumi par sanāksmes sasaukšanu ir jānosūta pa pastu vai steidzamības gadījumā - kā telegramma un paziņojumā ir jāiekļauj darba kārtība.
3. Reglamentu apstiprina Komisija.
9. pants
1. Komiteja pieņem lēmumus par Aģentūras tehnisko organizāciju attiecībā uz priekšlikumiem, kurus direktors iesniedz Komitejā.
2. Ja ir nepieciešams Komisijas locekļu vienprātīgs balsojums, Aģentūra iesniedz Komisijai apstiprināšanai:
a) plānus, kas attiecas uz kontroles vai lidojumu informācijas centru skaitu, atrašanās vietu un darbības sfēru;
b) pasākumus, kas veicami, lai izveidotu pētniecības un eksperimentālos centrus, kā arī specializētas skolas un citas iestādes, kas izveidotas, piemērojot šo statūtu 2. panta 4. punktu.
10. pants
Komiteja katru gadu sniedz Komisijai ziņojumu par Organizācijas darbībām un finansiālo stāvokli.
11. pants
Komiteja pēc Komisijas lūguma sagatavo ieguldījumu un rīcības programmas, kas paredzētas vairākiem gadiem. Šīs programmas apstiprina Komisija.
12. pants
Komiteja izstrādā noteikumus attiecībā uz līgumu slēgšanu, tostarp nosacījumus, kas reglamentē tādu piedāvājumu konkursu izziņošanu, kuru noteikumus apstiprina Komisija.
13*. pants
1. Direktoru ieceļ uz pieciem gadiem, Komitejai balsojot atbilstoši 7. panta 1. un 2. punkta nosacījumiem, ja saskaņā ar iepriekš minētā panta 1. punktu aprēķināto vairākumu veido ne mazāk kā 70 % no svērto balsu skaita. Šo pilnvaru termiņu var atjaunot, ievērojot tādus pašus nosacījumus.
2. Direktors Organizāciju pārstāv tiesas procesos un visos civilajos jautājumos.
3. Turklāt Organizācijas vārdā un saskaņā ar Komitejas vispārējiem norādījumiem, bet neatskaitoties Komitejai par atsevišķiem gadījumiem:
a) viņš var iecelt amatpersonas, kuru bruto ikgadējā alga ir mazāka par Komitejas noteikto un Komisijas apstiprināto summu, un saskaņā ar personāla nolikuma nosacījumiem atstādināt šīs amatpersonas no amata;
b) viņš var uz laika posmu, kas nepārsniedz vienu gadu, aizņemties naudas līdzekļus, ja šā aizņēmuma kopējā summa - pieņemot, ka atmaksa jau ir veikta, - nepārsniedz 200 000 jauno franku (1);
c) viņš var slēgt līgumus par summām, kas nepārsniedz 350 000 jauno franku (1). Taču tad, ja runa ir par Aģentūrai piederoša kustama īpašuma nodošanu par atlīdzību, summa nedrīkst pārsniegt 50 000 jauno franku (1);
d) viņš var iegādāties vai nodot nekustamu īpašumu, ja tā cena nepārsniedz 200 000 jauno franku (1).
Viņš informē Komiteju par visiem pasākumiem, kas ir veikti, īstenojot iepriekš minētās pilnvaras.
Komiteja paredz nosacījumus, saskaņā ar kuriem var iecelt direktora aizstājēju, ja direktors nevar veikt savus amata pienākumus.
* Pastāvīgā komisija ir apstiprinājusi šādus 13. panta
grozījumus.
• 38. sesijā 1973. gada 12. aprīlī:
3. punkta c) apakšpunktā aizvietot 350 000 FRF ar 600 000 FRF, 50
000 FRF ar 80 000 FRF.
• 51. sesijā 1978. gada 5. jūlijā:
3. punkta b) apakšpunktā aizvietot 200 000 FRF ar 50 000
ENV,
c) apakšpunktā aizvietot 800 000 FRF ar 150 000 ENV un 80 000 FRF
ar 20 000 ENV,
d) apakšpunktā aizvietot 200 000 FRF ar 50 000 ENV.
51. sesijā pastāvīgā komisija nolēma, ka Aģentūras finanšu
operācijās no 1979. gada 1. janvāra tiks izmantota Eiropas
norēķinu vienība (ENV), ko definē šādi: ENV nosaka, ņemot vērā
Eiropas Ekonomikas kopienas dalībvalstu valūtu grozu, kāds ar
Eiropas Kopienu Padomes 1978. gada 21. aprīļa lēmumu un
turpmākiem lēmumiem ir apstiprināts inter alia Eiropas
Attīstības fondam. Šī definīcija ir iekļauta finanšu noteikumu
16. pantā.
Pastāvīgā komisija ir apstiprinājusi, ka no 1982. gada 1. janvāra
saīsinājuma "ENV" vietā ir lietojams saīsinājums "ECU".
1 Norādītā naudas vienība ir jaunais Francijas franks,
kas atbilst 200 miligramiem 900. raudzes zelta. Minētās summas,
konvertējot tās attiecīgās valsts valūtā, noapaļo.
14. pants
1. Komiteja izstrādā Aģentūras personāla nolikumu; tajā inter alia iekļauj noteikumus attiecībā uz darbinieku pilsonību, algas likmēm, atstādināšanu no amata, dienesta noslēpumu, apkalpošanas nepārtrauktību un pilnvarojumu ziņot par pārkāpumiem, kā arī nosaka amatus, kurus bez īpašas direktora atļaujas nedrīkst apvienot.
2. Iepriekš minēto nolikumu ar vienprātīgu balsojumu apstiprina Komisija.
15. pants
1. Ja Līgumslēdzējas puses nevar nodrošināt Aģentūru ar kvalificētiem darbiniekiem, tad tā ir pilnvarota veikt tiešu personāla atlasi.
2. Darbiniekam, ar kuru Aģentūru nodrošina valsts pārvaldes iestāde, laikā, kad viņš strādā Aģentūrā, ir jāievēro Aģentūras personāla nolikums, ciktāl tas neskar to darbinieka pabalstu saglabāšanu, kas saskaņā ar valsts tiesību aktiem pienākas attiecīgās pārvaldes iestāžu grupas dalībniekiem, kuriem viņš pieder, ja tie ir pieejami valsts iestādei.
3. Darbiniekus, ar kuriem nodrošinājušas valsts pārvaldes iestādes, vienmēr var sūtīt atpakaļ uz attiecīgo pārvaldes iestādi, un to neuzskata par disciplinārsodu.
16. pants
1. Aģentūras ieņēmumu un izdevumu tāmi sagatavo katram finanšu gadam un līdzekļus piešķir no kārtējā budžeta vai no ieguldījumu budžeta.
2. Izstrādājot budžetu, ir jāievēro līdzsvars starp ieņēmumiem un izdevumiem. Aģentūras ieņēmumi un izdevumi, kas ir saistīti ar pētniecības un eksperimentālajiem centriem, skolām un citām iestādēm, kuras izveidotas saskaņā ar šo statūtu 2. pantu, ir sīki jāizklāsta īpašā pārskatā.
3. Citi nosacījumi, kuri atšķiras no šeit izvirzītajiem, bet kuri jāņem vērā, aprēķinot, izmantojot un pārvaldot ieņēmumus un izdevumus, ir jānosaka finanšu noteikumos, kas ir pieņemti saskaņā ar šo statūtu 30. pantu.
17. pants
1. Finanšu gads sākas 1. janvārī un beidzas 31. decembrī.
2. Ieņēmumu un izdevumu tāmi attiecībā uz katru finanšu gadu iesniedz apstiprināšanai Komitejai ne vēlāk kā katra gada 31. oktobrī.
18. pants
1. Kārtējā budžetā norādītos izdevumus inter alia veido:
a) Organizācijas personāla izdevumi un izdevumi, kas ir saistīti ar Organizācijas ierīču uzturēšanu un ekspluatāciju;
b) atlīdzība par Organizācijai sniegtajiem pakalpojumiem, tostarp izdevumi saistībā ar aprīkojuma vai ierīču izmantošanu par atlīdzību vai, ja vajadzīgs, izmantojot īrējumpirkšanas iespēju vai veicot maksājumus pa daļām;
c) izdevumi, kas attiecas uz tādu aizdevumu apkalpošanu, kurus Organizācija ir pilnvarota uzņemties;
d) ar Komisijas darbību saistīti izdevumi.
2. Vajadzības gadījumā, ņemot vērā finanšu amortizāciju, ir jāparedz nosacījumi attiecībā uz rūpniecisko amortizāciju, lai saskaņā ar šo statūtu 30. pantā minētajiem finanšu noteikumiem noteiktu budžeta izdevumu vērtību un sniegto pakalpojumu vērtību 30. panta 4. punkta nozīmē.
19. pants
Ieguldījumu budžetā iekļauj izdevumus, kas ir saistīti ar tehniskā nodrošinājuma programmas izpildi.
20. pants
1. Kārtējā budžetā iekļautos izdevumus apstiprina uz vienu finanšu gadu. Atbilstošos kredītus grupē pēc izdevumu veida un mērķa un iedala sīkāk, ciktāl tas ir nepieciešams, saskaņā ar finanšu noteikumiem.
2. Ja kredīts, kas ir iekļauts šajā budžetā un neattiecas uz personāla izdevumiem, netiek izmantots līdz esošā finanšu gada beigām, to, ievērojot finanšu noteikumos paredzētos nosacījumus un ierobežojumus, var pārnest tikai uz nākamo finanšu gadu. Šajos noteikumos jo īpaši precizē šādi pārnesamo izdevumu veidu un procentuālo daļu.
21. pants
1. Ieguldījumu izdevumus veido:
a) kredīti tādu izdevumu saistību segšanai, kuri veido daļu no kopējās maksājuma summas;
b) kredīti tādu maksājumu segšanai, kas veido izdevumu galīgo ierobežojumu, saskaņā ar kuru saistības, ko uzņemas atbilstoši šā panta a) punktam, var segt, veicot maksājumus katru gadu.
2. Komitejas piedāvātajam budžeta plānam pievieno atbilstošo saistību un maksājumu uzskaiti.
3. Piešķirtos kredītus, kas iekļauti ieguldījumu izdevumos, grupē pēc izdevumu veida un mērķa un iedala sīkāk, ciktāl tas ir nepieciešams, saskaņā ar finanšu noteikumiem.
4. Jebkādus maksājumu kredītus, kas ir pieejami finanšu gada beigās, saskaņā ar finanšu noteikumos paredzētajiem nosacījumiem pārnes uz nākamo finanšu gadu.
22. pants
Kārtējā budžeta ieņēmumus veido:
a) Līgumslēdzēju pušu iemaksas, kas noteiktas saskaņā ar šo statūtu 23. pantu;
b) ieņēmumi no Līgumslēdzējām pusēm, kuras saskaņā ar Konvencijas 2. pantu ir uzticējušas Organizācijai gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšanu apakšējā gaisa telpā vai tās daļā;
c) ieņēmumi no valstīm, kuras nav Konvencijas dalībvalstis un kuras izmanto tās sniegtos pakalpojumus saskaņā ar Konvencijas 13. pantu;
d) atlīdzība par gaisa satiksmes pakalpojumiem, ko Organizācija ir sniegusi šīm valstīm apakšējā gaisa telpā;
e) jebkādi ieņēmumi, kas saistīti ar atlīdzību par pakalpojumiem, kurus snieguši saskaņā ar šo statūtu 2. pantu izveidotie pētniecības un eksperimentālie centri, skolas un citas iestādes;
f) dažādi ieņēmumi;
g) maksājumi, kas saskaņā ar Konvencijas 20. pantu ir iekasējami no lietotājiem.
23. pants
1. Lai aprēķinātu Līgumslēdzēju pušu ikgadējās iemaksas kārtējā budžetā, uzskata, ka kopējās izmaksas, kas ir saistītas ar Organizācijas sniegtajiem pakalpojumiem augšējā gaisa telpā, ir vienādas ar starpību starp viena finanšu gada budžeta izdevumiem un tā paša finanšu gada ieņēmumiem (sk. šo statūtu 22. panta b)-f) punktu).
Kopējās izmaksas sadala divās daļās, kuras ir proporcionālas to pakalpojumu apjomam, kas ir sniegti šādām lietotāju grupām:
a) civilās aviācijas gaisa kuģi, kas pieder valstīm, kuras nav Līgumslēdzējas puses, un militārie, muitas un policijas gaisa kuģi;
b) Līgumslēdzēju pušu civilās aviācijas gaisa kuģi.
2. Komisija, pamatojoties uz pakalpojumu apjomu, kas augšējā gaisa telpā sniegts katrai no iepriekš noteiktajām lietotāju grupām, nosaka iepriekš minēto dalījumu katram finanšu gadam (atsaucoties uz priekšpēdējo gadu un gadu, kas ir pirms priekšpēdējā).
Līgumslēdzēju pušu ikgadējās iemaksas attiecībā uz pirmo daļu aprēķina, atskaitot no šīs daļas kopējos maksājumus, kurus attiecīgās kategorijas lietotāji ir samaksājuši Organizācijai.
3. Katras Līgumslēdzējas puses daļu aprēķina proporcionāli Līgumslēdzēju pušu nacionālā kopprodukta (NKP) vērtībai, kā noteikts Konvencijas 9. pantā.
4. Sadalot starp Līgumslēdzējām pusēm izmaksu otro daļu, izmanto formulu, kuras pamatā ir to pakalpojumu vērtība, ko Organizācija ir sniegusi katras Līgumslēdzējas puses teritorijā reģistrētajiem civilās aviācijas gaisa kuģiem. Minēto formulu nosaka Komisija, un to pārskata ik pēc pieciem gadiem.
5. Ikvienas Līgumslēdzējas puses ikgadējās iemaksas aprēķina, no attiecīgās Līgumslēdzējas puses izmaksu daļas, kas aprēķināta, izmantojot iepriekš minēto formulu, atskaitot maksājumus, kurus maksā tās teritorijā reģistrēto civilās aviācijas gaisa kuģu ekspluatanti.
24. pants
Ieguldījumu budžeta ieņēmumus veido:
a) aizņēmumi, par kuriem Organizācija noslēgusi līgumu;
b) jebkuri citi līdzekļi, jo īpaši tie, kuri rodas, piemērojot Konvencijas 40. un 41. pantu, ja pēc Konvencijas stāšanās spēkā tai pievienojas jauna valsts vai to ratificē parakstītājvalsts;
c) iepriekš minētajā budžetā ieskaitāmās Līgumslēdzēju pušu iemaksas.
25. pants
1. Finanšu noteikumos nosaka kārtību, kādā Organizācija var ņemt un atmaksāt aizdevumus.
2. Izstrādājot gada budžetu, paredz maksimālo summu, kādu Organizācija attiecīgajā gadā var aizņemties.
3. Līdzekļus, kas nepieciešami tās uzdevumu izpildei, Organizācija var aizņemties starptautiskajos finanšu tirgos.
4. Organizācija var aizņemties līdzekļus Līgumslēdzējas puses finanšu tirgū, ievērojot tiesību normas attiecībā uz starptautiskajiem aizņēmumiem vai - ja šādas tiesību normas nepastāv - pēc tam, kad Organizācija un attiecīgā Līgumslēdzēja puse ir konsultējušās un vienojušās par aizdevuma izsniegšanu Organizācijai.
5. Gadījumos, uz kuriem attiecas iepriekšējā panta noteikumi, Organizācija darbojas saskaņoti ar Līgumslēdzēju valstu kompetentajām iestādēm vai emisijas bankām.
26. pants
1. Līgumslēdzēju pušu iemaksas ieguldījumu budžetā aprēķina saskaņā ar Konvencijas 32. pantu tā, lai segtu starpību starp budžeta izdevumiem un šo statūtu 24. panta a) un b) punktā minētajiem ieņēmumiem.
2. Šīs iemaksas sadala starp Līgumslēdzējām pusēm proporcionāli to nacionālā kopprodukta (NKP) vērtībai, kas aprēķināta saskaņā ar Konvencijas 9. pantu.
27. pants
Vajadzības gadījumā un saskaņā ar nosacījumiem, kas attiecas uz budžeta sagatavošanu un apstiprināšanu, kārtējo un ieguldījumu budžetu finanšu gada laikā var pārskatīt.
28*. pants
1. Kārtējā un ieguldījumu budžeta izdevumus iekļauj tā gada budžetā, kura laikā Aģentūras grāmatvedis ir izsniedzis maksājumus apliecinošus dokumentus.
2. Ieņēmumus iekļauj tā gada budžetā, kura laikā Aģentūra tos ir iekasējusi.
3. Finanšu gada pārskatu Komiteja sagatavo ne vēlāk kā sešus mēnešus pēc attiecīgā finanšu gada beigām un iesniedz apstiprināšanai Komisijai, kura pieņem galīgo lēmumu par to.
* Pastāvīgā komisija 50. sesijā, kas notika 1977. gada 17. novembrī, papildināja 1. punktu ar šādu teikumu. Tomēr maksājumus apliecinoši dokumenti, kurus kredītrīkotājs sagatavojis līdz iepriekšējā gada 31. decembrim, grāmatvedim jāiesniedz līdz datumam, kas noteikts Aģentūras finanšu noteikumos.
29. pants
1. Ikviena budžeta ieņēmumu un izdevumu pārskatus pārbauda kontroles padome, kuru veido divi eksperti no Līgumslēdzēju pušu iestādēm. Šīm amatpersonām ir atšķirīga pilsonība, un tās ieceļ uz pieciem gadiem ar Komisijas balsojumu, uz kuru attiecas šo statūtu 13. panta 1. punkta noteikumi. Kontroles padomes izdevumus sedz Organizācija.
2. Revīziju, kuras laikā pārbauda maksājumu dokumentus un kura vajadzības gadījumā notiek vietā, kur attiecīgie dokumenti atrodas, veic tāpēc, lai nodrošinātu ieņēmumu un izdevumu autentiskumu un regularitāti, kā arī lai pārliecinātos, vai finanšu pārvaldība ir apmierinoša. Kontroles padome katra finanšu gada beigās sagatavo ziņojumu.
3. Komisija atbrīvo direktoru un Komiteju no atbildības par abu minēto budžetu pārvaldību.
30. pants
1. Aģentūras finanšu noteikumus nosaka Komisija, tāpēc Aģentūras iesniegtos priekšlikumus apstiprina ar Komisijas locekļu vienprātīgu balsojumu.
2. Papildus šo statūtu 16., 18., 20., 21., 25. un 31. pantā minētajam finanšu noteikumos inter alia iekļauj:
a) nosacījumus, kas jāņem vērā, izstrādājot un īstenojot budžetu, kā arī nosacījumus attiecībā uz pārskatu sniegšanu un pārbaudi;
b) procedūras, saskaņā ar kurām Organizācijai tiek nodrošināta pieeja avansa līdzekļiem un iemaksām;
c) nosacījumus, saskaņā ar kuriem kredītus var pārnest no iedaļas un iedaļu un no apakšiedaļas uz apakšiedaļu. Personāla izdevumus nevar segt, pārnesot uz citu iedaļu kredītus, kas ir paredzēti citu izdevumu segšanai;
d) nosacījumus, saskaņā ar kuriem Organizācijai var piešķirt kredītus, ja balsojums par kārtējo un ieguldījumu budžetu līdz finanšu gada sākumam nav noticis, kā arī līdzekļus, kurus iemaksu veidā Organizācijai piešķir Līgumslēdzējas puses.
3. Finanšu noteikumos paredz tādus noteikumus, kuri jāievēro amatpersonām, kas ir pilnvarotas pieprasīt izmaksu, un grāmatvežiem, kā arī jānosaka šo amatpersonu atbildība un pārbaudes, kuras uz tām attiecas.
4. Finanšu noteikumos paredz nosacījumus, saskaņā ar kuriem Aģentūra veic analītisko uzskaiti, kas atspoguļo sniegto pakalpojumu vērtību, un ievieš budžeta kontroli, lai regulāri būtu redzams kredītu izlietojums finanšu gada laikā.
31*. pants
1. Kārtējo un ieguldījumu budžetu sagatavo tās valsts valūtā, kurā atrodas Organizācijas galvenā mītne.
2. Šo statūtu 22. panta a) punktā un 24. panta c) punktā minētās finanšu iemaksas ir veicamas šajā pašā valūtā. Finanšu noteikumos tomēr paredz apstākļus, kādos Līgumslēdzējas puses daļu iemaksu var veikt jebkurā valūtā, kas Organizācijai ir nepieciešama tās uzdevumu izpildei.
3. Finanšu noteikumos nosaka bāzi, kas izmantojama, aprēķinot pārrēķina kursu, un visus pielāgošanas pasākumus, kas ir uzskatāmi par nepieciešamiem valūtas kursu svārstību dēļ.
* Pastāvīgā komisija 51. sesijā, kas notika 1978. gada 5.
jūlijā, apstiprināja šādus 31. panta grozījumus:
Aizvietot 1. un 2. punktu ar šādu tekstu.
1. Kārtējo un ieguldījumu budžetu sagatavo Eiropas norēķinu
vienībās (ENV), kā noteikts finanšu noteikumos.
2. Šo statūtu 22. panta a) punktā un 24. panta c) punktā minētās
finanšu iemaksas izsaka ENV, bet Līgumslēdzējas puses tās maksā
savas valsts valūtā. Finanšu noteikumos tomēr paredz apstākļus,
kādos Līgumslēdzējas puses daļu iemaksu var veikt jebkurā valūtā,
kas Organizācijai ir nepieciešama tās uzdevumu izpildei.
NB! ENV definīciju sk. 13. panta parindē.
32. pants
Nosakot to par pārejas posma pasākumu un izņēmuma kārtā nepiemērojot šo statūtu 23. pantu, Līgumslēdzēju pušu iemaksas kārtējā budžetā pirmajos trijos finanšu gados sadala proporcionāli, šo statūtu 23. panta 1. punktā minētajai starpībai piemērojot NKP kritēriju, kā noteikts Konvencijas 9. pantā.
33. pants
Izņēmuma kārtā sākotnējo budžetu, kas attiecas uz laika posmu no Konvencijas spēkā stāšanās brīža līdz kalendārā gada beigām, pirmajam finanšu gadam sagatavo vismaz divus mēnešus pēc Konvencijas stāšanās spēkā. Līgumslēdzējas puses tiek aicinātas attiecīgi palielināt apgrozāmos līdzekļus.
34. pants
1. Aģentūras dienestu administratīvās vai tehniskās pārbaudes var veikt tad, ja to pēc savas ierosmes vai pēc Komitejas vai direktora lūguma pieprasa Komisija.
2. Šīs pārbaudes veic Līgumslēdzēju pušu administrācijas amatpersonas. Katru pārbaudes komiteju veido vismaz divu dažādu valstu pārstāvji, un, ja iespējams, tajā iekļauj arī kādu no pārstāvjiem, kas ir piedalījies iepriekšējā pārbaudē.
35. pants
1. Ņemot vērā to, ka Starptautiskā Civilās aviācijas organizācija plāno pieņemt starptautisku aeronavigācijas valodu, Aģentūras nodrošinātajās gaisa satiksmes kontroles operācijās izmanto angļu valodu. Tomēr jānosaka tas, ka pilotiem, lidojot pār savas valsts teritoriju, ir jālieto dzimtā valoda. Aģentūrai pēc iesaistīto Līgumslēdzēju pušu pieprasījuma ir jāveic atbilstoši pasākumi.
2. Aģentūras darba valodas nosaka Komiteja.
36. pants
Aģentūra publicē materiālus, kas nepieciešami tās darbībai.
37. pants
Statūtu grozījumus, kurus Komiteja uzskata par nepieciešamiem, tā saskaņā ar Konvencijas 34. pantā paredzētajiem nosacījumiem iesniedz apstiprināšanai Komisijā.
38. pants
Šie statūti stājas spēkā vienlaikus ar Konvenciju un atbilstoši tādiem pašiem nosacījumiem.
II
PIELIKUMS
(Konvencijas 37. pants)
Līgumslēdzējas puses: |
Teritorijas: |
Vācijas Federatīvā Republika |
Vācijas Federatīvās Republikas teritorija |
Beļģijas Karaliste |
Beļģijas Karalistes teritorija |
Francijas Republika |
Francijas Eiropas daļas departamenti |
Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotā Karaliste |
Lielbritānija un Ziemeļīrija |
Luksemburgas Lielhercogiste |
Luksemburgas Lielhercogistes teritorija |
Nīderlandes Karaliste |
Nīderlandes Karalistes Eiropas teritorija |
EIROPAS
AERONAVIGĀCIJAS DROŠĪBAS ORGANIZĀCIJAS
STARPTAUTISKĀS KONVENCIJAS
PAR SADARBĪBU AERONAVIGĀCIJAS DROŠĪBAS JOMĀ
PARAKSTĪŠANAS PROTOKOLS
Parakstot Starptautisko konvenciju par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā (turpmāk tekstā - "Konvencija"), Vācijas Federatīvās Republikas, Beļģijas Karalistes, Francijas Republikas, Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotās Karalistes, Luksemburgas Lielhercogistes un Nīderlandes Karalistes pilnvarotie pārstāvji, kas parakstījušies, apliecina, ka ir vienojušies par turpmāko.
1. Attiecībā uz Konvencijas 2. pantu:
Īstenojot gaisa satiksmes pakalpojumu nodošanu saskaņā ar Konvencijas 2. panta 1. punktu, Līgumslēdzējai pusei, kura iesniegusi prasību, nolīgumā ir jāieraksta datums, kurā notiek šī nodošana, attiecīgi saskaņojot to ar Organizāciju vai citu Līgumslēdzēju pusi.
2. Attiecībā uz Konvencijas 19. pantu:
Šā nosacījuma formulējums neparedz, ka Aģentūras amatpersonu sagatavotajiem ziņojumiem ir lielāka vērtība nekā ziņojumiem, kurus var sagatavot Līgumslēdzēju pušu amatpersonas.
3. Attiecībā uz Konvencijas 38. pantu:
Attiecībā uz blakus esošo augšējo gaisa telpu, kas minēta Konvencijas 38. pantā, ir panākta vienošanās, ka:
a) gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšana Šanonas-Prestvikas lidojumu informācijas reģiona gaisa telpā, kura Starptautiskās Civilās aviācijas organizācijas aeronavigācijas plānā, kas regulāri tiek grozīts, apzīmēta kā Ziemeļatlantijas reģions, Aģentūrai uzticēs tikai tādā gadījumā, ja Komisijai to oficiāli pieprasīs Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotās Karalistes valdība, saskaņojot to ar citām valdībām, kuras piedalās šo pakalpojumu sniegšanā;
b) gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšanu gaisa telpā, kas atrodas uz dienvidiem no 39°30' ziemeļu platuma paralēles, Aģentūrai uzticēs tikai tādā gadījumā, ja Komisijai to oficiāli pieprasīs Francijas Republikas valdība.
Jebkurā gadījumā Komisija nosaka, vai prasība atbilst Konvencijas 6. panta 2. punkta d) apakšpunkta prasībām.
4. Attiecībā uz Konvencijai pievienoto statūtu 14. pantu:
Ar vārdu savienojumu "algas likmes" saprot algu klasificēšanu, nevis precīzu algas apmēra noteikšanu.
5. Nekas Konvencijā vai tai pievienotajos statūtos neierobežo valstu tiesu jurisdikciju attiecībā uz strīdiem starp Organizāciju un Aģentūras personālu.
Briselē, 1960. gada 13. decembrī, vācu, angļu, franču un nīderlandiešu valodā, vienā eksemplārā, kurš tiek deponēts Beļģijas Karalistes arhīvā, kas pārsūtīs apliecinātas kopijas visām parakstītājvalstīm. Neatbilstību gadījumā noteicošais ir protokola teksts franču valodā.
Vācijas Federatīvās Republikas vārdā: |
K. Oppler |
Beļģijas Karalistes vārdā: |
P. WIGNY |
Francijas Republikas vārdā: |
R. BOUSQUET |
Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotās Karalistes vārdā: |
J. NICHOLLS |
Luksemburgas Lielhercogistes vārdā: |
N. HOMMEL |
Nīderlandes Karalistes vārdā: |
E. TEIXEIRA DE MATTOS |
PROTOKOLS
attiecībā uz pārejas periodu pirms Eiropas Aeronavigācijas
drošības organizācijas Konvencijas stāšanās
spēkā
Vācijas Federatīvās Republikas valdība,
Beļģijas Karalistes valdība,
Francijas Republikas valdība,
Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotās Karalistes valdība,
Luksemburgas Lielhercogistes valdība un
Nīderlandes Karalistes valdība,
uzskatot, ka Starptautiskā konvencija par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā, ar kuru izveidota Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācija jeb Eirokontrole (turpmāk tekstā - "Organizācija"), ir parakstīta šodien;
ņemot vērā, ka Organizācijas izveidi nevar īstenot uzreiz;
ņemot vērā, ka ļoti strauji pieaug aviosabiedrību izmantoto gaisa kuģu ar turbodzinējiem skaits un ka ir svarīgi steidzami izpētīt pasākumus, kas ir izstrādāti, lai nodrošinātu šādu gaisa kuģu drošu pārvietošanos augšējā gaisa telpā;
ņemot vērā to, ka tiek veidota apvienība ar nosaukumu Association pour le perfectionnement des methodes et de l'equipement de controle de la circulation aerienne, attiecībā uz kuru 1960. gada 10. decembrī Francijas Republikas "Oficiālajā Vēstnesī" ir publicēts ministra pilnvarojums un kuras mērķis ir uzreiz pēc Organizācijas izveides sākt to risinājumu izpēti, kurus varētu piemērot, risinot problēmas saistībā ar gaisa satiksmes kontroli augšējā gaisa telpā, lai sagatavotu atbilstošus plānus un pārbaudītu to efektivitāti,
ir vienojušās par turpmāko.
1. pants
1. Ar šo parakstītājvalstu valdības vienojas izveidot Aeronavigācijas drošības pagaidu komisiju (turpmāk tekstā - "Komisija").
2. Komisiju veido valdību pārstāvji - no katras valdības pa diviem pārstāvjiem, no kuriem tikai vienam ir balsstiesības.
2. pants
Komisijas mērķis ir:
a) veikt to valsts tiesību aktu standartizācijas izpēti, kuri attiecas uz gaisa satiksmi, un to dienestu darbības izpēti, kuri atbild par gaisa satiksmes drošību un regulēšanu; izpēti veic, pamatojoties uz Starptautiskās Civilās aviācijas organizācijas standartiem un ieteiktajām metodēm un ņemot vērā valsts aizsardzības prasības;
b) tādas kopējās politikas sekmēšana, kura jāievēro attiecībā uz radionavigācijas līdzekļu, telekomunikāciju un atbilstoša lidaparātu aprīkojuma izmantošanu, lai nodrošinātu gaisa kuģa drošību;
c) aeronavigācijas dienestu un ierīču izpētes veicināšana un koordinēšana, lai gūtu priekšstatu par tehnisko attīstību, un vajadzības gadījumā arī to reģionālo navigācijas plānu izpēte, kuru grozījumus ir paredzēts iesniegt Starptautiskajai Civilās aviācijas organizācijai.
3. pants
1. Lai izpildītu savu uzdevumu, Komisija izstrādās ieteikumus.
2. Ieteikumus izstrādā balsstiesīgo Komisijas locekļu vairākums. Tādu ieteikumu izstrādē, uz kuriem attiecas iepriekšējā panta c) punkts, ir jāpiedalās trīs ceturtdaļām balsstiesīgo Komisijas locekļu.
4. pants
1. Komisija izstrādā savu reglamentu, kas ir jāpieņem vienprātīgi.
2. Šajā reglamentā inter alia ir iekļauti noteikumi attiecībā uz prezidenta amatu, darba grupu izveidi un Komisijas darba valodām.
5. pants
Lai veiktu šā protokola 2. panta c) punktā minētos pētījumus, ciktāl tas nepieciešams, apvienībai ar nosaukumu Association pour le perfectionnement des méthodes et de l'équipement de controle de la circulation aérienne, attiecībā uz kuru 1960. gada 10. decembrī Francijas Republikas "Oficiālajā Vēstnesī" ir publicēts ministra pilnvarojums, kā arī citām līdzīgām apvienībām, kas izveidotas līdzīgos apstākļos un sniedz tādas pašas garantijas, jo īpaši attiecībā uz to līdzekļu pārvaldību, kurus tām piešķīrušas parakstītājvalstu valdības, tiek sniegta palīdzība.
6. pants
1. Parakstītājvalstu valdības uzņemas 5. pantā minēto apvienību vai apvienības nodrošināt, no vienas puses, ciktāl tas ir iespējams, ar darbiniekiem, aprīkojumu un ierīcēm, kas nepieciešamas, lai veiktu iepriekš minētajā pantā paredzētos pētījumus, un, no otras puses, nepārsniedzot no valsts budžeta piešķirto kredītu apmēru, veikt nepieciešamās iemaksas skaidrā naudā.
2. Katras Līgumslēdzējas puses daļu aprēķina proporcionāli tās nacionālā kopprodukta vērtībai.
3. Aprēķiniem izmanto nacionālā kopprodukta (NKP) vērtību, kas iegūta no Eiropas Ekonomiskās sadarbības organizācijas (EESO) apkopotajiem statistikas datiem, vai, ja tas nav iespējams, no datiem, ko apkopojusi jebkura cita Komisijas izraudzīta iestāde, kura var sniegt līdzvērtīgas garantijas, - aprēķinot vidējo vērtību par pēdējiem trijiem gadiem, par kuriem ir pieejami statistikas dati. Nacionālā kopprodukta (NKP) vērtību aprēķina, pamatojoties uz faktoru izmaksām un faktiskajām cenām.
4. Lai atbilstoši aprēķinātu Līgumslēdzēju pušu finanšu iemaksas, ņem vērā ieguldījumus natūrā, ko katra no valdībām ir veikusi saskaņā ar šā panta 1. punktu.
7. pants
1. Jebkuras parakstītājvalsts valdība var kļūt par šā protokola Līgumslēdzēju pusi:
a) parakstot to bez atrunas par ratifikāciju;
b) parakstot to ar atrunu par ratifikāciju un vēlāk ratificējot.
2. Šā panta 1. punkta b) apakšpunktā minētajos gadījumos ratifikācijas instrumentus deponē Beļģijas valdībai un ratifikācija stājas spēkā deponēšanas dienā. Beļģijas valdība par ratifikāciju informē parakstītājvalstu valdības.
3. Šis protokols stājas spēkā brīdī, kad parakstītājvalstu valdības ir to apstiprinājušas, parakstot to bez atrunas par ratifikāciju vai parakstot to ar atrunu par ratifikāciju un vēlāk ratificējot.
4. Šis protokols ir spēkā līdz brīdim, kad stājas spēkā Starptautiskā konvencija par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā.
To apliecinot, turpmāk parakstījušies pilnvarotie pārstāvji, kas pierādījuši savas pilnvaras, kuras atzītas par likumīgām un spēkā esošām, ir parakstījuši šo protokolu.
Briselē, 1960. gada 13. decembrī, vācu, angļu, franču un nīderlandiešu valodā, vienā eksemplārā, kurš tiek deponēts Beļģijas Karalistes arhīvā, kas pārsūtīs apliecinātas kopijas visām parakstītājvalstīm. Neatbilstību gadījumā noteicošais ir protokola teksts franču valodā.
Vācijas Federatīvās Republikas valdības vārdā: |
K. Oppler |
Beļģijas Karalistes valdības vārdā: |
P. WIGNY |
Francijas Republikas valdības vārdā: |
R. BOUSQUET |
Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotās Karalistes valdības vārdā: |
J. NICHOLLS |
Luksemburgas Lielhercogistes valdības vārdā: |
N. HOMMEL |
Nīderlandes Karalistes valdības vārdā: |
E. TEIXEIRA DE MATTOS |
ĪRIJAS
pievienošanās
Starptautiskajai konvencijai par sadarbību
aeronavigācijas drošības jomā
Saskaņā ar iepriekš minētās 1960. gada 13. decembrī parakstītās Konvencijas 41. pantu
* Komisija 1964. gada 15. decembrī vienprātīgi apstiprināja Īrijas pievienošanos;
* tajā pašā datumā starp Īriju un Organizāciju tika noslēgts finanšu nolīgums;
* Īrijas pievienošanās instruments tika deponēts Beļģijas Karalistes valdībai 1964. gada 24. decembrī;
* Īrijas pievienošanās stājās spēkā 1965. gada 1.
janvārī.
Eiropas
Aeronavigācijas drošības organizācijas
Starptautiskā konvencija
par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā
stājās spēkā 1963. gada 1. maijā,
kad to bija ratificējušas
sešas Līgumslēdzējas puses
SATURS
Starptautiskā konvencija par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā
I pielikums
Aģentūras statūti
II pielikums
(Konvencijas 37. pants)
Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas Starptautiskās konvencijas par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā parakstīšanas protokols
Protokols attiecībā uz pārejas periodu pirms Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas Konvencijas stāšanās spēkā
Īrijas pievienošanās
Konvencijas stāšanās spēkā
Pielikumi
PIELIKUMI
1970. gada 6. jūlijā Briselē tika parakstīts
EIROPAS
AERONAVIGĀCIJAS DROŠĪBAS ORGANIZĀCIJAS
STARPTAUTISKĀS KONVENCIJAS
PAR SADARBĪBU AERONAVIGĀCIJAS DROŠĪBAS JOMĀ
PAPILDPROTOKOLS,
kas ir izstrādāts, lai panāktu
vienlīdzību
fiskālo maksājumu jautājumos.
Šis protokols tika ratificēts
un stājās spēkā 1972. gada 1. augustā.
kas reglamentē atalgojuma aplikšanu ar iekšējiem nodokļiem.
Šis protokols tika ratificēts
un stājās spēkā 1981. gada 1. janvārī.
Abi iepriekš minētie protokoli ir izdoti kā atsevišķas publikācijas.
1970. gada 6. jūlijā
Eiropas Aeronavigācijas drošības
organizācijas
Starptautiskās konvencijas
par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā
PAPILDPROTOKOLS
Dalībvalstis Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas Starptautiskajai konvencijai par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā (turpmāk tekstā - "Konvencija"), kura parakstīta 1960. gada 13. decembrī Briselē un ar kuru izveido Eiropas Aeronavigācijas drošības organizāciju jeb Eirokontroli (turpmāk tekstā - "Organizācija"),
ir vienojušās par turpmāko.
1. pants
1. Neierobežojot Konvencijas 21. un 22. pantā noteiktos atbrīvojumus attiecībā uz gadījumiem, kad Organizācija, veicot savus oficiālos pasākumus, iegādājas īpašumus vai izmanto pakalpojumus, kuriem ir ievērojama vērtība un par kuriem ir samaksātas vai jāmaksā netiešās nodevas, nodokļi vai citi maksājumi (tostarp importam uzliktās nodevas, nodokļi un maksājumi, kas nav minēti Konvencijas 22. panta 1. punktā), dalībvalstu valdības atbilstoši iespējām veic attiecīgus pasākumus, lai novērstu šādu nodevu, nodokļu vai maksājumu ietekmi uz Organizāciju, koriģējot finanšu iemaksas Organizācijas budžetā vai atbrīvojot Organizāciju no šīm nodevām, nodokļiem vai maksājumiem, vai nosakot tai attiecīgus atvieglojumus.
2. Attiecībā uz maksājumiem, ko Organizācija maksā dalībvalstīm saistībā ar šo valstu veiktajiem kapitālieguldījumiem, ciktāl Organizācija atmaksā to izmaksas, minētās dalībvalstis nodrošina to, ka pārskatos, ko tās iesniedz Organizācijai par attiecīgajām naudas summām, neiekļauj nodevas, nodokļus vai maksājumus, no kuriem Organizācija ir atbrīvota vai kurus tai atmaksā, vai kuru dēļ koriģē finanšu iemaksas Organizācijas budžetā, ja šos ieguldījumus ir veikusi pati Organizācija.
3. Šā panta nosacījumi neattiecas uz nodevām, nodokļiem vai maksājumiem, kurus iekasē par komunālo pakalpojumu izmantošanu.
2. pants
Organizācijas īpašumu, uz kuru attiecas 1. panta 1. punkts, nedrīkst pārdot vai citādi realizēt, izņemot gadījumus, kad tas ir saskaņā ar attiecīgo valstu valdību paredzētajiem nosacījumiem.
3. pants
1. Ja alga vai atalgojums, ko Organizācija maksā Aģentūras ģenerāldirektoram vai citai amatpersonai vai darbiniekam, uz kuru attiecas Aģentūras statūtu 14. pantā paredzētais personāla nolikums vai Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas Māstrihtas centra darbinieku vispārīgie darba nosacījumi, kādā no dalībvalstīm ir aplikta ar nodokļiem, tad attiecīgā dalībvalsts veic atbilstošus pasākumus, lai, ņemot vērā nodokļa summu, pēc iespējas precīzāk koriģētu attiecīgo Organizācijas budžetu.
2. Šā panta 1. punkta nosacījumi neattiecas uz pensijām un ikgadējiem pabalstiem, ko maksā Organizācija.
4. pants
Saistībā ar šo protokolu Organizācija darbojas saskaņoti ar iesaistīto dalībvalstu attiecīgajām iestādēm.
5. pants
Visus strīdus, kas attiecībā uz šā protokola interpretāciju vai piemērošanu rodas starp Līgumslēdzējām pusēm vai starp Līgumslēdzējām pusēm un Organizāciju, kuru pārstāv Komisija, risina Konvencijas 33. pantā noteiktajā kārtībā.
6. pants
Šis protokols ir spēkā, kamēr ir spēkā Konvencija.
7. pants
1. Šo protokolu ratificē.
2. Ratifikācijas instrumentus deponē Beļģijas Karalistes valdībai.
3. Šis protokols stājas spēkā nākamā mēneša pirmajā dienā pēc tam, kad ratifikācijas instrumentu deponējusi pēdējā Konvencijas dalībvalsts.
4. Beļģijas Karalistes valdība informē citu dalībvalstu valdības par katra ratifikācijas instrumenta deponēšanu un par šā protokola spēkā stāšanās datumu.
8. pants
1. Šim protokolam var pievienoties jebkura valsts, kas nav parakstītājvalsts, bet iesniedz lūgumu pievienoties Konvencijai saskaņā ar 41. panta nosacījumiem.
2. Lai attiecīgā valsts varētu pievienoties šim protokolam, tai ir jāsaņem Konvencijas 41. pantā paredzētais Komisijas apstiprinājums.
3. Instrumentu par pievienošanos šim protokolam vienlaicīgi ar dokumentu par pievienošanos Konvencijai deponē Beļģijas Karalistes valdībai, kas par to informē citu parakstītājvalstu valdības un to valstu valdības, kuras pievienojas.
4. Pievienošanās šim protokolam notiek tajā pašā dienā, kad valstis pievienojas Konvencijai.
To apliecinot, turpmāk parakstījušies pilnvarotie pārstāvji, kas ir pierādījuši savas pilnvaras, kuras atzītas par likumīgām un spēkā esošām, ir parakstījuši un apzīmogojuši šo protokolu.
Briselē, 1970. gada 6. jūlijā, angļu, vācu, franču un nīderlandiešu valodā, vienā eksemplārā, kuru deponē Beļģijas Karalistes arhīvā, kas pārsūtīs apliecinātas kopijas visām parakstītājvalstīm. Neatbilstību gadījumā noteicošais ir šā protokola teksts franču valodā.
Vācijas Federatīvās Republikas vārdā: |
R. von UNGERN-STERNBERG |
Francijas Republikas vārdā: |
M. de LADOUCETTE |
Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotās Karalistes vārdā: |
John BEITH |
Luksemburgas Lielhercogistes vārdā: |
P. HAMER |
Nīderlandes Karalistes vārdā: |
Chr. B. ARRIENS |
Īrijas vārdā: |
Gerard WOODS |
1978. gada 21. novembrī
1970. GADA 6. JŪLIJA
EIROPAS AERONAVIGĀCIJAS DROŠĪBAS ORGANIZĀCIJAS
STARPTAUTISKĀS KONVENCIJAS
PAR SADARBĪBU AERONAVIGĀCIJAS DROŠĪBAS JOMĀ
PAPILDPROTOKOLA
GROZĪJUMU PROTOKOLS
1970. gada 6. jūlijā Briselē parakstītā Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas Starptautiskās konvencijas par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā papildprotokola (turpmāk tekstā - "Papildprotokols") dalībvalstis
ir vienojušās par turpmāko.
1. pants
No dienas, kad stājas spēkā šis grozījumu protokols, Papildprotokola 3. panta tekstu aizstāj ar šādu tekstu.
1. Saskaņā ar pastāvīgās komisijas paredzētajiem nosacījumiem un noteikumiem Aģentūras ģenerāldirektora un Organizācijas darbinieku, tostarp pastāvīgā pārstāvja, algām un atalgojumam, ko maksā Organizācija, piemēro Organizācijas nodokli, kurš stājas spēkā viena gada laikā pēc šā noteikuma stāšanās spēkā. No dienas, kad piemēro šo nodokli, minētās algas un atalgojums ir atbrīvoti no attiecīgajā valstī spēkā esošā ienākumu nodokļa. Tomēr dalībvalstis, aprēķinot nodokļa apmēru, kāds jāpiemēro ienākumiem no citiem avotiem, var ņemt vērā algu un atalgojumu, kam piemērots šāds atbrīvojums.
» 2. 1. punkts neattiecas uz pensijām un ikgadējiem pabalstiem, kurus maksā Organizācija.
» 3. Līgumslēdzējām valstīm regulāri paziņo, kāds ir vārds, amats un adrese to esošajiem un bijušajiem darbiniekiem, uz kuriem attiecas šā panta 1. un 2. punkta noteikumi, kā arī atalgojuma summu un attiecīgā gadījumā - pensiju apmēru. »
2. pants
Neatkarīgi no šā grozījumu protokola 1. panta noteikumiem Papildprotokola 3. pantā paredzētie pienākumi ir saistoši līdz brīdim, kad ir pilnīgi izpildītas attiecīgās prasības un saistības.
3. pants
1. Šo protokolu ratificē, pieņem vai apstiprina.
2. Ratifikācijas, pieņemšanas vai apstiprināšanas instrumentus deponē Beļģijas Karalistes valdībai.
3. Šis grozījumu protokols stājas spēkā nākamā gada pirmajā dienā pēc tam, kad ratifikācijas, pieņemšanas vai apstiprināšanas instrumentu ir deponējusi pēdējā Papildprotokola dalībvalsts.
4. Beļģijas Karalistes valdība informē citu Papildprotokola dalībvalstu valdības par katra ratifikācijas, pieņemšanas vai apstiprināšanas instrumenta deponēšanu un datumu, kad grozījumu protokols stājas spēkā.
To apliecinot, turpmāk parakstījušies pilnvarotie pārstāvji, kas pierādījuši savas pilnvaras, kuras atzītas par likumīgām un spēkā esošām, ir parakstījuši un apzīmogojuši šo grozījumu protokolu.
Briselē, 1978. gada 21. novembrī, angļu, vācu, franču un nīderlandiešu valodā, vienā eksemplārā, kurš tiek deponēts Beļģijas Karalistes arhīvā, kas pārsūtīs apliecinātas kopijas visām parakstītājvalstīm. Neatbilstību gadījumā noteicošais ir šā protokola teksts franču valodā.
Vācijas Federatīvās Republikas vārdā: |
P. LIMBOURG |
Beļģijas Karalistes vārdā: |
J. CHABERT |
Francijas Republikas vārdā: |
F.-L. HURE |
Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotās Karalistes vārdā: |
W.O WOODRUFF |
Īrijas vārdā: |
N. MC MAHON |
Luksemburgas Lielhercogistes vārdā: |
P. HAMER |
Nīderlandes Karalistes vārdā: |
W. SMIT-KROES |
Vācijas Federatīvā Republika,
Beļģijas Karaliste,
Francijas Republika,
Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotā Karaliste,
Īrija,
Lielbritānijas Lielhercogiste,
Nīderlandes Karaliste un
Portugāles Republika,
uzskatot, ka sasniegumi gaisa satiksmes jomā ir iemesls, lai izdarītu grozījumus Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas 1960. gada 13. decembra Starptautiskajā konvencijā par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā, kas paredz vienotas Eiropas sistēmas izveidi, kuru kopīgi organizē dalībvalstis, lai kontrolētu vispārējo gaisa satiksmi augšējā gaisa telpā;
uzskatot, ka ir vēlams turpināt un uzlabot sadarbību starp Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas dalībvalstīm, jo īpaši attiecībā uz kopēju ilgtermiņa mērķu un vidēja termiņa plānu formulēšanu, konsultējoties ar gaisa satiksmes pakalpojumu lietotājiem, lai, uzņemoties minimālas izmaksas, gaisa satiksmes pakalpojumu jomā sasniegtu maksimālu efektivitāti;
vēloties paplašināt un pastiprināt sadarbību ar citām valstīm, kas ir ieinteresētas Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijai uzticēto uzdevumu izpildē, lai uzlabotu efektivitāti, jo īpaši attiecībā uz satiksmes plūsmas pārvaldību;
vēloties rosināt ieinteresētās valstis kļūt par Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas dalībvalstīm,
ir vienojušās par turpmāko.
I pants
Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas 1960. gada 13. decembra Starptautisko konvenciju par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā, kas grozīta ar 1970. gada 6. jūlijā Briselē parakstīto papildprotokolu un ar 1978. gada 21. novembrī Briselē parakstīto grozījumu protokolu (turpmāk tekstā - "Konvencija"), groza, kā norādīts turpmākajos pantos.
II pants
Konvencijas 1. pantu aizstāj ar šādu tekstu.
"1. pants
1. Līgumslēdzējas puses apņemas stiprināt savstarpējo sadarbību un izstrādāt kopīgus pasākumus aeronavigācijas jomā, ņemot vērā aizsardzības vajadzības un atbilstoši noteiktajam drošības līmenim nodrošinot maksimālu brīvību visiem gaisa telpas lietotājiem. Tās attiecīgi vienojas:
a) noteikt kopējus ilgtermiņa mērķus aeronavigācijas jomā un saskaņā ar tiem ieviest kopēju vidēja termiņa plānu attiecībā uz gaisa satiksmes pakalpojumiem un iespējām;
b) izstrādāt kopējus plānus par padziļinātu apmācību, procedūras pasākumiem, kā arī izpētes un attīstības programmām, kas saistītas ar iespējām un pasākumiem attiecībā uz gaisa satiksmes plūsmas drošību, efektivitāti un ātrumu;
c) vienoties par citiem pasākumiem, kas veicami, lai nodrošinātu drošu un sakārtotu gaisa satiksmes plūsmu;
d) apkopot pieredzi par aeronavigācijas vadības, tehniskajiem un finansiālajiem aspektiem;
e) koordinēt savu darbību gaisa satiksmes plūsmas pārvaldības jomā, izveidojot starptautisku gaisa satiksmes plūsmas pārvaldības sistēmu, lai pēc iespējas efektīvāk izmantotu gaisa telpu.
2. Tāpēc ar šo tās izveido Eiropas Aeronavigācijas drošības organizāciju (Eirokontroli), turpmāk tekstā - "Organizācija", kura darbojas sadarbībā ar valstu civilajām un militārajām iestādēm. Organizāciju veido divas iestādes:
- Aeronavigācijas drošības pastāvīgā komisija (turpmāk tekstā - "Komisija"), kura ir atbildīga par Organizācijas vispārējās politikas izstrādi;
- Gaisa satiksmes pakalpojumu aģentūra (turpmāk tekstā - "Aģentūra"), kuras statūti ir iekļauti šīs konvencijas 1. pielikumā. Aģentūra atbild par to uzdevumu izpildi, kuri ir paredzēti šajā konvencijā vai kurus tai saskaņā ar šo konvenciju ir noteikusi Komisija.
3. Organizācijas galvenā mītne atrodas Briselē."
III pants
Konvencijas 2. pantu atsauc. Konvencijas 6. pants kļūst par 2. pantu un ir formulēts šādi.
"2. pants
1. Organizācija uzņemas veikt šādus uzdevumus:
a) analizēt paredzamās gaisa satiksmes vajadzības un jaunās metodes, kuras jāizmanto, lai šīs vajadzības apmierinātu;
b) izstrādāt un pieņemt kopējus ilgtermiņa mērķus aeronavigācijas jomā;
c) koordinēt vidēja termiņa plānus valsts mērogā, lai izstrādātu kopēju vidēja termiņa plānu attiecībā uz gaisa satiksmes pakalpojumiem un iespējām saistībā ar b) apakšpunktā minētajiem ilgtermiņa mērķiem;
d) veicināt kopējas politikas īstenošanu attiecībā uz zemes un gaisa aeronavigācijas sistēmām un mācību organizēšanu gaisa pakalpojumu dienestu darbiniekiem;
e) pētīt un veicināt pasākumus, kas vērsti uz izmaksu lietderību un efektivitāti aeronavigācijas jomā;
f) veicināt un vadīt ar aeronavigāciju saistītus pētījumus, pārbaudes un izmēģinājumus, kā arī apkopot un izplatīt to ar aeronavigāciju saistīto pētījumu, pārbaužu un izmēģinājumu rezultātus, ko veikušas Līgumslēdzējas puses;
g) koordinēt Līgumslēdzēju pušu veiktos pētījumus un attīstības programmas, kas ir saistītas ar jaunām metodēm aeronavigācijas jomā;
h) izskatīt ar aeronavigāciju saistītus jautājumus, kurus pēta Starptautiskā Civilās aviācijas organizācija un citas ar civilo aviāciju saistītas starptautiskas organizācijas;
i) iepazīties ar grozījumiem reģionālajos aeronavigācijas plānos, kurus ir paredzēts iesniegt Starptautiskajai Civilās aviācijas organizācijai;
j) veikt jebkādus citus uzdevumus, ko tai varētu uzticēt saskaņā ar 1. panta 1. punkta c) apakšpunktu;
k) palīdzēt Līgumslēdzējām pusēm un ieinteresētajām valstīm, kas nav dalībvalstis, ieviest un vadīt starptautisku gaisa satiksmes plūsmas pārvaldības sistēmu;
l) saskaņā ar daudzpusēju nolīgumu par aeronavigācijas pakalpojumu maksām noteikt un iekasēt maksu no aeronavigācijas pakalpojumu lietotājiem un darīt to Līgumslēdzēju pušu un to valstu vārdā, kuras nav minētā nolīguma dalībvalstis.
Organizācija var noslēgt īpašus nolīgumus ar valstīm, kuras nav dalībvalstis, tomēr ir ieinteresētas piedalīties šādu uzdevumu izpildē.
2. Pēc vienas vai vairāku Līgumslēdzēju pušu lūguma Organizācijai var uzticēt šādus uzdevumus:
a) palīdzēt šīm Līgumslēdzējām pusēm īstenot īpašus aeronavigācijas uzdevumus, piemēram, izstrādāt gaisa satiksmes pakalpojumus un uzstādīt attiecīgas ierīces;
b) šo Līgumslēdzēju pušu vārdā pilnīgi vai daļēji sniegt attiecīgos pakalpojumus un vadīt attiecīgās ierīces;
c) palīdzēt šīm Līgumslēdzējām pusēm aprēķināt un iekasēt maksājumus, kurus tās piemērojušas aeronavigācijas pakalpojumu lietotājiem un kurus nesedz daudzpusējais nolīgums par aeronavigācijas pakalpojumu maksām.
Šādu uzdevumu izpildi jebkurā gadījumā reglamentē īpašs nolīgums, kas noslēgts starp Organizāciju un iesaistītajām pusēm.
3. Organizācijai pēc vienas vai vairāku tādu valstu lūguma, kas nav dalībvalstis, var uzticēt arī šādus uzdevumus:
a) palīdzēt šīm valstīm pārvaldīt gaisa satiksmes plūsmu, kā arī plānot aeronavigācijas pakalpojumus un nodrošināt ar attiecīgu aprīkojumu;
b) palīdzēt šīm Līgumslēdzējām pusēm aprēķināt un iekasēt maksājumus, kurus nesedz daudzpusējais nolīgums par aeronavigācijas pakalpojumu maksām un kurus tās piemērojušas aeronavigācijas pakalpojumu lietotājiem.
Šādu uzdevumu izpildi jebkurā gadījumā reglamentē īpaši nolīgumi, kas noslēgti starp Organizāciju un iesaistītajām valstīm."
IV pants
Konvencijas 3. un 37. pantu apvieno jaunā 3. pantā, kuru formulē šādi.
"3. pants
1. Šo konvenciju piemēro maršruta aeronavigācijas pakalpojumiem un ar tiem saistītiem pieejas un lidlauka pakalpojumiem gaisa satiksmē Konvencijas II pielikumā uzskaitīto dalībvalstu lidojumu informācijas rajonos.
2. Ja Līgumslēdzēja puse vēlas grozīt II pielikumā iekļauto lidojumu informācijas rajonu sarakstu, tādējādi izmainot gaisa telpas kopējās robežas, uz kurām attiecas šī konvencija, tad šie grozījumi ir jāpieņem ar Komisijas vienprātīgu balsojumu. Līgumslēdzēja puse informē Organizāciju arī par tiem grozījumiem, kuri minētās robežas neietekmē.
3. Šajā konvencijā vārdu savienojumu "gaisa satiksme" lieto, lai apzīmētu civilās aviācijas gaisa kuģus un militāros, muitas un policijas gaisa kuģus, kas atbilst Starptautiskās Civilās aviācijas organizācijas procedūrām."
V pants
Konvencijas 5. pantu aizstāj ar šādu tekstu:
"5. pants
1. Komisijas sastāvā ir Līgumslēdzēju pušu pārstāvji. Lai būtu pārstāvētas gan civilās aviācijas, gan valsts aizsardzības intereses, katra Līgumslēdzēja puse var norīkot vairākus delegātus, taču balsstiesības ir tikai vienam no viņiem.
2. Saistībā ar 2. panta 1. punkta l) apakšpunktu Komisijas sastāvu paplašina, iekļaujot tajā to valstu pārstāvjus, kuras nav dalībvalstis, bet ir pievienojušās daudzpusējam nolīgumam par aeronavigācijas pakalpojumu maksām. Tādējādi paplašinātā Komisija pieņem lēmumus saskaņā ar minētā nolīguma nosacījumiem.
3. Ja attiecīgi nosacījumi ir paredzēti citos nolīgumos, kas saskaņā ar 2. panta 1. punktu ir noslēgti starp Organizāciju un valstīm, kuras nav dalībvalstis, jo īpaši attiecībā uz gaisa satiksmes plūsmas pārvaldību, Komisiju paplašina, un tā pieņem lēmumus saskaņā ar minētajos nolīgumos paredzētajiem nosacījumiem."
VI pants
Konvencijas 7. pants kļūst par 6. pantu un ir formulēts šādi.
"6. pants
1. Lai izpildītu uzdevumus, kurus tai saskaņā ar 2. panta 1. punktu uzticējusi Organizācija, Komisija veic šādus pasākumus:
a) attiecībā uz Līgumslēdzējām pusēm
tā pieņem lēmumu:
- 2. panta 1. punkta b) un c) apakšpunktā minētajos gadījumos;
- 2. panta 1. punkta a) un d)-k) apakšpunktā minētajos gadījumos, ja Komisija uzskata, ka Līgumslēdzējām pusēm pašām ir jāuzņemas kopīga rīcība; šādos gadījumos tā var arī sniegt ieteikumu Līgumslēdzējām pusēm;
b) attiecībā uz Aģentūru
- tā apstiprina ikgadējo darba programmu un ieguldījumu un darba programmas, kuras attiecas uz vairākiem gadiem un kuras, pildot 2. panta 1. punktā noteiktos uzdevumus, tai iesniegusi Aģentūra, kā arī budžeta un darbības pārskatu; tā sniedz norādījumus Aģentūrai, kad uzskata, ka tas ir nepieciešams, lai Aģentūra izpildītu tai uzticētos uzdevumus;
- tā veic visus nepieciešamos pasākumus, lai īstenotu uzraudzības pilnvaras, kuras tai piešķirtas saskaņā ar šo konvenciju un Aģentūras statūtiem;
- tā atbrīvo Aģentūru no atbildības attiecībā uz budžeta pārvaldību.
2. Turklāt Komisija:
a) apstiprina personāla nolikumu un finanšu noteikumus, kā arī pasākumus, kas veicami saskaņā ar Aģentūras statūtu 7. panta 2. punktu un 19. panta 3. punktu;
b) saskaņā ar Aģentūras statūtu 22. panta 1. punktu uz pieciem gadiem ieceļ kontroles padomes locekļus.
3. Komisija atļauj Aģentūrai uzsākt sarunas attiecībā uz īpašajiem nolīgumiem, kas minēti 2. pantā, un apstiprina Aģentūras apspriestos nolīgumus.
4. Komisija Organizācijas vārdā var uzsākt tiesvedību šķīrējtiesā, kas paredzēta 31. pantā."
VII pants
Konvencijas 8. pants kļūst par 7. pantu un ir formulēts šādi.
"7. pants
1. Lēmumus pieņem Komisija ar vienprātīgu Līgumslēdzēju pušu balsojumu, un tie ir saistoši Līgumslēdzējām pusēm. Taču tad, ja Līgumslēdzēja puse informē Komisiju, ka būtisku valstisku apsvērumu dēļ tā nevar izpildīt vienbalsīgi pieņemto lēmumu attiecībā uz 2. panta 1. punkta b) un c) apakšpunktā paredzētajiem jautājumiem, tā var atteikties izpildīt šo lēmumu, paziņojot Komisijai šīs atteikšanās iemeslu. Sešu mēnešu laikā pēc šāda paziņojuma saņemšanas Komisija vai nu pārskata iepriekšējo lēmumu, vai arī nolemj, vai uz šādu atteikšanos ir attiecināmi kādi nosacījumi vai ierobežojumi. Jebkurā gadījumā Komisijas lēmumu pieņem ar Līgumslēdzēju pušu vienprātīgu balsojumu.
2. Lēmumus par 6. panta 2. punkta a) apakšpunktā, 6. panta 3. punktā un 11. panta 3. punktā minētajiem jautājumiem Komisija pieņem ar vienprātīgu balsojumu.
3. Ja nav noteikts citādi, norādījumus un veicamos pasākumus 6. panta 1. punkta b) apakšpunktā un 6. panta 4. punktā paredzētajos gadījumos pieņem ar Komisijas balsu vairākumu, ar to saprotot, ka:
- šīs balsis tiek svērtas, kā noteikts 8. pantā turpmāk,
- šīs balsis atspoguļo Līgumslēdzēju pušu vairākumu.
4. 6. panta 2. punkta b) apakšpunktā paredzētos pasākumus Komisija veic saskaņā ar iepriekš minētā panta 3. punktu, ja šādi aprēķinātais vairākums nav mazāks par 70 % no svērto balsu skaita.
5. Komisijas ieteikumus pieņem ar Līgumslēdzēju pušu balsu vairākumu."
VIII pants
Konvencijas 9. pants kļūst par 8. pantu un ir formulēts šādi.
"8. pants
1. 7. pantā minētā balsu svēršana notiek saskaņā ar šo tabulu.
Līgumslēdzējas puses ikgadējā iemaksa, izteikta kā procentuālā daļa no visu Līgumslēdzēju pušu ikgadējo iemaksu kopējās summas |
Balsu skaits |
Mazāk par 1%…………………………………………………….... |
1 |
No 1 % ieskaitot līdz 2 % neieskaitot………………....…………... |
2 |
No 2 % ieskaitot līdz 3 % neieskaitot……………………………... |
3 |
No 3 % ieskaitot līdz 4,5 % neieskaitot……………………………. |
4 |
No 4,5 % ieskaitot līdz 6 % neieskaitot……………………………. |
5 |
No 6 % ieskaitot līdz 7,5 % neieskaitot……………………………. |
6 |
No 7,5 % ieskaitot līdz 9 % neieskaitot……………………………. |
7 |
No 9 % ieskaitot līdz 11 % neieskaitot…………………………….. |
8 |
No 11 % ieskaitot līdz 13 % neieskaitot…………………………… |
9 |
No 13 % ieskaitot līdz 15 % neieskaitot…………………………… |
10 |
No 15 % ieskaitot līdz 18 % neieskaitot…………………………… |
11 |
No 18 % ieskaitot līdz 21 % neieskaitot…………………………... |
12 |
No 21 % ieskaitot līdz 24 % neieskaitot…………………………... |
13 |
No 24 % ieskaitot līdz 27 % neieskaitot…………………………... |
14 |
No 27 % ieskaitot līdz 30 % neieskaitot…………………………... |
15 |
30% ………………………………………………………………... |
16 |
2. Balsu skaitu sākotnēji nosaka no dienas, kad stājas spēkā protokols, kas atvērts parakstīšanai 1981. gadā Briselē, atsaucoties uz iepriekš minēto tabulu un saskaņā ar Aģentūras statūtu 19. pantā paredzēto noteikumu attiecībā uz to, kā ir aprēķināmas ikgadējās iemaksas, kas Līgumslēdzējām pusēm ir jāiemaksā Organizācijas budžetā.
3. Ja šai konvencijai pievienojas jauna dalībvalsts, Līgumslēdzēju pušu balsu skaitu no jauna aprēķina saskaņā ar to pašu procedūru.
4. Balsu skaitu katru gadu aprēķina no jauna saskaņā ar iepriekš izklāstītajiem nosacījumiem."
IX pants
Konvencijas 10. un 11. pants kļūst attiecīgi par 9. un 10. pantu.
X pants
Konvencijas 12. pants kļūst par 11. pantu un ir formulēts šādi.
"11. pants
1. Lai īstenotu Organizācijas mērķus, Komisija uztur kontaktus ar attiecīgajām valstīm un starptautiskajām organizācijām.
2. Neierobežojot 6. panta 3.punkta un 13. panta nosacījumus, Komisija ir vienīgā, kurai ir piešķirtas pilnvaras Organizācijas vārdā slēgt nolīgumus ar starptautiskajām organizācijām, Līgumslēdzējām pusēm vai citām valstīm, kuru līdzdalība ir vajadzīga, lai īstenotu 2. pantā noteiktos Organizācijas uzdevumus.
3. Pēc Aģentūras piedāvājuma Komisija var deleģēt Aģentūru pieņemt lēmumu par tādu sarunu uzsākšanu un nolīgumu slēgšanu, kas nepieciešami, lai nodrošinātu 2. pantā noteikto uzdevumu izpildi."
XI pants
Konvencijā iekļauj jaunu 12. pantu, un tas formulēts šādi.
"12. pants
Nolīgumos starp Organizāciju un vienu vai vairākām Līgumslēdzējām pusēm vai vienu vai vairākām valstīm, kas nav dalībvalstis, vai starptautisku organizāciju attiecībā uz 2. pantā minētajiem uzdevumiem nosaka nolīguma pušu uzdevumus, tiesības un pienākumus, kā arī paredz finanšu noteikumus un veicamos pasākumus. Aģentūra šos nolīgumus var apspriest saskaņā ar 6. panta 3. punkta un 11. panta 3. punkta nosacījumiem."
XII pants
Konvencijas 13. un 14. pantu atsauc. Konvencijas 31. pants kļūst par 13. pantu. Konvencijas 15. pants kļūst par 14. pantu. Konvencijas 16. pantu atsauc.
XIII pants
Konvencijas 17. pants kļūst par 15. pantu un ir formulēts šādi.
"15. pants
Ja Organizācija veic 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā paredzētos uzdevumus, Aģentūra piemēro tiesību aktus, kas ir spēkā Līgumslēdzēju pušu teritorijā un gaisa telpā, kurā tām ir uzticēta gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšana saskaņā ar starptautiskajiem nolīgumiem, kuriem tās ir pievienojušās."
XIV pants
Konvencijas 18. pants kļūst par 16. pantu un ir formulēts šādi.
"16. pants
Ja Organizācija veic 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā paredzētos uzdevumus, Aģentūra, nepārsniedzot savas pilnvaras gaisa satiksmes pakalpojumu jomā, sniedz gaisa kuģu kapteiņiem visus nepieciešamos norādījumus. Gaisa kuģu kapteiņiem šie norādījumi ir jāpilda, izņemot nepārvaramas varas gadījumos, kas ir paredzēti iepriekšējā pantā minētajos noteikumos."
XV pants
Konvencijas 19. pants kļūst par 17. pantu un ir formulēts šādi.
"17. pants
Ja Organizācija veic 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā paredzētos uzdevumus, tad aeronavigācijas noteikumu pārkāpumus, kas izdarīti gaisa telpā, kurā gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšana ir uzticēta Aģentūrai, savos ziņojumos norāda amatpersonas, kuras Aģentūra pilnvarojusi īpaši šim mērķim, neskarot tiesības, kādas saskaņā ar valsts tiesību aktiem attiecībā uz ziņošanu par šādiem pārkāpumiem ir Līgumslēdzēju pušu amatpersonām. Iepriekš minētajiem ziņojumiem valsts tiesās ir tāda pati nozīme kā ziņojumiem, kurus ir sagatavojušas valsts amatpersonas, kuras ir pilnvarotas ziņot par šādiem pārkāpumiem."
XVI pants
Konvencijā iekļauj jaunu 18. pantu, kas ir formulēts šādi.
"18. pants
Publikāciju un citu tādu informatīvo materiālu apriti, kurus Organizācija nosūta vai saņem saistībā ar savu oficiālo darbību, nekādā veidā nedrīkst ierobežot.
Ikvienas Līgumslēdzējas puses teritorijā Organizācijas oficiālai saziņai un visu dokumentu sūtījumiem ir tāds pats statuss, kādu šī dalībvalsts piešķir starptautiskām organizācijām."
XVII pants
Konvencijas 20. pantu atsauc. Konvencijas 21., 22. un 23. pants kļūst attiecīgi par 19., 20. un 21. pantu. Kādreizējā 22. panta 4. punktā iekļauto atsauci uz Aģentūras statūtu 36. pantu aizstāj ar atsauci uz minēto statūtu 25. pantu.
XVIII pants
Konvencijas 24. pants kļūst par 22. pantu un ir formulēts šādi.
"22. pants
1. Aģentūra var izmantot tādu kvalificētu personu pakalpojumus, kas ir Līgumslēdzēju pušu pilsoņi.
2. Organizācijas darbiniekiem un šo darbinieku ģimenes locekļiem, kuri ietilpst viņu mājsaimniecībā, piešķir atbrīvojumu no imigrācijas ierobežojumiem un ārvalstnieku reģistrācijas formalitātēm, kādu parasti piešķir starptautisku organizāciju dalībniekiem.
3. a) Starptautiskas krīzes laikā Līgumslēdzējas puses Organizācijas darbiniekiem un šo darbinieku ģimenes locekļiem, kuri ietilpst viņu mājsaimniecībā, nodrošina tādas pašas repatriācijas iespējas, kādas ir citu starptautisku organizāciju darbiniekiem;
b) a) apakšpunktā paredzētie nosacījumi nemaina darbinieku pienākumus pret Organizāciju.
4. Izņēmumus attiecībā uz šā panta 1. un 2. punkta piemērošanu var izdarīt vienīgi ar sabiedrisko kārtību, sabiedrības drošību vai sabiedrības veselību saistītu iemeslu dēļ.
5. Organizācijas darbinieki:
a) tiek atbrīvoti no muitas nodevām un maksājumiem, kas nav saistīti ar sniegtajiem pakalpojumiem, ja tiek ievesti priekšmeti, kuri ir paredzēti viņu personiskai lietošanai, kustams īpašums vai citi mājsaimniecības priekšmeti, kas nav jauni un ko viņi ved no ārvalstīm, uzsākot dzīvi attiecīgajā teritorijā, kā arī tad, ja minētās personas, beidzot savu amata pienākumu izpildi attiecīgajā valstī, šos pašus priekšmetus un kustamo īpašumu izved;
b) stājoties amatā kādas Līgumslēdzējas puses teritorijā, var, nemaksājot nodevu, uz laiku ievest tajā savu personīgo vieglo automobili un pēc tam, ne vēlāk kā beidzot savu amata pienākumu izpildi attiecīgajā valstī, nemaksājot nodevu, izvest šo transporta līdzekli; jebkurā gadījumā ir jāievēro visi nosacījumi, kurus attiecīgās Līgumslēdzējas puses valdība katrā atsevišķā gadījumā ir uzskatījusi par nepieciešamiem;
c) ir informēti, ka visi viņu oficiālie dokumenti ir neaizskarami.
6. Līgumslēdzējām pusēm nav jāpiešķir 5. punkta a) un b) apakšpunktā minētie atvieglojumi savas valsts pilsoņiem.
7. Papildus Organizācijas darbiniekiem piešķirtajām privilēģijām, atbrīvojumiem un atvieglojumiem Aģentūras ģenerāldirektoram piešķir neaizskaramību pret jurisdikciju saistībā ar darbībām, tostarp pret visu teikto un rakstīto, ko viņš paveicis, pildot savus pienākumus; šo neaizskaramību nepiemēro gadījumos, kad šī persona ir izraisījusi ceļu satiksmes negadījumu, kā arī gadījumos, kad ar tai piederošu vai tās vadītu mehānisko transportlīdzekli ir nodarīti zaudējumi.
8. Attiecīgās valdības veic visus nepieciešamos pasākumus, lai nodrošinātu to, ka netiek ierobežoti neto algas pārskaitījumi."
XIX pants
Konvencijā iekļauj jaunu 23. pantu, kas ir formulēts šādi.
"23. pants
Laikā, kad Līgumslēdzēju pušu pārstāvji pilda savus amata pienākumus vai ir ceļā uz sanāksmes vietu un atgriežas no tās, visi viņu oficiālie dokumenti ir neaizskarami."
XX pants
Konvencijā iekļauj jaunu 24. pantu, kas ir formulēts šādi.
"24. pants
Pamatojoties uz Organizācijas sociālās drošības programmu, Organizācija, Organizācijas ģenerāldirektors un darbinieki ir atbrīvoti no visām obligātajām iemaksām valsts sociālās drošības iestādēm, neierobežojot vienošanās, kuras noslēgtas starp Organizāciju un Līgumslēdzējām pusēm līdz brīdim, kad ir stājies spēkā protokols, kas atvērts parakstīšanai 1981. gadā Briselē."
XXI pants
Konvencijas 26. pants ir formulēts šādi.
"26. pants
1. a) Organizācijas iekārtas un arhīva materiāli ir neaizskarami. Uz Organizācijas īpašumu un aktīviem neattiecas administratīvajos aktos noteiktie rekvizīcijas, ekspropriācijas vai konfiskācijas pasākumi;
b) Organizācijas arhīva materiāli un visi tai piederošie oficiālie dokumenti ir neaizskarami neatkarīgi no to atrašanās vietas.
2. Organizācijas īpašumu un aktīvus nevar konfiscēt un tiem nevar piemērot soda pasākumus, ja vien to neparedz tiesas nolēmums. Organizācijas iekārtas nekonfiscē un tām nepiemēro soda pasākumus.
3. Tomēr, lai varētu veikt tiesas izmeklēšanu un nodrošinātu tiesas lēmumu izpildi attiecīgajā teritorijā, kompetentās iestādes valstī, kurā atrodas Organizācijas galvenā mītne, kā arī citās valstīs, kurās atrodas Organizācijas iekārtas un arhīva materiāli, var piekļūt šīm iekārtām un arhīva materiāliem, iepriekš informējot par to Aģentūras ģenerāldirektoru."
XXII pants
Konvencijas 28. pantu atsauc.
XXIII pants
Konvencijas 29. pants kļūst par 28. pantu un ir formulēts šādi.
"28. pants
Ja Organizācija veic 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā paredzētos uzdevumus, Aģentūrai ir saistoši starptautiskie nolīgumi un valsts tiesību akti, kas attiecas uz iekļūšanu Līgumslēdzēju pušu teritorijā, tās pārlidošanu un drošību, un tā veic visus nepieciešamos pasākumus, lai nodrošinātu šo nolīgumu un tiesību aktu piemērošanu."
XXIV pants
Konvencijas 30. pants kļūst par 29. pantu un ir formulēts šādi.
"29. pants
Ja Organizācija veic 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā paredzētos uzdevumus, Aģentūrai ir pienākums sniegt tām Līgumslēdzējām pusēm, kuras to pieprasa, visu nepieciešamo informāciju par gaisa kuģiem, kas tai kļuvusi zināma, veicot funkcijas, kuras saistītas ar attiecīgās Līgumslēdzējas puses gaisa telpu, lai minētās Līgumslēdzējas puses varētu kontrolēt starptautisko nolīgumu un valstu noteikumu piemērošanu."
XXV pants
Konvencijas 32. pants kļūst par 30. pantu.
XXVI pants
Konvencijas 33. pants kļūst par 31. pantu.
XXVII pants
Konvencijas 34. pants kļūst par 32. pantu; tā 3. punktu aizstāj ar šādu tekstu:
"3. Šai konvencijai pievienoto statūtu 1., 11., 19. un 20. pants nav grozāms."
XXVIII pants
Konvencijas 35. pants kļūst par 33. pantu un ir formulēts šādi.
"33. pants
Karadarbības gadījumā vai citos ārkārtas apstākļos šīs konvencijas noteikumi neietekmē nevienas iesaistītās Līgumslēdzējas puses rīcības brīvību."
XXIX pants
Konvencijas 36. pants kļūst par 34. pantu.
XXX pants
Konvencijas 38. pantu atsauc.
XXXI pants
Konvencijas 39. pants kļūst par 35. pantu; tā 1. un 2. punktu aizstāj ar šādu tekstu.
"1. Šī konvencija, kura grozīta ar protokolu, kas atvērts parakstīšanai 1981. gadā Briselē, turpina būt spēkā vēl divdesmit gadus, skaitot no dienas, kad stājas spēkā minētais protokols.
2. Ja neviena no Līgumslēdzējām pusēm vismaz divus gadus pirms šā laika posma beigām Beļģijas Karalistes valdībai nav iesniegusi rakstisku paziņojumu, kurā izteikts nodoms denonsēt šo konvenciju, minēto laika posmu automātiski pagarina par pieciem gadiem. Beļģijas Karalistes valdība, saņemot šādu paziņojumu, par to informē citu šīs konvencijas dalībvalstu valdības."
XXXII pants
Konvencijas 40. pantu atsauc.
XXXIII pants
Konvencijas 41. pants kļūst par 36. pantu; tā 1. un 4. punktu aizstāj ar šādu tekstu.
"1. Lai Konvencijai, kura grozīta ar protokolu, kas atvērts parakstīšanai 1981. gadā Briselē, pievienotos kāda valsts, kura nav minētā protokola parakstītājvalsts, tai:
a) ir jāsaņem Komisijas vienprātīga piekrišana un
b) vienlaikus ir jādeponē instruments par pievienošanos daudzpusējam nolīgumam par aeronavigācijas pakalpojumu maksām, kas atvērts parakstīšanai 1981. gadā Briselē.
4. Pievienošanās stājas spēkā nākamā mēneša pirmajā dienā pēc pievienošanās instrumenta deponēšanas."
XXXIV pants
Konvencijas 42. pantu atsauc.
XXXV pants
Konvencijas I pielikumu, kurā ir Aģentūras statūti, aizstāj ar šā protokola 1. pielikumu.
XXXVI pants
Konvencijas II pielikumu aizstāj ar šā protokola 2. pielikumu, kas saucas "Lidojumu informācijas rajoni (Konvencijas 3. pants)".
XXXVII pants
Konvencijas parakstīšanas protokolu atsauc.
XXXVIII pants
1970. gada 6. jūlijā Briselē parakstītajā Konvencijas papildprotokolā, kas grozīts ar 1978. gada 21. novembrī Briselē parakstīto grozījumu protokolu, veic šādus grozījumus:
1. 1970. gada protokola 1. panta 1. punktā minētās atsauces uz Konvencijas 21. un 22. pantu, kā arī uz 22. panta 1. pantu aizstāj ar atsaucēm uz 19. un 20. pantu Konvencijā, kura grozīta ar protokolu, kas atvērts parakstīšanai 1981. gadā Briselē, kā arī uz 20. panta 1. punktu Konvencijā, kura grozīta ar minēto protokolu.
2. Lai piemērotu 1978. gadā parakstītā grozījumu protokola 2. pantu, 1970. gadā parakstītā protokola 3. panta 1. punktā iekļauto atsauci uz Aģentūras statūtu 14. pantu aizstāj ar atsauci uz 12. pantu Aģentūras statūtos, kas pievienoti kā pielikums Konvencijai, kura grozīta ar protokolu, kas atvērts parakstīšanai 1981. gadā Briselē.
3. 1970. gadā parakstītā protokola 5. pantā iekļauto atsauci uz Konvencijas 33. pantu aizstāj ar atsauci uz 31. pantu Konvencijā, kura grozīta ar protokolu, kas atvērts parakstīšanai 1981. gadā Briselē.
4. 1970. gadā parakstītā protokola 8. panta 1. un 2. punktā iekļauto atsauci uz Konvencijas 41. pantu aizstāj ar atsauci uz 36. pantu Konvencijā, kura grozīta ar protokolu, kas atvērts parakstīšanai 1981. gadā Briselē.
XXXIX pants
Pārejas nosacījumi, kurus piemēro, pārejot no Konvencijā paredzētajiem noteikumiem uz noteikumiem, kas paredzēti Konvencijā, kura grozīta ar šo protokolu, ir izklāstīti šā protokola 3. pielikumā.
XL pants
1. Līdz 1981. gada 28. februārim šo protokolu nodod parakstīšanai visām Konvencijas dalībvalstīm.
Pirms šā protokola stāšanās spēkā to var parakstīt arī jebkura cita valsts, kas ir uzaicināta uz diplomātisko konferenci, kurā to pieņem, kā arī jebkura valsts, kurai parakstīšanas tiesības ir piešķirtas ar vienprātīgu Komisijas piekrišanu.
2. Šo protokolu ratificē. Ratifikācijas instrumentus deponē Beļģijas Karalistes valdībai.
3. Ja visas Konvencijas dalībvalstis šo protokolu ir ratificējušas, tas stājas spēkā 1983. gada 1. martā. Ja līdz minētajam datumam kāda no Konvencijas dalībvalstīm šo protokolu nav ratificējusi, tas stājas spēkā 1. jūlijā vai 1. janvārī pēc tam, kad ir deponēts pēdējais ratifikācijas instruments, atkarībā no tā, vai tas ir deponēts gada pirmajā vai otrajā pusē.
4. Ja šo protokolu paraksta valsts, kura nav Konvencijas dalībvalsts un kura ratifikācijas instrumentu deponē pēc protokola stāšanās spēkā, tad šis protokols stājas spēkā otrā mēneša pirmajā dienā pēc ratifikācijas instrumenta deponēšanas.
5. Jebkura valsts, kura ir parakstījusi šo protokolu un kura nav Konvencijas dalībvalsts, ratificējot šo protokolu, kļūst arī par dalībvalsti Konvencijai, kas grozīta ar šo protokolu.
Beļģijas Karalistes valdība informē pārējo Konvencijas dalībvalstu valdības un šā protokola parakstītājvalstu valdības par ikviena ratifikācijas instrumenta deponēšanu un datumu, kad saskaņā ar 3. un 4. pantu stājas spēkā šis protokols.
XLI pants
Šā protokola ratifikācija uzskatāma arī par arī 1981. gadā parakstīšanai atvērtā daudzpusējā nolīguma par aeronavigācijas pakalpojumu maksām ratifikāciju.
XLII pants
Konvencija un šis protokols ir nedalāms dokuments ar nosaukumu "Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas Starptautiskā konvencija par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā, kas grozīta 1981. gadā Briselē".
XLIII pants
Beļģijas Karalistes valdība reģistrē šo protokolu pie Apvienoto Nāciju Organizācijas ģenerālsekretāra saskaņā ar Apvienoto Nāciju Organizācijas Statūtu 102. pantu un Starptautiskās Civilās aviācijas organizācijas padomē saskaņā ar 83. pantu Konvencijā par starptautisko civilo aviāciju, kas parakstīta 1944. gada 7. decembrī Čikāgā.
1. PIELIKUMS
Aģentūras statūti
1. pants
Ar Konvencijas 1. pantu izveidotās Aģentūras darbību reglamentē šādi statūti.
2. pants
1. Aģentūra atbild par to uzdevumu izpildi, kuri tai paredzēti šajā konvencijā vai kurus tai saskaņā ar Konvenciju ir noteikusi Komisija.
2. Sniedzot gaisa satiksmes pakalpojumus, Aģentūras mērķis ir:
a) novērst sadursmes starp gaisa kuģiem;
b) nodrošināt precīzu un ātru gaisa satiksmes plūsmu;
c) sniegt informāciju un ieteikumus, kas ir noderīgi drošai un efektīvai lidojumu veikšanai;
d) informēt attiecīgās organizācijas par gaisa kuģiem, kuriem vajadzīga meklēšanas un glābšanas dienestu palīdzība, un vajadzības gadījumā palīdzēt šīm organizācijām.
3. Aģentūra uzstāda iekārtas, kas nepieciešamas iepriekš uzskaitīto uzdevumu izpildei, un nodrošina šo iekārtu apmierinošu darbību.
4. Tāpēc Aģentūra darbojas ciešā sadarbībā ar militārajām struktūrm, lai pēc iespējas efektīvāk un ekonomiskāk izpildītu gaisa satiksmes prasības un militārās aviācijas īpašās prasības.
5. Lai izpildītu savu uzdevumu, kas noteikts 7. panta 2. punktā, Aģentūra cita starpā var būvēt tai vajadzīgās ēkas, uzstādīt iekārtas un ekspluatēt tās, jo īpaši gaisa satiksmes izpētes un eksperimentālos centrus, gaisa satiksmes plūsmas pārvaldes centrus, kā arī skolas, kurās aeronavigācijas dienestu darbiniekiem notiek padziļinātas un specializētas mācības. Tomēr tā atbilstoši iespējām izmanto valsts tehnisko dienestu pakalpojumus un valstij piederošās iekārtas, tādējādi novēršot jau pieejamu pakalpojumu un ierīču dublēšanos.
3. pants
Ņemot vērā Komisijai piešķirtās pilnvaras, Aģentūru vada pārvaldības komiteja (turpmāk tekstā - "Komiteja") un ģenerāldirektors.
4. pants
1. Komiteju veido visu Līgumslēdzēju pušu pārstāvji; lai būtu atbilstoši pārstāvētas gan civilās aviācijas, gan valsts aizsardzības intereses, katra Līgumslēdzēja puse var norīkot vairākus pārstāvjus. Balsstiesības ir tikai vienam pārstāvim, un šis pārstāvis ir augsta ranga amatpersona, kas savā valstī atbild par aeronavigācijas jautājumiem. Katram pārstāvim ir aizstājējs, kurš var likumīgi aizstāt šo pārstāvi gadījumos, kad viņš nevar ierasties.
2. Piemērojot Konvencijas 2. panta 1. punkta l) apakšpunktu, Komiteja sastāvu paplašina, iekļaujot tajā pārstāvjus no valstīm, kuras nav dalībvalstis, bet ir pievienojušās daudzpusējam nolīgumam par aeronavigācijas pakalpojumu maksām. Tādējādi paplašinātā Komiteja pieņem lēmumus saskaņā ar minētā nolīguma nosacījumiem.
3. Ja attiecīgi nosacījumi ir paredzēti citos nolīgumos, kas saskaņā ar 2. panta 1. punktu ir noslēgti starp Organizāciju un valstīm, kas nav dalībvalstis, jo īpaši attiecībā uz gaisa satiksmes plūsmas pārvaldību, Komiteju paplašina, un tā pieņem lēmumus saskaņā ar minētajos nolīgumos paredzētajiem nosacījumiem.
5. pants
1. Kvorums Komitejas sanāksmēs ir nodrošināts tad, ja tajās piedalās balsstiesīgie pārstāvji no visām Līgumslēdzējām pusēm; kvorums ir arī tad, ja nepiedalās balsstiesīgais pārstāvis no vienas Līgumslēdzējas puses.
2. Ja kvoruma nav, apspriešanos atliek līdz nākamajai sanāksmei, ko rīko ne agrāk kā desmit dienas pēc iepriekšējās sanāksmes; nākamajā sanāksmē kvorums ir nodrošināts tad, ja ierodas vismaz puse balsstiesīgo pārstāvju.
6. pants
1. Komiteja pieņem savu reglamentu, tostarp noteikumus, kas reglamentē prezidenta un viceprezidenta ievēlēšanu un sekretāra iecelšanu.
2. Šajā reglamentā iekļauj nosacījumus attiecībā uz atstādināšanu. Turklāt tajā tiek noteikts, ka paziņojumi par sanāksmes sasaukšanu ir jānosūta pa pastu vai steidzamības gadījumā - kā telegramma un paziņojumā ir jāiekļauj darba kārtība.
3. Reglamentu apstiprina Komisija.
7. pants
1. Komiteja pieņem lēmumus par Aģentūras organizāciju attiecībā uz priekšlikumiem, kurus ģenerāldirektors iesniedz Komitejā.
2. Tomēr Komitejai ir jāsaņem Komisijas apstiprinājums attiecībā uz pasākumiem, kurus tā plāno veikt saskaņā ar 2. panta 5. punktu.
8. pants
Komiteja katru gadu Komisijai ziņo par Organizācijas darbībām un finansiālo stāvokli.
9. pants
1. Komiteja pēc Komisijas lūguma sagatavo ieguldījumu un rīcības programmas, kas paredzētas vairākiem gadiem. Šīs programmas apstiprina Komisija.
2. Lai saskaņā ar Konvencijas nosacījumiem saņemtu Komisijas apstiprinājumu, Komiteja:
a) izstrādā rīcības programmu, kas paredzēta Konvencijas 2. panta 1. punkta a), e), f) un j) apakšpunktā;
b) formulē kopējus ilgtermiņa mērķus, kas paredzēti Konvencijas 2. panta 1. punkta b) apakšpunktā;
c) izskata izpētes un attīstības programmas, kas paredzētas Konvencijas 2. panta 1. punkta g) apakšpunktā;
d) izstrādā kopējus vidēja termiņa plānus, kas paredzēti 2. panta 1. punkta c) apakšpunktā, un formulē kopējās politikas nostādnes attiecībā uz zemes un gaisa kuģu sistēmām, kā arī uz personāla mācībām, kas paredzētas minētā 1. punkta d) apakšpunktā;
e) noslēdz Konvencijas 2. pantā paredzētos nolīgumus;
f) organizē Konvencijas 2. panta 1. punkta h) un i) apakšpunktā paredzētos pētījumus.
3. Nepārsniedzot Komisijas pilnvaras, kuras noteiktas saskaņā ar Konvencijas 11. panta 3. punktu, Komiteja pieņem lēmumu uzsākt sarunas, lai noslēgtu Konvencijas 2. pantā minētos nolīgumus, un vajadzības gadījumā apspriestos nolīgumus apstiprina.
10. pants
Komiteja izstrādā un iesniedz Komisijai apstiprināšanai:
- noteikumus attiecībā uz piedāvājumu konkursiem, līgumu slēgšanu par preču piegādi un pakalpojumu sniegšanu Organizācijai, kā arī nosacījumus, kas regulē šos līgumus;
- par Organizācijas sniegtajiem pakalpojumiem noslēgto līgumu vispārējos nosacījumus.
11. pants
Komiteja izstrādā un iesniedz Komisijai apstiprināšanai finanšu noteikumus, kuros ir paredzētas grāmatvedības procedūras, kas jāievēro attiecībā uz ienākumiem un izdevumiem, kā arī nosacījumus, kas regulē valsts iemaksu veikšanu, un noteikumus, uz kuru pamata Organizācija var ņemt aizdevumus.
12. pants
1. Komiteja izstrādā un iesniedz Komisijai apstiprināšanai Aģentūras personāla nolikumu:
- tajā iekļauj noteikumus attiecībā uz darbinieku pilsonību, algas likmēm, atstādināšanu no amata, dienesta noslēpumu, apkalpošanas nepārtrauktību;
- tajā iekļauj noteikumus attiecībā uz pilnvarojumu ziņot par pārkāpumiem, kā arī nosaka amatus, kurus bez īpašas ģenerāldirektora atļaujas nedrīkst apvienot.
2. Strīdi starp Organizāciju un Aģentūras personālu ir Starptautiskās Darba organizācijas Administratīvās tiesas piekritībā un nav valsts vai starptautisko tiesu piekritībā.
13. pants
1. Ja Līgumslēdzējas puses nevar nodrošināt Aģentūru ar kvalificētiem darbiniekiem, tad tā ir pilnvarota veikt tiešu personāla atlasi. Tomēr Aģentūra var vienoties ar valstīm, kuras nav Organizācijas dalībvalstis, ka, īstenojot Konvencijas 5. panta 2. un 3. punktā minētos nolīgumus, drīkst nodarbināt kvalificētus darbiniekus no šīm valstīm.
2. Darbiniekam, ar kuru Aģentūru nodrošina valsts pārvaldes iestāde, laikā, kad viņš strādā Aģentūrā, ir jāievēro Aģentūras personāla nolikums, ciktāl tas neskar valsts tiesību aktos paredzēto darbinieka pabalstu saglabāšanu.
3. Darbiniekus, ar kuriem nodrošinājušas valsts pārvaldes iestādes, vienmēr var sūtīt atpakaļ uz attiecīgo pārvaldes iestādi, un to neuzskata par disciplinārsodu.
14. pants
1. Lēmumus Komiteja pieņem ar svērto balsu vairākumu.
2. Svērtais balsu vairākums ir vairāk nekā puse derīgo balsu, ar to saprotot, ka:
- šīs balsis sver saskaņā ar Konvencijas 8. pantu;
- šīs balsis atspoguļo Līgumslēdzēju pušu balsu vairākumu.
3. Ja par un pret priekšlikumu nodoto balsu skaits ir vienāds, prezidents izlemj, vai atkārtot balsošanu tās pašas sanāksmes laikā vai iekļaut priekšlikuma apspriešanu nākamās sanāksmes darba kārtībā, un nosaka šīs sanāksmes datumu. Ja nākamajā sanāksmē par un pret priekšlikumu atkal tiek nodots vienāds skaits balsu, izšķirošā ir prezidenta balss.
15. pants
1. Ģenerāldirektoru ieceļ uz pieciem gadiem, Komitejai balsojot atbilstoši 14. panta 2. punktā paredzētajiem nosacījumiem, ja saskaņā ar iepriekš minētā panta 2. punktu aprēķināto vairākumu veido ne mazāk kā 70 % no svērto balsu skaita. Šo pilnvaru termiņu var atjaunot, ievērojot tādus pašus nosacījumus.
2. Ģenerāldirektors Organizāciju pārstāv tiesas procesos un visos civilajos jautājumos.
3. Turklāt saskaņā ar Komitejas un Komisijas pieņemto vispārējo politiku ģenerāldirektors:
a) atbild par to, lai Aģentūras darbība būtu efektīva;
b) saskaņā ar personāla nolikumu var pieņemt darbā darbiniekus, kā arī atstādināt viņus no amata;
c) saskaņā ar finanšu noteikumiem un ievērojot Komisijas noteiktos ierobežojumus, var aizņemties naudu uz laiku, kas nepārsniedz vienu gadu;
d) saskaņā ar 10. pantā minētajiem noteikumiem un ievērojot Komisijas noteiktos ierobežojumus, var slēgt līgumus gan par preču piegādi un pakalpojumu sniegšanu Organizācijai, gan par Organizācijas pārdotajām precēm un sniegtajiem pakalpojumiem.
4. Ģenerāldirektors var pildīt minētās funkcijas, iepriekš nevēršoties Komitejā, taču par pasākumiem, kas veikti, lai īstenotu iepriekš minētās pilnvaras, viņš Komiteju informē jebkurā gadījumā.
5. Komiteja paredz nosacījumus, saskaņā ar kuriem var iecelt ģenerāldirektora aizstājēju, ja ģenerāldirektors nevar veikt savus amata pienākumus.
16. pants
1. Aģentūras ieņēmumu un izdevumu tāmi sagatavo katram finanšu gadam.
2. Izstrādājot budžetu, ir jāievēro līdzsvars starp ieņēmumiem un izdevumiem. Aģentūras ieņēmumi un izdevumi, kuri ir saistīti ar pētniecības un eksperimentālajiem centriem, skolām un citām iestādēm, kas izveidotas saskaņā ar 2. panta 5. punktu, ir sīki jāizklāsta īpašā pārskatā.
3. Saskaņā ar 11. pantu pieņemtajos finanšu noteikumos ir paredzēti nosacījumi, kuri jāņem vērā, aprēķinot, īstenojot un pārbaudot Aģentūras ieņēmumus un izdevumus, uz kuriem attiecas šo statūtu nosacījumi.
17. pants
1. Finanšu gads sākas 1. janvārī un beidzas 31. decembrī.
2. Ieņēmumu un izdevumu tāmi katram finanšu gadam iesniedz apstiprināšanai Komitejai ne vēlāk kā katra gada 31. oktobrī.
18 pants
Komiteja iesniedz Komisijai apstiprināšanai priekšlikumus attiecībā uz budžeta struktūru un izmantojamo norēķina vienību.
19. pants
1. Neierobežojot 2. panta nosacījumus, Līgumslēdzēju pušu ikgadējās iemaksas budžetā katrā finanšu gadā nosaka, izmantojot šādu formulu:
a) pirmos 30 % no iemaksu summas aprēķina proporcionāli attiecīgās Līgumslēdzējas puses nacionālā kopprodukta vērtībai, kā noteikts 3. pantā,
b) atlikušos 70 % no iemaksu summas aprēķina proporcionāli attiecīgās Līgumslēdzējas puses maršruta navigācijas pamatizmaksu vērtībai, kā noteikts 4. pantā.
2. Nevienai Līgumslēdzējai pusei attiecīgajā finanšu gadā nav jāmaksā summa, kas pārsniedz 30 % no Līgumslēdzēju pušu iemaksu kopējās summas. Ja kādas Līgumslēdzējas puses iemaksa, kas aprēķināta saskaņā ar šā panta 1. punktu, pārsniedz 30 %, atlikumu saskaņā ar iepriekš minēto punktu sadala starp pārējām Līgumslēdzējām pusēm.
3. Aprēķiniem izmanto nacionālā kopprodukta vērtību, kas iegūta no Ekonomiskās sadarbības un attīstības organizācijas apkopotajiem statistikas datiem - vai, ja tas nav iespējams, no datiem, ko apkopojusi jebkura cita Komisijas izraudzīta iestāde, kura var sniegt līdzvērtīgas garantijas, - aprēķinot vidējo vērtību par pēdējiem trijiem gadiem, par kuriem ir pieejami statistikas dati. Nacionālā kopprodukta vērtību aprēķina, pamatojoties uz faktoru izmaksām un faktiskajām cenām, kas izteiktas Eiropas norēķinu vienībās.
4. Maršruta navigācijas pamatizmaksu vērtība, ko izmanto aprēķinos, ir pamatizmaksu vērtība, kas attiecas uz priekšpēdējo gadu pirms attiecīgā finanšu gada.
20. pants
1. Līdzekļus, kas nepieciešami tās uzdevumu izpildei, Organizācija var aizņemties starptautiskajos finanšu tirgos.
2. Organizācija var slēgt aizņēmuma līgumus Līgumslēdzējas puses finanšu tirgū, ievērojot attiecīgās valsts tiesību aktus starptautisko aizņēmumu jomā vai - ja šādi tiesību akti nepastāv - vienojoties ar attiecīgo Līgumslēdzēju pusi.
3. Finanšu noteikumos paredz kārtību, kādā Organizācija saņem un atmaksā aizdevumus.
4. Izstrādājot budžetu, paredz maksimālo summu, kādu Organizācija attiecīgajā gadā var aizņemties.
5. Gadījumos, uz kuriem attiecas šā panta noteikumi, Organizācija darbojas saskaņoti ar Līgumslēdzēju valstu kompetentajām iestādēm vai emisijas bankām.
21. pants
Budžetu vajadzības gadījumā un saskaņā ar nosacījumiem, kas attiecas uz budžeta sagatavošanu un apstiprināšanu, finanšu gada laikā var pārskatīt.
22. pants
1. Budžeta ieņēmumu un izdevumu pārskatus katru gadu pārbauda kontroles padome, ko veido divi eksperti no Līgumslēdzēju pušu valsts pārvaldes iestādēm. Šīs amatpersonas, kurām ir atšķirīga pilsonība, pēc Komitejas priekšlikuma un saskaņā ar Konvencijas 6. panta 2. punkta b) apakšpunktu ieceļ Komisija. Kontroles padomes izdevumus sedz Organizācija.
2. Revīziju, kuras laikā pārbauda maksājumu dokumentus un kura vajadzības gadījumā notiek vietā, kur attiecīgie dokumenti atrodas, veic tāpēc, lai nodrošinātu ieņēmumu un izdevumu regularitāti, kā arī lai pārliecinātos, vai finanšu pārvaldība ir apmierinoša. Kontroles padome pēc katra finanšu gada beigām Komisijai iesniedz pārskatu.
23. pants
1. Aģentūras dienestu administratīvās vai tehniskās pārbaudes var veikt tad, ja to pēc savas ierosmes vai pēc Komitejas vai ģenerāldirektora lūguma pieprasa Komisija.
2. Šīs pārbaudes veic Līgumslēdzēju pušu administrācijas amatpersonas. Katru pārbaudes komiteju veido vismaz divu dažādu valstu pārstāvji, un, ja iespējams, tajā iekļauj arī kādu no pārstāvjiem, kas ir piedalījies iepriekšējā pārbaudē.
24. pants
Aģentūras darba valodas nosaka Komiteja.
25. pants
Aģentūra publicē materiālus, kas nepieciešami tās darbībai.
26. pants
Statūtu grozījumus, kurus Komiteja uzskata par nepieciešamiem,
tā saskaņā ar Konvencijas 32. panta 3. punktā paredzētajiem
nosacījumiem iesniedz apstiprināšanai Komisijā.
2. PIELIKUMS
Lidojumu informācijas rajoni
(Konvencijas 3. pants)
Līgumslēdzējas puses |
Lidojumu informācijas rajoni |
Vācijas Federatīvā Republika |
Hanoveres augšējais lidojumu informācijas rajons |
Beļģijas Karaliste |
Briseles augšējais lidojumu informācijas rajons |
Francijas Republika |
Francijas augšējais lidojumu informācijas rajons |
Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotā Karaliste |
Skotijas augšējais lidojumu informācijas rajons |
Īrija |
Šanonas augšējais lidojumu informācijas rajons |
Nīderlandes Karaliste |
Amsterdamas lidojumu informācijas rajons |
Portugāles Republika |
Lisabonas augšējais lidojumu informācijas rajons |
3. PIELIKUMS
Pārejas nosacījumi, kurus piemēro, pārejot no noteikumiem, kas paredzēti Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas 1960. gada 13. decembra starptautiskajā konvencijā par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā, uz noteikumiem, kas paredzēti Konvencijā, kura grozīta ar šo protokolu.
1. pants
Definīcija
Šajā pielikumā:
- "septiņas valstis" ir Beļģijas Karaliste, Francijas Republika, Īrija, Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotā Karaliste, Luksemburgas Lielhercogiste, Nīderlandes Karaliste un Vācijas Federatīvā Republika;
- "četras valstis" ir Beļģijas Karaliste, Luksemburgas Lielhercogiste, Nīderlandes Karaliste un Vācijas Federatīvā Republika;
- "pārejas periods" ir periods no dienas, kad stājas spēkā šis protokols, līdz dienai, kad Komisija pēc četru valstu priekšlikuma ar septiņu valstu vienprātīgu balsojumu ir apstiprinājusi turpmākos pasākumus saistībā ar Māstrihtas centru un apņēmusies tos īstenot.
2. pants
Māstrihtas vadības centrs
1. Šā panta nosacījumus piemēro pārejas periodā.
2. a) Par Māstrihtas vadības centru, tostarp par tā darbiniekiem, atbild Organizācija, kurai tas pieder;
b) minētais centrs turpina sniegt gaisa satiksmes kontroles pakalpojumus gaisa telpā, kas tam uzticēta saskaņā ar 1960. gada 13. decembra konvenciju. Pildot savas funkcijas, Organizācija piemēro šā panta 10.-15. punkta noteikumus;
c) ar šādu funkciju veikšanu saistītās izmaksas saskaņā ar iepriekš saskaņotu izmaksu dalīšanas formulu sedz četras valstis.
3. Septiņas valstis piedalās to Māstrihtas centru saistīto izmaksu segšanā, kuras ir apstiprinātas pirms šā protokola stāšanās spēkā; valstu veiktās iemaksas ir proporcionālas to nacionālā kopprodukta vērtībai, kā noteikts 1. pielikuma 19. panta 3. punktā.
4. a) Septiņu valstu iemaksas, kas veiktas, pamatojoties uz 3. punktu, izmanto, lai finansētu tikai tos jaunos ieguldījumus Māstrihtas centrā, kas ir nepieciešami, lai nodrošinātu iespējas un pakalpojumus tādā apmērā, kāds ir noteikts līdz šā protokola spēkā stāšanās dienai, vai lai saglabātu drošības līmeni;
b) atkāpjoties no Konvencijas 7. panta, lēmumus par šādiem ieguldījumiem pieņem Komiteja un Komisija ar septiņu valstu balsu vairākumu, ar to saprotot, ka:
- balsis sver saskaņā ar turpmāk iekļauto svērumu tabulu,
- vienprātīgi balso vismaz piecas no septiņām valstīm;
c) b) apakšpunktā minētā tabula ir šāda:
SVĒRUMU TABULA
NACIONĀLAIS KOPPRODUKTS
saskaņā ar faktoru izmaksām un faktiskajām cenām, kas norādītas
tūkstošos miljonu jauno Francijas franku
Balsu skaits |
|
Līdz 10 neieskaitot .............................................................................. |
1 |
No 10 ieskaitot līdz 20 neieskaitot ...................................................... |
2 |
No 20 ieskaitot līdz 30 neieskaitot ...................................................... |
3 |
No 30 ieskaitot līdz 46 2/3 neieskaitot ....………………………......... |
4 |
No 46 2/3 ieskaitot līdz 63 1/3 neieskaitot....………………………..... |
5 |
No 63 1/3 ieskaitot līdz 80 neieskaitot ……………………………..... |
6 |
No 80 ieskaitot līdz 110 neieskaitot ………………………................ |
7 |
No 110 ieskaitot līdz 140 neieskaitot ……………………………...... |
8 |
No 140 ieskaitot līdz 200 neieskaitot ……………………………….. |
9 |
No 200 ieskaitot līdz 260 neieskaitot ……………………………….. |
10 |
No 260 ieskaitot līdz 320 neieskaitot ……………………………….. |
11 |
No 320 ieskaitot līdz 380 neieskaitot ……………………………...... |
12 |
Pēc tam piešķir vienu papildu balsi par katru pieaugumu par sešdesmit tūkstošiem miljonu jauno Francijas franku vai par mazāku daļu.
5. Summu, kas atbilst ieņēmumiem no aviācijas nodevām saistībā ar ikgadējo amortizācijas izmaksu apmēru un procentiem no kapitālizdevumiem Māstrihtas centrā, maksā četras valstis saskaņā ar iepriekš saskaņotu izmaksu dalīšanas formulu. Šo summu sadala starp septiņām valstīm proporcionāli to vidējām iemaksām ieguldījumu budžetā laika posmā no 1974. līdz 1980. gadam, ja ieguldījumi finansēti pirms 1980. gada 31. decembra, un to faktiskajām iemaksām, ja ieguldījumi finansēti pēc minētā datuma.
6. a) No dienas, kad stājas spēkā šis protokols, radaru iekārtas un pārraides un uztveršanas stacijas, kuras ir Māstrihtas centra sistēmas sastāvdaļas un tiek izmantotas, lai nodrošinātu gaisa satiksmes pakalpojumus, kļūst par to valstu īpašumu, kurās tās atrodas;
b) šīs valstis iegādājas iepriekš minētās iekārtas, samaksājot to esošo neto vērtību. Aktīvu pārdošanas ieņēmumus sadala starp septiņām valstīm proporcionāli to vidējām iemaksām ieguldījumu budžetā laika posmā no 1974. līdz 1980. gadam, ja ieguldījumi finansēti pirms 1980. gada 31. decembra, un to faktiskajām iemaksām, ja ieguldījumi finansēti pēc minētā datuma.
7. Vācijas Federatīvās Republikas militārajām iestādēm joprojām ir pieejamas iekārtas, aprīkojums un tehniskie pakalpojumi, kas tām ir padarīti pieejami saskaņā ar 1977. gada 3. novembrī noslēgto nolīgumu starp Vācijas Federatīvo Republiku un Eiropas Aviācijas drošības organizāciju par Vācijas gaisa spēku izvietošanu Eiropas Aviācijas drošības organizācijas Māstrihtas augšējās gaisa telpas gaisa satiksmes vadības centrā.
8. Izdevumus, kas saistīti ar Māstrihtas centra ieguldījumu izmaksām, kuras iekļauj Organizācijas budžetā un sedz septiņas valstis, izklāsta īpašā budžeta pielikumā.
9. Izdevumus, kas saistīti ar Māstrihtas centra darbības un uzturēšanas izmaksām, kuras iekļauj Organizācijas budžetā un sedz četras valstis, izklāsta īpašā budžeta pielikumā.
10. Līgumslēdzējas puses atbilstoši savai kompetencei un jo īpaši attiecībā uz radio frekvenču piešķiršanu veic pasākumus, kas nepieciešami, lai nodrošinātu to, ka Organizācija var veikt visas vajadzīgās darbības, lai īstenotu savu mērķi.
11. a) Lai izpildītu savu uzdevumu, Aģentūra saistībā ar gaisa satiksmes kontroli piemēro tiesību aktus, kas ir spēkā Līgumslēdzēju pušu teritorijā un gaisa telpā, kurā šīm valstīm ir uzticēta gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšana saskaņā ar starptautiskajiem nolīgumiem, kuriem tās ir pievienojušās;
b) ja a) apakšpunkta nosacījumu piemērošana ir apgrūtināta, Aģentūra iesniedz konkrēto gadījumu izskatīšanai Komisijā, kura Līgumslēdzējām pusēm sniedz ieteikumus attiecībā uz veicamajiem pasākumiem.
12. Pildot savu uzdevumu un nepārsniedzot tai piešķirtās pilnvaras gaisa satiksmes pakalpojumu jomā, Aģentūra sniedz gaisa kuģu kapteiņiem visus nepieciešamos norādījumus. Gaisa kuģu kapteiņiem šie norādījumi ir jāpilda, izņemot nepārvaramas varas gadījumos, kas paredzēti iepriekš 11. punktā minētajos tiesību aktos.
13. Aeronavigācijas noteikumu pārkāpumus, kas notikuši gaisa telpā, kurā gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšana ir uzticēta Aģentūrai, reģistrē to amatpersonu ziņojumos, kuras īpaši šim nolūkam ir pilnvarojusi Aģentūra, neskarot valsts tiesību aktos paredzētās Līgumslēdzēju pušu amatpersonu tiesības ziņot par šādiem pārkāpumiem. Iepriekš minētajiem ziņojumiem valsts tiesās ir tāds pats spēks kā ziņojumiem, kurus sagatavojušas valsts amatpersonas, kuras ir pilnvarotas ziņot par šādiem pārkāpumiem.
14. Starptautiskie nolīgumi un valsts tiesību akti, kas attiecas uz iekļūšanu Līgumslēdzēju pušu teritorijā, šīs teritorijas pārlidošanu vai tās drošību, ir saistoši Aģentūrai, kura veic visus nepieciešamos pasākumus, lai nodrošinātu šo nolīgumu un tiesību aktu piemērošanu.
15. Lai Līgumslēdzējas puses varētu apliecināt, ka minētie valsts tiesību akti un starptautiskie nolīgumi tiek piemēroti, Aģentūrai ir pienākums, pildot savas funkcijas, sniegt Līgumslēdzējām valstīm, kas to pieprasa, visu nepieciešamo informāciju par gaisa kuģiem, par kuriem tai ir pieejama informācija.
3. pants
Karlsrūes vadības centrs
Dienā, kad stājas spēkā šis protokols, Karlsrūes vadības centrs kļūst par Vācijas Federatīvās Republikas īpašumu, un Vācijas Federatīvā Republika iegādājas šo centru, samaksājot tā esošo neto vērtību. Aktīvu pārdošanas ieņēmumus sadala starp septiņām valstīm proporcionāli to vidējām iemaksām ieguldījumu budžetā laikposmā no 1974. līdz 1980. gadam, ja ieguldījumi finansēti pirms 1980. gada 31. decembra, un to faktiskajām iemaksām, ja ieguldījumi finansēti pēc minētā datuma.
4. pants
Iekārtas, kas atrodas Īrijā
No dienas, kad stājas spēkā šis protokols, Šanonas vadības centrs, Mauntgabriēlas [Mount Gabriel] sekundārās radiolokācijas iekārtas un radiotelefona stacijas un Vudkokhilas [Woodcock Hill] sekundārās radiolokācijas iekārtas nonāk Īrijas īpašumā. Nākamos četrus gadus ieņēmumus no aviācijas nodevām, kas atbilst minēto iekārtu amortizācijas izmaksām, sadala starp septiņām valstīm proporcionāli to vidējām iemaksām ieguldījumu budžetā laikposmā no 1974. līdz 1980. gadam, ja ieguldījumi finansēti pirms 1980. gada 31. decembra, un to faktiskajām iemaksām, ja ieguldījumi finansēti pēc minētā datuma.
5. pants
Pārējie maksājumi
1. Jebkuras tiesības uz atmaksu saskaņā ar spēkā esošajiem nosacījumiem attiecībā uz apstiprinātu netiešo ieguldījumu amortizāciju beidzas dienā, kad stājas spēkā šis protokols.
2. Maksājumus, kas veicami saskaņā ar lēmumiem, kurus Organizācijas pieņēmusi pirms šā protokola stāšanās spēkā, pēc tam tāpat veic atbilstoši minētajos lēmumos paredzētajiem noteikumiem un iekļauj īpašos budžeta pielikumos.
6. pants
Pārejas noteikumi attiecībā uz budžetu
1. Trīs mēnešus pēc šā protokola stāšanās spēkā izstrādā budžetu, un Komisija to apstiprina.
2. No dienas, kad stājas spēkā šis protokols, budžetam ir atpakaļejošs spēks, un tas zaudē spēku attiecīgā gada 31. decembrī.
3. Budžeta sagatavošanas laikā, kas minēts 1. punktā, Komisija var aicināt Līgumslēdzējas puses veikt atbilstošus avansa maksājumus apgrozāmajā kapitāla fondā.
4. Apgrozāmajā kapitālā veiktos avansa maksājumus atlīdzina atbilstoši iemaksām, kas noteiktas saskaņā ar šā protokola 1. pielikuma 19. pantu.
4. PIELIKUMS
SPĒKĀ ESOŠĀS KONVENCIJAS NOTEIKUMU UN PROTOKOLĀ IEKĻAUTO KONVENCIJAS GROZĪJUMU KONSOLIDĒTAIS TEKSTS
1. pants
1. Līgumslēdzējas puses apņemas stiprināt savstarpējo sadarbību un izstrādāt kopīgus pasākumus aeronavigācijas jomā, ņemot vērā aizsardzības vajadzības un atbilstoši noteiktajam drošības līmenim nodrošinot maksimālu brīvību visiem gaisa telpas lietotājiem.
Tās attiecīgi vienojas:
a) noteikt kopējus ilgtermiņa mērķus aeronavigācijas jomā un saskaņā ar tiem ieviest kopēju vidēja termiņa plānu attiecībā uz gaisa satiksmes pakalpojumiem un iespējām;
b) izstrādāt kopējus plānus par padziļinātu apmācību, procedūras pasākumiem, kā arī izpētes un attīstības programmām, kas saistītas ar iespējām un pasākumiem attiecībā uz gaisa satiksmes plūsmas drošību, efektivitāti un ātrumu;
c) vienoties par citiem pasākumiem, kas veicami, lai nodrošinātu drošu un sakārtotu gaisa satiksmes plūsmu;
d) apkopot pieredzi par aeronavigācijas vadības, tehniskajiem un finansiālajiem aspektiem;
e) koordinēt savu darbību gaisa satiksmes plūsmas pārvaldības jomā, izveidojot starptautisku gaisa satiksmes plūsmas pārvaldības sistēmu, lai pēc iespējas efektīvāk izmantotu gaisa telpu.
2. Tāpēc ar šo tās izveido Eiropas Aeronavigācijas drošības organizāciju (Eirokontroli), turpmāk tekstā - "Organizācija", kura darbojas sadarbībā ar valstu civilajām un militārajām iestādēm. Organizāciju veido divas institūcijas:
- Aeronavigācijas drošības pastāvīgā komisija (turpmāk tekstā - "Komisija"), kura ir atbildīga par Organizācijas vispārējās politikas izstrādi;
- Gaisa satiksmes pakalpojumu aģentūra (turpmāk tekstā - "Aģentūra"), kuras statūti ir iekļauti šīs konvencijas 1. pielikumā. Aģentūra atbild par to uzdevumu izpildi, kuri ir paredzēti šajā konvencijā vai kurus tai saskaņā ar šo konvenciju ir noteikusi Komisija.
3. Organizācijas galvenā mītne atrodas Briselē.
2. pants
1. Organizācija uzņemas veikt šādus uzdevumus:
a) analizēt paredzamās gaisa satiksmes vajadzības un jaunās metodes, kuras jāizmanto, lai šīs vajadzības apmierinātu;
b) izstrādāt un pieņemt kopējus ilgtermiņa mērķus aeronavigācijas jomā;
c) koordinēt vidēja termiņa plānus valsts mērogā, lai izstrādātu kopēju vidēja termiņa plānu attiecībā uz gaisa satiksmes pakalpojumiem un iespējām saistībā ar b) apakšpunktā minētajiem ilgtermiņa mērķiem;
d) veicināt kopējas politikas īstenošanu attiecībā uz zemes un gaisa aeronavigācijas sistēmām un mācību organizēšanu gaisa pakalpojumu dienestu darbiniekiem;
e) pētīt un veicināt pasākumus, kas vērsti uz izmaksu lietderību un efektivitāti aeronavigācijas jomā;
f) veicināt un vadīt ar aeronavigāciju saistītus pētījumus, pārbaudes un izmēģinājumus, kā arī apkopot un izplatīt to ar aeronavigāciju saistīto pētījumu, pārbaužu un izmēģinājumu rezultātus, ko veikušas Līgumslēdzējas puses;
g) koordinēt Līgumslēdzēju pušu veiktos pētījumus un attīstības programmas, kas ir saistītas ar jaunām metodēm aeronavigācijas jomā;
h) izskatīt ar aeronavigāciju saistītus jautājumus, kurus pēta Starptautiskā Civilās aviācijas organizācija un citas ar civilo aviāciju saistītas starptautiskas organizācijas;
i) iepazīties ar grozījumiem reģionālajos aeronavigācijas plānos, kurus ir plānots iesniegt Starptautiskajai Civilās aviācijas organizācijai;
j) veikt jebkādus citus uzdevumus, ko tai varētu uzticēt saskaņā ar 1. panta 1. punkta c) apakšpunktu;
k) palīdzēt Līgumslēdzējām pusēm un ieinteresētajām valstīm, kas nav dalībvalstis, ieviest un vadīt starptautisku gaisa satiksmes plūsmas pārvaldības sistēmu;
l) saskaņā ar daudzpusēju nolīgumu par aviācijas nodevām noteikt un iekasēt maksu no aeronavigācijas pakalpojumu lietotājiem un darīt to Līgumslēdzēju pušu un to valstu vārdā, kuras nav minētā nolīguma dalībvalstis.
Organizācija var noslēgt īpašus nolīgumus ar valstīm, kuras nav dalībvalstis, tomēr ir ieinteresētas piedalīties šādu uzdevumu izpildē.
2. Pēc vienas vai vairāku Līgumslēdzēju pušu lūguma Organizācijai var uzticēt šādus uzdevumus:
a) palīdzēt šīm Līgumslēdzējām pusēm īstenot īpašus aeronavigācijas uzdevumus, piemēram, izstrādāt gaisa satiksmes pakalpojumus un uzstādīt attiecīgas ierīces;
b) šo Līgumslēdzēju pušu vārdā pilnīgi vai daļēji sniegt attiecīgos pakalpojumus un vadīt attiecīgās ierīces;
c) palīdzēt šīm Līgumslēdzējām pusēm aprēķināt un iekasēt maksājumus, kurus tās piemērojušas aeronavigācijas pakalpojumu lietotājiem un kurus nesedz daudzpusējais nolīgums par aviācijas nodevām.
Šādu uzdevumu izpildi jebkurā gadījumā reglamentē īpašs nolīgums, kas noslēgts starp Organizāciju un iesaistītajām pusēm.
3. Organizācijai pēc vienas vai vairāku tādu valstu lūguma, kas nav dalībvalstis, var uzticēt arī šādus uzdevumus:
a) palīdzēt šīm valstīm pārvaldīt gaisa satiksmes plūsmu, kā arī plānot aeronavigācijas pakalpojumus un nodrošināt attiecīgu aprīkojumu;
b) palīdzēt šīm Līgumslēdzējām pusēm aprēķināt un iekasēt maksājumus, kurus nesedz daudzpusējais nolīgums par aviācijas nodevām un kurus tās piemērojušas aeronavigācijas pakalpojumu lietotājiem.
Šādu uzdevumu izpildi jebkurā gadījumā reglamentē īpaši nolīgumi, kas noslēgti starp Organizāciju un iesaistītajām valstīm.
3. pants
1. Šo konvenciju piemēro maršruta aeronavigācijas pakalpojumiem un ar tiem saistītiem pieejas un lidlauka pakalpojumiem gaisa satiksmē Konvencijas II pielikumā uzskaitīto dalībvalstu lidojumu informācijas rajonos.
2. Ja Līgumslēdzēja puse vēlas grozīt II pielikumā iekļauto lidojumu informācijas rajonu sarakstu, tādējādi izmainot gaisa telpas kopējās robežas, uz kurām attiecas šī konvencija, tad šie grozījumi ir jāpieņem ar Komisijas vienprātīgu balsojumu. Līgumslēdzēja puse informē Organizāciju arī par tiem grozījumiem, kuri minētās robežas neietekmē.
3. Šajā konvencijā vārdu savienojumu "gaisa satiksme" lieto, lai apzīmētu civilās aviācijas gaisa kuģus un militāros, muitas un policijas gaisa kuģus, kas atbilst Starptautiskās Civilās aviācijas organizācijas procedūrām.
4. pants
Organizācijai ir juridiskas personas statuss. Līgumslēdzēju pušu teritorijā Organizācijai ir tāda tiesībspēja, kāda saskaņā ar attiecīgās valsts tiesību aktiem piemīt visām juridiskām personām; Organizācijai inter alia ir tiesības iegādāties vai nodot kustamu vai nekustamu īpašumu, kā arī vērsties tiesā. Ja šajā konvencijā vai tai pievienotajos statūtos nav noteikts citādi, Organizāciju pārstāv Aģentūra, kas rīkojas tās vārdā. Aģentūra pārvalda Organizācijas īpašumu.
5. pants
1. Komisijas sastāvā ir Līgumslēdzēju pušu pārstāvji. Lai būtu pārstāvētas gan civilās aviācijas, gan valsts aizsardzības intereses, katra Līgumslēdzēja puse var norīkot vairākus delegātus, taču balsstiesības ir tikai vienam no viņiem.
2. Saistībā ar 2. panta 1. punkta l) apakšpunktu Komisijas sastāvu paplašina, iekļaujot tajā to valstu pārstāvjus, kuras nav dalībvalstis, bet ir pievienojušās daudzpusējam nolīgumam par aviācijas nodevām. Tādējādi paplašinātā Komisija pieņem lēmumus saskaņā ar minētā nolīguma nosacījumiem.
3. Ja attiecīgi nosacījumi ir paredzēti citos nolīgumos, kas saskaņā ar 2. panta 1. punktu ir noslēgti starp Organizāciju un valstīm, kuras nav dalībvalstis, jo īpaši attiecībā uz gaisa satiksmes plūsmas pārvaldību, Komisiju paplašina, un tā pieņem lēmumus saskaņā ar minētajos nolīgumos paredzētajiem nosacījumiem.
6. pants
1. Lai izpildītu uzdevumus, kurus tai saskaņā ar 2. panta 1. punktu uzticējusi Organizācija, Komisija veic šādus pasākumus:
a) attiecībā uz Līgumslēdzējām pusēm
tā pieņem lēmumu:
- 2. panta 1. punkta b) un c) apakšpunktā minētajos gadījumos;
- 2. panta 1. punkta a) un d)-k) apakšpunktā minētajos gadījumos, ja Komisija uzskata, ka Līgumslēdzējām pusēm pašām ir jāuzņemas kopīga rīcība; šādos gadījumos tā var arī sniegt ieteikumu Līgumslēdzējām pusēm;
b) attiecībā uz Aģentūru
- tā apstiprina ikgadējo darba programmu un ieguldījumu un darba programmas, kuras attiecas uz vairākiem gadiem un kuras, pildot 2. panta 1. punktā noteiktos uzdevumus, tai iesniegusi Aģentūra, kā arī budžeta un darbības pārskatu; tā sniedz norādījumus Aģentūrai, kad uzskata, ka tas ir nepieciešams, lai Aģentūra izpildītu tai uzticētos uzdevumus;
- tā veic visus nepieciešamos pasākumus, lai īstenotu uzraudzības pilnvaras, kuras tai piešķirtas saskaņā ar šo konvenciju un Aģentūras statūtiem;
- tā atbrīvo Aģentūru no atbildības attiecībā uz budžeta pārvaldību.
2. Turklāt Komisija:
a) apstiprina personāla nolikumu un finanšu noteikumus, kā arī pasākumus, kas veicami saskaņā ar Aģentūras statūtu 7. panta 2. punktu un 19. panta 3. punktu;
b) saskaņā ar Aģentūras statūtu 22. panta 1. punktu uz pieciem gadiem ieceļ kontroles padomes locekļus.
3. Komisija atļauj Aģentūrai uzsākt sarunas attiecībā uz īpašajiem nolīgumiem, kas minēti 2. pantā, un apstiprina Aģentūras apspriestos nolīgumus.
4. Komisija Organizācijas vārdā var uzsākt Tiesvedību šķīrējtiesā, kas paredzēta 31. pantā.
7. pants
1. Lēmumus pieņem Komisija ar vienprātīgu Līgumslēdzēju pušu balsojumu, un tie ir saistoši Līgumslēdzējām pusēm. Taču tad, ja Līgumslēdzēja puse informē Komisiju, ka būtisku valstisku apsvērumu dēļ tā nevar izpildīt vienbalsīgi pieņemto lēmumu attiecībā uz 2. panta 1. punkta b) un c) apakšpunktā paredzētajiem jautājumiem, tā var atteikties izpildīt šo lēmumu, paziņojot Komisijai šīs atteikšanās iemeslu. Sešu mēnešu laikā pēc šāda paziņojuma saņemšanas Komisija vai nu pārskata iepriekšējo lēmumu, vai arī nolemj, vai uz šādu atteikšanos ir attiecināmi kādi nosacījumi vai ierobežojumi. Jebkurā gadījumā Komisijas lēmumu pieņem ar Līgumslēdzēju pušu vienprātīgu balsojumu.
2. Lēmumus par 6. panta 2. punkta a) apakšpunktā, 6. panta 3. punktā un 11. panta 3. punktā minētajiem jautājumiem Komisija pieņem ar vienprātīgu balsojumu.
3. Ja nav noteikts citādi, norādījumus un veicamos pasākumus 6. panta 1. punkta b) apakšpunktā un 6. panta 4. punktā paredzētajos gadījumos pieņem ar Komisijas balsu vairākumu, ar to saprotot, ka:
- šīs balsis tiek svērtas, kā noteikts 8. pantā,
- šīs balsis atspoguļo Līgumslēdzēju pušu vairākumu.
4. 6. panta 2. punkta b) apakšpunktā paredzētos pasākumus Komisija veic saskaņā ar iepriekš minētā panta 3. punktu, ja šādi aprēķinātais vairākums nav mazāks par 70 % no svērto balsu skaita.
5. Komisijas ieteikumus pieņem ar Līgumslēdzēju pušu balsu vairākumu.
8. pants
1. 7. pantā minētā balsu svēršana notiek saskaņā ar šo tabulu:
Līgumslēdzējas puses ikgadējā iemaksa, izteikta kā procentuālā daļa no visu Līgumslēdzēju pušu ikgadējo iemaksu kopējās summas |
Balsu skaits |
Mazāk par 1 % …………………………………………………….... |
1 |
No 1 % ieskaitot līdz 2 % neieskaitot………………....…………...... |
2 |
No 2 % ieskaitot līdz 3 % neieskaitot………………....…………...... |
3 |
No 3 % ieskaitot līdz 4,5 % neieskaitot……………………………... |
4 |
No 4,5 % ieskaitot līdz 6 % neieskaitot……………………………... |
5 |
No 6 % ieskaitot līdz 7,5 % neieskaitot……………………………... |
6 |
No 7,5 % ieskaitot līdz 9 % neieskaitot……………………………... |
7 |
No 9 % ieskaitot līdz 11 % neieskaitot…………………………….... |
8 |
No 11 % ieskaitot līdz 13 % neieskaitot…………………………….. |
9 |
No 13 % ieskaitot līdz 15 % neieskaitot…………………………….. |
10 |
No 15 % ieskaitot līdz 18 % neieskaitot…………………………...... |
11 |
No 18 % ieskaitot līdz 21 % neieskaitot…………………………….. |
12 |
No 21 % ieskaitot līdz 24 % neieskaitot…………………………….. |
13 |
No 24 % ieskaitot līdz 27 % neieskaitot…………………………….. |
14 |
No 27 % ieskaitot līdz 30 % neieskaitot…………………………….. |
15 |
30 % ………………………………………………………………… |
16 |
2. Balsu skaitu sākotnēji nosaka no dienas, kad stājas spēkā protokols, kas atvērts parakstīšanai 1981. gadā Briselē, atsaucoties uz iepriekš minēto tabulu un saskaņā ar Aģentūras statūtu 19. pantā paredzēto noteikumu attiecībā uz to, kā ir aprēķināmas ikgadējās iemaksas, kas Līgumslēdzējām pusēm ir jāiemaksā Organizācijas budžetā.
3. Ja šai konvencijai pievienojas jauna dalībvalsts, Līgumslēdzēju pušu balsu skaitu no jauna aprēķina saskaņā ar to pašu procedūru.
4. Balsu skaitu katru gadu aprēķina no jauna saskaņā ar iepriekš izklāstītajiem nosacījumiem.
9. pants
1. Komisija izstrādā savu reglamentu, kuru pieņem vienprātīgi.
2. Šajā reglamentā inter alia ir iekļauti noteikumi attiecībā uz prezidenta amatu, darba grupu izveidi un Komisijas darba valodām.
10. pants
Komisiju ar tās darbībai nepieciešamo personālu un aprīkojumu nodrošina Aģentūra.
11. pants
1. Lai īstenotu Organizācijas mērķus, Komisija uztur kontaktus ar attiecīgajām valstīm un starptautiskajām organizācijām.
2. Neierobežojot 6. panta 3. punkta un 13. panta nosacījumus, Komisija ir vienīgā, kurai ir piešķirtas pilnvaras Organizācijas vārdā slēgt nolīgumus ar starptautiskajām organizācijām, Līgumslēdzējām pusēm vai citām valstīm, kuru līdzdalība ir vajadzīga, lai īstenotu 2. pantā noteiktos Organizācijas uzdevumus.
3. Pēc Aģentūras piedāvājuma Komisija var deleģēt Aģentūru pieņemt lēmumu par tādu sarunu uzsākšanu un nolīgumu slēgšanu, kas nepieciešami, lai nodrošinātu 2. pantā noteikto uzdevumu izpildi.
12. pants
Nolīgumos starp Organizāciju un vienu vai vairākām Līgumslēdzējām pusēm vai vienu vai vairākām valstīm, kas nav dalībvalstis, vai starptautisku organizāciju attiecībā uz 2. pantā minētajiem uzdevumiem nosaka nolīguma pušu uzdevumus, tiesības un pienākumus, kā arī paredz finanšu noteikumus un veicamos pasākumus. Aģentūra šos nolīgumus var apspriest saskaņā ar 6. panta 3. punkta un 11. panta 3. punkta nosacījumiem.
13. pants
Pildot Komisijas sniegtos norādījumus, Aģentūra tādas attiecības, kam ir būtiska nozīme gaisa satiksmes koordinēšanā un Aģentūras pakalpojumu sniegšanā, nodibina ar attiecīgiem Līgumslēdzēju pušu, valstu, kas nav Līgumslēdzējas puses, vai starptautisko organizāciju sabiedriskajiem vai privātajiem tehniskajiem dienestiem. Minētajā nolūkā administratīvos un tehniskos līgumus, kā arī komerclīgumus, ja tie ir nepieciešami Aģentūras darbībai, Aģentūra var slēgt Organizācijas vārdā ar nosacījumu, ka Aģentūra Organizāciju par to informē.
14. pants
1. Attiecīgā gadījumā ir jāņem vērā sabiedrības intereses, ievērojot valsts tiesību aktus un ņemot vērā to, kā šie tiesību aktu noteikumi ietekmē ekspropriāciju sabiedrības interesēs attiecībā uz tāda nekustamā īpašuma iegādi, kas nepieciešams, lai ar attiecīgās valdības piekrišanu uzstādītu Organizācijas objektus. Ekspropriāciju sabiedrības interesēs var uzsākt attiecīgās valsts kompetentās iestādes, lai saskaņā ar šajā valstī piemērojamiem tiesību aktiem iegādātos šādu īpašumu, panākot izlīgumu.
2. To Līgumslēdzēju pušu teritorijā, kurās iepriekšējā punktā aprakstītā procedūra netiek veikta, Organizācija var gūt labumu no piespiedu pirkšanas procedūrām, ko var izmantot civilās aviācijas un telekomunikāciju vajadzībām.
3. Attiecībā uz objektiem un pakalpojumiem, kas Organizācijas vārdā ir izveidoti to teritorijā, Līgumslēdzējas puses atzīst Organizācijas tiesības gūt labumu no valsts tiesību aktu piemērošanas, ciktāl tas attiecas uz nekustamā īpašuma īpašnieku tiesību ierobežošanu, kas var būt sabiedrības interesēs, lai gūtu labumu no valsts pakalpojumiem, un jo īpaši uz servitūtu noslēgšanu par labu sabiedrībai.
4. Organizācija uzņemas segt ar šā panta noteikumu piemērošanu saistītās izmaksas, tostarp kompensācijas, kas jāizmaksā saskaņā ar tās valsts tiesību aktiem, kuras teritorijā atrodas attiecīgais īpašums.
15. pants
Ja Organizācija veic 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā paredzētos uzdevumus, Aģentūra piemēro tiesību aktus, kas ir spēkā Līgumslēdzēju pušu teritorijā un gaisa telpā, kurā tām ir uzticēta gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšana saskaņā ar starptautiskajiem nolīgumiem, kuriem tās ir pievienojušās.
16. pants
Ja Organizācija veic 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā paredzētos uzdevumus, Aģentūra, nepārsniedzot savas pilnvaras gaisa satiksmes pakalpojumu jomā, sniedz gaisa kuģu kapteiņiem visus nepieciešamos norādījumus. Gaisa kuģu kapteiņiem šie norādījumi ir jāpilda, izņemot nepārvaramas varas gadījumos, kas ir paredzēti iepriekšējā pantā minētajos noteikumos.
17. pants
Ja Organizācija veic 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā paredzētos uzdevumus, tad aeronavigācijas noteikumu pārkāpumus, kas izdarīti gaisa telpā, kurā gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšana ir uzticēta Aģentūrai, savos ziņojumos norāda amatpersonas, kuras Aģentūra pilnvarojusi īpaši šim mērķim, neskarot tiesības, kādas saskaņā ar valsts tiesību aktiem attiecībā uz ziņošanu par šādiem pārkāpumiem ir Līgumslēdzēju pušu amatpersonām. Iepriekš minētajiem ziņojumiem valsts tiesās ir tāds pats spēks kā ziņojumiem, kurus sagatavojušas valsts amatpersonas, kuras ir pilnvarotas ziņot par šādiem pārkāpumiem.
18. pants
1. Publikāciju un citu tādu informatīvo materiālu apriti, kurus Organizācija nosūta vai saņem saistībā ar savu oficiālo darbību, nekādā veidā nedrīkst ierobežot.
2. Ikvienas Līgumslēdzējas puses teritorijā Organizācijas oficiālai saziņai un visu dokumentu sūtījumiem ir tāds pats statuss, kādu šī dalībvalsts piešķir starptautiskām organizācijām.
19. pants
1. Valstī, kurā atrodas tās galvenā mītne, kā arī Līgumslēdzēju pušu teritorijā Organizācija tiek atbrīvota no nodevām, nodokļiem un maksājumiem, kas saistīti ar tās izveidi, darbības izbeigšanu vai likvidāciju.
2. Organizāciju atbrīvo no nodevām, nodokļiem un citiem maksājumiem, kas saistīti ar tāda nekustamā īpašuma iegādi, kurš ir nepieciešams tās uzdevuma izpildei.
3. Organizācija tiek atbrīvota no visiem tiešajiem nodokļiem, kas piemēroti pašai Organizācijai, tās īpašumam, aktīviem un ienākumiem.
4. Organizācija tiek atbrīvota no visiem netiešajiem fiskālajiem maksājumiem, kas tai rodas, slēdzot aizdevuma līgumus.
5. Organizācija tiek atbrīvota no jebkādiem ārkārtas vai diskriminējošiem nodokļiem.
6. Šajā pantā minētie atbrīvojumi neattiecas uz nodokļiem un maksājumiem, kurus iekasē par vispārējas nozīmes pakalpojumiem.
20. pants
1. Organizācija tiek atbrīvota no visām muitas nodevām un nodokļiem vai līdzīgiem maksājumiem, kas nav saistīti ar sniegtajiem pakalpojumiem, un uz to neattiecas nekādi importa vai eksporta aizliegumi un ierobežojumi attiecībā uz materiāliem, aprīkojumu, krājumiem un citām precēm, ko Organizācija importē iekšējai izmantošanai un kas ir paredzētas lietošanai Organizācijas ēkās un ierīcēs vai ir nepieciešamas to darbības nodrošināšanai.
2. Tās Līgumslēdzējas puses teritorijā, kurā šādi importētās preces ir ievestas, tās nedrīkst pārdot, aizdot vai pārsūtīt ne pret samaksu, ne bez tās, izņemot attiecīgās Līgumslēdzējas puses valdības noteiktajos gadījumos.
3. Lai pārliecinātos, ka materiāli, aprīkojums, krājumi un citas preces, kas ir minētas 1. punktā un ievestas pēc Organizācijas pasūtījuma, ir piegādātas attiecīgajai Organizācijai un tiek efektīvi izmantotas tās ēkās un ierīcēs vai ir nepieciešamas to darbības nodrošināšanai, var veikt jebkādus kontroles pasākumus, kas ir uzskatāmi par lietderīgiem.
4. Turklāt Organizācija tiek atbrīvota no visām muitas nodevām, un tai nepiemēro nekādus importa vai eksporta aizliegumus vai ierobežojumus attiecībā uz publikācijām, uz kurām attiecas šai konvencijai pievienoto statūtu 36. panta noteikumi.
21. pants
1. Organizācija var glabāt jebkādu valūtu un atvērt kontus jebkurā valūtā, ja tas ir nepieciešams, lai noslēgtu darījumus, kas saistīti ar tās mērķa īstenošanu.
2. Saskaņā ar valsts tiesību aktu un starptautisko nolīgumu - ja tādi ir noslēgti - nosacījumiem Līgumslēdzējas puses apņemas piešķirt Organizācijai visas pilnvaras attiecībā uz tādu naudas līdzekļu pārskaitīšanu, kuri ir saistīti ar Organizācijas izveidi un darbību, tostarp uz aizdevumu izsniegšanu un apkalpošanu, ja šo aizdevumu izsniegšanu ir atļāvusi attiecīgās Līgumslēdzējas puses valdība.
22. pants
1. Aģentūra var izmantot tādu kvalificētu personu pakalpojumus, kas ir Līgumslēdzēju pušu pilsoņi.
2. Organizācijas darbiniekiem un šo darbinieku ģimenes locekļiem, kuri ietilpst viņu mājsaimniecībā, piešķir atbrīvojumu no imigrācijas ierobežojumiem un ārvalstnieku reģistrācijas formalitātēm, kādu parasti piešķir starptautisku organizāciju dalībniekiem.
3. a) Starptautiskas krīzes laikā Līgumslēdzējas puses Organizācijas darbiniekiem un šo darbinieku ģimenes locekļiem, kuri ietilpst viņu mājsaimniecībā, nodrošina tādas pašās repatriācijas iespējas, kādas ir citu starptautisku organizāciju darbiniekiem;
b) a) apakšpunktā paredzētie nosacījumi nemaina darbinieku pienākumus pret Organizāciju.
4. Izņēmumus attiecībā uz šā panta 1. un 2. punkta piemērošanu var izdarīt vienīgi ar sabiedrisko kārtību, sabiedrības drošību vai sabiedrības veselību saistītu iemeslu dēļ.
5. Organizācijas darbinieki:
a) tiek atbrīvoti no muitas nodevām un maksājumiem, kas nav saistīti ar sniegtajiem pakalpojumiem, ja tiek ievesti priekšmeti, kuri ir paredzēti viņu personiskai lietošanai, kustams īpašums vai citi mājsaimniecības priekšmeti, kas nav jauni un ko viņi ved no ārvalstīm, uzsākot dzīvi attiecīgajā teritorijā, kā arī tad, ja minētās personas, beidzot savu amata pienākumu izpildi attiecīgajā valstī, šos pašus priekšmetus un kustamo īpašumu izved;
b) stājoties amatā kādas Līgumslēdzējas puses teritorijā, var, nemaksājot nodevu, uz laiku ievest tajā savu personīgo vieglo automobili un pēc tam, ne vēlāk kā beidzot savu amata pienākumu izpildi attiecīgajā valstī, nemaksājot nodevu, izvest šo transporta līdzekli; jebkurā gadījumā ir jāievēro visi nosacījumi, kurus attiecīgās Līgumslēdzējas puses valdība katrā atsevišķā gadījumā ir uzskatījusi par nepieciešamiem;
c) ir informēti, ka visi viņu oficiālie dokumenti ir neaizskarami.
6. Līgumslēdzējām pusēm nav jāpiešķir 5. punkta a) un b) apakšpunktā minētie atvieglojumi savas valsts pilsoņiem.
7. Papildus Organizācijas darbiniekiem piešķirtajām privilēģijām, atbrīvojumiem un atvieglojumiem Aģentūras ģenerāldirektoram piešķir neaizskaramību pret jurisdikciju saistībā ar darbībām, tostarp pret visu teikto un rakstīto, ko viņš paveicis, pildot savus pienākumus; šo neaizskaramību nepiemēro gadījumos, kad šī persona ir izraisījusi ceļu satiksmes negadījumu, kā arī gadījumos, kad ar tai piederošu vai tās vadītu mehānisko transportlīdzekli ir nodarīti zaudējumi.
8. Attiecīgās valdības veic visus nepieciešamos pasākumus, lai nodrošinātu to, ka netiek ierobežoti neto algas pārskaitījumi.
23. pants
Laikā, kad Līgumslēdzēju pušu pārstāvji pilda savus amata pienākumus vai ir ceļā uz sanāksmes vietu un atgriežas no tās, visi viņu oficiālie dokumenti ir neaizskarami.
24. pants
Pamatojoties uz Organizācijas sociālās drošības programmu, Organizācija, Organizācijas ģenerāldirektors un darbinieki ir atbrīvoti no visām obligātajām iemaksām valsts sociālās drošības iestādēm, neierobežojot vienošanās, kuras noslēgtas starp Organizāciju un Līgumslēdzējām pusēm līdz brīdim, kad ir stājies spēkā protokols, kas atvērts parakstīšanai 1981. gadā Briselē.
25. pants
1. Organizācijas līgumatbildību reglamentē attiecīgajam līgumam piemērojamie tiesību akti.
2. Attiecībā uz nelīgumisko atbildību Organizācija atlīdzina zaudējumus, kas radušies tās institūciju vai tajās nodarbināto personu nolaidības dēļ, ja var pierādīt, ka atbildība par šiem zaudējumiem ir jāuzņemas minētajām iestādēm vai personām. Iepriekšējā nosacījuma piemērošana nenozīmē to, ka nav tiesības saskaņā ar attiecīgās Līgumslēdzējas puses tiesību aktiem saņemt cita veida kompensāciju.
26. pants
1. a) Organizācijas iekārtas un arhīva materiāli ir neaizskarami. Uz Organizācijas īpašumu un aktīviem neattiecas administratīvajos aktos noteiktie rekvizīcijas, ekspropriācijas vai konfiskācijas pasākumi;
b) Organizācijas arhīva materiāli un visi tai piederošie oficiālie dokumenti ir neaizskarami neatkarīgi no to atrašanās vietas.
2. Organizācijas īpašumu un aktīvus nevar konfiscēt un tiem nevar piemērot soda pasākumus, ja vien to neparedz tiesas nolēmums. Organizācijas iekārtas nekonfiscē un tām nepiemēro soda pasākumus.
3. Tomēr, lai varētu veikt tiesas izmeklēšanu un nodrošinātu tiesas lēmumu izpildi attiecīgajā teritorijā, kompetentās iestādes valstī, kurā atrodas Organizācijas galvenā mītne, kā arī citās valstīs, kurās atrodas Organizācijas iekārtas un arhīva materiāli, var piekļūt šīm iekārtām un arhīva materiāliem, iepriekš informējot par to Aģentūras ģenerāldirektoru.
27. pants
1. Organizācija pastāvīgi sadarbojas ar Līgumslēdzēju pušu kompetentajām iestādēm, lai veicinātu labu tiesvedību, nodrošinātu policijas noteikumu ievērošanu un novērstu ļaunprātīgu rīcību, ko varētu izraisīt šajā konvencijā noteiktās privilēģijas, neaizskaramība, atbrīvojumi vai iespējas.
2. Organizācija atbilstoši iespējām veicina sabiedrisko darbu veikšanu jebkurā nekustamajā īpašumā, ko tā savām vajadzībām izmanto Līgumslēdzēju pušu teritorijā vai šāda īpašuma apkaimē.
28. pants
Ja Organizācija veic 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā paredzētos uzdevumus, Aģentūrai ir saistoši starptautiskie nolīgumi un valstu tiesību akti, kas attiecas uz iekļūšanu Līgumslēdzēju pušu teritorijā, tās pārlidošanu un drošību, un tā veic visus nepieciešamos pasākumus, lai nodrošinātu šo nolīgumu un tiesību aktu piemērošanu.
29. pants
Ja Organizācija veic 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā paredzētos uzdevumus, Aģentūrai ir pienākums sniegt tām Līgumslēdzējām pusēm, kuras to pieprasa, visu nepieciešamo informāciju par gaisa kuģiem, kas tai kļuvusi zināma, veicot funkcijas, kuras saistītas ar attiecīgās Līgumslēdzējas puses gaisa telpu, lai minētās Līgumslēdzējas puses varētu kontrolēt starptautisko nolīgumu un valstu noteikumu piemērošanu.
30. pants
Līgumslēdzējas puses atzīst, ka Aģentūrai ir jāsasniedz finansiāls līdzsvars, un, ņemot vērā savus ienākumus un ievērojot šai konvencijai pievienotajos statūtos noteiktos ierobežojumus un nosacījumus, uzņemas to nodrošināt ar atbilstošiem finanšu līdzekļiem.
31. pants
1. Ikviens strīds, kurš izceļas starp Līgumslēdzējām pusēm vai starp Līgumslēdzējām pusēm un Organizāciju, ko pārstāv Komisija, attiecībā uz šīs konvencijas vai tās pielikumu interpretāciju vai piemērošanu un kuru nav bijis iespējams atrisināt tiešās sarunās vai citādi, pēc kādas puses lūguma ir izskatāms šķīrējtiesā.
2. Šajā nolūkā katra puse ieceļ pa vienam šķīrējtiesnesim, un šie šķīrējtiesneši vienojas par trešā šķīrējtiesneša iecelšanu. Ja viena no pusēm divu mēnešu laikā pēc pieprasījuma saņemšanas no otras puses nav iecēlusi savu šķīrējtiesnesi vai arī ieceltie šķīrējtiesneši šo divu mēnešu laikā nav vienojušies par trešā šķīrējtiesneša iecelšanu, jebkura no pusēm var lūgt, lai šķīrējtiesnešus ieceļ Starptautiskās Tiesas priekšsēdētājs.
3. Šķīrējtiesa nosaka savu reglamentu.
4. Katra puse sedz tā šķīrējtiesneša izmaksas, kuru tā iecēlusi, kā arī savas pārstāvības izmaksas šķīrējtiesā; trešā šķīrējtiesneša izmaksas un citas izmaksas vienlīdzīgās daļās sedz abas strīda puses. Ja šķīrējtiesa to uzskata par nepieciešamu, tā var noteikt citādu izmaksu sadali.
5. Šķīrējtiesas lēmumi strīda pusēm ir saistoši.
32. pants
1. Aģentūras statūti, kā arī visi grozījumi, kas saskaņā ar šajā konvencijā un tai pievienotajos statūtos iekļautajiem nosacījumiem tiek veikti minētajos statūtos, stājas spēkā un ir piemērojami Līgumslēdzēju pušu teritorijā.
2. Visi statūtu noteikumu grozījumi ir jāapstiprina Komisijai ar vienprātīgu tās locekļu balsojumu.
3. Šai konvencijai pievienoto statūtu 1., 11., 19. un 20. pants nav grozāms.
33. pants
Karadarbības gadījumā vai citos ārkārtas apstākļos šīs konvencijas noteikumi neietekmē nevienas iesaistītās Līgumslēdzējas puses rīcības brīvību.
34. pants
Līgumslēdzējas puses attiecībā uz Aģentūru apņemas nodrošināt to tiesību normu piemērošanu, kas paredzētas, lai nodrošinātu sabiedrisko pakalpojumu nepārtrauktību.
35. pants
1. Šī konvencija, kura grozīta ar protokolu, kas atvērts parakstīšanai 1981. gadā Briselē, turpina būt spēkā vēl divdesmit gadus, skaitot no dienas, kad stājas spēkā minētais protokols.
2. Ja neviena no Līgumslēdzējām pusēm vismaz divus gadus pirms šā laika posma beigām Beļģijas Karalistes valdībai nav iesniegusi rakstisku paziņojumu, kurā izteikts nodoms denonsēt šo konvenciju, minēto laika posmu automātiski pagarina par pieciem gadiem. Beļģijas Karalistes valdība, saņemot šādu paziņojumu, par to informē citu šīs konvencijas dalībvalstu valdības.
3. Ja iepriekš minēto nosacījumu piemērošanas laikā Organizācija izbeidz savu darbību, tad uzskata, ka tā pastāv likvidācijas nolūkā.
36. pants
1. Lai Konvencijai, kura grozīta ar protokolu, kas atvērts parakstīšanai 1981. gadā Briselē, pievienotos kāda valsts, kura nav minētā protokola parakstītājvalsts, tai:
a) ir jāsaņem Komisijas vienprātīga piekrišana un
b) vienlaikus ir jādeponē instruments par pievienošanos daudzpusējam nolīgumam par aviācijas nodevām, kas atvērts parakstīšanai 1981. gadā Briselē.
2. Komisijas prezidents informē valsti, kas nav parakstītājvalsts, par lēmumu apstiprināt pievienošanos.
3. Pievienošanās instrumentu deponē Beļģijas Karalistes valdībai, kas par to informē citu parakstītājvalstu un to valstu valdības, kas pievienojušās.
4. Pievienošanās stājas spēkā nākamā mēneša pirmajā dienā pēc pievienošanās instrumenta deponēšanas.
Konvencijas noteikumu konsolidētā versija ir sagatavota vācu, angļu, franču, nīderlandiešu un portugāļu valodā. Saskaņā ar pēdējo pantu Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas 1960. gada 13. decembra Starptautiskajā konvencijā par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā, kā arī ar pēdējo pantu 1981. gada 12. februāra Protokolā, ar ko groza minēto konvenciju, neatbilstību gadījumā noteicošais ir teksts franču valodā.
Vācijas Federatīvā Republika,
Austrijas Republika,
Beļģijas Karaliste,
Spānija,
Francijas Republika,
Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotā Karaliste,
Īrija,
Luksemburgas Lielhercogiste,
Nīderlandes Karaliste,
Portugāles Republika,
Šveices Konfederācija,
turpmāk sauktas "Līgumslēdzējas valstis",
Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācija (EUROCONTROL), turpmāk saukta "Eirokontrole",
ņemot vērā, ka saistībā ar 1960. gada 13. decembra Eirokontroles Starptautiskās konvencijas par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā grozījumiem ir jāaizstāj Eiropas valstu noslēgtās vienošanās ar Eirokontroli par aeronavigācijas pakalpojumu maksu iekasēšanu;
atzīstot, ka iepriekšējā sadarbība aeronavigācijas pakalpojumu maksu ieviešanā un iekasēšanā ir izrādījusies efektīva;
vēloties turpināt un stiprināt izveidoto sadarbību;
apņēmušās izmantot, pienācīgi ievērojot Starptautiskās Civilās aviācijas organizācijas ieteiktās pamatnostādnes, vienotu Eiropas aeronavigācijas pakalpojumu maksu sistēmu, kas pieejama pēc iespējas lielākam valstu skaitam;
būdamas pārliecinātas, ka šī vienveidība atvieglos arī apspriešanos ar izmantotājiem;
ņemot vērā, ka Eirokontroles aeronavigācijas pakalpojumu maksu sistēmas dalībvalstīm vēlams stiprināt šīs organizācijas pilnvaras attiecībā uz maksu piedziņu;
atzīstot, ka šādai sistēmai nepieciešams jauns juridiskais pamats,
ir vienojušās par turpmāko.
1. pants
1. Līgumslēdzējas valstis vienojas pieņemt kopēju politiku attiecībā uz aeronavigācijas pakalpojumu maksām par aeronavigācijas iekārtām un pakalpojumiem, turpmāk sauktas - "aeronavigācijas pakalpojumu maksas", lidojumu informācijas rajonu gaisa telpā, kas ietilpst to kompetences jomā.
2. Šīs valstis tāpēc vienojas izveidot vienotu sistēmu aeronavigācijas pakalpojumu maksu noteikšanai un iekasēšanai un šim nolūkam izmantot Eirokontroles pakalpojumus.
3. Šim nolūkam jāpaplašina Eirokontroles Pastāvīgā komisija un Pārvaldes komiteja, lai tajās iekļautu pārstāvjus no tām Līgumslēdzējām valstīm, kuras nav Eirokontroles locekles, turpmāk sauktas - "Paplašinātā komisija" un "Paplašinātā komiteja".
4. Lidojumu informācijas rajoni, kas minēti 1. punktā, ir uzskaitīti šā nolīguma 1. pielikumā. Jebkuri grozījumi, kurus kāda Līgumslēdzēja valsts vēlas izdarīt savā lidojumu informācijas rajonu sarakstā, vienbalsīgi jāpieņem Paplašinātajai komisijai, ja tie maina kopējās gaisa telpas robežas, uz ko attiecas šis nolīgums. Attiecīgā Līgumslēdzēja valsts paziņo Eirokontrolei par jebkādiem grozījumiem, kas nerada šādas izmaiņas.
2. pants
Katrai Līgumslēdzējai valstij ir viena balss Paplašinātajā komisijā saskaņā ar 6. panta 1. punkta b) apakšpunktu.
3. pants
1. Paplašinātā komisija apņemas izveidot vienotu aeronavigācijas pakalpojumu maksu sistēmu, tā lai:
a) šīs maksas tiktu noteiktas saskaņā ar kopēju formulu, kur ņemtas vērā Līgumslēdzēju valstu izmaksas par maršruta aeronavigācijas iekārtu un pakalpojumu izmantošanu un par sistēmas izmantošanu, kā arī Eirokontroles izmaksas par sistēmas izmantošanu;
b) Eirokontrole šīs maksas iekasē kā vienotu maksājumu par lidojumu.
2. Iepriekš minētā veikšanai Paplašinātā komisija:
a) nosaka principus, kas attiecas uz 1. punkta a) apakšpunktā minēto izmaksu novērtējumu;
b) nosaka formulu, ko piemēro aeronavigācijas pakalpojumu maksu aprēķināšanai;
c) attiecībā uz katru maksu aprēķina periodu apstiprina tarifu 1. punkta a) apakšpunktā minēto izmaksu iekasēšanai;
d) nosaka norēķinu vienību, kurā izsaka aeronavigācijas pakalpojumu maksas;
e) nosaka sistēmas lietošanas nosacījumus, tostarp maksu nosacījumus, kā arī norēķinu vienības konversijas likmes un tarifus un to piemērošanas laika posmu;
f) nosaka principus, saskaņā ar kuriem atbrīvo no aeronavigācijas pakalpojumu maksām;
g) apstiprina Paplašinātās komitejas ziņojumus;
h) pieņem finanšu noteikumus, kas piemērojami aeronavigācijas pakalpojumu maksu sistēmai;
i) apstiprina vienošanās starp Eirokontroli un jebkuru valsti, kas vēlas izmantot Eirokontroles resursus vai tehnisko palīdzību saistībā ar aeronavigācijas pakalpojumu maksājumiem, uz ko neattiecas šis nolīgums;
j) apstiprina budžeta pielikumu, ko ierosina Paplašinātā komiteja saskaņā ar 5. panta 1. punkta c) apakšpunktu.
3. Paplašinātā komisija pieņem savu reglamentu ar visu Līgumslēdzēju valstu vienprātīgu balsojumu.
4. pants
Katrai Līgumslēdzējai valstij ir viena balss Paplašinātajā komitejā saskaņā ar 6. panta 2. punkta b) apakšpunktu.
5. pants
1. Paplašinātā komiteja apņemas:
a) sagatavot Paplašinātās komisijas lēmumus;
b) pārraudzīt aeronavigācijas pakalpojumu maksu sistēmas darbību, tostarp resursu izlietojumu, ko Eirokontrole šim nolūkam izmanto, un visu pasākumu veikšanu, jo īpaši attiecībā uz aeronavigācijas pakalpojumu maksu piedziņu atbilstoši Paplašinātās komisijas lēmumiem;
c) sniegt ziņojumu Paplašinātajai komisijai par aeronavigācijas pakalpojumu maksu sistēmas darbībai nepieciešamajiem resursiem un iesniegt tai budžeta pielikumu par Eirokontroles darbību saistībā ar aeronavigācijas pakalpojumu maksām;
d) veikt visus citus uzdevumus, ko tai uztic Paplašinātā komisija.
2. Paplašinātā komiteja izstrādā savu reglamentu, uz ko attiecas 6. panta 2. punkta a) apakšpunkta noteikumi.
6. pants
1. Paplašinātās komisijas lēmumus pieņem šādi:
a) lēmumi jautājumos, kas minēti 3. panta 2. punkta a)-f) apakšpunktā un h) apakšpunktā, jāpieņem ar visu Līgumslēdzēju valstu vienprātīgu balsojumu, un tie ir saistoši visām Līgumslēdzējām valstīm; ja balsojums nav vienprātīgs, Paplašinātā komisija pieņem lēmumu ar divām trešdaļām nodoto balsu; katra Līgumslēdzēja valsts, kura prioritāru valsts apsvērumu dēļ nevar piemērot šo lēmumu, iesniedz Paplašinātajai komisijai attiecīgu paskaidrojuma rakstu;
b) lēmumi jautājumos, kas minēti 3. panta 2. punkta i) un j) apakšpunktā, jāpieņem ar nodoto balsu divu trešdaļu vairākumu, ja šīs balsis veido Eirokontroles dalībvalstu svērto vairākumu atbilstoši šā nolīguma 2. pielikumā minētajiem noteikumiem; katru gadu Eirokontrole paziņo Līgumslēdzējām valstīm, kas nav Eirokontroles dalībvalstis, balsu skaitu, kas tām pienākas saskaņā ar minētajiem noteikumiem;
c) lēmumi jautājumos, kas minēti 3. panta 2. punkta g) apakšpunktā, jāpieņem ar nodoto balsu divu trešdaļu vairākumu. Tas pats attiecas uz tiesvedību, ko Paplašinātā komisija uzsāk Eirokontroles vārdā 25. pantā minētajā šķīrējtiesā.
2. a) Paplašinātās komitejas reglaments, tostarp noteikumi, kas attiecas uz lēmumu pieņemšanu, jāpieņem ar Paplašinātās komisijas apstiprinājumu un visu Līgumslēdzēju valstu vienprātīgu balsojumu;
b) tomēr attiecībā uz jautājumiem, kas minēti 5. panta 1. punkta c) apakšpunktā, Paplašinātās komitejas lēmumi tiek pieņemti saskaņā ar šā panta 1. punkta b) apakšpunkta noteikumiem.
7. pants
Atbilstoši piemērojamiem noteikumiem Eirokontrole novērtē aeronavigācijas pakalpojumu maksas par katru lidojumu gaisa telpā, kā noteikts 1. pantā.
8. pants
Eirokontrole iekasē aeronavigācijas pakalpojumu maksas, kas minētas 7. pantā. Šim nolūkam izveido vienotu maksājumu, kas pienākas par katru lidojumu, kurš veido vienu Eirokontroles prasījumu, kas maksājams tās birojā.
9. pants
Persona, kam jāmaksā šis maksājums, ir tā persona, kas ir gaisa kuģa operators lidojuma izpildes laikā.
10. pants
Ja operatora identitāte nav zināma, par operatoru uzskatāms gaisa kuģa īpašnieks, ja vien viņš nepierāda, ka operators bija kāda cita persona.
11. pants
Ja parādnieks nav nomaksājis pienākošos summu, var veikt pasākumus šīs summas piedziņai.
12. pants
1. Tiesvedības prasību parāda summas piedziņai iesniedz vai nu Eirokontrole, vai Līgumslēdzēja valsts pēc Eirokontroles lūguma.
2. Parāda piedziņa notiek tiesas vai administratīvās procedūras ceļā.
3. Katra Līgumslēdzēja valsts informē Eirokontroli par valstī piemērotajām procedūrām un par kompetentajām tiesām, tiesu iestādēm vai pārvaldes iestādēm.
13. pants
Parāda piedziņas procedūru ierosina tās Līgumslēdzējas valsts teritorijā:
a) kur ir parādnieka pastāvīgā dzīvesvieta vai juridiskā adrese;
b) kur notiek parādnieka uzņēmējdarbība, ja nedz tā pastāvīgā dzīvesvieta, nedz tā juridiskā adrese neatrodas Līgumslēdzējas valsts teritorijā;
c) ja nav a) un b) apakšpunktā minētā piekritības pamata, tad valstī, kur ir parādnieka īpašums;
d) ja nav neviena no a) līdz c) apakšpunktā minētajiem piekritības pamatiem, tad valstī, kur atrodas Eirokontroles mītne.
14. pants
Eirokontrolei ir pilnvaras ierosināt tiesvedību arī to valstu kompetentajās tiesās, tiesu iestādēs un pārvaldes iestādēs, kas nav šā nolīguma dalībvalstis.
15. pants
Turpmāk minētie kādas Līgumslēdzējas valsts pieņemtie lēmumi jāatzīst un jāizpilda pārējās Līgumslēdzējās valstīs:
a) tiesas vai tiesu iestāžu galīgie lēmumi;
b) pārvaldes iestādes lēmumi, kurus varēja pārskatīt tiesā vai tiesu iestādē, bet vairs nevar, jo tiesa vai tiesu iestāde ir noraidījusi apelāciju ar galīgu lēmumu vai apelācija ir atsaukta, vai ir beidzies apelācijas iesniegšanas termiņš.
16. pants
Lēmumus, kas minēti 15. pantā, neatzīst vai neizpilda šādos gadījumos:
a) ja izcelsmes valsts tiesa, tiesu iestāde vai pārvaldes iestāde nav kompetenta saskaņā ar 13. pantu;
b) ja lēmums ir klaji nesaderīgs ar adresāta valsts sabiedrisko kārtību;
c) ja parādnieks nav saņēmis pārvaldes iestādes vai tiesvedības iestādes lēmumu pietiekami laicīgi, lai varētu atbildēt lietā vai iesniegt apelāciju tiesai vai tiesu iestādei;
d) ja lieta attiecībā uz tām pašām aeronavigācijas pakalpojumu maksām tikusi iepriekš ierosināta un joprojām nav izskatīta valsts tiesā, tiesu iestādē vai pārvaldes iestādē, kurai tā ir adresēta;
e) ja šis lēmums nav saderīgs ar lēmumu par tām pašām aeronavigācijas pakalpojumu maksām, kurš pieņemts adresāta valstī;
f) ja tiesa, tiesu vai pārvaldes iestāde izcelsmes valstī, lai pieņemtu savu lēmumu, ir iepriekš pieņēmusi tādu lēmumu jautājumā, kas attiecas uz fizisko personu juridisko statusu vai tiesībspēju, īpašuma tiesībām, ko rada laulāto attiecības, testamenti vai mantošanas tiesības, kas ir pretrunā kādam starptautisko privāttiesību noteikumam tajā valstī, kurā prasa atzīšanu, un tādu pašu rezultātu nevarētu iegūt, piemērojot šīs valsts starptautisko privāttiesību noteikumus.
17. pants
Lēmumus, kas minēti 15. pantā, ja tie ir piemērojami izcelsmes valstī, piemēro saskaņā ar adresāta valsts likumiem. Vajadzības gadījumā pēc pieprasījuma saņemšanas adresāta valsts tiesa, tiesu iestāde vai pārvaldes iestāde izdod rīkojumu par lēmuma piemērošanu.
18. pants
1. Pieprasījumam pievieno:
a) apstiprinātu lēmuma kopiju;
b) aizmuguriska tiesas vai tiesu iestādes lēmuma gadījumā - dokumenta oriģinālu vai kopiju, kas apliecina, ka tiesvedības iestādes paziņojums ticis pienācīgi nodots parādniekam;
c) administratīva lēmuma gadījumā - dokumentu, kurā konstatēts, ka ir izpildītas 15. panta prasības;
d) dokumentu, kurā konstatēts, ka lēmums ir piemērojams izcelsmes valstī un ka parādnieks ir saņēmis lēmuma paziņojumu pienācīgā laikā.
2. Ja adresāta valsts tiesa, tiesu vai pārvaldes iestāde to pieprasa, pievieno pienācīgi apstiprinātu tulkojumu. Legalizācija vai līdzīgas formalitātes nav jāpieprasa.
19. pants
1. Pieprasījumu var noraidīt vienīgi kāda 16. pantā norādītā iemesla dēļ. Lēmumu nekādā gadījumā nevar pārskatīt pēc būtības adresāta valstī.
2. Lēmuma atzīšanas un piemērošanas procedūru regulē adresāta valsts likumi, ja šajā nolīgumā nav noteikts citādi.
20. pants
Eirokontroles iekasēto summu maksā Līgumslēdzējām valstīm saskaņā ar Paplašinātās komitejas lēmumiem.
21. pants
Ja Līgumslēdzēja valsts piedzen prasību, iekasētā summa nekavējoties jāsamaksā Eirokontrolei, kas rīkojas saskaņā ar 20. pantu. Eirokontrole sedz piedziņas izmaksas, kas radušās šai valstij.
22. pants
Līgumslēdzēju valstu kompetentās iestādes sadarbojas ar Eirokontroli, nosakot un iekasējot aeronavigācijas pakalpojumu maksas.
23. pants
Ja Paplašinātā komiteja vienbalsīgi nolemj pārtraukt prasības piedziņu, iesaistītās Līgumslēdzējas valstis var veikt darbības, kuras tās uzskata par piemērotām. Tādā gadījumā šā nolīguma noteikumus, kas attiecas uz piedziņu un lēmumu atzīšanu un izpildi, pārtrauc piemērot.
24. pants
Ārkārtas stāvokļa vai kara gadījumā šā nolīguma noteikumi neietekmē iesaistīto Līgumslēdzēju valstu rīcības brīvību.
25. pants
1. Strīdus, kas saistībā ar šā nolīguma vai tā pielikumu interpretāciju var rasties starp Līgumslēdzējām valstīm vai starp Līgumslēdzējām valstīm un Eirokontroli, kuru pārstāv Paplašinātā komisija, un ko nevar atrisināt tiešās pārrunās vai ar kādu citu metodi, pēc jebkuras puses pieprasījuma nodod izskatīšanai šķīrējtiesā.
2. Šim nolūkam katra Līgumslēdzēja valsts ikreiz ieceļ šķīrējtiesnesi, un šie šķīrējtiesneši vienojas par trešā šķīrējtiesneša iecelšanu.
3. Šķīrējtiesa pieņem savu reglamentu.
4. Strīda katra puse sedz tā šķīrējtiesneša izmaksas, kuru tā iecēlusi, kā arī savas pārstāvības izmaksas šķīrējtiesā; izmaksas saistībā ar trešo šķīrējtiesnesi un jebkādas citas izmaksas strīda puses sedz vienādās daļās. Tomēr šķīrējtiesa, ja tā uzskata par piemērotu, var noteikt citādu izmaksu sadali.
5. Šķīrējtiesas lēmumi ir saistoši strīdus pusēm.
26. pants
Šis nolīgums aizstāj 1970. gada 8. septembra daudzpusējo nolīgumu par aeronavigācijas pakalpojumu maksu iekasēšanu.
Šis noteikums neskar jebkādus līgumus starp Eirokontroli un kādu trešo valsti, kas nav Eirokontroles dalībvalsts, attiecībā uz aeronavigācijas pakalpojumu maksu iekasēšanu saistībā ar lidojumu informācijas rajoniem, kuri minēti šā nolīguma 1. pantā, un šādi līgumi paliek spēkā līdz konkrētā valsts kļūst par šā nolīguma pusi.
27. pants
1. Šo nolīgumu var parakstīt pirms tā stāšanās spēkā visas valstis, kuras parakstīšanas laikā ir līdzdalīgas Eirokontroles aeronavigācijas pakalpojumu maksu iekasēšanas sistēmā vai kurām parakstīšanas tiesības piešķirtas ar vienprātīgu Pastāvīgās komisijas lēmumu.
2. Šo nolīgumu ratificē. Ratifikācijas instrumentus deponē Beļģijas Karalistes valdībai. Ratificējot Protokolu, kas parakstīšanai atvērts Briselē 1981. gada 12. februārī un ar ko grozīta 1960. gada 13. decembra Eirokontroles Starptautiskā konvencija par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā, turpmāk saukts - "Protokols", tiek ratificēts arī šis nolīgums.
3. Šis nolīgums stājas spēkā dienā, kad spēkā stājas Protokols attiecībā uz Eirokontroli, Eirokontroles dalībvalstīm un valstīm, kas deponējušas savus ratifikācijas instrumentus pirms minētā datuma.
4. Ja kāda valsts deponē savu ratifikācijas instrumentu vēlāk par šā nolīguma spēkā stāšanās dienu, tad attiecībā uz šo valsti Nolīgums stājas spēkā pirmajā otrā mēneša dienā, kas seko datumam, kad šis ratifikācijas instruments tiek deponēts.
5. Parakstot šo nolīgumu, Eirokontrole kļūst par šā nolīguma pusi.
6. Beļģijas Karalistes valdība nosūta paziņojumu šā nolīguma citu parakstītājvalstu valdībām par katru šā nolīguma parakstīšanas gadījumu, par ikvienu ratifikācijas instrumenta deponēšanu un šā nolīguma spēkā stāšanās dienu.
28. pants
1. Jebkura valsts var pievienoties šim nolīgumam.
Izņemot Eiropas valstis, kas pievienojas grozītajai Konvencijai, kas minēta 27. panta 2. punktā, valstis šim nolīgumam var pievienoties vienīgi ar Paplašinātās komisijas piekrišanu, kas pieņemta ar vienbalsīgu balsojumu.
2. Pievienošanās instruments jādeponē Beļģijas Karalistē, kas par to paziņo pārējām Līgumslēdzējām valstīm.
3. Pievienošanās stājas spēkā otrā mēneša pirmajā dienā pēc pievienošanās instrumenta deponēšanas dienas.
29. pants
1. Grozītās Konvencijas dalībvalstīm šis nolīgums ir saistošs, kamēr spēkā ir šī grozītā Konvencija.
2. Valstīm, kas nav šīs grozītās Konvencijas dalībvalstis, šis nolīgums ir saistošs piecus gadus no tā spēkā stāšanās dienas katrā no šīm valstīm vai līdz Konvencijas termiņa beigām atkarībā no tā, kas iestājas agrāk. Šis piecu gadu termiņš tiek attiecīgi pagarināts vēl par pieciem gadiem, izņemot gadījumu, ja attiecīgā valsts par savu nodomu atkāpties no šā nolīguma sniedz rakstveida paziņojumu Beļģijas Karalistes valdībai ne vēlāk kā divus gadus pirms kārtējā termiņa beigām. Par šādu paziņojumu Beļģijas Karalistes valdība sniedz rakstveida paziņojumu pārējo Līgumslēdzēju valstu valdībām.
3. Beļģijas Karalistes valdība informē pārējo Līgumslēdzēju valstu valdības par visiem grozītās Konvencijas Līgumslēdzēju pušu paziņojumiem, kuros pausts nodoms Konvenciju denonsēt.
30. pants
Beļģijas Karalistes valdība reģistrē šo vienošanos pie Apvienoto Nāciju Organizācijas ģenerālsekretāra saskaņā ar Apvienoto Nāciju Organizācijas Statūtu 102. pantu un Starptautiskās Civilās aviācijas organizācijas padomē saskaņā ar 83. pantu Konvencijā par starptautisko civilo aviāciju, kas parakstīta 1944. gada 7. decembrī Čikāgā.
TO APLIECINOT, apakšā parakstījušies pilnvarotie pārstāvji, kas pierādījuši savas pilnvaras, kuras atzītas par likumīgām un spēkā esošām, ir parakstījuši šo nolīgumu.
SAGATAVOTS Briselē 1981. gada 12. februārī vācu, angļu, spāņu, franču, nīderlandiešu un portugāļu valodā, turklāt visi seši teksti ir vienlīdz autentiski, vienā eksemplārā, kuru deponē Beļģijas Karalistes valdības arhīvā, kas nosūta tā apliecinātās kopijas pārējo parakstītājvalstu valdībām. Neatbilstību gadījumā noteicošais ir teksts franču valodā.
Vācijas Federatīvās Republikas vārdā:
H. BLOMEYER-BARTENSTEIN
Austrijas Republikas vārdā:
F.BOGEN
Beļģijas Karalistes vārdā:
CHARLES-FERDINAND NOTHOMB
R. URBAIN
Spānijas vārdā:
Ńuńo AGUIRRE DE CIRCER
Fransisco Cal
Pardo
Francijas Republikas vārdā:
France de
Hartingh
Roger Machenaud
Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotās Karalistes vārdā:
Peter
Wakefield K.B.E., C.M.G.
David Garro Trefgarne
Īrijas vārdā:
Albert
Reynolds T.D.
Mary Tinney
Luksemburgas Lielhercogistes vārdā:
Josy Barthel
Pierre Wurth
Nīderlandes Karalistes vārdā:
J. H. O.
Insinger
N. SMITH-KROES
Portugāles Republikas vārdā:
José Carlos Pinto
Soromenho Viana Baptista
Joäo Eduardo Nunes de Oliveira Pequito
Šveices Konfederācijas vārdā:
A. Hurni
Eirokontroles vārdā:
David Garro
Trefgarne
J. Leveque
1. PIELIKUMS
Lidojumu informācijas rajoni
Līgumslēdzējas puses |
Lidojumu informācijas rajoni |
Vācijas Federatīvā Republika |
Hannoveres augšējais lidojumu informācijas rajons |
Austrijas Republika |
Vīnes lidojumu informācijas rajons |
Beļģijas Karaliste |
Briseles augšējais lidojumu informācijas rajons |
Spānija |
Madrides augšējais lidojumu informācijas rajons |
Francijas Republika |
Francijas augšējais lidojumu informācijas rajons |
Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotā Karaliste |
Skotijas augšējais lidojumu informācijas rajons |
Īrija |
Šanonas augšējais lidojumu informācijas rajons |
Nīderlandes Karaliste |
Amsterdamas lidojumu informācijas rajons |
Portugāles Republika |
Lisabonas augšējais lidojumu informācijas rajons |
Šveices Konfederācija |
Ženēvas augšējais lidojumu informācijas rajons |
2. PIELIKUMS
(6. panta 1. punkta b) apakšpunkts)
Izraksts no Eirokontroles 1960. gada 13. decembra Starptautiskās
konvencijas par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā, kas
grozīta ar Protokolu, kurš atvērts parakstīšanai Briselē 1981.
gadā.
Konvencijas 7.3. pants
"Ja nav noteikts citādi, direktīvām un pasākumiem, kas noteikti 6. panta 1. punkta b) apakšpunktā un 6. panta 4. punktā, nepieciešams Komisijas balsu vairākums, ar to saprotot, ka:
‑ šīs balsis tiek svērtas, kā noteikts turpmāk 8. pantā;
‑ šīs balsis pārstāv Līgumslēdzēju pušu vairākumu, kas piedalās balsošanā."
Konvencijas 8. pants
"1. Balsu svēršanu, kas minēta 7. pantā, nosaka saskaņā ar šādu tabulu.
Līgumslēdzējas puses ikgadējās iemaksas procentuālais lielums attiecībā pret visu Līgumslēdzēju pušu ikgadējām iemaksām |
Balsu skaits |
Mazāk nekā 1% |
1 |
No 1 līdz 2 % |
2 |
No 2 līdz 3 % |
3 |
No 3 līdz 4,5 % |
4 |
No 4,5 līdz 6 % |
5 |
No 6 līdz 7,5 % |
6 |
No 7,5 līdz 9 % |
7 |
No 9 līdz 11 % |
8 |
No 11 līdz 13 % |
9 |
No 13 līdz 15 % |
10 |
No 15 līdz 18 % |
11 |
No 18 līdz 21 % |
12 |
No 21 līdz 24 % |
13 |
No 24 līdz 27 % |
14 |
No 27 līdz 30 % |
15 |
30 % |
16 |
2. Balsu skaitu sākotnēji nosaka no dienas, kad stājas spēkā Protokols, kas atvērts parakstīšanai Briselē 1981. gadā, atsaucoties uz iepriekš doto tabulu un saskaņā ar Aģentūras statūtu 19. pantu, lai noteiktu ikgadējo Līgumslēdzēju pušu dalības maksu Organizācijas budžetā.
3. Ja šai Konvencijai pievienojas jauna dalībvalsts, Līgumslēdzēju pušu balsu skaitu nosaka no jauna saskaņā ar to pašu procedūru.
4. Balsu skaitu katru gadu aprēķina no jauna saskaņā ar šajā pantā paredzētajiem noteikumiem. "
Konvencijas 1. pielikuma 19. pants (Aģentūras statūti)
"1. Neskarot šā panta 2. punkta nosacījumus, katras Līgumslēdzējas puses iemaksu budžetā nosaka katram finanšu gadam saskaņā ar šādu formulu:
a) pirmos 30 % iemaksas aprēķina proporcionāli Līgumslēdzējas puses nacionālajam kopproduktam, kā noteikts 3. rindkopā turpmāk;
b) pārējos 70 % iemaksas aprēķina proporcionāli Līgumslēdzējas puses maršruta aeronavigācijas iekārtu un pakalpojumu izmaksu bāzes vērtībai, kā noteikts turpmāk 4. rindkopā.
2. Nevar prasīt, lai kādas Līgumslēdzējas puses dalības maksa jebkurā finanšu gadā pārsniegtu 30 % visu Līgumslēdzēju pušu iemaksu summu. Ja kādas Līgumslēdzējas puses iemaksa, kas aprēķināta saskaņā ar šā panta 1. punktu, pārsniedz 30 %, tad starpība jāsadala starp pārējām Līgumslēdzējām pusēm saskaņā ar noteikumiem, kas izklāstīti minētajā punktā.
3. Nacionālo kopproduktu, ko izmanto aprēķinos, iegūst no statistikas, kuru apkopojusi Ekonomiskās sadarbības un attīstības organizācija, vai - ja tādas nav, kāda cita organizācija, kas sniedz līdzvērtīgas garantijas un kas iecelta ar Komisijas lēmumu - aprēķinot aritmētisko vidējo trim pēdējiem gadiem, par kuriem ir pieejami dati. Nacionālā kopprodukta lielums ir tāds, kā aprēķināts, balstoties uz faktoru izmaksām un pašreizējām cenām, kas izteiktas Eiropas norēķinu vienībās.
4. Aeronavigācijas iekārtu izmaksu bāze, ko izmanto aprēķiniem, ir izmaksu bāze, kas noteikta gadam pirms attiecīgā finanšu gada."
VĀCIJAS FEDERATĪVĀ REPUBLIKA,
AUSTRIJAS REPUBLIKA,
BEĻĢIJAS KARALISTE,
BULGĀRIJAS REPUBLIKA,
KIPRAS REPUBLIKA,
HORVĀTIJAS REPUBLIKA,
DĀNIJAS KARALISTE,
SPĀNIJAS KARALISTE,
FRANCIJAS REPUBLIKA,
LIELBRITĀNIJAS UN ZIEMEĻĪRIJAS
APVIENOTĀ KARALISTE,
GRIEĶIJAS REPUBLIKA,
UNGĀRIJAS REPUBLIKA,
ĪRIJA,
ITĀLIJAS REPUBLIKA,
LUKSEMBURGAS LIELHERCOGISTE,
MALTAS REPUBLIKA,
MONAKO FIRSTISTE,
NORVĒĢIJAS KARALISTE,
NĪDERLANDES KARALISTE,
PORTUGĀLES REPUBLIKA,
RUMĀNIJA,
SLOVĀKIJAS REPUBLIKA,
SLOVĒNIJAS REPUBLIKA,
ZVIEDRIJAS KARALISTE,
ŠVEICES KONFEDERĀCIJA,
ČEHIJAS REPUBLIKA,
TURCIJAS REPUBLIKA,
tā kā gaisa satiksmes pieauguma dēļ, kā arī tādēļ, ka ir nepieciešams Eiropas līmenī centralizēt katras Eiropas valsts politiskās darbības, un gaisa satiksmes tehnoloģiskās attīstības dēļ ir jāpārskata Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas 1960. gada 13. decembra Starptautiskā konvencija par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā, kas grozīta ar 1981. gada 12. februāra Grozījumu protokolu, lai izveidotu vienotu Eiropas gaisa satiksmes pārvaldības sistēmu vispārējās gaisa satiksmes kontrolei Eiropas gaisa telpā, lidostās un to apkārtnē;
tā kā ir vēlams pastiprināt valstu sadarbību attiecībā uz EUROCONTROL, lai efektīvi organizētu un pilnīgi droši pārvaldītu gaisa telpu gan civilo, gan militāro lietotāju vajadzībām, pamatojoties uz pamatprincipu, saistībā ar kuru no gaisa telpas lietotāju viedokļa gaisa telpa būtu jāuzskata par homogēnu sistēmu, jo īpaši izstrādājot kopīgu politiku, kopīgus mērķus, plānus, standartus un specifikācijas, kā arī kopīgu politiku aeronavigācijas pakalpojumu maksu jomā, nopietni apspriežoties ar gaisa satiksmes pakalpojumu lietotājiem un pienācīgi ņemot vērā primāros apsvērumus aizsardzības jomā;
tā kā visiem gaisa telpas lietotājiem nepieciešams, lai tiktu nodrošināta pēc iespējas lielāka efektivitāte par minimālām izmaksām, kas ir saderīgas ar vajadzīgo drošības līmeni, un tā kā ir nepieciešams pēc iespējas samazināt negatīvo ietekmi uz vidi, ko var panākt, saskaņojot un integrējot dienestus, kuri nodarbojas ar gaisa satiksmes pārvaldību Eiropā;
tā kā Līgumslēdzējas puses atzīst nepieciešamību saskaņot un integrēt savas gaisa satiksmes pārvaldības sistēmas, lai izveidotu vienotu Eiropas gaisa satiksmes pārvaldības sistēmu;
tā kā vietējām iniciatīvām gaisa satiksmes pārvaldības jomā, jo īpaši lidostu līmenī, ir svarīga nozīme;
tā kā kopīgas aeronavigācijas pakalpojumu maksu sistēmas ieviešana saskaņā ar Starptautiskās Civilās aviācijas organizācijas ieteikumiem, jo īpaši vienlīdzības un pārredzamības ziņā, nostiprina vienotas Eiropas gaisa satiksmes pārvaldības sistēmas finansiālos pamatus un atvieglo apspriešanos ar lietotājiem;
tā kā EUROCONTROL ir Līgumslēdzēju pušu sadarbības struktūra gaisa satiksmes pārvaldības jomā;
vēloties paplašināt un pastiprināt sadarbību ar Eiropas un starptautiskajām iestādēm, kas ieinteresētas EUROCONTROL uzticēto uzdevumu īstenošanā, lai uzlabotu tās efektivitāti;
uzskatot, ka tādēļ ir vietā izveidot vienotu Eiropas gaisa satiksmes pārvaldības sistēmu, kuras darbība sniedzas pāri Līgumslēdzēju pušu teritoriālajām robežām, aptverot visu gaisa telpu, uz kuru attiecas Konvencija;
uzskatot, ka ir svarīgi, lai Līgumslēdzējas puses piešķirtu Organizācijai juridiskos līdzekļus, kas nepieciešami tās uzdevumu pienācīgai izpildei, galvenokārt aeronavigācijas pakalpojumu maksu piedziņas un gaisa satiksmes plūsmu pārvaldības jomā;
atzīstot, ka, lai nodrošinātu to, ka Organizācija savus uzdevumus var pildīt labos drošības un efektivitātes apstākļos, būtu lietderīgi tās regulēšanas funkcijas pēc iespējas nošķirt no tās pakalpojumu sniegšanas funkcijām;
vēloties mudināt citas Eiropas valstis kļūt par šīs starptautiskās organizācijas dalībniecēm,
ir vienojušās par šādiem noteikumiem.
I pants
Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas 1960. gada 13. decembra Starptautiskā konvencija par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā, kura grozīta ar 1970. gada 6. jūlija protokolu, kas savukārt grozīts ar 1978. gada 21. novembra protokolu, un kura grozīta ar 1981. gada 12. februāra protokolu, turpmāk tekstā - "Konvencija", tiek aizstāta ar pielikumā pievienoto Konvencijas teksta konsolidēto versiju, kurā apkopoti Konvencijas spēkā esošie teksti un grozījumi, ko veikusi 1997. gada 27. jūnija Diplomātiskā konference.
II pants
1. Šo protokolu var parakstīt visas valstis, kas ir Konvencijas dalībvalstis 1997. gada 27. jūnijā.
Pirms minētā protokola stāšanās spēkā to var parakstīt arī ikviena valsts, kas uzaicināta piedalīties Diplomātiskajā konferencē, kurā tas pieņemts, un ikviena cita valsts, kurai to atļauj parakstīt Pastāvīgā komisija, pieņemot vienprātīgu lēmumu.
2. Šo protokolu var ratificēt, pieņemt vai apstiprināt. Ratifikācijas, pieņemšanas vai apstiprināšanas instrumentus deponē Beļģijas Karalistes valdībai.
3. Šis protokols stājas spēkā 2000. gada 1. janvārī, ja to līdz minētajam datumam ir ratificējušas, pieņēmušas vai apstiprinājušas visas valstis, kas ir Konvencijas dalībvalstis. Ja šis nosacījums nav izpildīts, tas stājas spēkā vai nu 1. jūlijā, vai 1. janvārī, kas seko pēc pēdējā ratifikācijas, pieņemšanas vai apstiprināšanas instrumenta deponēšanas, atkarībā no tā, vai šī deponēšana notiek pirmajā vai otrajā pusgadā.
4. Attiecībā uz ikvienu šā protokola parakstītājvalsti, kura nav Konvencijas dalībvalsts un kuras ratifikācijas, pieņemšanas vai apstiprināšanas instruments tiek iesniegts pēc šā protokola stāšanās spēkā, tas attiecībā uz minēto valsti stājas spēkā otrā mēneša pirmajā dienā pēc datuma, kurā iesniegts tās ratifikācijas, pieņemšanas vai apstiprināšanas instruments.
5. Ikviena šā protokola parakstītājvalsts, kas nav Konvencijas dalībvalsts, līdz ar šā protokola ratifikāciju, pieņemšanu vai apstiprināšanu kļūst arī par Konvencijas dalībvalsti.
6. Beļģijas Karalistes valdība informē pārējo Konvencijas dalībvalstu un šā protokola parakstītājvalstu valdības par ikvienu parakstīšanu, ikvienu ratifikācijas, pieņemšanas vai apstiprināšanas instrumenta deponēšanu un ikvienu šā protokola spēkā stāšanos saskaņā ar šī panta 3. un 4. punktu.
III pants
Pēc šā protokola spēkā stāšanās 1970. gada 6. jūlija protokols, kas grozīts ar 1978. gada 21. novembra protokolu un ar 1981. gada 12. februāra protokola XXXVIII pantu, tiek aizstāts ar III pielikumu (ar nosaukumu "Fiskālie noteikumi") šeit pievienotajam Konvencijas konsolidētajam tekstam.
IV pants
Pēc šā protokola spēkā stāšanās 1981. gada 12. februāra Daudzpusējais nolīgums par aeronavigācijas pakalpojumu maksām tiek atcelts un aizstāts ar atbilstošajiem noteikumiem šeit pievienotajā Konvencijas konsolidētajā tekstā, tostarp tās IV pielikumā (ar nosaukumu "Noteikumi par aeronavigācijas pakalpojumu maksu kopīgo sistēmu").
V pants
Beļģijas Karalistes valdība šo protokolu saskaņā ar Apvienoto Nāciju Organizācijas statūtu 102. pantu reģistrēs pie Apvienoto Nāciju Organizācijas Ģenerālsekretāra un saskaņā ar 1944. gada 7. decembrī Čikāgā parakstītās Konvencijas par starptautisko civilo aviāciju 83. pantu - Starptautiskās Civilās aviācijas organizācijā.
TO APLIECINOT, apakšā parakstījušies pilnvarotie pārstāvji, kas pierādījuši savas pilnvaras, kuras atzītas par likumīgām un spēkā esošām, ir parakstījuši šo protokolu.
SAGATAVOTS Briselē 1997. gada 27. jūnijā angļu, bulgāru, čehu, dāņu, franču, grieķu, horvātu, itāliešu, nīderlandiešu, norvēģu, portugāļu, rumāņu, slovāku, slovēņu, spāņu, turku, ungāru, vācu un zviedru valodā vienā eksemplārā, kuru deponē Beļģijas Karalistes valdības arhīvā, kas nosūta tā apliecinātās kopijas pārējo parakstītājvalstu valdībām. Neatbilstību gadījumā noteicošais ir teksts franču valodā.
Vācijas Federatīvās Republikas vārdā, |
Austrijas Republikas vārdā, |
Beļģijas Karalistes vārdā, |
Bulgārijas Republikas vārdā, |
Kipras Republikas vārdā, |
Horvātijas Republikas vārdā, |
Dānijas Karalistes vārdā, |
Spānijas Karalistes vārdā, |
Francijas Republikas vārdā, |
Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotās Karalistes vārdā, |
Grieķijas Republikas vārdā, |
Ungārijas Republikas vārdā, |
Īrijas vārdā, |
Itālijas Republikas vārdā, |
Luksemburgas Lielhercogistes vārdā, |
Maltas Republikas vārdā, |
Norvēģijas Karalistes vārdā, |
Nīderlandes Karalistes vārdā, |
Portugāles Republikas vārdā, |
Rumānijas vārdā, |
Slovākijas Republikas vārdā, |
Slovēnijas Republikas vārdā, |
Zviedrijas Karalistes vārdā: |
Šveices Konfederācijas vārdā, |
Čehijas Republikas vārdā, |
Turcijas Republikas vārdā, |
Monako Firstistes vārdā, |
KONSOLIDĒTĀ VERSIJA, KURĀ APKOPOTI PAŠREIZĒJĀS KONVENCIJAS SPĒKĀ ESOŠIE TEKSTI UN GROZĪJUMI, KO VEICA 1997. GADA 27. JŪNIJA DIPLOMĀTISKĀ KONFERENCE
KONVENCIJAS KONSOLIDĒTAIS TEKSTS
1. pants
1. Lai īstenotu saskaņošanu un integrāciju, kas nepieciešama vienotas Eiropas gaisa satiksmes pārvaldības sistēmas ieviešanai, Līgumslēdzējas puses vienojas pastiprināt savu sadarbību un attīstīt savas kopīgās darbības aeronavigācijas jomā, pienācīgi ņemot vērā aizsardzības vajadzības un visiem gaisa telpas lietotājiem nodrošinot pēc iespējas lielāku brīvību, kas ir saderīga ar nepieciešamo drošības līmeni ekonomiski efektīvu gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšanā, un ņemot vērā nepieciešamību, kad tas iespējams, samazināt jebkādu negatīvu ietekmi uz vidi, jo īpaši ekspluatācijas, tehniskajā un ekonomikas ziņā.
Šo mērķu īstenošana nedrīkst skart tādu principu kā katras valsts pilnīga un ekskluzīva suverenitāte gaisa telpā virs tās teritorijas un katras valsts iespējas savā nacionālajā gaisa telpā īstenot savas prerogatīvas drošības un aizsardzības jomā.
Šajā nolūkā tās vienojas:
a) pieņemt Eiropas politiku gaisa satiksmes pārvaldības jomā, tostarp nosakot stratēģijas un programmas, kuru mērķis ir attīstīt kapacitāti, kas nepieciešama, lai ekonomiskā veidā un uzturot nepieciešamo drošības līmeni apmierinātu visu civilo un militāro lietotāju vajadzības;
b) uzņemties pienākumu noteikt konkrētus mērķus attiecībā uz gaisa satiksmes pārvaldības operāciju efektivitāti lidojumu informācijas rajonos, kuri uzskaitīti Konvencijas II pielikumā un kuros valstis saskaņā ar Konvenciju par starptautisko civilo aviāciju ir piekritušas nodrošināt gaisa satiksmes pakalpojumus, neskarot principus, kas paredz satiksmes brīvību gaisa telpās, kuras nav pakļautas valstu suverenitātei, un kas izriet no konvencijām, starptautiskajiem nolīgumiem, noteikumiem vai principiem vai starptautisko publisko paražu tiesību principiem;
c) ieviest gaisa satiksmes pārvaldības rezultātu pārbaudes un mērķu noteikšanas sistēmu;
d) piemērot kopīgu konverģences un īstenošanas plānu attiecībā uz aeronavigācijas pakalpojumiem un objektiem Eiropā;
e) pieņemt un piemērot kopīgus standartus un specifikācijas;
f) saskaņot gaisa satiksmes pakalpojumiem piemērojamo regulējumu;
g) attīstīt pieejamo kapacitāti, lai varētu apmierināt gaisa satiksmes pieprasījumu un nodrošināt tās pēc iespējas efektīvāku izmantošanu, kopīgi izveidojot, ekspluatējot un attīstot kopēju sistēmu gaisa satiksmes plūsmu pārvaldībai Eiropā, ieviešot vienotu Eiropas gaisa satiksmes pārvaldības sistēmu;
h) veicināt gaisa satiksmes sistēmu un objektu kopīgu iegādi;
i) ieviest kopīgu politiku maksājumu noteikšanai un aprēķināšanai aeronavigācijas maršruta objektu un pakalpojumu lietotājiem, turpmāk tekstā - " aeronavigācijas pakalpojumu maksas";
j) ieviest no pakalpojumu sniegšanas nošķirtu mehānismu daudzpusējai drošības regulējuma režīma izstrādei un saskaņošanai gaisa satiksmes pārvaldības jomā saistībā ar integrētu aviācijas drošības sistēmu;
k) piedalīties vispārējās satelītnavigācijas sistēmas izstrādē, ieviešanā un uzraudzībā;
l) rast jaunas iespējas kopīgām darbībām aeronavigācijas sistēmu un pakalpojumu izstrādes, ieviešanas, uzraudzības vai ekspluatācijas jomā;
m) saskaņā ar lidojuma "no izejas līdz izejai" koncepciju izstrādāt vispārēju politiku un atbilstošu un efektīvu mehānismu maršrutu un gaisa telpas stratēģiskai projektēšanai un plānošanai.
2. Tās šim nolūkam izveido Eiropas Aeronavigācijas drošības organizāciju (EUROCONTROL), turpmāk tekstā - "Organizācija", kura rīkojas sadarbībā ar valstu civilajām un militārajām iestādēm un lietotāju organizācijām. Tās sastāvā ir trīs institūcijas:
a) Ģenerālā asambleja, kas ir atbildīga par Organizācijas vispārējās politikas izstrādi un apstiprināšanu, tostarp:
(i) kopīgo politiku attiecībā uz aeronavigācijas pakalpojumu maksām un pārējām Organizācijas darbībām maksājumu jomā;
(ii) Organizācijas rezultātu pārbaudes un novērtēšanas funkcijas;
(iii) Organizācijas mērķu noteikšanu, jo īpaši attiecībā uz standartizāciju, plānošanu, rezultātiem un drošības regulējumu;
(iv) nozīmīgāko sadarbības pamatprogrammu izvēli pēc tehniskiem un finansiāliem kritērijiem;
(v) ārējām attiecībām ar valstīm un organizācijām un pieteikumiem par pievienošanos Konvencijai;
b) Padome, kuras uzdevums ir izpildīt Ģenerālās asamblejas lēmumus un, ievērojot Ģenerālajai asamblejai piešķirtās pilnvaras, veikt visus pasākumus, kam attiecībā pret Līgumslēdzējām pusēm ir saistošs spēks, kā arī pārraudzīt Aģentūras darbu;
c) Aģentūru, kuras statūti ir iekļauti Konvencijas I pielikumā un kurai uzticēts pildīt Organizācijas uzdevumus saskaņā ar turpmāk minētajiem Konvencijas noteikumiem, ka arī uzdevumus, ko tai uzticējusi Ģenerālā asambleja vai Padome, sagatavot atbilstošus priekšlikumus un likt lietā tehniskos, finanšu un cilvēkresursus, lai sasniegtu izvirzītos mērķus.
3. Organizācijas galvenā mītne ir Briselē.
2. pants
1. Organizācijai ir šādi uzdevumi:
a) sagatavot un apstiprināt sīki izstrādātus saskaņošanas un integrācijas plānus attiecībā uz Līgumslēdzēju pušu gaisa satiksmes pakalpojumiem un sistēmām, jo īpaši uz zemes un gaisa kuģos esošajām navigācijas sistēmām, lai ieviestu vienotu Eiropas gaisa satiksmes pārvaldības sistēmu;
b) koordinēt Līgumslēdzēju pušu izstrādātos īstenošanas plānus, lai nodrošinātu konverģenci saistībā ar vienotu Eiropas gaisa satiksmes pārvaldības sistēmu;
c) Līgumslēdzēju pušu vārdā pārbaudīt un koordinēt aeronavigācijas jomas jautājumus, kurus izskatījusi Starptautiskā Civilās aviācijas organizācija (SCAO) vai citas starptautiskās organizācijas, kas nodarbojas ar civilo aviāciju, un koordinēt un iesniegt šīm struktūrām grozījumus vai priekšlikumus;
d) noteikt, projektēt, izstrādāt, apstiprināt un organizēt vienotas Eiropas gaisa satiksmes pārvaldības sistēmas ieviešanu;
e) attīstīt un ekspluatēt vienotu Eiropas gaisa satiksmes plūsmu pārvaldības sistēmu kopīgā starptautiskā centrā saskaņā ar šā punkta d) apakšpunktu;
f) izstrādāt, pieņemt un pastāvīgi pārskatīt kopīgus standartus, specifikācijas un praksi attiecībā uz gaisa satiksmes pārvaldības sistēmām un pakalpojumiem;
g) izstrādāt un apstiprināt procedūras gaisa satiksmes sistēmu un objektu kopīgas iegādes stratēģijas ieviešanai;
h) koordinēt Līgumslēdzēju pušu pētniecības un attīstības programmas, kas attiecas uz jaunām tehnoloģijām aeronavigācijas jomā, apkopot un izplatīt rezultātus un veicināt un kopīgi veikt izpēti, izmēģinājumus un lietišķus pētījumus, kā arī tehnisko attīstību šajā jomā;
i) izveidot tādu neatkarīgu sistēmu rezultātu pārbaudei, kura aptvertu visus gaisa satiksmes pārvaldības aspektus, tostarp vispārējo politiku un plānošanu, drošības pārvaldību lidostās un to apkārtnē, un gaisa telpā, kā arī sniegto pakalpojumu finansiālos un ekonomiskos aspektus, un noteikt mērķus attiecībā uz visiem šiem aspektiem;
j) pētīt un veicināt pasākumus, kas var palielināt efektivitāti un rentabilitāti aeronavigācijas jomā;
k) izstrādāt un apstiprināt kopējus kritērijus, procedūras un metodes, lai nodrošinātu gaisa satiksmes pārvaldības sistēmu un gaisa satiksmes pakalpojumu efektivitāti un optimālu kvalitāti;
l) izstrādāt priekšlikumus attiecībā uz gaisa satiksmes pakalpojumiem piemērojamā Eiropas regulējuma saskaņošanu;
m) atbalstīt efektivitātes un elastīguma uzlabošanu gaisa telpas izmantošanā civiliem un militāriem lietotājiem;
n) izstrādāt un apstiprināt koordinētu vai kopēju politiku gaisa satiksmes pārvaldības uzlabošanai lidostās un to apkārtnē;
o) izstrādāt un apstiprināt kopējus atlases kritērijus un kopēju politiku gaisa satiksmes pakalpojumu personāla apmācībai un licencēšanai un viņu prasmju novērtēšanai;
p) projektēt, ieviest un ekspluatēt nākamo Eiropas kopīgo sistēmu komponentus, ko tai uzticējušas Līgumslēdzējas puses;
q) to Līgumslēdzēju pušu vārdā, kuras ir līdzdalīgas aeronavigācijas pakalpojumu maksu kopīgajā sistēmā, noteikt aeronavigācijas pakalpojumu maksas, izrakstīt par tām rēķinus un tās iekasēt saskaņā ar IV pielikumā paredzētajiem nosacījumiem;
r) izveidot un ieviest mehānismu, kas ļauj daudzpusējā līmenī izstrādāt un saskaņot regulējumu attiecībā uz drošību gaisa satiksmes pārvaldības jomā;
s) pildīt visus citus uzdevumus, kas saistīti ar Konvencijas principiem un mērķiem.
2. Pēc vienas vai vairāku Līgumslēdzēju pušu lūguma un pamatojoties uz vienu vai vairākiem īpašiem nolīgumiem, kas noslēgti starp Organizāciju un attiecīgajām Līgumslēdzējām pusēm, Organizācija var:
a) palīdzēt minētajām Līgumslēdzējām pusēm gaisa satiksmes sistēmu un pakalpojumu plānošanā, specifikāciju izstrādē un izveidē;
b) piegādāt un ekspluatēt pilnībā vai daļēji gaisa satiksmes objektus un pakalpojumus minēto Līgumslēdzēju pušu vārdā;
c) palīdzēt minētajām Līgumslēdzējām pusēm attiecībā uz to maksājumu noteikšanu, kā arī rēķinu izrakstīšanā par šādiem maksājumiem un to iekasēšanā, kurus tās piemēro aeronavigācijas pakalpojumu lietotājiem un uz kuriem neattiecas Konvencijas IV pielikums.
3. Organizācija var:
a) slēgt īpašus nolīgumus ar valstīm, kas nav Līgumslēdzējas puses, bet kas ir ieinteresētas piedalīties 2. panta 1. punktā paredzēto uzdevumu izpildē;
b) pēc tādu valstu lūguma, kuras nav Līgumslēdzējas puses, vai pēc citu starptautisko organizāciju lūguma izpildīt to vārdā jebkādus citus uzdevumus, uz kuriem attiecas šis pants, pamatojoties uz īpašiem nolīgumiem, kas noslēgti starp Organizāciju un ieinteresētajām valstīm.
4. Organizācija, cik vien iespējams, rūpējas par to, lai tās pakalpojumu sniegšanas funkcijas, jo īpaši tās, kas paredzētas 2. panta 1. punkta e), g), p) un q) apakšpunktā, 2. panta 2. punktā un 2. panta 3. punkta b) apakšpunktā, tiktu īstenotas neatkarīgi no tās regulēšanas funkcijām.
5. Lai atvieglotu savu uzdevumu izpildi, Organizācija var ar Ģenerālās asamblejas lēmumu izveidot saimnieciskās darbības veicējus, kurus reglamentē īpaši statūti, uz ko attiecas vai nu starptautiskās publiskās tiesības, vai kādas Līgumslēdzējas puses valsts tiesību akti, vai iegūt vairākuma kapitāla daļas šādos uzņēmumos.
3. pants
1. Šo Konvenciju piemēro maršruta aeronavigācijas pakalpojumiem un ar tiem saistītiem pieejas un lidlauka pakalpojumiem, kuri attiecas uz gaisa satiksmi lidojumu informācijas rajonos, kas uzskaitīti II pielikumā.
2. a) Ja Līgumslēdzēja puse vēlas grozīt II pielikumā iekļauto lidojumu informācijas rajonu sarakstu, ir nepieciešams Ģenerālās asamblejas lēmums, kas pieņemts ar balsu vairākumu, ja šāda grozījuma dēļ tiktu izmainītas tās gaisa telpas robežas, uz kuru attiecas Konvencija.
b) Taču attiecīgajai Līgumslēdzējai pusei ir jāziņo Organizācijai arī par ikvienu grozījumu, kam nav tādu seku.
3. Šajā Konvencijā vārdu savienojumu "gaisa satiksme" lieto, lai apzīmētu civilās aviācijas gaisa kuģus un militāros, muitas un policijas gaisa kuģus, kuri atbilst Starptautiskās Civilās aviācijas organizācijas procedūrām.
Pamatojoties uz īpašu nolīgumu, kā minēts 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā, Līgumslēdzēja puse var prasīt, lai vārdu savienojums "gaisa satiksme" attiecas arī uz pārējo satiksmi tās teritorijā.
4. pants
Organizācijai ir juridiskas personas statuss. Līgumslēdzēju pušu teritorijā Organizācijai ir tāda tiesībspēja, kāda saskaņā ar attiecīgās valsts tiesību aktiem piemīt visām juridiskām personām; Organizācijai inter alia ir tiesības iegādāties vai nodot kustamu vai nekustamu īpašumu, kā arī vērsties tiesā. Ja šajā konvencijā vai tai pievienotajos statūtos nav noteikts citādi, Organizāciju pārstāv Aģentūra, kas rīkojas tās vārdā. Aģentūra pārvalda Organizācijas īpašumu.
5. pants
1. Ģenerālo asambleju veido Līgumslēdzēju pušu pārstāvji ministru līmenī. Ikviena Līgumslēdzēja puse var norīkot vairākus delegātus, lai, piemēram, nodrošinātu gan civilās aviācijas, gan valsts aizsardzības interešu pārstāvību, taču tai ir tiesības tikai uz vienu balsi.
2. Padomi veido Līgumslēdzēju pušu pārstāvji civilās aviācijas ģenerāldirektoru līmenī. Ikviena Līgumslēdzēja puse var norīkot vairākus delegātus, lai, piemēram, nodrošinātu gan civilās aviācijas, gan valsts aizsardzības interešu pārstāvību, taču tai ir tiesības tikai uz vienu balsi.
3. Jautājumos, kas attiecas uz aeronavigācijas pakalpojumu maksu kopīgo sistēmu, Ģenerālo asambleju un Padomi veido to Līgumslēdzēju pušu pārstāvji, kuras ir līdzdalīgas aeronavigācijas pakalpojumu maksu kopīgajā sistēmā saskaņā ar IV pielikumā paredzētajiem nosacījumiem.
4. Starptautisko organizāciju pārstāvjus, kuri var sniegt ieguldījumu Organizācijas darbā, Ģenerālā asambleja vai Padome pēc vajadzības aicina kā novērotājus piedalīties Organizācijas institūcijās.
6. pants
1. Ģenerālā asambleja pieņem lēmumus attiecībā uz Līgumslēdzējām pusēm, Padomi un Aģentūru, jo īpaši 1. panta 2. punkta a) apakšpunktā minētajos gadījumos.
Turklāt Ģenerālā asambleja
a) pēc Padomes ieteikuma ieceļ Aģentūras ģenerāldirektoru;
b) dod atļauju prasības celšanai Organizācijas vārdā Hāgas Pastāvīgajā šķīrējtiesā 34. pantā minētajos gadījumos;
c) nosaka principus, kuri regulē 2. panta 1. punkta e) apakšpunktā paredzētās vienotās Eiropas gaisa satiksmes plūsmu pārvaldības sistēmas ekspluatāciju;
d) apstiprina I pielikuma grozījumus saskaņā ar 8. panta 1. punktā paredzētajiem balsošanas nosacījumiem;
e) apstiprina II un IV pielikuma grozījumus saskaņā ar 8. panta 3. punktā paredzētajiem balsošanas nosacījumiem;
f) veic Organizācijas uzdevumu periodisku pārskatīšanu.
2. Lai formulētu kopīgu politiku attiecībā uz aeronavigācijas pakalpojumu maksām, Ģenerālā asambleja inter alia:
a) nosaka principus, kuri regulē to izmaksu noteikšanu, ko Līgumslēdzējas puses un Organizācija piemēro lietotājiem par to rīcībā nodotajiem maršruta aeronavigācijas objektiem un pakalpojumiem;
b) nosaka aeronavigācijas pakalpojumu maksu aprēķināšanas formulu;
c) nosaka principus, kuri piemērojami atbrīvošanai no aeronavigācijas pakalpojumu maksām, un var arī nolemt, ka par noteiktām lidojumu kategorijām, kas šādi atbrīvotas no aeronavigācijas pakalpojumu maksām un uz ko attiecas IV pielikums, izmaksas, kuras rodas saistībā ar maršruta aeronavigācijas objektiem un pakalpojumiem, tiešā veidā var piedzīt Līgumslēdzējas puses;
d) apstiprina Padomes ziņojumus par aeronavigācijas pakalpojumu maksām.
3. Ģenerālā asambleja var:
a) nosūtīt izskatīšanai Padomē ikvienu jautājumu, kas ir tās kompetencē;
b) deleģēt, ja vajadzīgs, Padomei pilnvaras pieņemt lēmumus par jautājumiem, kas ir tās vispārējā kompetencē un kas minēti 1. panta 2. punkta a) apakšpunktā;
c) izveidot jebkādu palīgstruktūru, ko tā uzskata par vajadzīgu.
7. pants
1. Padome saskaņā ar pilnvarām, kas tai piešķirtas ar šo Konvenciju, var attiecībā uz Līgumslēdzējām pusēm pieņemt lēmumus par uzdevumiem, kuri minēti 2. panta 1. punktā.
2. Padome saskaņā ar pārraudzības pilnvarām, kas tai ar šo Konvenciju piešķirtas attiecībā uz Aģentūru:
a) apstiprina, apspriedusies ar gaisa telpas lietotāju pārstāvības organizācijām, kuras tā atzinusi, Aģentūras piecu gadu un ikgadējo darba programmas, ko Aģentūra tai iesniedz attiecībā uz 2. pantā minēto uzdevumu izpildi, kā arī piecu gadu finanšu plānu un budžetu, tostarp finansiālās saistības, Aģentūras darbības pārskatu un pārskatus, kas sniegti saskaņā ar Aģentūras statūtu 2. panta 2. punkta c) apakšpunktu, 10. panta 3. punktu un 11. panta 1. punktu;
b) apstiprina principus, kas nosaka Aģentūras vispārējo struktūru;
c) pārrauga Aģentūras darbības aeronavigācijas maksājumu jomā;
d) nosaka, apspriedusies ar gaisa telpas un lidostu lietotāju pārstāvības organizācijām, kuras tā atzinusi, vispārējos nosacījumus 2. panta 1. punkta e) apakšpunktā paredzētās vienotās Eiropas gaisa satiksmes plūsmu pārvaldības sistēmas ekspluatācijai, pienācīgi ņemot vērā valstu prerogatīvas savas gaisa telpas pārvaldībā. Šajos vispārējos nosacījumos cita starpā jāparedz piemērojamie noteikumi, kā arī procedūras šo noteikumu neievērošanas konstatēšanai;
e) formulē norādījumus Aģentūrai, pamatojoties uz tās sniegtajiem regulārajiem pārskatiem vai ikreiz, kad uzskata, ka tas nepieciešams, lai Aģentūra izpildītu tai uzticētos uzdevumus, un apstiprina kārtību sadarbībai starp Aģentūru un attiecīgajām valstu struktūrām, lai Aģentūra varētu sagatavot atbilstošus priekšlikumus;
f) pēc ģenerāldirektora priekšlikuma ieceļ auditoru konsultantu sabiedrību, kas Audita grupai palīdz pārbaudīt visu ieņēmumu un izdevumu pārskatus;
g) var prasīt, lai attiecībā uz Aģentūras dienestiem veic administratīvas un tehniskas inspekcijas;
h) apstiprina ģenerāldirektora īstenoto budžeta pārvaldību;
i) apstiprina ģenerāldirektora ieceltos Aģentūras direktorus;
j) apstiprina ģenerāldirektora statūtus, personāla administratīvo reglamentu, finanšu nolikumu un nolikumu par iepirkumiem;
k) var ļaut Aģentūrai sākt sarunas par 2. pantā minētajiem īpašajiem nolīgumiem, pieņem nolīgumus, kas apspriesti pirms to nodošanas apstiprināšanai Ģenerālajā asamblejā, vai tos noslēdz, ja tai deleģētas attiecīgas pilnvaras saskaņā ar 13. panta 3. punkta noteikumiem;
l) apstiprina noteikumus par datu aizsardzību;
m) pildot 2. panta 1. punkta f) apakšpunktā minētos uzdevumus, pieņem noteikumus un procedūras, kas piemērojamas standartiem, specifikācijām un praksei attiecībā uz gaisa satiksmes pārvaldības sistēmām un pakalpojumiem.
3. Padome izveido Rezultātu pārbaudes komisiju un Drošības regulējuma komisiju. Šīs komisijas iesniedz Padomei priekšlikumus un izmanto palīdzību un atbalstu, ko sniedz Aģentūras dienesti, kuriem ir pietiekama neatkarība savu funkciju veikšanai.
4. Padome izveido Civilo un militāro jautājumu pastāvīgo kontaktkomiteju.
5. Padome izveido Audita grupu, kurai tā var deleģēt noteiktus pienākumus un saskaņā ar precīziem nosacījumiem - pilnvaras.
6. Padomei var palīdzēt citas komitejas citās Organizācijas darbības jomās.
7. Padome var deleģēt noteiktus pienākumus un saskaņā ar precīziem nosacījumiem - pilnvaras Civilo un militāro jautājumu pastāvīgajai kontaktkomitejai un jebkurai citai komitejai, kas izveidota pēc šīs Konvencijas stāšanās spēkā. Šādi pienākumu vai pilnvaru deleģējumi neliedz Padomei jebkurā brīdī izvirzīt noteiktu jautājumu saskaņā ar savām vispārējās pārraudzības funkcijām.
8. pants
1. Lēmumus, kurus attiecībā pret Līgumslēdzējām pusēm pieņem Ģenerālā asambleja, tostarp pamatojoties uz 1. panta 2. punkta a) apakšpunktu un 6. panta 1. punkta pirmo daļu, vai Padome, tostarp pamatojoties uz 1. panta 2. punkta b) apakšpunktu un 7. panta 1. punktu, pieņem ar balsu vairākumu, ja šis vairākums atbilst vismaz trim ceturtdaļām svērto balsu saskaņā ar 11. pantā paredzētajiem svērumiem un vismaz trim ceturtdaļām no Līgumslēdzējām pusēm, kas balsojušas.
Šis noteikums attiecas arī uz lēmumiem, kas pieņemti gadījumos, kuri minēti 2. panta 1. punkta i), p), r) un s) apakšpunktā, 2. panta 5. punktā, 6. panta 1. punkta a), c) un d) apakšpunktā, 6. panta 2. punktā, 6. panta 3. punkta b) apakšpunktā, 7. panta 2. punkta d), j) un k) apakšpunktā, 7. panta 3., 6. un 7. punktā, 12. pantā un 13. panta 2. un 3. punktā.
Šis noteikums attiecas arī uz lēmumiem, kurus pieņem saskaņā ar IV pielikuma 3. pantu. Gadījumos, kad tiek noteiktas aeronavigācijas pakalpojumu maksu sistēmas vienotās likmes, tarifi un piemērošanas nosacījumi, kas minēti IV pielikuma 3. panta c) apakšpunktā, lēmums neattiecas uz Līgumslēdzēju pusi, kura, nobalsojusi pret, tā nolemj. Šādā gadījumā šai Līgumslēdzējai pusei tomēr ir pienākums iesniegt paskaidrojuma rakstu par attiecīgajiem iemesliem un tā nevar apstrīdēt kopīgo politiku, kas definēta 6. panta 2. punktā.
2. Lēmumus, kurus attiecībā pret Aģentūru pieņem Ģenerālā asambleja, tostarp pamatojoties uz 1. panta 2. punkta a) un c) apakšpunktu un 6. panta 1. punkta pirmo daļu, vai Padome, tostarp pamatojoties uz 1. panta 2. punkta b) un c) apakšpunktu, pieņem ar balsu vairākumu, ja šis vairākums atbilst vairāk nekā pusei no svērtajām balsīm saskaņā ar 11. pantā paredzētajiem svērumiem un vairāk nekā pusei no Līgumslēdzējām pusēm, kas balsojušas. Sevišķi svarīgos gadījumos un ar nosacījumu, ka to prasa vismaz viena trešdaļa Līgumslēdzēju pušu, kurām ir balsstiesības, vairākumam jāatbilst vismaz trim ceturtdaļām, nevis vairāk nekā pusei svērto balsu.
Šis noteikums attiecas arī uz lēmumiem, ko pieņem gadījumos, kuri minēti 6. panta 1. punkta b) apakšpunktā, 6. panta 3. punkta a) apakšpunktā, 7. panta 2. punkta a)-c) un e)-i), l) un m) apakšpunktā, 9. panta 2. punktā un 10. panta 2. punktā.
3. Tomēr lēmumus pieņem vienprātīgi attiecībā uz 39. pantā minētajiem pieteikumiem par pievienošanos Organizācijai, iespējamiem grozījumiem, kurus veic II pielikumā, izņemot 3. panta 2. punkta b) apakšpunktā minēto gadījumu, un IV pielikumā, un izstāšanās vai pievienošanās nosacījumiem, kas minēti 36. panta 4. un 5. punktā un 38. panta 3. un 4. punktā.
4. Ģenerālās asamblejas un Padomes pieņemtajiem lēmumiem ir saistošs spēks attiecībā pret Līgumslēdzējām pusēm un Aģentūru, ievērojot 9. panta noteikumus.
9. pants
1. Ja kāda Līgumslēdzēja puse paziņo Ģenerālajai asamblejai vai Padomei, ka ar valsts aizsardzību vai drošību saistīti valsts nozīmes primāri apsvērumi tai liedz pildīt lēmumu, kas ar balsu vairākumu pieņemts saskaņā ar 8. panta 1. punktā paredzētajiem nosacījumiem, tā var atkāpties no minētā lēmuma izpildes, ja tā Ģenerālajai asamblejai un Padomei iesniedz paskaidrojuma rakstu par šiem apsvērumiem un deklarāciju, norādot, vai:
a) runa ir par jautājumu, kura dēļ tai nav iebildumu pret to, ka attiecīgais lēmums stājas spēkā attiecībā uz pārējām Līgumslēdzējām pusēm, saprotot, ka no savas puses minētā Līgumslēdzēja puse šo lēmumu nepiemēros vai piemēros tikai daļēji;
b) runa ir par jautājumu, kas ir tik svarīgs valsts aizsardzības un drošības interesēm, ka lēmumu vispār nedrīkst izpildīt, kamēr nav pieņemts otrs lēmums saskaņā ar šā panta 2. punkta b) apakšpunktā noteikto kārtību.
2. a) Ja ir piemērojama 1. punkta a) apakšpunktā noteiktā kārtība, ģenerāldirektors vismaz reizi gadā Ģenerālajai asamblejai vai Padomei sniedz pārskatu par to, kas tiek darīts, lai neviena Līgumslēdzēja puse nepiemērotu atkāpes.
b) Ja ir piemērojama 1. punkta b) apakšpunktā noteiktā kārtība, lēmuma izpilde tiek apturēta un termiņā, kas jānosaka, to nodod Ģenerālajai asamblejai otra lēmuma pieņemšanai, pat ja pirmo lēmumu pieņēmusi Padome. Ja pēc šīs atkārtotās izskatīšanas ar otro lēmumu tiek apstiprināts pirmais lēmums, Līgumslēdzēja puse var no tā atkāpties saskaņā ar šā panta 1. punkta a) apakšpunktā paredzētajiem nosacījumiem. Ģenerālā asambleja pirmo lēmumu atkārtoti izskata laikposmā, kas nedrīkst pārsniegt vienu gadu.
3. Kara vai konflikta gadījumā šīs Konvencijas noteikumi nevar ierobežot nevienas skartās Līgumslēdzējas puses rīcības brīvību. Tas pats princips attiecas uz krīzes situācijām vai valsts mēroga ārkārtas gadījumiem. Ikviena Līgumslēdzēja puse nacionālas nozīmes primāru apsvērumu dēļ, jo īpaši aizsardzības jomā, var uz laiku pilnībā vai daļēji pārņemt atbildību par gaisa satiksmes pakalpojumiem gaisa telpā, kas ir tās kompetencē. Eiropas gaisa satiksmes pārvaldības sistēmas struktūrai ir jānodrošina tas, lai šos pakalpojumus varētu efektīvi atjaunot saskaņā ar Līgumslēdzēju pušu vajadzībām.
10. pants
1. Ikvienas Līgumslēdzējas puses ikgadējo iemaksu budžetā attiecībā uz katru finanšu gadu nosaka saskaņā ar šādu formulu:
a) pirmos 30 % no iemaksu summas aprēķina proporcionāli attiecīgās Līgumslēdzējas puses nacionālā kopprodukta vērtībai, kā noteikts šā panta 2. punktā;
b) atlikušos 70 % no iemaksu summas aprēķina proporcionāli attiecīgās Līgumslēdzējas puses maršruta navigācijas pamatizmaksu vērtībai, kā noteikts šā panta 3. punktā.
2. Aprēķiniem izmanto nacionālā kopprodukta vērtību, kas iegūta no Ekonomiskās sadarbības un attīstības organizācijas apkopotajiem statistikas datiem vai, ja tas nav iespējams, - no datiem, ko apkopojusi jebkura cita organizācija, kura var sniegt līdzvērtīgas garantijas un kura izraudzīta saskaņā ar Padomes lēmumu, - aprēķinot vidējo vērtību par pēdējiem trim gadiem, par kuriem šāda statistika pieejama. Nacionālā kopprodukta vērtību aprēķina, pamatojoties uz faktoru izmaksām un faktiskajām cenām, kas izteiktas Eiropas norēķinu vienībās.
3. Maršruta navigācijas pamatizmaksu vērtība, ko izmanto aprēķinos, ir pamatizmaksu vērtība, kas attiecas uz priekšpēdējo gadu pirms attiecīgā finanšu gada.
11. pants
1. Svērumus, kas paredzēti 8. pantā, nosaka saskaņā ar šādu tabulu:
Līgumslēdzējas puses ikgadējās iemaksas procentuālais lielums attiecībā pret visu Līgumslēdzēju pušu ikgadējām iemaksām |
Balsu skaits |
Mazāk nekā 1 % |
1 |
No 1 līdz 2 % |
2 |
No 2 līdz 3 % |
3 |
No 3 līdz 4,5 % |
4 |
No 4,5 līdz 6 % |
5 |
No 6 līdz 7,5 % |
6 |
No 7,5 līdz 9 % |
7 |
No 9 līdz 11 % |
8 |
No 11 līdz 13 % |
9 |
No 13 līdz 15 % |
10 |
No 15 līdz 18 % |
11 |
No 18 līdz 21 % |
12 |
No 21 līdz 24 % |
13 |
No 24 līdz 27 % |
14 |
No 27 līdz 30 % |
15 |
30 % |
16 |
2. Balsu skaitu sākotnēji nosaka no dienas, kad stājas spēkā protokols, kas atvērts parakstīšanai 1997. gadā Briselē, atsaucoties uz šo tabulu un saskaņā ar 10. pantā minēto noteikumu par to, kā ir aprēķināmas Līgumslēdzēju pušu ikgadējās iemaksas Organizācijas budžetā.
3. Ja šai konvencijai pievienojas jauna dalībvalsts, Līgumslēdzēju pušu balsu skaitu no jauna aprēķina saskaņā ar to pašu procedūru.
4. Balsu skaitu katru gadu aprēķina no jauna saskaņā ar šajā pantā paredzētajiem noteikumiem.
12. pants
Ģenerālā asambleja un Padome pieņem savu reglamentu, kurā cita starpā nosaka noteikumus par priekšsēdētāja un priekšsēdētāja vietnieka ievēlēšanu, kā arī noteikumus par balsošanas procedūras piemērošanu un kvorumu.
13. pants
1. Organizācija ar ieinteresētajām valstīm un pārējām starptautiskajām organizācijām uztur attiecības, kas nepieciešamas tās mērķu īstenošanai.
2. Tikai Ģenerālā asambleja, neskarot 7. panta 2. punkta k) apakšpunkta, šā panta 3. punkta un 15. panta noteikumus, ir pilnvarota Organizācijas vārdā slēgt īpašus nolīgumus, kas nepieciešami 2. pantā paredzēto uzdevumu izpildei.
3. Ģenerālā asambleja var pēc Padomes priekšlikuma tai deleģēt pilnvaras pieņemt lēmumu noslēgt īpašus nolīgumus, kas nepieciešami 2. pantā paredzēto uzdevumu izpildei.
14. pants
Īpašajos nolīgumos, kas paredzēti 2. pantā, jānosaka nolīguma valstu attiecīgie uzdevumi, tiesības un pienākumi, kā arī finansēšanas nosacījumi un jāparedz veicamie pasākumi. Sarunas par šādiem nolīgumiem var veikt Aģentūra saskaņā ar 7. panta 2. punkta k) apakšpunktā paredzētajiem nosacījumiem.
15. pants
Saskaņā ar Padomes sniegtajiem norādījumiem Aģentūra var ar Līgumslēdzēju pušu, tādu valstu, kas nav Līgumslēdzējas puses, vai starptautisko organizāciju ieinteresētajiem tehniskajiem dienestiem, publiskiem vai privātiem, veidot attiecības, kas nepieciešamas gaisa satiksmes koordinēšanai un savu dienestu darbībai. Šajā nolūkā tā var Organizācijas vārdā un ar nosacījumu, ka tā par to informē Padomi, noslēgt tikai administratīvus, tehniskus vai komerciālus nolīgumus, ciktāl tie vajadzīgi tās darbībai.
16. pants
1. Attiecīgā gadījumā ir jāņem vērā sabiedrības intereses, ievērojot valsts tiesību aktus un ņemot vērā to, kā šie tiesību aktu noteikumi ietekmē ekspropriāciju sabiedrības interesēs attiecībā uz tāda nekustamā īpašuma iegādi, kas nepieciešams, lai ar attiecīgās valdības piekrišanu uzstādītu Organizācijas objektus. Ekspropriāciju sabiedrības interesēs var uzsākt attiecīgās valsts kompetentās iestādes, lai saskaņā ar šajā valstī piemērojamiem tiesību aktiem iegādātos šādu īpašumu, panākot izlīgumu.
2. To Līgumslēdzēju pušu teritorijā, kurās iepriekšējā punktā aprakstītā procedūra netiek veikta, Organizācija var gūt labumu no piespiedu pirkšanas procedūrām, ko var izmantot civilās aviācijas un telekomunikāciju vajadzībām.
3. Attiecībā uz objektiem un pakalpojumiem, kas Organizācijas vārdā ir izveidoti to teritorijā, Līgumslēdzējas puses atzīst Organizācijas tiesības gūt labumu no valsts tiesību aktu piemērošanas, ciktāl tas attiecas uz nekustamā īpašuma īpašnieku tiesību ierobežošanu, kas var būt sabiedrības interesēs, lai gūtu labumu no valsts pakalpojumiem, un jo īpaši uz servitūtu noslēgšanu par labu sabiedrībai.
4. Organizācija uzņemas segt ar šā panta noteikumu piemērošanu saistītās izmaksas, tostarp kompensācijas, kas jāizmaksā saskaņā ar tās valsts tiesību aktiem, kuras teritorijā atrodas attiecīgais īpašums.
17. pants
Ja tiek veikti 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā paredzētie uzdevumi, Aģentūra piemēro tiesību aktus, kas ir spēkā Līgumslēdzēju pušu teritorijā un gaisa telpā, kurā tām ir uzticēta gaisa satiksmes pakalpojumu sniegšana saskaņā ar starptautiskajiem nolīgumiem, kuriem tās ir pievienojušās.
18. pants
Ja tiek veikti 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā minētie uzdevumi, Aģentūra, nepārsniedzot savas pilnvaras gaisa satiksmes jomā, sniedz gaisa kuģu kapteiņiem visus nepieciešamos norādījumus. Gaisa kuģu kapteiņiem šie norādījumi ir jāpilda, izņemot nepārvaramas varas gadījumos, kas paredzēti iepriekšējā pantā minētajos noteikumos.
19. pants
1. Pildot 2. panta 1. punkta e) apakšpunktā paredzētos uzdevumus, Organizācija saskaņā ar 7. panta 2. punkta d) apakšpunktā minētajiem vispārējiem nosacījumiem, nosaka nepieciešamos regulējuma pasākumus un tos dara zināmus gaisa kuģu operatoriem un atbilstošajiem gaisa satiksmes dienestiem. Līgumslēdzējas puses rūpējas par to, lai gaisa kuģu operatori, to kapteiņi un atbilstošie gaisa satiksmes dienesti šos pasākumus ievērotu, izņemot primāru drošības apsvērumu gadījumā.
2. Par to, lai Līgumslēdzējas puses gaisa satiksmes dienesti ievērotu šā panta 1. punktā minētos vispārējos nosacījumus vai regulējuma pasākumus, ir atbildīga tikai un vienīgi minētā Līgumslēdzēja puse.
3. Gadījumā, ja kāds gaisa kuģa operators vai tā kapteinis neievēro šā panta 1. punktā minētos vispārējos nosacījumus vai regulējuma pasākumus, tad pēc Organizācijas pieprasījuma vajāšanas procedūru pret pārkāpēju var ierosināt:
a) tā Līgumslēdzēja puse, kurā pārkāpums konstatēts, savā teritorijā;
b) Organizācija saskaņā ar savu kompetenci, kas noteikta 35. pantā, ja tam piekrīt Līgumslēdzēja puse, kuras teritorijā jāierosina procedūra.
4. Līgumslēdzējam pusēm ir pienākums iekļaut savos tiesību aktos noteikumus, kas nodrošina 7. panta 2. punkta d) apakšpunktā paredzēto vispārējo nosacījumu ievērošanu.
20. pants
Ja tiek veikti 2. panta 1. punkta e) apakšpunktā minētie uzdevumi, kā arī attiecīgā gadījumā uzdevumi, kas paredzēti 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā, tad aeronavigācijas noteikumu pārkāpumus, kas izdarīti gaisa telpā, kurā Aģentūra pilda savus uzdevumus, savos ziņojumos norāda amatpersonas, kuras Aģentūra pilnvarojusi īpaši šim mērķim, neskarot tiesības, kādas saskaņā ar valsts tiesību aktiem attiecībā uz ziņošanu par šādiem pārkāpumiem ir Līgumslēdzēju pušu amatpersonām. Iepriekš minētajiem ziņojumiem valstu tiesās ir tāds pats spēks kā ziņojumiem, kurus sagatavojušas valsts amatpersonas, kuras ir pilnvarotas ziņot par šādiem pārkāpumiem.
21. pants
1. Publikāciju un citu tādu informatīvo materiālu apriti, kurus Organizācija nosūta vai saņem saistībā ar savu oficiālo darbību, nekādā veidā nedrīkst ierobežot.
2. Ikvienas Līgumslēdzējas puses teritorijā Organizācijas oficiālai saziņai un visu dokumentu sūtījumiem ir tāds pats statuss, kādu šī dalībvalsts piešķir starptautiskām organizācijām.
22. pants
1. Līgumslēdzēju pušu teritorijā Organizācija ir atbrīvota no visām nodevām un nodokļiem, kas saistīti ar tās izveidi, darbības izbeigšanu un likvidāciju.
2. Tā ir atbrīvota no nodevām un nodokļiem, kas būtu piemērojami saistībā ar tās uzdevumu izpildei nepieciešamā nekustamā īpašuma iegādi.
3. Tā ir atbrīvota no visiem tiešajiem nodokļiem, kas varētu būt piemērojami pašai Organizācijai, kā arī tās mantai, aktīviem un ienākumiem.
4. Tā ir atbrīvota no netiešu fiskālo maksājumu iekasēšanas, kas varētu rasties aizņēmumu emisiju dēļ un par ko tā būtu personīgi atbildīga.
5. Tā ir atbrīvota no jebkādiem ārkārtas vai diskriminējošiem nodokļiem.
6. Šajā pantā paredzētie atbrīvojumi neattiecas uz nodokļiem un nodevām, ko iekasē kā atlīdzību par vispārējas nozīmes pakalpojumiem.
23. pants
1. Organizācija ir atbrīvota no visām muitas nodevām, nodokļiem vai līdzīgiem maksājumiem, kas nav saistīti ar sniegtajiem pakalpojumiem, un uz to neattiecas nekādi importa vai eksporta aizliegumi un ierobežojumi attiecībā uz materiāliem, aprīkojumu, krājumiem un citām precēm, ko Organizācijas importē iekšējai izmantošanai un kas ir paredzētas lietošanai Organizācijas ēkās un ierīcēs vai ir nepieciešamas to darbības nodrošināšanai.
2. Tās Līgumslēdzējas puses teritorijā, kurā šādi importētās preces ir ievestas, tās nedrīkst ne pārdot, aizdot vai pārsūtīt ne pret samaksu, ne bez tās, izņemot attiecīgās Līgumslēdzējas puses valdības noteiktajos gadījumos.
3. Lai pārliecinātos, ka materiāli, aprīkojums, krājumi un citas preces, kas ir minētas 1. punktā un ievestas pēc Organizācijas pasūtījuma, piegādātas attiecīgajai Organizācijai un tiek efektīvi izmantotas tās ēkās un ierīcēs vai ir nepieciešamas to darbības nodrošināšanai, var veikt jebkādus kontroles pasākumus, kas ir uzskatāmi par lietderīgiem.
4. Turklāt Organizācija tiek atbrīvota no visām muitas nodevām, un tai nepiemēro nekādus importa vai eksporta aizliegumus vai ierobežojumus attiecībā uz publikācijām, uz kurām attiecas pielikumā pievienoto statūtu 13. panta noteikumi.
24. pants
1. Organizācija var glabāt jebkādu valūtu un atvērt kontus jebkurā valūtā, ja tas ir nepieciešams, lai noslēgtu darījumus, kas saistīti ar tās mērķa īstenošanu.
2. Saskaņā ar valsts tiesību aktu un starptautisko nolīgumu - ja tādi ir noslēgti - nosacījumiem Līgumslēdzējas puses apņemas piešķirt Organizācijai visas pilnvaras attiecībā uz tādu naudas līdzekļu pārskaitīšanu, kuri ir saistīti ar Organizācijas izveidi un darbību, tostarp uz aizdevumu izsniegšanu un apkalpošanu, ja šo aizdevumu izsniegšanu ir atļāvusi attiecīgās Līgumslēdzējas puses valdība.
25. pants
1. Aģentūra var izmantot tādu kvalificētu personu pakalpojumus, kas ir Līgumslēdzēju pušu pilsoņi.
2. Organizācijas darbiniekiem un šo darbinieku ģimenes locekļiem, kuri ietilpst viņu mājsaimniecībā, piešķir atbrīvojumu no imigrācijas ierobežojumiem un ārvalstnieku reģistrācijas formalitātēm, kādu parasti piešķir starptautisku organizāciju dalībniekiem.
3. a) Starptautiskas krīzes laikā Līgumslēdzējas puses Organizācijas darbiniekiem un šo darbinieku ģimenes locekļiem, kuri ietilpst viņu mājsaimniecībā, nodrošina tādas pašās repatriācijas iespējas, kādas ir citu starptautisku organizāciju darbiniekiem;
b) a) apakšpunktā paredzētie nosacījumi nemaina darbinieku pienākumus pret Organizāciju.
4. Izņēmumus attiecībā uz šā panta 1. un 2. punkta piemērošanu var izdarīt vienīgi ar sabiedrisko kārtību, sabiedrības drošību vai sabiedrības veselību saistītu iemeslu dēļ.
5. Organizācijas darbinieki:
a) tiek atbrīvoti no muitas nodevām un maksājumiem, kas nav saistīti ar sniegtajiem pakalpojumiem, ja tiek ievesti priekšmeti, kuri ir paredzēti viņu personiskai lietošanai, kustams īpašums vai citi mājsaimniecības priekšmeti, kas nav jauni un ko viņi ved no ārvalstīm, uzsākot dzīvi attiecīgajā teritorijā, kā arī tad, ja minētās personas, beidzot savu amata pienākumu izpildi attiecīgajā valstī, šos pašus priekšmetus un kustamo īpašumu izved;
b) stājoties amatā kādas Līgumslēdzējas puses teritorijā, var, nemaksājot nodevu, uz laiku ievest tajā savu personīgo vieglo automobili un pēc tam, ne vēlāk kā beidzot savu amata pienākumu izpildi attiecīgajā valstī, nemaksājot nodevu, izvest šo transporta līdzekli; jebkurā gadījumā ir jāievēro visi nosacījumi, kurus attiecīgās Līgumslēdzējas puses valdība katrā atsevišķā gadījumā ir uzskatījusi par nepieciešamiem;
c) ir informēti, ka visi viņu oficiālie dokumenti ir neaizskarami.
6. Līgumslēdzējām pusēm nav jāpiešķir 5. punkta a) un b) apakšpunktā minētie atvieglojumi savas valsts pilsoņiem.
7. Papildus Organizācijas darbiniekiem piešķirtajām privilēģijām, atbrīvojumiem un atvieglojumiem Aģentūras ģenerāldirektoram piešķir neaizskaramību pret jurisdikciju saistībā ar darbībām, tostarp pret visu teikto un rakstīto, ko viņš paveicis, pildot savus pienākumus; šo neaizskaramību nepiemēro gadījumos, kad šī persona ir izraisījusi ceļu satiksmes negadījumu, kā arī gadījumos, kad ar tai piederošu vai tās vadītu mehānisko transportlīdzekli ir nodarīti zaudējumi.
8. Attiecīgās valdības veic visus nepieciešamos pasākumus, lai nodrošinātu to, ka netiek ierobežoti neto algas pārskaitījumi.
26. pants
Laikā, kad Līgumslēdzēju pušu pārstāvji pilda savus amata pienākumus vai ir ceļā uz sanāksmes vietu un atgriežas no tās, visi viņu oficiālie dokumenti ir neaizskarami.
27. pants
Tā kā tai ir pašai sava sociālās drošības sistēma, Organizācija, ģenerāldirektors un Organizācijas personāls ir atbrīvoti no jebkādām obligātām iemaksām valstu sociālās drošības struktūrās, neskarot vienošanās, kas starp Organizāciju un kādu Līgumslēdzēju pusi pastāv tad, kad stājas spēkā protokols, kas 1997. gadā atvērts parakstīšanai Briselē.
28. pants
1. Organizācijas līgumatbildību reglamentē attiecīgajam līgumam piemērojamie tiesību akti.
2. Attiecībā uz nelīgumisko atbildību Organizācija atlīdzina zaudējumus, kas radušies tās institūciju vai tajās nodarbināto personu nolaidības dēļ, ja var pierādīt, ka atbildība par šiem zaudējumiem ir jāuzņemas minētajām iestādēm vai personām. Iepriekšējā nosacījuma piemērošana nenozīmē to, ka nav tiesības saskaņā ar attiecīgās Līgumslēdzējas puses tiesību aktiem saņemt cita veida kompensāciju.
29. pants
1. a) Organizācijas iekārtas un arhīva materiāli ir neaizskarami. Uz Organizācijas īpašumu un aktīviem neattiecas normatīvajos aktos noteiktie rekvizīcijas, ekspropriācijas vai konfiskācijas pasākumi;
b) Organizācijas arhīva materiāli un visi tai piederošie oficiālie dokumenti ir neaizskarami neatkarīgi no to atrašanās vietas.
2. Organizācijas mantu un aktīvus nevar konfiscēt un tiem nevar piemērot soda pasākumus, ja vien tas netiek darīts saskaņā ar tiesas spriedumu. Šādu tiesas spriedumu var pieņemt tikai tad, ja Organizācija ir tikusi laikus informēta par attiecīgo procesu un ja tai ir bijusi iespēja izmantot atbilstošus līdzekļus savai aizstāvībai. Tomēr Organizācijas iekārtas nevar konfiscēt un tām nevar piemērot soda pasākumus.
3. Tomēr, lai varētu veikt tiesas izmeklēšanu un nodrošinātu tiesas lēmumu izpildi attiecīgajā teritorijā, kompetentās iestādes valstī, kurā atrodas Organizācijas galvenā mītne, kā arī citās valstīs, kurās atrodas Organizācijas iekārtas un arhīva materiāli, var piekļūt šīm iekārtām un arhīva materiāliem, iepriekš informējot par to Aģentūras ģenerāldirektoru.
30. pants
1. Organizācija pastāvīgi sadarbojas ar Līgumslēdzēju pušu kompetentajām iestādēm, lai veicinātu labu tiesvedību, nodrošinātu policijas noteikumu ievērošanu un novērstu ļaunprātīgu rīcību, ko varētu izraisīt šajā konvencijā noteiktās privilēģijas, neaizskaramība, atbrīvojumi vai iespējas.
2. Organizācija atbilstoši iespējām veicina sabiedrisko darbu veikšanu jebkurā nekustamajā īpašumā, ko tā savām vajadzībām izmanto Līgumslēdzēju pušu teritorijā vai šāda īpašuma apkaimē.
31. pants
Ja tiek veikti 2. panta 1. punkta e) apakšpunktā paredzētie uzdevumi, kā arī attiecīgā gadījumā uzdevumi, kas paredzēti 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā, starptautiskie nolīgumi un valstu noteikumi par piekļuvi attiecīgo Līgumslēdzēju pušu teritorijai, tās pārlidošanu un drošību Aģentūrai ir obligāti jāievēro, un tai ir jāveic visi pasākumi, kas nepieciešami, lai nodrošinātu to piemērošanu
32. pants
Ja tiek veikti 2. panta 1. punkta e) apakšpunktā paredzētie uzdevumi, kā arī attiecīgā gadījumā uzdevumi, kas paredzēti 2. panta 2. punkta b) apakšpunktā, Aģentūrai ir pienākums sniegt tām Līgumslēdzējām pusēm, kuras to pieprasa, visu informāciju attiecībā uz gaisa kuģiem, kas tai kļuvusi zināma, veicot funkcijas, kuras saistītas ar attiecīgās Līgumslēdzējas puses gaisa telpu, lai minētās Līgumslēdzējas puses varētu kontrolēt starptautisko nolīgumu un valstu noteikumu piemērošanu.
33. pants
Līgumslēdzējas puses atzīst, ka Aģentūrai ir jāsasniedz finansiāls līdzsvars, un uzņemas to nodrošināt ar atbilstošiem finanšu līdzekļiem saskaņā ar šajā Konvencijā un I pielikumā iekļautajos Aģentūras statūtos noteiktajām robežām un nosacījumiem.
34. pants
1. Visus strīdus, kuri starp divām vai vairāk Līgumslēdzējām pusēm vai starp vienu vai vairākām Līgumslēdzējām pusēm un Organizāciju rodas par šīs Konvencijas interpretāciju, piemērošanu vai izpildi, jo īpaši attiecībā uz tās pastāvēšanu, tās spēkā esamību vai tās darbības izbeigšanu, un kurus sešu mēnešu laikā nav iespējams atrisināt tiešu sarunu ceļā vai citādi, iesniedz izskatīšanai Hāgas Pastāvīgajā šķīrējtiesā saskaņā ar minētās tiesas Fakultatīvo šķīrējtiesas reglamentu.
2. Šķīrējtiesnešu skaits ir trīs.
3. Šķīrējtiesas tiesvedība notiek Hāgā. Pastāvīgās šķīrējtiesas Starptautiskais birojs kalpo par kanceleju un sniedz administratīvus pakalpojumus saskaņā ar Pastāvīgās šķīrējtiesas sniegtajiem norādījumiem.
4. Pastāvīgās šķīrējtiesas lēmumi strīda pusēm ir saistoši.
35. pants
1. Neskarot IV pielikuma noteikumu piemērošanu aeronavigācijas pakalpojumu maksu piespiedu piedziņas jomā, tikai Līgumslēdzēju pušu tiesu piekritībā ir izskatīt strīdus, kas starp Organizāciju, kuru pārstāv Aģentūras ģenerāldirektors, un jebkādu fizisku vai juridisku personu var rasties attiecībā uz Organizācijas izdotu aktu piemērošanu.
2. Neskarot IV pielikuma noteikumu piemērošanu aeronavigācijas pakalpojumu maksu piespiedu piedziņas jomā, procesu ierosina tajā valstī, kas ir Līgumslēdzēja puse:
a) kurā ir atbildētāja pastāvīgā dzīvesvieta vai juridiskā adrese;
b) kurā atbildētājs veic komercdarbību, ja tā pastāvīgā dzīvesvieta vai juridiskā adrese neatrodas nevienas Līgumslēdzējas puses teritorijā;
c) kurā atbildētājam pieder aktīvi, ja piekritību nevar noteikt saskaņā ar šī punkta a) un b) apakšpunktu;
d) kurā ir EUROCONTROL galvenā mītne, ja piekritību nevar noteikt saskaņā ar šī punkta a)-c) apakšpunktu.
36. pants
1. Grozījumi, kas saskaņā ar šajā Konvencijā paredzētajiem nosacījumiem veikti attiecībā uz I pielikumā iekļautajiem Aģentūras statūtiem, 16. pantu un turpmākajiem pantiem IV pielikumā iekļautajos noteikumos par aeronavigācijas pakalpojumu maksu kopīgo sistēmu, ir spēkā un ir piemērojami Līgumslēdzēju pušu teritorijā.
2. Fiskālos noteikumus, kas iekļauti III pielikumā, un 1.-15. pantu noteikumos par aeronavigācijas pakalpojumu maksu kopīgo sistēmu, kuri iekļauti IV pielikumā, Ģenerālā asambleja nevar grozīt.
3. Ikvienai Līgumslēdzējai pusei IV pielikums ir saistošs piecus gadus, skaitot no šīs Konvencijas spēkā stāšanās. Šo piecu gadu termiņu automātiski pagarina par piecu gadu laikposmu. Līgumslēdzējai pusei, kura vismaz divus gadus pirms kārtējā laikposma beigām ir rakstiski informējusi Ģenerālo asambleju, ka tā nevēlas, lai tas tiktu pagarināts, pēc šī perioda beigām IV pielikums vairs nav saistošs.
4. Tiesības un pienākumus, kādi ir Līgumslēdzējai pusei, kas izstājas, vajadzības gadījumā var noteikt īpašā nolīgumā, kurš noslēgts starp to un Organizāciju.
Šis nolīgums jāapstiprina ar vienprātīgu balsojumu Ģenerālajā asamblejā, Līgumslēdzējai pusei, kas izstājas, balsojumā nepiedaloties.
5. Līgumslēdzēja puse, kurai IV pielikums vairs nav saistošs, var jebkurā brīdī rakstiski paziņot Ģenerālajai asamblejai, ka tā vēlas, lai IV pielikuma noteikumi tai atkal būtu saistoši. Attiecīgajai Līgumslēdzējai pusei IV pielikums atkal ir saistošs pēc sešiem mēnešiem no dienas, kurā Ģenerālā asambleja, lemjot ar visu to Līgumslēdzēju pušu vienprātīgu balsojumu, kuras ir līdzdalīgas kopīgā sistēmā, ir pieņēmusi šo lūgumu. Minētajai Līgumslēdzējai pusei IV pielikums ir saistošs piecus gadus, skaitot no dienas, kurā IV pielikums tai atkal kļūst saistošs. Šo termiņu automātiski pagarina saskaņā ar tiem pašiem nosacījumiem, kas minēti šā panta 3. punktā.
37. pants
Līgumslēdzējas puses attiecībā uz Aģentūru apņemas nodrošināt to tiesību normu piemērošanu, kas paredzētas, lai nodrošinātu to sabiedrisko pakalpojumu nepārtrauktību, kuri nepieciešami ekspluatācijas pakalpojumu atbilstīgai veikšanai.
38. pants
1. Šī Konvencija ir grozīta ar 1981. gada 12. februāra protokolu un pēc tam ar protokolu, kas 1997. gadā atvērts parakstīšanai Briselē, tās spēkā esamības termiņš tiek pagarināts uz neierobežotu laiku.
2. Pēc tam, kad šī Konvencija, kuras spēkā esamības termiņš tiek pagarināts, būs bijusi spēkā divdesmit gadus, ikviena Līgumslēdzēja puse varēs izbeigt Konvencijas piemērošanu, sniedzot rakstisku paziņojumu Beļģijas Karalistes valdībai, kas par to informēs pārējo Līgumslēdzēju pušu valdības.
Lēmums par izstāšanos stājas spēkā tā gada beigās, kas seko pēc tā, kura laikā paziņots par izstāšanos, ar nosacījumu, ka līdz šim datumam ir noslēgts šā panta 3. punktā paredzētais īpašais nolīgums. Pretējā gadījumā lēmums par izstāšanos stājas spēkā datumā, kas noteikts minētajā īpašajā nolīgumā.
3. Tiesības un pienākumus, jo īpaši finanšu jomā, Līgumslēdzējai pusei, kas izstājas, nosaka īpašā nolīgumā, kurš noslēgts starp to un Organizāciju.
Šis nolīgums jāapstiprina ar vienprātīgu balsojumu Ģenerālajā asamblejā, Līgumslēdzējai pusei, kas izstājas, balsojumā nepiedaloties.
4. Organizācijas darbību var izbeigt, ja Līgumslēdzēju pušu skaits samazinās, kļūstot mazāks par 50 % no to Līgumslēdzēju pušu skaita, kas parakstījušas iepriekš minēto 1997. gada protokolu, izņemot gadījumu, ja Ģenerālā asambleja, lemjot ar vienprātīgu balsojumu, pieņemt citu lēmumu.
5. Ja saskaņā ar to, kas minēts iepriekš, Organizācijas darbība tiek izbeigta, tās juridiskās personas statuss un tiesībspēja 4. panta izpratnē tiek saglabāta tās likvidācijas vajadzībām.
39. pants
1. Lai šai Konvencijai, kura grozīta ar 1981. gada 12. februāra protokolu un protokolu, kas 1997. gadā atvērts parakstīšanai Briselē, varētu pievienoties valsts, kas nav parakstījusi pēdējo no minētajiem protokoliem, ir nepieciešama Ģenerālās asamblejas piekrišana, kura pieņemta ar vienprātīgu balsojumu.
2. Par lēmumu pieņemt pievienošanos šādai valstij paziņo Ģenerālās asamblejas priekšsēdētājs.
3. Pievienošanās instrumentu deponē Beļģijas Karalistes valdībai, kura par informē visu parakstītājvalstu un to valstu valdības, kas pievienojušās.
4. Pievienošanās stājas spēkā otrā mēneša pirmajā dienā pēc pievienošanās instrumenta deponēšanas.
40. pants
1. Šai Konvencijai, kura grozīta ar 1981. gada 12. februāra protokolu un protokolu, kas 1997. gadā atvērts parakstīšanai Briselē, ekonomiskās integrācijas reģionālās organizācijas var pievienoties saskaņā ar nosacījumiem, par kuriem vienojas Līgumslēdzējas puses un šīs organizācijas, kurām piederīga viena vai vairākas parakstītājvalstis, un šie nosacījumi jāiekļauj Konvencijas papildprotokolā.
2. Pievienošanās instrumentu deponē Beļģijas Karalistes valdībai, kura par to informē pārējās Konvencijas dalībvalstis.
3. Ekonomiskās integrācijas reģionālas organizācijas pievienošanās stājas spēkā otrā mēneša pirmajā dienā pēc pievienošanās instrumenta deponēšanas, ja ir stājies spēkā 1. punktā minētais papildprotokols.
Šis Konvencijas konsolidētais teksts un tās pielikumi ir sagatavoti angļu, bulgāru, čehu, dāņu, franču, grieķu, horvātu, itāliešu, nīderlandiešu, norvēģu, portugāļu, rumāņu, slovāku, slovēņu, spāņu, turku, ungāru, vācu un zviedru valodā. Saskaņā ar noslēguma klauzulu Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas 1960. gada 13. decembra Starptautiskajā konvencijā par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā noslēguma klauzulu 1981. gada 12. februāra protokolā, ar kuru groza minēto Konvenciju, kā arī noslēguma klauzulu protokolā, kas 1997. gadā atvērts parakstīšanai Briselē un ar ko minēto Konvenciju konsolidē pēc dažādajiem veiktajiem grozījumiem, neatbilstību gadījumā noteicošais ir teksts franču valodā.
I PIELIKUMS
AĢENTŪRAS STATŪTI
Aģentūras Statūti
1. pants
1. Aģentūra ir institūcija, kurai uzdots īstenot mērķus un pildīt uzdevumus, kas minēti Konvencijā vai ko noteikusi Ģenerālā asambleja vai Padome, vai to palīgstruktūras. Tā sagatavo un iesniedz kompetentajām institūcijām priekšlikumus attiecībā uz to funkciju izpildi un to uzdevumu izpildi, kā arī attiecībā uz citiem uzdevumiem, kas deleģēti Organizācijai. Tā arī palīdz Ģenerālajai asamblejai un Padomei, kā arī to palīgstruktūrām to pārraudzības funkciju veikšanā.
2. Pildot savas funkcijas, Aģentūra, kad vajadzīgs, var izmantot palīdzību, ko sniedz civilie un militārie eksperti, kurus norīkojušas valstis vai attiecīgās pakalpojumu sniegšanas organizācijas.
3. Aģentūra kalpo par centralizācijas punktu sadarbībai un starpvaldību koordinācijai aeronavigācijas jomā. Tā iesniedz priekšlikumus un sniedz atbalstu, kas nepieciešams konverģencei saistībā ar vienotu Eiropas gaisa satiksmes pārvaldības sistēmu un tās ieviešanai.
4. Tā sniedz regulēšanas, informācijas, atbalsta un konsultāciju pakalpojumus Līgumslēdzējām pusēm un, pamatojoties uz nolīgumiem, kas noslēgti saskaņā ar Konvencijas 2. pantu, atzītām starptautiskajām organizācijām, kā arī valstīm, kas nav Līgumslēdzējas puses.
5. Konkrētāk, Aģentūra:
a) koordinē Līgumslēdzēju pušu īstenošanas plānus, lai nodrošinātu konverģenci saistībā ar vienotas Eiropas gaisa satiksmes pārvaldības sistēmu;
b) pārbauda aeronavigācijas jomas jautājumus, kurus izskatījusi Starptautiskā Civilās aviācijas organizācija (SCAO) vai citas starptautiskās organizācijas, kas nodarbojas ar civilo aviāciju, un koordinē un iesniedz grozījumus SCAO dokumentiem;
c) sagatavo sīki izstrādātu plānu priekšlikumus attiecībā uz gaisa satiksmes pakalpojumu un sistēmu, jo īpaši Līgumslēdzēju pušu uz zemes un gaisa kuģos esošo navigācijas sistēmu, saskaņošanu un integrāciju, lai ieviestu vienotu Eiropas gaisa satiksmes pārvaldības sistēmu;
d) izstrādā priekšlikumus attiecībā uz gaisa telpas maršrutu un atbalsta struktūru stratēģiskās plānošanas un organizēšanas mehānismu, nodrošinot koordināciju ar valstu ieceltajiem civilajiem un militārajiem ekspertiem;
e) izstrādā priekšlikumus attiecībā uz gaisa satiksmes pakalpojumiem piemērojamo noteikumu saskaņošanu, izstrādā koordinētu vai kopīgu politiku, lai uzlabotu gaisa satiksmes pārvaldību lidostu teritorijā un to apkārtnē, un veicina gaisa telpas lietošanas efektivitātes un elastīguma uzlabošanu civilajiem un militārajiem lietotājiem;
f) iesniedz priekšlikumus vai konsultē attiecībā uz visiem vispārējās politikas un plānošanas aspektiem. Tās rīcības joma nav tikai maršruta gaisa satiksmes pārvaldība vien, bet attiecas arī uz lidojuma "no durvīm līdz durvīm" koncepciju, kas integrēta gaisa satiksmes pārvaldībā. Lai šajā jomā izstrādātu priekšlikumus, tā izmanto valstu ekspertu palīdzību;
g) pēta un veicina pasākumus, kas var palielināt efektivitāti un rentabilitāti aeronavigācijas jomā;
h) izstrādā kopīgus kritērijus, procedūras un metodes, lai nodrošinātu gaisa satiksmes pārvaldības sistēmu un gaisa satiksmes pakalpojumu iespējami lielāku efektivitāti un kvalitāti;
i) koordinē valstu gaisa satiksmes pārvaldības organizāciju pētniecības, attīstības, testu un novērtēšanas (RDTE) programmas, jo īpaši rezultātu apkopošanu un izplatīšanu;
j) īsteno kopīgu izpēti, testus un lietišķus pētījumus, kā arī cita veida tehnisko attīstību;
k) nosaka, projektē, izstrādā, apstiprina un organizē vienotas Eiropas gaisa satiksmes pārvaldības sistēmas ieviešanu Padomes vadībā.
6. Kad Aģentūra nodrošina aeronavigācijas pakalpojumus, tās uzdevums ir:
a) novērst sadursmes starp gaisa kuģiem;
b) nodrošināt precīzu un ātru gaisa satiksmes plūsmu;
c) sniegt informāciju un ieteikumus, kas ir noderīgi drošai un efektīvai lidojumu veikšanai;
d) informēt attiecīgās organizācijas par gaisa kuģiem, kuriem vajadzīga meklēšanas un glābšanas dienestu palīdzība, un vajadzības gadījumā palīdzēt šīm organizācijām.
7. Aģentūra strādā ciešā sadarbībā ar lietotāju organizācijām, lai pēc iespējas efektīvāk un ekonomiskāk apmierinātu civilās aviācijas vajadzības. Tā strādā ciešā sadarbībā ar militārajām struktūrām, lai tādā pašā veidā apmierinātu militārās aviācijas īpašās vajadzības.
8. Lai izpildītu savu uzdevumu, Aģentūra var būvēt ēkas un uzstādīt iekārtas, kas tai nepieciešamas. Tomēr tā izmanto valstu tehnisko dienestu pakalpojumus un valstij piederošās iekārtas ikreiz, kad tas ir pamatoti no tehniskā un ekonomikas viedokļa, lai nepieļautu darba dubultošanu.
2. pants
1. Ņemot vērā Ģenerālajai asamblejai un Padomei piešķirtās pilnvaras, Aģentūru vada ģenerāldirektors, kam ir plaša pārvaldības brīvība attiecībā uz tā rīcībā nodoto tehnisko, finansiālo un personālresursu likšanu lietā, izmantošanu un pienācīgu darbību. Viņš šajā ziņā īsteno iniciatīvas, kuras uzskata par nepieciešamām savu pienākumu izpildei.
2. Taču, lai turpmāk minētos dokumentus iesniegtu apstiprināšanai Padomē, ģenerāldirektoram saskaņā ar Konvenciju ir:
a) jāizstrādā ikgadējā un piecu gadu darba programma, norādot ietekmi uz izmaksu un vienoto likmju izmaiņām;
b) jāizstrādā piecu gadu finanšu plānus un budžets, tostarp finanšu saistības, un saskaņā ar IV pielikumā paredzētajiem nosacījumiem - vienotās likmes un tarifi;
c) jāsniedz Padomei gada pārskats par Organizācijas darbībām un finanšu stāvokli;
d) jāierosina principi, kas nosaka Aģentūras vispārējo struktūru - šīs struktūras aspekti ir tikai un vienīgi ģenerāldirektora kompetencē.
3. Turklāt ģenerāldirektors:
a) iesniedz regulārus pārskatus un prasa Padomes norādījumus ikreiz, kad pastāv risks, ka netiks sasniegti mērķi, kad pastāv risks, ka var tikt pārsniegti termiņi vai maksimālās summas, vai gadījumos, kad attiecībā uz programmām tiek veikti būtiski grozījumi;
b) veic sarunas par Konvencijas 2. pantā paredzētajiem nolūgumiem saskaņā ar Padomes sniegtajiem norādījumiem.
3. pants
Ģenerāldirektors izstrādā un iesniedz apstiprināšanai Padomē nolikumu par iepirkumiem attiecībā uz:
a) līgumu slēgšanu par preču un pakalpojumu piegādi Organizācijai;
b) preču un pakalpojumu sniegšanu no Organizācijas puses;
c) nevajadzīgu aktīvu pārdošanu vai atsavināšanu.
4. pants
Ģenerāldirektors izstrādā un iesniedz apstiprināšanai Padomē finanšu nolikumu, kurā cita starpā paredz noteikumus, kas regulē valstu iemaksu veikšanu, kā arī noteikumus par to, kā Aģentūra var izmantot aizņēmumus, un rūpējas par pareizu finanšu pārvaldību, tostarp iekšējo auditu.
5. pants
1. Neskarot Līgumslēdzēju pušu tiesības iesniegt priekšlikumus, ģenerāldirektors izstrādā un iesniedz apstiprināšanai Padomē Aģentūras personāla administratīvo reglamentu:
a) tajā cita starpā jābūt noteikumiem par personāla pilsonību, atlases un pieņemšanas procedūrām un principiem, atalgojuma skalām, pensijām, iekšējo nodokli, nesavietojamību, profesionālo noslēpumu un dienesta turpināmību;
b) Aģentūras darbiniekus izraugās no Līgumslēdzēju pušu pilsoņu vidus. Tādu valstu personālu, kas nav Līgumslēdzējas puses, var nodarbināt saskaņā ar Konvencijas 2. panta 3. punktā paredzētajiem nolīgumiem vai izņēmuma kārtā saskaņā ar ģenerāldirektora pienācīgi pamatotu lēmumu.
2. Tikai Starptautiskās Darba organizācijas Administratīvās tiesas piekritībā ir izskatīt strīdus starp Organizāciju un Aģentūras personālu - nevienai citai tiesai, ne valsts, ne starptautiskajai, šādas piekritības nav.
6. pants
1. Ģenerāldirektoru uz pieciem gadiem ar svērto balsu vairākumu ieceļ Ģenerālā asambleja, ja šis vairākums sasniedz trīs ceturtdaļas no svērtajām balsīm saskaņā ar Konvencijas 11. pantā paredzētajiem svērumiem un vismaz trīs ceturtdaļas no balsojušo Līgumslēdzēju pušu skaita. Tā mandātu var saskaņā ar tādiem pašiem nosacījumiem pagarināt vienu reizi. Ģenerāldirektora statūtus apstiprina Padome.
2. Ģenerāldirektors pārstāv Organizāciju tiesā un visos civilajos jautājumos.
3. Turklāt saskaņā ar Ģenerālās asamblejas un Padomes pieņemto politiku Ģenerāldirektors:
a) saskaņā ar personāla nolikumu var pieņemt darbā darbiniekus, kā arī atstādināt viņus no amata; iecelšanai uz piecu gadu termiņu A1 un A2 pakāpes amatos ar iespēju pilnvaru termiņu pagarināt vienu reizi vispārējos gadījumos ir nepieciešams Padomes apstiprinājums;
b) var veikt aizņēmumus saskaņā ar finanšu nolikumā paredzētajiem nosacījumiem un ievērojot ierobežojumus, ko šajā ziņā noteikusi Padome;
c) var slēgt līgumus saskaņā ar 3. pantā minēto nolikumu par iepirkumiem un ievērojot ierobežojumus, ko šajā ziņā noteikusi Padome;
d) izstrādā un iesniedz apstiprināšanai Padomē noteikumus par datu aizsardzību, kas paredzēti Konvencijas 7. panta 2. punkta l) apakšpunktā;
e) izstrādā un iesniedz apstiprināšanai Padomē noteikumus un procedūras, kas piemērojamas standartiem, specifikācijām un praksei gaisa satiksmes pārvaldības sistēmu un pakalpojumu jomā.
4. Ģenerāldirektors savas funkcijas pilda bez iepriekšējas apspriešanās ar Padomi, bet to pastāvīgi informē par visiem pasākumiem, kas veikti saskaņā ar iepriekš minētajām pilnvarām.
5. Padome pieņem nosacījumus ģenerāldirektora aizvietošanai gadījumos, kad tas nevar pildīt savus pienākumus.
7. pants
1. Budžetam jābūt līdzsvarotam ienākumu un izdevumu ziņā.
Visi Aģentūras ienākumi un izdevumi ir jāparedz par katru finanšu gadu.
2. Finanšu gads sākas 1. janvārī un beidzas 31. decembrī.
3. Budžeta projektu un piecu gadu finanšu plānu ģenerāldirektors iesniedz apstiprināšanai Padomē ne vēlāk kā iepriekšējā gada 31. oktobrī.
8. pants
1. Organizācija var starptautiskajos finanšu tirgos aizņemties līdzekļus, kas nepieciešami tās uzdevumu izpildei.
2. Organizācija var izdot aizņēmumus kādas Līgumslēdzējas puses finanšu tirgos saskaņā ar valsts regulējumu, kas piemērojams iekšējo aizņēmumu emisijām, vai gadījumā, ja šāda regulējuma nav, - ar attiecīgās Līgumslēdzējas puses piekrišanu.
3. Finanšu nolikumā nosaka procedūras, saskaņā ar kurām Organizācija veic un atmaksā aizņēmumus.
4. Katrā budžetā un katrā piecu gadu finanšu plānā nosaka maksimālo summu, ko Organizāciju var aizņemties to gadu laikā, uz kuriem attiecas budžets un piecu gadu finanšu plāns.
5. Gadījumos, uz kuriem attiecas šā panta noteikumi, Organizācija darbojas saskaņoti ar Līgumslēdzēju valstu kompetentajām iestādēm vai emisijas bankām.
9. pants
Budžetu un piecu gadu finanšu plānu attiecīgā finanšu gada laikā var pārskatīt, ja to prasa apstākļi, saskaņā ar noteikumiem, kas paredzēti to izstrādei un apstiprināšanai.
10. pants
1. Visu Aģentūras budžeta ienākumu un izdevumu pārskatus un Aģentūras finanšu pārvaldību katru gadu pārbauda Audita grupa.
2. Audita grupai tās uzdevumu izpildē palīdz ārēji auditori konsultanti. Ārējo auditoru konsultantu sabiedrību uz trim gadiem ieceļ Padome saskaņā ar Konvencijas 7. panta 2. punkta f) apakšpunktu.
3. Mērķis pārbaudei, ko Audita grupa veic ar ārējo auditoru konsultantu palīdzību, ir konstatēt ienākumu un izdevumu likumīgumu un nodrošināt pareizu finanšu pārvaldību. Katra finanšu gada beigās Audita grupa iesniedz Padomei pārskatu, kuram pievienoti Aģentūras apsvērumi. Padome var likt Aģentūrai veikt atbilstošus pasākumus, kas ieteikti audita pārskatā, saskaņā ar Konvencijas 7. panta 2. punkta a) apakšpunktu.
4. Audita grupa rūpējas par to, lai saskaņā ar labas pārvaldības praksi un principiem Aģentūrā tiktu ieviests atbilstošs iekšējās kontroles mehānisms.
5. Audita grupa var saskaņā ar savu mandātu izskatīt citus finanšu jautājumus, kas attiecas uz Aģentūru.
11. pants
1. Aģentūras dienestos pēc Padomes pieprasījuma, rīkojoties pēc savas ierosmes vai pēc ģenerāldirektora pieprasījuma, var tikt veiktas administratīvās un tehniskās inspekcijas.
2. Šīs inspekcijas veic pārstāvji no Līgumslēdzēju pušu pārvaldes iestādēm, vajadzības gadījumā izmantojot ārēju palīdzību. Katru inspekcijas grupu veido vismaz divas personas ar atšķirīgu pilsonību. Katrā inspekcijas grupā, ja iespējams, jābūt vienai personai, kas piedalījusies iepriekšējā misijā.
12. pants
Padome nosaka Aģentūras darba valodas.
13. pants
Aģentūra izdod savai darbībai nepieciešamās publikācijas.
14. pants
Visi šo statūtu grozījumu projekti tiek iesniegti apstiprināšanai Ģenerālajā asamblejā saskaņā ar Konvencijas 6. panta 1. punkta d) apakšpunkta noteikumiem.
II PIELIKUMS
LIDOJUMU INFORMĀCIJAS RAJONI
Lidojumu informācijas rajoni
Vācijas Federatīvā Republika
Berlīnes augšējais lidojumu informācijas rajons
Hanoveres augšējais lidojumu informācijas rajons
Reinas augšējais lidojumu informācijas rajons
Brēmenes lidojumu informācijas rajons
Diseldorfas lidojumu informācijas rajons
Frankfurtes lidojumu informācijas rajons
Minhenes lidojumu informācijas rajons
Berlīnes lidojumu informācijas rajons
Austrijas Republika
Vīnes lidojumu informācijas rajons
Beļģijas Karaliste - Luksemburgas Lielhercogiste
Briseles augšējais lidojumu informācijas rajons
Briseles lidojumu informācijas rajons
Bulgārijas Republika
Sofijas lidojumu informācijas rajons
Varnas lidojumu informācijas rajons
Kipras Republika
Nikozijas lidojumu informācijas rajons
Horvātijas Republika
Zagrebas lidojumu informācijas rajons
Dānijas Karaliste
Kopenhāgenas lidojumu informācijas rajons
Spānijas Karaliste
Madrides augšējais lidojumu informācijas rajons
Madrides lidojumu informācijas rajons
Barselonas augšējais lidojumu informācijas rajons
Barselonas lidojumu informācijas rajons
Kanāriju salu augšējais lidojumu informācijas rajons
Kanāriju salu lidojumu informācijas rajons
Francijas Republika - Monako Firstiste (*)
Francijas augšējais lidojumu informācijas rajons
Parīzes lidojumu informācijas rajons
Brestas lidojumu informācijas rajons
Bordo lidojumu informācijas rajons
Marseļas lidojumu informācijas rajons (*)
Reimsas lidojumu informācijas rajons
Lielbritānijas un Ziemeļīrijas Apvienotā Karaliste
Skotijas augšējais lidojumu informācijas rajons
Skotijas lidojumu informācijas rajons
Londonas augšējais lidojumu informācijas rajons
Londonas lidojumu informācijas rajons
Grieķijas Republika
Atēnu augšējais lidojumu informācijas rajons
Atēnu lidojumu informācijas rajons
Ungārijas Republika
Budapeštas lidojumu informācijas rajons
Īrija
Šanonas augšējais lidojumu informācijas rajons
Šanonas lidojumu informācijas rajons
Šanonas okeāna pārejas rajons, ko norobežo šādas koordinātas: 51° Ziemeļu platuma un 15° Rietumu garuma, 51° Ziemeļu platuma un 8° Rietumu garuma, 48°30 Ziemeļu platuma un 8° Rietumu garuma, 49° Ziemeļu platuma un 15° Rietumu garuma, 51° Ziemeļu platuma un 15° Rietumu garuma lidojuma 55. līmenī un augstāk.
Itālijas Republika
Milānas augšējais lidojumu informācijas rajons
Romas augšējais lidojumu informācijas rajons
Brindizi augšējais lidojumu informācijas rajons
Milānas lidojumu informācijas rajons
Romas lidojumu informācijas rajons
Brindizi lidojumu informācijas rajons
Maltas Republika
Maltas lidojumu informācijas rajons
Norvēģijas Karaliste
Oslo augšējais lidojumu informācijas rajons
Stavangeras augšējais lidojumu informācijas rajons
Trondheimas augšējais lidojumu informācijas rajons
Bodo augšējais lidojumu informācijas rajons
Oslo lidojumu informācijas rajons
Stavangeras lidojumu informācijas rajons
Trondheimas lidojumu informācijas rajons
Bodo lidojumu informācijas rajons
Bodo okeāna lidojumu informācijas rajons
Nīderlandes Karaliste
Amsterdamas lidojumu informācijas rajons
Portugāles Republika
Lisabonas augšējais lidojumu informācijas rajons
Lisabonas lidojumu informācijas rajons
Santamarijas lidojumu informācijas rajons
Rumānija
Bukarestes lidojumu informācijas rajons
Slovākijas Republika
Bratislavas lidojumu informācijas rajons
Slovēnijas Republika
Ļubļanas lidojumu informācijas rajons
Zviedrijas Karaliste
Malmes augšējais lidojumu informācijas rajons
Stokholmas augšējais lidojumu informācijas rajons
Sundsvalas augšējais lidojumu informācijas rajons
Malmes lidojumu informācijas rajons
Stokholmas lidojumu informācijas rajons
Sundsvalas lidojumu informācijas rajons
Šveices Konfederācija
Šveices augšējais lidojumu informācijas rajons
Šveices lidojumu informācijas rajons
Čehijas Republika
Prāgas lidojumu informācijas rajons
Turcijas Republika
Ankaras lidojumu informācijas rajons
Stambulas lidojumu informācijas rajons
III PIELIKUMS
FISKĀLIE NOTEIKUMI
Fiskālie noteikumi
1. pants
1. Neskarot Konvencijas 22. un 23. pantā paredzētos atbrīvojumus, gadījumos, kad Organizācija, pildot savus oficiālos uzdevumus, veic lielas preču iegādes vai izmanto lielas vērtības pakalpojumus, kuru vērtību ietekmē nodokļi, nodevas vai netiešie nodokļi (tostarp nodokļi, nodevas vai netiešie nodokļi, ko iekasē par importa piegādēm, kuras nav minētas Konvencijas 23. panta 1. punktā), dalībvalstu valdības, cik vien iespējams, veic atbilstošus pasākumus, lai novērstu šādu ietekmi, vai nu koriģējot finanšu iemaksas, ko maksā Organizācijai, vai arī atlīdzinot Organizācijai šādu nodokļu, nodevu vai netiešo nodokļu summu; var piemērot arī atbrīvojumu no šādiem nodokļiem, nodevām vai netiešiem nodokļiem.
2. Attiecībā uz maksājumiem, kas Organizācijai jāveic dalībvalstīm par šo valstu veiktajiem ieguldījumiem, un ciktāl Organizācijai ir jāatlīdzina atbilstošie izdevumi, minētās valstis nodrošina to, lai rēķinā, ko tās iesniedz Organizācijai, nebūtu iekļauti nodokļi, nodevas vai netiešie nodokļi, no kuriem Organizācija ir atbrīvota, kurus tai atlīdzinās vai attiecībā uz kuriem tiks koriģētas finanšu iemaksas Organizācijai, ja Organizācija ieguldījumus veikusi pati.
3. Šā panta noteikumi neattiecas uz nodokļiem, nodevām vai netiešajiem nodokļiem, kurus iekasē kā atlīdzību par vispārējas nozīmes pakalpojumiem.
2. pants
Organizācijas iegādātās preces, uz ko attiecas 1. panta 1. punkts, drīkst pārdot vai atsavināt tikai saskaņā ar attiecīgo valstu valdību pieņemtajiem nosacījumiem.
3. pants
1. Aģentūras ģenerāldirektors un Organizācijas darbinieki Organizācijas labā maksā nodokli no sava atalgojuma un algas, ko tiem maksā minētā Organizācija, saskaņā ar Ģenerālās asamblejas pieņemtajiem noteikumiem un nosacījumiem. Atalgojums un algas ir atbrīvoti no valsts piemērotā ienākuma nodokļa.
Tomēr dalībvalstis var ņemt vērā atalgojumu un algas, kas atbrīvotas no valsts piemērotā ienākuma nodokļa, kad tās nosaka summu nodoklim, kas piemērojams citiem šāda atalgojuma vai algu saņēmēju ienākumiem.
2. Šā panta 1. punkts neattiecas uz Organizācijas maksātajām pensijām un pabalstiem.
3. Dalībvalstīm periodiski paziņo to darbinieku un bijušo darbinieku vārdu, amatu, adresi, atalgojumu un attiecīgā gadījumā pensiju, uz kuriem attiecas šā panta 1. un 2. punkts.
4. pants
Saistībā ar šā pielikuma piemērošanu Organizācija rīkojas, savu darbību saskaņojot ar attiecīgo dalībvalstu atbildīgajām iestādēm.
5. pants
1. Ar šo pielikumu aizstāj Konvencijas papildprotokolu, ko parakstīja 1970. gada 6. jūlijā Briselē un kas grozīts ar protokolu, kuru parakstīja 1978. gada 21. novembrī Briselē, kas abi grozīti ar XXXVIII pantu protokolā, kuru parakstīja 1981. gada 12. februārī Briselē un ar kuru grozīja Konvenciju.
2. Neatkarīgi no šā panta 1. punkta noteikumiem pienākumi, kas izriet no 1970. gada 6. jūlija papildprotokola 3. panta, paliek spēkā līdz pilnīgai parādu un saistību izpildei.
IV PIELIKUMS
NOTEIKUMI PAR AERONAVIGĀCIJAS PAKALPOJUMU MAKSU KOPĪGO SISTĒMU
Noteikumi par aeronavigācijas pakalpojumu maksu kopīgo sistēmu
1. pants
Līgumslēdzējas puses vienojas turpināt pārvaldīt kopīgo sistēmu aeronavigācijas pakalpojumu maksu noteikšanai, rēķinu izrakstīšanai par šādiem maksājumiem un to iekasēšanai, piemērojot vienu vienīgu maksājumu par lidojumu, un šim nolūkam izmantot EUROCONTROL pakalpojumus.
2. pants
Organizācija nosaka aeronavigācijas pakalpojumu maksas, kuras piemēro maršruta aeronavigācijas pakalpojumu lietotājiem, izraksta par tiem rēķinus un tās iekasē pēc to Līgumslēdzēju pušu priekšlikuma, kuras ir līdzdalīgas kopīgajā aeronavigācijas pakalpojumu maksu sistēmā.
3. pants
Aeronavigācijas pakalpojumu maksu jomā Padome izveido struktūru, kas nodarbojas ar to Ģenerālās asamblejas lēmumu izpildes kārtības noteikšanu, kuri pieņemti aeronavigācijas pakalpojumu maksu jomā, un ar Aģentūras uzdevumu pārraudzību šajā jomā.
Konkrētāk, Padome:
a) sagatavo Ģenerālās asamblejas lēmumus, kas pieņemti aeronavigācijas pakalpojumu maksu politikas jomā;
b) nosaka norēķinu vienību, kurā izsaka aeronavigācijas pakalpojumu maksas;
c) saskaņā ar lēmumiem, kuri pieņemti atbilstoši Konvencijas 6. panta 2. punktam, pieņem sistēmas piemērošanas nosacījumus, tostarp maksāšanas nosacījumus, kā arī vienotās likmes, tarifus un to piemērošanas laikposmu;
d) apstiprina ziņojumus par EUROCONTROL darbību aeronavigācijas pakalpojumu maksu jomā;
e) pieņem finanšu nolikumu, kas piemērojams aeronavigācijas pakalpojumu maksu sistēmai;
f) apstiprina budžeta pielikumus attiecībā uz EUROCONTROL darbību aeronavigācijas pakalpojumu maksu jomā.
4. pants
Aeronavigācijas pakalpojumu maksas, kas parādās Organizācijas izdotā rēķinā, ir vienots maksājums, kas jāveic par katru lidojumu, un tas ir parāds, kas pienākas tikai EUROCONTROL un kas maksājams tās mītnes vietā.
5. pants
1. Maksa pienākas no personas, kas gaisa kuģi ekspluatējusi laikā, kad noticis lidojums. Maksa ir privileģēts parāds, kas gulstas uz gaisa kuģi, par kuru pienākas maksa, neatkarīgi no tā, kā rīcībā tas atrodas, ja to atļauj attiecīgās Līgumslēdzēju pušu valsts tiesību akti.
2. Ja lidojuma identifikācijai tiek izmantots SCAO identifikācijas numurs vai jebkāds cits atzīts identifikācijas numurs, tad EUROCONTROL par operatoru var uzskatīt gaisa kuģu ekspluatācijas organizāciju, kurai šis identifikācijas numurs ir piešķirts vai tiek piešķirts lidojuma brīdī vai kura ir identificēta iesniegtajā lidojuma plānā, vai kura ar SCAO identifikācijas numura vai jebkāda cita atzīta identifikācijas numura izmantošanu ir identificēta saziņā ar gaisa satiksmes kontroles dienestiem, vai jebkādā citā veidā.
3. Gadījumā, ja operatora identitāte nav zināma, uzskata, ka operators ir gaisa kuģa īpašnieks, kamēr netiek noteikts, ka šāds statuss bijis citai personai.
4. Gaisa kuģa operators un īpašnieks ir solidāri atbildīgi par to, lai attiecīgā maksa tiktu veikta, ja to atļauj attiecīgās Līgumslēdzējas puses tiesību akti.
6. pants
1. Ja maksājamā summa netiek samaksāta, var veikt piespiedu piedziņas pasākumus, tostarp izmantojot gaisa kuģu aizturēšanu un pārdošanu, ja to atļauj tās Līgumslēdzējas puses valsts tiesību akti, kuras teritorijā nolaidies attiecīgais gaisa kuģis.
2. Šie pasākumi pēc EUROCONTROL pieprasījuma var ietvert arī to, ka Līgumslēdzēja puse vai jebkāda cita kompetentā iestāde pārskata administratīvās atļaujas, kas saistītas ar gaisa pārvadājumu darbību vai ar gaisa satiksmes pārvaldību un kas izdotas lietotājam, no kura pienākas samaksa, ja to atļauj attiecīgie tiesību akti.
7. pants
1. Nesamaksātās summas piedziņas procedūru ierosina vai nu EUROCONTROL, vai pēc EUROCONTROL pieprasījuma Līgumslēdzēja puse, vai arī kāda cita institūcija, kuru šajā ziņā pilnvarojusi Līgumslēdzēja puse.
2. Piedziņu veic tiesas ceļā vai administratīvā ceļā.
3. Ikviena Līgumslēdzēja puse informē EUROCONTROL par procedūrām, kas piemērojamas attiecīgajā valstī, kā arī kompetentās tiesas vai administratīvās iestādes.
8. pants
Piedziņas procedūru ierosina tās Līgumslēdzējas puses teritorijā:
a) kurā ir parādnieka pastāvīgā dzīvesvieta vai juridiskā adrese;
b) kurā parādnieks veic komerciālu darbību, ja tā pastāvīgā dzīvesvieta vai juridiskā adrese nav nevienas Līgumslēdzējas puses teritorijā;
c) kurā parādniekam pieder aktīvi, ja piekritību nevar noteikt saskaņā ar šā punkta a) un b) apakšpunktu;
d) kurā ir EUROCONTROL mītne, ja piekritību nevar noteikt saskaņā ar šā punkta a)- c) apakšpunktu.
9. pants
1. Šā pielikuma 5., 6., 7. un 8. panta noteikumi neliedz Līgumslēdzējām pusēm vai Līgumslēdzēju pušu pilnvarotām iestādēm, rīkojoties pēc EUROCONTROL pieprasījuma, nesamaksātās summas piedziņu veikt, aizturot vai piespiedu kārtā pārdodot gaisa kuģus saskaņā ar attiecīgās Līgumslēdzējas puses administratīvo vai tiesas procedūru.
2. Aizturēšanas vai piespiedu pārdošanas tiesības attiecas arī uz aizturētā vai pārdotā gaisa kuģa iekārtām, rezerves daļām, degvielu, aprīkojumu un dokumentiem.
3. Aizturēšanas un piespiedu pārdošanas likumīgumu un spēkā esamību nosaka saskaņā ar tās Līgumslēdzējas puses tiesību aktiem, kuras teritorijā notikusi aizturēšana.
10. pants
EUROCONTROL ir tiesības celt prasību to valstu tiesās un kompetentajās administratīvajās iestādēs, kuras nav Konvencijas dalībvalstis.
11. pants
Pārējās Līgumslēdzējas puses atzīst un izpilda šādus lēmumus, ko pieņēmusi kāda Līgumslēdzēja puse:
a) galīgus tiesas spriedumus;
b) administratīvus lēmumus, kurus varēja pārsūdzēt tiesā, bet vairs nevar vai nu tāpēc, ka tiesa pārsūdzību noraidījusi ar galīgu spriedumu, vai arī tāpēc, ka prasītājs savu pārsūdzību atsaucis, vai arī tāpēc, ka pagājis pārsūdzības iesniegšanas termiņš.
12. pants
Lēmumus, kas minēti 11. pantā, neatzīst un neizpilda šādos gadījumos:
a) ja sākotnējās Līgumslēdzējas puses tiesai vai administratīvajai iestādei nebija piekritības saskaņā ar 8. pantā minētajiem noteikumiem;
b) ja lēmums ir pretrunā pieprasījumu saņēmušās Līgumslēdzējas puses sabiedriskajai kārtībai;
c) ja parādnieks netika laikus informēts par administratīvo lēmumu attiecībā uz lietas ierosināšanu, lai varētu aizstāvēties vai iesniegt pārsūdzību tiesā;
d) ja sākotnēji ierosināto lietu attiecībā uz tām pašām aeronavigācijas pakalpojumu maksām izskata pieprasījumu saņēmušās Līgumslēdzējas puses tiesa vai administratīvā iestāde;
e) ja lēmums nav saderīgs ar citu lēmumu, kas attiecas uz tām pašām aeronavigācijas pakalpojumu maksām un kas pieņemts valstī, kura ir pieprasījumu saņēmusī Līgumslēdzēja puse;
f) ja, lai pieņemtu savu lēmumu, sākotnējās Līgumslēdzējas puses tiesa vai administratīvā iestāde, izskatot jautājumu par fizisko personu stāvokli vai tiesībspēju, laulību režīmu, testamentiem un mantojumiem, nav ievērojusi kādu pieprasījumu saņēmušās Līgumslēdzējas puses starptautisko privāto tiesību noteikumu, ja vien tās lēmums nenoved pie tāda paša iznākuma, kāds būtu, ja tā būtu piemērojusi minētās Līgumslēdzējas puses starptautisko privāto tiesību noteikumus.
13. pants
Lēmumus, kas minēti 11. pantā un kas sākotnējā Līgumslēdzējā pusē ir izpildāmi, izpilda saskaņā ar pieprasījumu saņēmušās Līgumslēdzējas puses spēkā esošajiem tiesību aktiem. Vajadzības gadījumā konkrētam lēmumam attiecībā uz izpildraksta izdošanu pietiek ar pieprasījumu saņēmušās valsts tiesas vai administratīvas iestādes pieprasījumu.
14. pants
1. Pieprasījumam pievieno:
a) lēmuma eksemplāru;
b) gadījumā, ja tiesas lēmums pieņemts bez atbildētāja klātbūtnes, - apliecinātu tā dokumenta kopiju, kas pierāda, ka parādnieks ir laikus saņēmis paziņojumu vai brīdinājumu par lietas ierosināšanu;
c) administratīva lēmuma gadījumā - dokumentu, kas pierāda, ka ir izpildītas 11. pantā paredzētās prasības;
d) ikvienu dokumentu, kas pierāda, ka sākotnējā Līgumslēdzējā pusē lēmums ir izpildāms un ka parādnieks ir laikus saņēmis paziņojumu par lēmumu.
2. Ja to prasa pieprasījumu saņēmušās Līgumslēdzējas puses tiesa vai administratīvā iestāde, tad jāiesniedz pienācīgi apliecināts dokumentu tulkojums. Nav nepieciešami nekādi tiesību akti vai analoģiskas formalitātes.
15. pants
1. Pieprasījumu var noraidīt tikai kāda no 12. pantā paredzēto iemeslu dēļ. Pieprasījumu saņēmušajā Līgumslēdzējā pusē lēmumu nekādā gadījumā nedrīkst pārskatīt pēc būtības.
2. Procedūru attiecībā uz lēmuma atzīšanu un izpildi regulē pieprasījumu saņēmušās Līgumslēdzējas puses tiesību akti, ciktāl Konvencijā nav noteikts citādi.
16. pants
EUROCONTROL iekasēto summu izmaksā Līgumslēdzējām pusēm saskaņā ar Padomes lēmumā paredzētajiem nosacījumiem.
17. pants
Kad kāda Līgumslēdzēja puse ir atguvusi noteiktu parādu, faktiski iekasēto summu pēc iespējas ātrāk pārskaita EUROCONTROL, kas piemēro 16. pantā paredzēto procedūru. Piedziņas izdevumi, kas radušies šai Līgumslēdzējai pusei, jāsedz EUROCONTROL.
18. pants
Līgumslēdzēju pušu kompetentās iestādes sadarbojas ar EUROCONTROL aeronavigācijas pakalpojumu maksu noteikšanā un iekasēšanā.
19. pants
Ja Padome vienprātīgi nolemj izbeigt maksu piedziņu, attiecīgās Līgumslēdzējas puses var veikt visus pasākumus, ko tās uzskata par vajadzīgiem. Šādā gadījumā Konvencijas noteikumi par piedziņu un lēmumu atzīšanu un izpildi vairs nav piemērojami.
ALBĀNIJAS REPUBLIKA,
VĀCIJAS FEDERATĪVĀ REPUBLIKA,
AUSTRIJAS REPUBLIKA,
BEĻĢIJAS KARALISTE,
BULGĀRIJAS REPUBLIKA,
KIPRAS REPUBLIKA,
HORVĀTIJAS REPUBLIKA,
DĀNIJAS KARALISTE,
SPĀNIJAS KARALISTE,
SOMIJAS REPUBLIKA,
FRANCIJAS REPUBLIKA,
LIELBRITĀNIJAS UN
ZIEMEĻĪRIJAS APVIENOTĀ KARALISTE,
GRIEĶIJAS REPUBLIKA,
UNGĀRIJAS REPUBLIKA,
ĪRIJA,
ITĀLIJAS REPUBLIKA,
BIJUSĪ DIENVIDSLĀVIJAS MAĶEDONIJAS REPUBLIKA,
LUKSEMBURGAS LIELHERCOGISTE,
MALTAS REPUBLIKA,
MOLDOVAS REPUBLIKA,
MONAKO FIRSTISTE,
NORVĒĢIJAS KARALISTE,
NĪDERLANDES KARALISTE,
PORTUGĀLES REPUBLIKA,
RUMĀNIJA,
SLOVĀKIJAS REPUBLIKA,
SLOVĒNIJAS REPUBLIKA,
ZVIEDRIJAS KARALISTE,
ŠVEICES KONFEDERĀCIJA,
ČEHIJAS REPUBLIKA,
TURCIJAS REPUBLIKA
UN
EIROPAS KOPIENA
ņemot vērā Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijas (Eirokontroles) 1960. gada 13. decembra Starptautisko konvenciju par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā, kurā grozījumi izdarīti ar 1970. gada 6. jūlija papildprotokolu, kas savukārt grozīts ar 1978. gada 21. novembra protokolu, vēlāk visus minētos dokumentus grozot ar 1981. gada 12. februāra protokolu, un grozīta un konsolidēta ar 1997. gada 27. jūnija protokolu, turpmāk - "Konvencija", un jo īpaši tās 40. pantu,
ņemot vērā pienākumus, kuri ar 1957. gada 25. marta Eiropas Kopienas dibināšanas līgumu, kas pārskatīts ar 1997. gada 2. oktobra Amsterdamas līgumu, Eiropas Kopienai noteikti konkrētās jomās, uz kurām attiecas Konvencija;
tā kā Eiropas Kopienas dalībvalstis, kas ir Eirokontroles dalībvalstis, pieņemot Protokolu, ar ko konsolidē Konvenciju un ko varēja parakstīt no 1997. gada 27. jūnija, paziņoja, ka to paraksts neskar Kopienas ekskluzīvo kompetenci konkrētās jomās, uz kurām attiecas minētā Konvencija, un Kopienas dalību Eirokontrolē šādas ekskluzīvas kompetences īstenošanai;
tā kā Eiropas Kopienas nolūks, pievienojoties Konvencijai, ir palīdzēt Eiropas Aeronavigācijas drošības organizācijai, turpmāk - "Eirokontrole", sasniegt tās mērķus, kas izklāstīti Konvencijā, jo īpaši mērķi būt vienīgajai un efektīvai gaisa satiksmes pārvaldības politikas izstrādes struktūrai Eiropā;
tā kā saistībā ar Eiropas Kopienas pievienošanos Eirokontrolei ir jāpaskaidro, kā Konvencijas noteikumi attieksies uz Eiropas Kopienu un tās dalībvalstīm;
tā kā noteikumi par Eiropas Kopienas pievienošanos Konvencijai dos iespēju Kopienai Eirokontrolē īstenot šādu kompetenci, ko tai nodevušas tās dalībvalstis;
tā kā 1987. gada 2. decembrī Londonā Spānijas Karaliste un Apvienotā Karaliste, kā to apliecina abu valstu ārlietu ministru kopīgā deklarācija, ir vienojušās par ciešāku sadarbību attiecībā uz Gibraltāra lidostas izmantošanu, un šis nolīgums vēl nav stājies spēkā,
ir vienojušās par turpmāko.
1. pants
Eiropas Kopiena atbilstoši savai kompetencei pievienojas Konvencijai ar noteikumiem, kas izklāstīti šajā protokolā, saskaņā ar Konvencijas 40. pantu.
2. pants
Attiecībā uz Eiropas Kopienu atbilstoši tās kompetencei Konvenciju piemēro maršruta aeronavigācijas pakalpojumiem un ar tiem saistītiem pieejas un lidlauka pakalpojumiem gaisa satiksmē Konvencijas II pielikumā uzskaitīto dalībvalstu lidojumu informācijas rajonos, uz kuriem attiecas Eiropas Kopienas dibināšanas līguma teritoriālā piemērojamība.
Uzskata, ka šā protokola piemērošana Gibraltāra lidostai neskar attiecīgi Spānijas Karalistes un Apvienotās Karalistes juridisko nostāju attiecībā uz strīdu par tās teritorijas suverenitāti, kurā atrodas šī lidosta.
Šā protokola piemērošanu Gibraltāra lidostai atliek līdz brīdim, kad stājas spēkā režīms, kas noteikts 1987. gada 2. decembra Spānijas Karalistes un Apvienotās Karalistes ārlietu ministru kopīgajā deklarācijā. Spānijas un Apvienotās Karalistes valdība informē pārējās šā protokola parakstītājvalstis par minēto spēkā stāšanās dienu.
3. pants
Saskaņā ar šā protokola noteikumiem Konvencijas noteikumus interpretē tā, lai Eiropas Kopiena būtu Kopienas kompetencē un lai dažādie termini, kas izmantoti Konvencijas līgumslēdzēju pušu un to pārstāvju apzīmēšanai, būtu pareizi saprotami.
4. pants
Eiropas Kopiena neveiks ieguldījumu Eirokontroles budžetā.
5. pants
Eiropas Kopienai, neskarot tās 6. pantā paredzēto balsstiesību izmantošanu, ir tiesības pārstāvēt sevi un iesaistīties visu to Eirokontroles institūciju darbā - izņemot institūcijas, kas veic auditu, - kurā kādai no tās dalībvalstīm ir tiesības piedalīties kā Līgumslēdzējai pusei, un ja šā darba gaitā var tikt risināti jautājumi, kuri ir Kopienas kompetencē.
Visās Eirokontroles institūcijās, kuru darbā Eiropas Kopiena var piedalīties, tā izsaka savu viedokli atbilstīgi savai kompetencei un saskaņā ar saviem institucionālajiem noteikumiem.
Eiropas Kopiena nedrīkst izvirzīt kandidātus dalībai vēlētās Eirokontroles institūcijās, kā arī amatiem institūcijās, kuru darbā tai ir tiesības piedalīties.
6. pants
1. Lai balsotu par jautājumiem, kuri ir Eiropas Kopienas ekskluzīvajā kompetencē, un saistībā ar Konvencijas 8. panta noteikumu piemērošanu Eiropas Kopiena izmanto to savu dalībvalstu balsstiesības, kas ir Konvencijas līgumslēdzējas puses, un Eiropas Kopienas šādi nodotās un svērtās balsis uzkrāj, lai noteiktu vairākumu, kas paredzēts minētajā Konvencijas 8. pantā. Ja balso Kopiena, tās dalībvalstis nebalso.
Lai noteiktu Konvencijas līgumslēdzēju pušu skaitu, kas vajadzīgs, ja lēmums jāpieņem ar trīs ceturtdaļu balsu vairākumu, kā noteikts 8. panta 2. punkta pirmajā daļā, uzskata, ka Kopiena pārstāv tās savas dalībvalstis, kas ir Eirokontroles dalībvalstis.
Ierosinātu lēmuma pieņemšanu attiecībā uz konkrētu jautājumu, par kuru jābalso Eiropas Kopienai, atliek uz vēlāku laiku, ja to pieprasa Konvencijas līgumslēdzēja puse, kas nav Eiropas Kopienas dalībvalsts. Šo atlikšanu izmanto, lai Konvencijas līgumslēdzējas puses, kam palīdz Eirokontroles aģentūra, apspriestos par ierosināto lēmumu. Ja ir izteikta šāda prasība, lēmuma pieņemšanu var atlikt ne vairāk kā uz sešiem mēnešiem.
2. Par jautājumiem, uz kuriem neattiecas Eiropas Kopienas ekskluzīvā kompetence, Eiropas Kopienas dalībvalstis balso saskaņā ar savām balsstiesībām, kā paredzēts Konvencijas 8. pantā, un Eiropas Kopiena nebalso.
3. Eiropas Kopiena, katru gadījumu izskatot atsevišķi, informē pārējās Konvencijas līgumslēdzējas puses par gadījumiem, kad attiecībā uz dažādiem Ģenerālās Asamblejas, Padomes un citu tādu lēmējiestāžu darba kārtības jautājumiem, kurām Ģenerālā Asambleja un Padome ir deleģējušas pilnvaras, tā īstenos savas balsstiesības, kas paredzētas šā panta 1. punktā. Šis pienākums ir saistošs arī tad, ja lēmumus pieņem sarakstes veidā.
7. pants
Kopienai nodotās kompetences joma ir vispārīgi izklāstīta rakstiskā deklarācijā, kuru Kopiena izplatīja šā protokola parakstīšanas laikā.
Minēto deklarāciju var attiecīgi grozīt, ja Eiropas Kopiena par to paziņo Eirokontrolei. Tā neaizstāj un nekādā ziņā neierobežo jautājumus, uz kuriem var attiecināt paziņojumus par Kopienas kompetenci, kas jāsniedz pirms Eirokontroles lēmumu pieņemšanas oficiālā balsošanā vai citādi.
8. pants
Konvencijas 34. pants attiecas uz strīdiem, kas rodas starp divām vai vairākām šā protokola parakstītājvalstīm vai starp vienu vai vairākām šā protokola parakstītājvalstīm un Eirokontroli, par šā protokola interpretāciju, piemērošanu vai darbību, tostarp par šā protokola esamību, spēkā esamību un izbeigšanu.
9. pants
1. Šo protokolu var parakstīt visas valstis, kuras parakstījušas Protokolu, ar ko konsolidē Eirokontroles 1960. gada 13. decembra Starptautisko konvenciju par sadarbību aeronavigācijas drošības jomā, kurā izdarīti vairāki grozījumi un kuru varēja parakstīt no 1997. gada 27. jūnija, turpmāk - "Konsolidācijas protokols", un Eiropas Kopiena.
Šo protokolu pirms tā stāšanās spēkā var parakstīt arī jebkura valsts, kas ir attiecīgi pilnvarota parakstīt Konsolidācijas protokolu, saskaņā ar minētā protokola II pantu.
2. Šo protokolu ratificē, pieņem vai apstiprina. Ratifikācijas, pieņemšanas vai apstiprināšanas instrumentus deponē Beļģijas Karalistes valdībai.
3. Šis protokols stājas spēkā, kad to ir ratificējušas, pieņēmušas vai apstiprinājušas, no vienas puses, visas parakstītājvalstis, kuras ir arī Konsolidācijas protokola parakstītājas un kuru ratifikācija, akcepts vai apstiprinājums ir vajadzīgs, lai Konsolidācijas protokols stātos spēkā, un, no otras puses, Eiropas Kopiena, otrā mēneša pirmajā dienā pēc tam, kad ir deponēts pēdējais ratifikācijas, pieņemšanas vai apstiprināšanas instruments, ar nosacījumu, ka minētajā dienā ir stājies spēkā Konsolidācijas protokols. Ja šis nosacījums nav ievērots, tad šis protokols stājas spēkā tajā pašā dienā, kad stājas spēkā Konsolidācijas protokols.
4. Attiecībā uz šā protokola parakstītājvalstīm, kas ir deponējušas savus ratifikācijas, pieņemšanas vai apstiprināšanas instrumentus pēc tā stāšanās spēkā, šis protokols stājas spēkā otrā mēneša pirmajā dienā pēc attiecīgo ratifikācijas, pieņemšanas vai apstiprināšanas instrumentu deponēšanas.
5. Beļģijas Karalistes valdība informē pārējo šā protokola parakstītājvalstu valdības un Eiropas Kopienu par katru parakstīšanu un katru ratifikācijas, pieņemšanas vai apstiprināšanas instrumentu deponēšanu, un katru šā protokola stāšanās spēkā dienu saskaņā ar 3. un 4. punktu.
10. pants
Katra pievienošanās Konvencijai pēc tās stāšanās spēkā nozīmē arī piekrišanu uzņemties šajā protokolā noteiktās saistības. Konvencijas 39. un 40. panta noteikumi attiecas arī uz šo protokolu.
11. pants
1. Šis protokols ir spēkā nenoteiktu laiku.
2. Ja visas tās Eirokontroles dalībvalstis, kas ir Eiropas Kopienas dalībvalstis, izstājas no Eirokontroles, tad uzskata, ka Eiropas Kopiena ir sniegusi paziņojumu par izstāšanos no Konvencijas un no šā protokola kopā ar paziņojumu atbilstīgi Konvencijas 38. panta 2. punktam par to, ka pēdējā Eiropas Kopienas dalībvalsts, kas izstājusies no Eirokontroles, ir izstājusies no Konvencijas.
12. pants
Beļģijas Karalistes valdība reģistrē šo protokolu pie Apvienoto Nāciju Organizācijas ģenerālsekretāra saskaņā ar Apvienoto Nāciju Organizācijas statūtu 102. pantu un Starptautiskās Civilās aviācijas organizācijas padomē saskaņā ar 83. pantu Konvencijā par starptautisko civilo aviāciju, kas parakstīta 1944. gada 7. decembrī Čikāgā.